Les erreurs du passé ne servent jamais !

Depuis un an, pratiquement, il y a une guerre à l’est de l’Europe, déclenchée par un pays qui croyait avoir tous les droits et surtout qui croyait que personne ne bougerait, pensant en plus que cela serait terminé en quelques jours. Mais voilà, d’abord il y a eu la résistance des Ukrainiens, et puis petit à petit, la résistance du reste des pays dits démocratiques devant l’héroïsme de ce pays, si petit par rapport à son voisin agresseur. Depuis 20 ans que ce dirigeant est au pouvoir en Russie, il a mis en place un système de terreur, dans son pays, mais aussi chez les voisins, jusqu’en Allemagne où avec son gaz, il a créé une forme de dépendance qui jamais n’a été réellement discutée, qui jamais n’a vu une aide substantielle à ses opposants, alors que c’est un peu comme ça que sont arrivés les grands conflits de notre Terre. Dans le même temps, cette Russie a laissé tomber les petits pays qui ne sont pas en mesure de l’aider, comme l’Arménie, même si, dans ce dernier cas, nous pouvons dire que ce pays a commis une erreur funeste en 1994 en choisissant la Russie plutôt que l’Occident. Résultat, l’Arménie a été, en partie, désarmée et se retrouve de ce fait à la merci de ses voisins, que sont la Turquie et ses satellites, à commencer par l’Azerbaïdjan. Pour juste faire deux petits rappels, ces voisins sont musulmans alors que l’Arménie est chrétienne. De plus, il s’agit d’un pays de deux millions sept cent mille habitants, alors que l’Azerbaïdjan en compte plus de dix millions et la Turquie quatre-vingt-cinq millions. Alors, qui doit-être défendu dans cette guerre ? Si l’on ajoute que la Turquie, malgré ses dénégations, a déjà voulu faire disparaître le peuple arménien, avec une solution finale, entre 1915 et 1917, nous pouvons nous demander si la Turquie est vraiment aujourd’hui un allié de l’Occident ! 

Alors oui, ce sont aux peuples de définir leurs types de gouvernance, et les Occidentaux ne doivent pas vouloir imposer leur modèle, mais pouvons-nous laisser mourir une démocratie, fût-elle, en réalité, un embryon, ou que d’autres problèmes persistent ? Les hommes politiques occidentaux qui défendent la Russie, ne sont-ils pas des traîtres à leurs propres pays, et croyez-vous vraiment que la Russie soit prête à nous considérer ? Nous sommes si faibles, selon elle !

Il y a des dizaines de questions qu’il faudrait se poser, mais ce qui est certain, c’est que ce sont ces hommes, qui se croient très forts, et qui ne connaissent que la puissance, qui sont les plus dangereux pour les démocraties, car ici la parole est libre et qu’il est toujours possible de trouver des personnes prêtent à aider ces dictateurs, pour des raisons qui vont de l’envie du pouvoir à la rémunération de l’aide. Cela va jusqu’à des partis politiques ; en France, nous avons eu plusieurs exemples. Mais ne vous y trompez pas, si nous tombons dans les bras de ce type de gouvernement, nous mettrons des dizaines d’années à nous en débarrasser et cela fera des milliers de morts. L’extrême droite est un allié, depuis très longtemps, de la dictature russe, ayant trouvé, chez ce dirigeant, une aide financière. Alors je vous propose de réfléchir et d’écouter le programme de ce parti ! Avant de croire que la force soit toujours la solution ! Maintenant la gauche française en s’alliant avec LFI, qui est l’extrême gauche, est-elle aussi prête à épouser cette forme de gouvernance, ce qui la disqualifie ; si nous imaginons le mental du pays, que reste-t-il aux Français à ce jour ? Alors que la discussion politique a toujours été, dans notre pays, un plaisir des débats du café du commerce.  

Défendons la liberté, des Français et des autres.

La prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2022

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Quelques informations sur la retraite.

En 1981, avec l’élection de François Mitterrand, la décision était déjà prise : passer la retraite à 60 ans. Mais voilà, un certain nombre d’économistes se posaient des questions sur le financement, mais personne ne voulait défendre une position contraire à la décision du nouveau président. Pourtant, nous avions déjà les tables de mortalité qui nous expliquaient que, très vite, viendraient des dysfonctionnements et des impossibilités. Par exemple, ces courbes indiquaient que l’espérance de vie augmentait de façon très importante ; pour être précis, nous avons gagné environ 20 ans entre 1950 et 2020, et pour être très clair, cela fait 20 ans de paiement supplémentaire. Alors comment faire avec des cotisations qui, elles, vont automatiquement diminuer de 5 ans ?

Aujourd’hui, nous avons des retraités qui touchent des sommes ridicules, moins de 1000 euros par mois, au passage principalement des femmes, qui ont eu des carrières plus courtes ou qui ont eu des coupures pour cause d’enfants, ou de travail à mi-temps, etc. Alors, que doit-ont faire, continuer comme ça ? Ou trouver des solutions ? Mais voilà, elles ne sont pas très nombreuses… Augmenter les cotisations ? C’est difficilement possible, les travailleurs français sont déjà les plus taxés d’Europe et peut-être même du Monde, ce qui rend impossible cette option ; le coût du travail, en France, est bien supérieur aux autres pays industrialisés, et comme nous vivons dans un monde globalisé, les entreprises et industries vont là où le coût est le plus faible à capacité équivalente. D’ailleurs, nous avons déjà payé un coût exorbitant en délocalisation dans les années 1990.

Depuis 1982 et cette décision, la France n’a cessé de reculer dans le concert des nations industrialisées, par des décisions du même acabit. Par exemple, les 35 heures, sans réduction de salaire ; résultat, les entreprises ont limité les salaires jusqu’à récupération de la différence, mais aussi en rationalisant et en augmentant la productivité, le pays a plusieurs millions de chômeurs en permanence. Et pourtant, nous sommes le pays qui est le mieux disant en matière d’indemnisation et de durée, ce qui a créé des problèmes économiques dans les caisses de l’ASSEDIC, mais aussi dans les caisses de retraite, car là, il n’y a pas de cotisation. Aujourd’hui, il y a plusieurs centaines de milliers d’emplois non pourvus, alors doit-ont continuer comme ça ?

Les jeunes d’aujourd’hui voudraient avoir plus de loisirs, de quoi demain va-t-il être fait si les cotisations continuent de baisser ?Le travail ne serait plus leur centre d’intérêt, mais alors quelle sera leur fin d’activités, et surtout leurs retraites ?  Nous avons même entendu, il y a peu de temps, une personne politique nous expliquer qu’elle défendait le droit à la paresse : comment cela va-t-il finir ?  Et, dans tout ça, les syndicats nous expliquent qu’il ne faut pas toucher à la retraite à 62 ans. Mais là aussi, ils ne nous donnent aucune autre solution pour le financement, si ce n’est faire payer les riches et les plus grosses sociétés. Que veulent-ils vraiment ? Là aussi, que, comme dans les années 90, les sociétés délocalisent ?

Tout cela est stupide, il est temps de se reposer les bonnes questions : d’où vient l’argent qui rentre dans les caisses de l’État, si ce n’est des impôts et des cotisations, qui représentent à ce jour environ 46% de la richesse produite ?

Il n’est plus possible d’aller plus loin et il faut donc maintenant reprendre l’enseignement qui consiste à aimer le travail et l’accomplissement de soi par une activité, le plaisir de faire, de produire, et redonner au travail son accomplissement, pour soi et pour la nation.

Philippe Sallanche 2022

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La démocratie entraîne-t-elle automatiquement la trahison ?

Je me rappelle le discours de Damien Abad lors de la décision d’Éric Woerth de se rapprocher du mouvement présidentiel de LaREM ; comment comprendre que l’un des plus durs opposants à monsieur Macron, à droite, à l’Assemblée Nationale, puisse ainsi changer pour un poste ministériel ? Cette phrase : « Je n’aime pas quand on change d’équipe en cours de match », avait réagi Damien Abad au ralliement d’Éric Woerth, en dit long sur l’investissement politique et sur la façon dont les Français vont encore répercuter ce type de façon de se conduire, dans les urnes. Il est bien évident que l’on peut changer. Quand on est jeune, on a souvent des positions radicales. Ensuite, on crée une famille, alors on s’assagit, puis avec l’âge, on recherche une position dans sa famille politique en espérant que cette dernière arrive au pouvoir afin d’occuper un poste ministériel. Mais voilà, depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron, et surtout de sa volonté de ne plus avoir d’autre chose qu’un grand parti unique au centre des positions politiciennes, trop des personnels des grands partis dits de gouvernement ont migré vers ce centre, en oubliant un principe simple : nul n’est accepté quand il a trahi par la nouvelle famille, car il y aura toujours un petit reste qui indiquera aux responsables, qui a trahi, trahira encore ! Nous avons de nombreux exemples, depuis six ou sept ans, et l’arrivée dans la compétition de monsieur Macron. Ceux qui m’ont le plus touché, par les erreurs manifestes qu’ils ont commises, sont messieurs Jean-Baptiste Lemoyne qui a été le premier parlementaire Les Républicains à rejoindre En Marche mettant en exergue cette possibilité, mais devra attendre 2020 pour obtenir un poste de Secrétaire d’État. Christophe Caresche, député de Paris et chef de file des réformateurs au Parti socialiste, qui ne pouvait supporter B. Hamon, Bernard Poignant, proche conseiller de François Hollande, il ne devait plus supporter son patron, peut-être trop dilettante, Jean-Louis Bourlanges, ancien parlementaire européen, ex-président de l’UDF et essayiste.  Jean Arthuis, député européen et ex-ministre de l’Économie et des Finances, Anne-Marie Idrac, ex-secrétaire d’État au commerce extérieur de François Fillon, Jean-Marie Cavada, député européen. Toutes ces personnalités devaient espérer des postes ; l’humain est ainsi fait, pour une carte de visite, qui sait ce dont il est capable !

 Mais pour tenter de répondre à la question d’origine, la démocratie ne devrait jamais permettre la trahison, car c’est en faisant ce type de calcul qu’elle est détruite, en permettant aux populations de ne plus croire en l’engagement. Comme je l’ai déjà annoncé, s’il change de parti, un élu devrait immédiatement être déchu de ses mandats, car il a bien été élu avec une couleur politique. Changer, c’est tromper les électeurs, alors il a droit de changer, mais pas en gardant son rôle. Si vous quittez une entreprise, vous ne partez pas avec les clients, enfin normalement, sinon, d’ailleurs, vous risquez un procès. Alors aujourd’hui, pour redorer la politique, il va falloir mettre en place des actions rectificatives. Rappelez-vous Éric Woerth, alors président de la commission des Finances de l’Assemblée Nationale pour l’opposition, n’a pas démissionné de ce poste, sous des excuses vaseuses, alors que ce poste est normalement dévolu à l’opposition, dont il ne faisait plus partie. Que penser de cette façon de faire ?

Monsieur Emanuel Macron, je ne crois pas au parti unique, car un jour, il offrira la présidence à un parti d’extrême, gauche ou droite, et là ce sera la France qui perdra. 

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2022

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1er mai dans un Paris de tristesse. 

Je me rappelle, il y a dix ou vingt ans, les 1er mai à Paris étaient festifs, joyeux, il y avait de la vie, à chaque coin de rue nous trouvions de petits vendeurs de muguet. Mais voilà, ce matin, RIEN. Très peu de vendeurs, alors que je suis à côté de la Gare de l’Est, dans un quartier plutôt de petites gens, pourtant si importants, dans l’activité de notre pays, et si primordiaux. Heureusement que la Croix Rouge est là : j’ai trouvé mes petites clochettes de bonheur, et d’ailleurs je vous encourage tous à acheter du muguet à la Croix Rouge, car au moins cela a une utilité, et donnera un peu plus de joie à ce geste.  

Mais surtout, j’ai trouvé, sur les quelques centaines de mètres à pied que j’ai faits, les rues sales, avec des poubelles qui traînaient un peu partout, des sacs plastiques remplis de déchets jonchaient cette grande artère parisienne. Et puis, les premières délégations syndicales arrivèrent, peut-être un peu de l’ancien temps, mais au fur et à mesure que la journée va passer, là non plus, plus RIEN qui soit relatif aux habitudes du passé. Les cortèges sont bien plus parsemés, avec des slogans qui sont toujours plus politiques que syndicaux : comment expliquer à ces nouveaux dirigeants qu’ils se trompent de bataille et que si les syndicats sont de moins en moins représentatifs, ils en sont la cause ? Il y aura aussi les casseurs qui vont une fois de plus détruire de nombreuses boutiques de proximité, comme si nous avions la possibilité de casser notre outil de travail parisien, déjà si chétif, à cause de la ville elle-même et de ses dirigeants actuels, et de leurs décisions qui consistent à penser que les Parisiens n’ont pas besoin de travailler ! Il va être urgent de mettre fin à ces exactions pour reprendre une vie normale dans cette ville qui souffre déjà tant, de disparition de commerces, de restaurants, de petites entreprises, qui sont remplacés par des dark kitchen (cuisines-fantôme) ; il y en a une proche de chez moi, et les habitants en souffrent beaucoup, à cause principalement des scooters qui font beaucoup de bruit au démarrage et des livreurs qui discutent en attendant des livraisons, et ce jusqu’à des heures avancées de la nuit. 

Voilà ce 1er mai est bien à l’image de la ville actuellement : sale, pauvre et triste, sans entrain et sans lumière. 

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2022

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Le Vote a parlé : quel enseignement en tirer ?

Les Français sont vraiment schizophrènes : 6 mois avant les élections présidentielles, ils ne voulaient absolument pas du combat Le Pen / Macron, mais le premier tour nous a apporté justement ce choc, et là nous avons entendu toutes les propositions et promesses possibles, de l’augmentation des retraites à la diminution des carburants et même de l’inflation, comme si cette dernière pouvait être décidée si simplement ! Je voudrais rappeler à ce moment de ma tribune que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent et surtout qui y croient ! Nous avons voté, et un nom s’est détaché. Nous avons donc un président réélu, mais le soir même, à commencer par Mélenchon, pour qui je n’ai que très peu de confiance (et pour cause, à chaque fois que l’on vous promet le bonheur, n’oubliez pas ce que j’ai écrit plus haut sur les promesses). il nous a proposé de l’élire Premier ministre en votant pour lui aux législatives : il voudrait déjà mettre fin à la 5ème République, mais jamais les Français n’en ont voulu, car en réalité depuis la décision de la mettre en place, nous avons toujours eu une stabilité de l’État, même en période de cohabitation. Alors sommes-nous vraiment prêts à partir dans l’inconnu ? 

Maintenant, nous pouvons tirer au moins deux enseignements de cette élection présidentielle : les partis qui ont un chef unique sont bien plus visibles pour les Français. Ensuite, les autres, LR, Socialistes, Verts, ont disparu, car ils ont créé un problème que nous avions déjà identifié il y a 10 ans chez LR et 5 ans chez les autres, en mettant en place des primaires : ils ont détruit toutes chances, car quoi qu’en pensent certains journalistes, les Français plébiscitent cette technique, mais ensuite ils la critiquent si leur champion n’est pas l’élu. Une fois de plus, schizophrénie. Et pour finir, cette façon de faire retarde de plusieurs mois le début de la campagne de ces trois principaux partis politiques. Pour que vous compreniez bien, madame Le Pen et monsieur Mélenchon ont environ 18 mois de campagne ; monsieur Macron, sans vraiment le dire, est sur le devant de l’affiche depuis 2 ans, entre le Covid-19, la guerre en Ukraine et la présidence de l’Europe. Maintenant, est-ce que ces partis politiques vont enfin comprendre leurs erreurs et trouver le moyen de changer ? 

Pour terminer cette tribune, je pense important de rappeler une ou deux petites choses : nous sommes dans un pays libre, contrairement à ce que certains voudraient vous faire croire, nous pouvons décider de notre avenir en commun par un vote démocratique, que ceux qui vous disent que nous ne sommes plus en démocratie fassent un tour, en Chine ou en Russie. Tiens, justement, ce dernier pays est celui que trouvent parfait Le Pen et Mélenchon. C’est plutôt bizarre que ceux qui dénoncent la France comme non démocratique s’appuient sur des pays totalitaires, que je ne juge pas, car je ne suis pas un habitant de ces pays ni même détenant d’un de leur passeport, mais ce dont je suis certain, c’est que jamais les Français n’accepteront de se retrouver dans la même situation. 

Nous avons maintenant un Président élu, il est grand temps que nos compatriotes acceptent cette élection et avancent ensemble pour faire avancer le pays. Finis les Gilets jaunes et autres révolutionnaires ! Il est drôle, même si je ne jugerai jamais le vote, tellement il est important, mais enfin voir les Corses voter majoritairement Le Pen, c’est être prêt à tuer économiquement leur si belle île. Il ne faut jamais oublier que les premières victimes des révolutions sont les plus faibles, les plus pauvres, alors je vous dis, à nos compatriotes, ne vous trompez pas de bataille.

La prochaine tribune dans les prochains jours. Philippe Sallanche 2022

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La Russie et la folie. 1ère partie

“La dictature est la forme la plus achevée de la jalousie.” Cette phrase de Curzio Malaparte dans « Technique du coup d’État » est exactement la transmission de la pensée de Vladimir Poutine. Mais je crois aussi important, de rappeler ce que disait Lénine et qui est à l’évidence ce que pense Poutine “Le peuple n’a pas besoin de liberté, car la liberté est une des formes de la dictature bourgeoise…” ; sauf qu’un jour, celui où les peuples comprennent qu’ils vivent dans une forme de récession permanente, et que ce n’est pas le cas de leurs dirigeants, ils se rebiffent. C’est exactement ce qui s’est passé en 1991 avec la chute du mur de Berlin : les uns après les autres, les anciens pays du bloc soviétique vont demander à devenir indépendants, et même si des conservateurs communistes tentent une forme de coup d’état, l’URSS va disparaître. Voilà exactement ce que Vladimir Poutine a refusé depuis trente ans, et qu’aujourd’hui il tente de reconstruire. Rappelez-vous, Mikhaïl Gorbatchev devient, en mars 1985, le numéro 1 soviétique, il engage un vaste plan de réformes, la Perestroïka, pour sauver une économie secouée par la chute des prix pétroliers, la pénurie chronique de biens de consommation et une dette d’état en croissance telle qu’elle devient ingérable et non finançable. Alors il ne faut pas se tromper, le monde n’est pas d’accord avec cet état de fait, mis en place par V. Poutine, mais aucun pays n’est prêt à se battre pour l’Ukraine, car chacun sait bien que cela donnerait immédiatement un feu nucléaire sur l’Europe ; et la menace a déjà été utilisée par V. Poutine. Que peuvent faire les pays occidentaux contre cette façon de faire du maître de Moscou ? Pas grand-chose d’autre que mettre en place des sanctions en sachant, bien entendu, que c’est le peuple russe qui sera le premier à être touché par ces sanctions. Mais les Occidentaux sont encore bien trop faibles, et pour cause, l’Europe s’est petit à petit livrée à Moscou en lui déférant une partie importante de sa vie, ne serait-ce que par le gaz qui est russe à 40% en Europe et même 60% en Allemagne. Comment aujourd’hui les Allemands pourraient-ils se priver de gaz ? Il y a là quelque chose d’absurde, car depuis bientôt vingt ans, ce que V. Poutine vient de faire était prévisible. Il l’a d’ailleurs fait à plusieurs reprises sans que jamais les démocraties mondiales ne réagissent ; mais cette fois-ci il va encore plus loin en décidant de détruire un pays, en pensant reconstruire l’URSS. Sauf que les habitants de ce pays ont goûté à la liberté, ce que les Russes n’ont jamais connu depuis une dizaine de siècles, car avant, ils avaient les Tsars, monarques que les Russes n’avaient même pas le droit de regarder. Depuis plus d’un siècle, c’est le communisme et rien n’a vraiment changé : les Russes ne sont pas un peuple fier, contrairement à ce que dit Poutine, ils sont depuis trop longtemps sous le joug d’une police aux ordres, qui n’a d’autre fonction que s’occuper de les faire taire. Les Ukrainiens, eux, ont découvert la réalité de la démocratie et sont peut-être les seuls à être fiers, et là, les militaires russes vont devoir le payer un jour ou l’autre par des vies. En réalité, les seuls à pouvoir faire quelque chose sont les Russes eux-mêmes, les oligarques qui commencent à perdre des millions de dollars et leurs biens un peu partout dans le monde ; bientôt, ils ne pourront plus voyager, les sanctions vont commencer à pleuvoir. Encore faudrait-il aller plus loin en fermant les liens, avec la Russie, du gaz et du pétrole. Depuis 30 à 40 ans, les Européens se sont séparés de leurs usines, notamment avec en France des concepts du type usine virtuelle. Il y a un peu plus de 20 ans, un nouveau concept s’imposa, celui du fabless de Serge Tchuruk et d’autres technocrates. Ce concept sembla alors irréversible et beaucoup de grandes entreprises tendirent vers ce modèle. La théorie dite des compétences fondamentales ou core-business s’appuyait sur un raisonnement simple : se concentrer sur ce que l’on sait faire et externaliser le reste. Résultat, la France se retrouve aujourd’hui championne d’Europe en innovations, mais pauvre en emplois, qu’elle a externalisés, idem pour l’énergie en Allemagne.

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Et maintenant, la guerre !

Depuis quelques jours, nous avons droit aux bruits de bottes dans l’est de l’Europe. Pour la troisième fois depuis le début du 21è siècle, la Russie reprend un territoire appartenant à l’ancienne URSS, par le biais de ce président qui regrette la période qu’il pensait faste, de la guerre froide. Mais, bien sûr, depuis une dizaine d’années, les Occidentaux tentent de lui faire entendre raison en le limitant en matière d’échanges, ce qui n’a pour l’instant rien apporté et ce pour deux raisons principales : la première est qu’il n’est en aucun cas question de faire une guerre avec la Russie qui possède un arsenal nucléaire, même s’il est vieillissant, qui reste une possibilité de destruction massive de nombreux pays et surtout rendant ces pays impraticables pour des centaines d’années. Ensuite, la Russie a des alliés, tout aussi totalitaires que lui, à qui nous avons abandonné des pans entiers de notre industrie au point d’être dépendants de ces fournisseurs. Pour faire un simple aparté, je voudrais vous rappeler une ou deux petites choses sur ces pseudo-usines du monde, comme nous les avons, nous-mêmes qualifiées. Au début du siècle, nous avions en Europe des fabricants de panneaux photovoltaïques, et puis un jour sont arrivés les panneaux chinois, moitié moins chers, voire même jusqu’à 70% de moins. Alors, au lieu de regarder comment cela était possible, nous avons abandonné nos fabricants ou nous avons délocalisé en Chine, pour des réductions à court terme bien sûr. Résultat, nos usines ont disparu et les filières françaises et européennes sont maintenant inexistantes. Le pire est que pour remettre en route une filière, cela coûte toujours plus cher et bizarrement nous n’en avons plus les moyens. Au passage, les prix des panneaux chinois ont ré-augmenté au point qu’aujourd’hui cela ne coûterait pas plus cher de fabriquer en France, mais nous n’avons plus d’usines. Voilà comment un serpent se mord la queue… Si nous voulons un autre exemple, l’informatique, pour petit rappel, plus de 70% des ordinateurs et de la téléphonie étaient fabriqués en Europe, et la France était même en pointe, notamment avec son système minitel, une invention du pays ou bien ses marques de téléphonie, à commencer par Alcatel ; puis nous avons oublié qu’il était indispensable d’investir et de garder nos connaissances. L’informatique est une nouvelle technologie intellectuelle, comme l’ont été en leur temps la langue et l’écriture, mais voilà, pour sanctifier notre langue et notre écriture, nous avons créé des règles et surtout un dictionnaire et son arbitre, l’Académie française. Pour être clair, aujourd’hui, même les plus grandes marques d’informatique fabriquent en Chine, qui est devenue il y a peu de temps le principal allié de la Russie et tout comme elle, dirigée par une dictature, et sera son prochain client pour son pétrole et son gaz. L’Allemagne a décidé d’abandonner ses centrales nucléaires. Pour compenser, elle est devenue dépendante de la Russie en gaz, au point de ne plus pouvoir réagir, réellement, contre ce pays. Mais ne nous trompons pas, cette affaire vient de loin dans le temps en effet, rien n’a été fait après l’annexion de la Crimée, mais rien non plus, n’a été fait contre le travail de déstabilisation de la Turquie, avec des achats de matériels russes en contradiction avec les accords de l’OTAN et surtout afin de pouvoir aider son allié l’Azerbaïdjan, vassal de la Russie, contre l’Arménie, qui n’a pas compris, il y a vingt ans, que sa liberté viendrait d’ailleurs que de la Russie. Soyons clairs, ce n’est pas demain que les États-Unis vont envoyer un soldat pour défendre l’Ukraine, ou un des quelconques satellites de la Russie, mais ce sont aussi les mensonges sur l’Irak que nous payons encore aujourd’hui, et surtout sur la bêtise des Européens qui ont cru que la paix était là pour toujours, en oubliant que cela dépend avant tout des hommes qui sont au pouvoir dans le monde.

Alors il est temps de se poser les bonnes questions : comment faire rentrer les militaires russes dans leurs casernes, en arrêtant de travailler et d’échanger avec les pays totalitaires que sont la Chine, la Russie, malgré le coût de cette décision ? CQFD

La prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2021

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Les rebelles sont de retour, que peut faire la démocratie.

Dans le domaine de la discussion humaine, il y a toujours des gens voulant faire en sorte que leurs discours soient majoritaires. C’est là le propre de la politique en démocratie, discourir pour emmener le vote de la majorité et mettre en œuvre ses propositions. Mais depuis maintenant quelques années, nous sommes confrontés à un certain nombre de mouvements de minorités, plus ou moins violents, voulant, en dehors des urnes, faire valoir leurs idées, même, et voire surtout, si elles sont minoritaires. Les politiciens de notre pays ont, depuis trop longtemps, eu peur de faire en sorte que la majorité voie leurs décisions et leurs votes acceptés. Très proche de nous, dans le temps, fut l’aéroport de Nantes, Notre-Dame-des-Landes : il s’agit d’une opération lancée en 1963, après de nombreux recours en justice, déposés par des opposants, qui ont tous été rejetés, et ensuite en 2016, une consultation locale, en Loire-Atlantique, approuve le futur aéroport à 55 %. Eh bien le président E. Macron a abandonné le projet, pour d’obscures raisons. Si nous écoutons les journalistes, c’est la peur des groupuscules présents sur place qui ont fait reculer le président. Il aurait dû prendre cette décision avant de faire voter les habitants, car une fois le vote effectué, jamais la décision, faisant suite au vote, n’aurait dû être changée de façon autoritaire, sous prétexte probable que la majorité est trop souvent silencieuse, et qu’il y a très peu de risque qu’elle se déplace et manifeste dans les rues. Un peu plus loin, il y a le référendum de 2004, appelé traité de Rome II, où les Français ont dit non. Je pourrais rappeler l’histoire de ce vote et pourquoi les Français ont répondu non, mais cela n’aurait pas grande importance, car en réalité, ce fut pour moi le premier vote où la désinformation fut la majorité des informations politiques. C’est, je pense, le premier pas, du moins en France, d’une communication politicienne mensongère. La réalité de cette époque est visible dans les commentaires que nous pouvons toujours trouver aujourd’hui, avec toujours les mêmes désinformations et les mêmes appels au Général ! Mais voilà, il est décédé il y a maintenant 50 ans, en plus il était né au 19ème siècle : croyez-vous réellement qu’il soit à même de prendre des décisions sur l’organisation de l’Europe d’aujourd’hui, tout en sachant qu’il est à l’origine de la création de l’Europe ? Comment penser qu’il pourrait être contre ? Il n’y avait plus de camps politiques, car de droite ou de gauche, les appétits se sont déchirés pour obtenir la primauté de son camp, en exprimant des positions diamétralement opposées et en utilisant tous les messages mensongers possibles, sans oublier tous les noms d’oiseaux distribués. Je pense que nous pourrions retrouver ce type de soucis chez nos voisins, enfin là je parle des pays démocratiques, car pour les pays totalitaires, aucun problème de manifestation ou de contestation.

Aujourd’hui, nous revoyons des contestataires dans les rues, qui voudraient rejouer le match, Gilets jaunes contre État. Mais c’est oublier un peu vite qu’il est très rare que le même match se rejoue deux fois. De plus, les autorités ont appris, enfin je crois, mais surtout, aujourd’hui le nombre de manifestants déclarés représente simplement dix pourcents des premiers jours des Gilets jaunes. En effet, à ce jour, ils sont environ trente mille contre plus de trois cent mille, en 2021. Nous sommes toujours dans cette période bizarre de la désinformation, puisque les manifestants veulent nous faire croire qu’ils sont majoritaires en France, alors qu’ils e représentent moins d’un demi- pourcent. Mais c’est surtout l’absurdité des messages qui est stupéfiante ; la preuve est celui du rassemblement, « la défense de la liberté ». Mais enfin, il suffit de regarder ce qui se passe de la Russie à la Chine, en passant par tous leurs pays satellites, mais aussi de l’Afrique à l’Amérique du Sud. Ne vous trompez pas, en Europe aussi il y a au minimum une dictature et quelques pays où il ne fait pas bon manifester, alors appeler ce mouvement « Convois de la Liberté » est une absurdité absolue.  Et pour finir cette tribune, je voudrais vous donner une simple petite phrase d’un écrivain argentin, qui lui sait ce que veut dire le mot dictature :

« Les dictatures fomentent l’oppression, la servilité et la cruauté ; mais le plus abominable est qu’elles fomentent l’idiotie »

La prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2021

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Mélenchon nous refait le coup du « je prends tout ».

Dans son dernier discours, Jean-Luc Mélenchon vient de nous refaire le même coup qu’à la dernière présidentielle, en décidant cette fois-ci que sur les successions de plus de douze millions d’euros, il prendra tout. Dans les grandes lignes, des partis placés à l’extrême gauche, voire quelquefois même chez les socialistes, on se rappelle un discours de François Hollande expliquant qu’avec 4.000€ par mois, on était riche, en oubliant que lui touchait, en indemnité, 10 fois cette somme ! Je voudrais quand même faire une ou deux remarques à monsieur Mélenchon : la première est qu’à chaque fois qu’un pays augmente sa fiscalité, il perd en personnalités et en créateurs qui vont du coup s’expatrier dans des pays bien plus supportables fiscalement. Et donc même s’il arrive sur la première année à prendre dans le sac à main de ce qu’il appelle les riches, avec ce dédain insupportable, lui-même n’étant pas dans le besoin, ils vont ensuite perdre, non seulement sur les successions, mais en plus, sur les futurs créateurs de startup et d’entreprises qui vont aller voir ailleurs si le ciel n’est pas plus bleu. Nous ne sommes déjà pas en capacité de créer un futur Google ou Amazon en France, pour cause de manque de système bancaire en adéquation avec des besoins spécifiques. Comme je l’ai déjà dit, s’il faut quinze minutes sur internet pour créer une entreprise, il faut trop souvent jusqu’à dix-huit mois pour déposer un capital, mais aussi il manque des investisseurs ou plutôt des investisseurs autres que ceux qui attendent toujours des retours sur investissement dans des délais ne rendant pas possible des créations de sociétés sans bénéfice pendant dix ou quinze ans. Si en plus on les prévient que ce qu’ils mettent en place aujourd’hui leur sera enlevé à leur mort, je crois vraiment que nous les perdrons totalement.

Il y a une autre raison dans mon incompréhension de ce type de proposition, c’est le fait que toutes ces sommes ont déjà été imposées. Car oui, s’il s’agit de sommes composant des revenus, que ce soit en salaire ou en revenu financier, elles ont déjà été imposées sur les revenus. Mais aussi, elles ont supporté la CSG/CRDS ; la volonté de monsieur Mélenchon est donc de l’impôt sur l’impôt, voire une décision de spolier des familles.

Je suis un peu fatigué de ce type d’annonce, qui pour moi est à mettre dans le même sac que celle de madame Hidalgo sur le doublement des salaires des professionnels de l’éducation.

Attaquer toujours les mêmes personnes sous prétexte qu’elles ont réussi ou qu’elles sont nées dans des familles déjà aisées est une absurdité et contre-productif, déjà bien trop de nos créateurs, de nos inventeurs ou de nos bâtisseurs, sont partis ailleurs pour trouver les moyens financiers ou d’organisation et d’espérance ; nous en avons eu un drôle d’exemple dernièrement, avec le Covid-19 et le laboratoire Moderna. Alors messieurs les politiques, arrêtez de vouloir toujours tirer sur nos personnalités capables de faire et décidez plutôt de trouver les moyens de les garder et de les encourager.

La prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2022

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Économie et mensonge.

Pour cette dernière tribune de l’année, je voudrais vous parler d’économie et surtout du tripatouillage des chiffres, en permanence, par les politiques. Commençons par les informations que nous trouvons depuis quelques jours dans la presse économique nationale : la dette de la France, et comment elle s’est constituée, au fur et à mesure des années depuis le début de la 5ème république.

Ce qu’il faut comprendre avant tout, c’est que la France a déjà eu des taux d’endettement bien supérieurs à celui d’aujourd’hui, ce qui pourrait prouver qu’il est possible de diminuer cet endettement. Pour preuve, en 1945, au sortir de la guerre, la dette de la France représentait environ 160% du PIB. Dans ses Mémoires de guerre, le général de Gaulle estime que cette dette équivaut à 10 années de recettes fiscales. Pour la reconstruction de la France, l’épargne des Français va être mobilisée dans des emprunts nationaux. En 1959, à l’arrivée au pouvoir, le général de Gaulle impose une reprise en main des dépenses publiques, il fait couper dans les budgets 14% des dépenses et permet ainsi de redresser les comptes publics. Il fait également augmenter les impôts des tranches marginales les plus hautes. En 1969, quand il quitte la présidence l’endettement est de 13,5%. Au décès de Pompidou, il est passé à 16% du PIB. Arrivent les années Giscard d’Estaing, et la fin des Trente Glorieuses, mais aussi du premier choc pétrolier, la dette sera finalement contenue, grâce à des taux d’intérêt bas voire négatifs, mais aussi à une inflation importante, diminuant la valeur des emprunts, pour finir à 20% du PIB. Les années Mitterrand vont commencer par une augmentation de la dette publique de 30% dans une relance de type keynésienne, de grande ampleur, qui va passer à 25% en 1982. Puis la décision de passer la retraite à 60 ans sans financement supplémentaire va aussi augmenter les dépenses et surtout créer un déficit structurel des caisses de retraite, jusque-là à l’équilibre. À la fin du 1er septennat en 1988, le taux d’endettement est de 33,5%, en 1995, à la fin du 2ème mandat, il sera de 49,5%. Il est vrai qu’il y a eu plusieurs typologies de gouvernements, de droite et de gauche, en cohabitation, pendant cette période. Néanmoins, les année Mitterrand n’ont fait qu’augmenter les impôts et créer de la dette, mais surtout ces années ont créé des dettes permanentes. Maintenant, nous voici sous la présidence de Chirac ; le Plan Juppé pour redresser les comptes publics, a un impact similaire à celui du tournant de la rigueur en 1983, la croissance est divisée par deux pour passer à 1,4% en 1996, cela fait baisser les recettes, et donc creuse le déficit. Alors arrive l’idée de la dissolution, de la perte des élections et une nouvelle cohabitation, avec une période de cinq ans avec comme chef de l’exécutif Lionel Jospin. Même s’il y a un retournement conjoncturel, la dette va passer à 63,5% du PIB à la fin de cette période. Nous sommes maintenant en 2007 avec   l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy. Il va mettre en place une baisse des impôts, mais la crise financière et économique de 2008 va détruire toutes possibilités de limitation de la dette, en faisant passer les déficits publics de 2,5% à 7,5%, avec une hausse des dépenses, comme le chômage de masse, augmentation des coûts de la Sécurité Sociale, liée à la baisse des prélèvements obligatoire, le coût de la dette qui augmente aussi de façon très importante à près de 55 milliards d’euros. Contrairement à ce qui a été dit, cette crise financière a été l’une des pires depuis 1929, la dette française est passée à 85% du PIB. Arrive enfin la période Hollande, même s’il n’y a pas de crise financière, il y a le problème des attentats. Néanmoins, une forme de déflation des intérêts sur les grandes institutions et les emprunts des pays, vont permettre de baisser le coût de la dette, mais celle-ci va atteindre 99,3% du PIB à la fin de son mandat, les finances publiques n’auront pas été épargnées, ce qui est le plus grave c’est que dans le même temps, les impôts ont augmenté en France de près de 5%, mettant ainsi la France en 1ère position d’imposition dans le monde. Enfin, et pour terminer, Emmanuel Macron est président de la République, alors qu’il prévoyait de maintenir la dette, la croissance plus faible que prévue et l’arrivée de la crise du Covid-19, vont détruire les bonnes volontés de l’élection. Il faut sauver l’économie et les entreprises, nous ne pouvons pas vraiment en tenir rigueur au gouvernement, car si trop d’entreprises avait disparu, la crise aurait été encore bien plus dramatique. Nous arrivons bientôt en 2022 et une nouvelle élection, la dette est actuellement d’environ à 220% du PIB.

Alors aujourd’hui, comment trouver les ressources pour réduire cette dette ? Ce n’est certainement pas par l’impôt. Nous sommes toujours sur le podium des habitants les plus imposés au monde, alors comment faire ? Aujourd’hui, la France a bien trop de fonctionnaires, ce qui a un coût non négligeable, mais elle a surtout des caisses sociales qui sont déstabilisées par du chômage de masse qui, contrairement à ce que nous dit l’INSSE, ne se réduit pas suffisamment et représente toujours environ 5,5 millions de personnes indemnisées. Une caisse de sécurité sociale déficitaire et pour laquelle rien n’est imaginé, et qui depuis la volonté de mettre en place un système d’économie et non de soins, n’a vu son déficit croître. Il est difficile de comprendre pourquoi on enlève des lits de soin et que cela ne donne aucune amélioration des finances des hôpitaux ! Enfin, des caisses de retraite en déficit structurel depuis 40 ans, et pourtant des retraités qui ne peuvent plus vraiment vivre avec leurs émoluments : il est temps de dire la vérité !

Nous devons réduire les charges de l’état, par la suppression d’un grand nombre de fonctionnaires, par la reprise en main des hôpitaux par les médecins, en supprimant les postes inutiles à leurs directions et à leurs administrations, qui sont devenus pléthoriques, jusqu’à représenter 30% des employés. Il faut retarder le départ à la retraite afin de permettre aux caisses de retraite de retrouver des marges de manœuvre, mais surtout pour redonner de meilleur traitement financier. Pour finir, il est indispensable de comprendre qu’un chômeur coûtera toujours plus cher qu’un travailleur, même s’il n’y a pas de recette au démarrage de son emploi, mieux vaut que cela ne pèse pas sur la charge des caisses sociales. 

Bonne et heureuse année 2022,

Philippe Sallanche 2021

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Tous des assassins.

En ce dernier jour avant Noël, je viens d’apprendre le décès de ma cousine et, avec mon épouse, nous sommes dévastés. Notre cousine, dont les rires résonnent encore dans notre maison, est partie pour son dernier voyage, tout ça parce qu’elle a trop écouté ces hommes politiques, ces donneurs de leçons macabres qui, en expliquant que les vaccins ne changeaient rien et qu’ils ne sauvaient pas des vies, ont pris la sienne. J’accuse aujourd’hui, par ce message, ces hommes et ces femmes, qui disent vouloir diriger un pays, expliquent qu’il vaut mieux mourir que de se faire vacciner. Ce sont des assassins, ils ont sur leurs mains le sang des victimes innocentes qui les ont écoutés.

Ce n’est pas que de la colère contre ces gens, ce n’est pas que de l’amertume qui m’attristent aujourd’hui, c’est l’incompréhension que ces messages font en ternissant la vie de tant de familles, après la mort. 

Je vous le dis, ne les écoutez plus, reprenez votre vie en main et écoutez les médecins, les chercheurs qui vous expliquent pourquoi il est important de se faire vacciner, et même si cela n’empêche pas d’avoir le Covid, il en réduit les risques de forme grave ; ce vaccin vous permet de surmonter, dans un grand nombre de cas, la maladie. La vie est la chose la plus précieuse que nous avons, ne laissons plus personne nous expliquer que nous n’avons pas d’importance, car chacun d’entre nous a de la valeur pour sa famille.

J’accuse aujourd’hui tous ces messieurs, de De Villiers à Zemmour ou encore de Mélenchon à Taubira , et tous les sbires de la même espèce, tous des extrémistes, qui pour de la politique, tuent par leurs discours, d’honnêtes gens qui ont simplement la faiblesse de croire à leurs messages mensongers pour servir leurs petits égos, sans jamais se soucier d’eux, en vérité. La politique doit normalement servir à améliorer la vie d’un pays, non à tuer les habitants, alors il est temps maintenant de les dénoncer, pas seulement pour éponger ma tristesse, mais pour sauver des vies, ici et maintenant, en France, mais aussi dans le monde. Alors oui, il y a des big-pharma, mais ces entreprises ont fait leur maximum pour trouver des solutions. Quelles sont les solutions proposées par ces politiciens malveillants ?

Prenez cinq minutes pour réfléchir : y a-t-il des pays totalitaires où les populations sont heureuses, réellement ?

Faites-vous vacciner, pour que plus une famille ne pleure un de ses membres décédés.

Je vous souhaite une bonne année, dans la joie d’une famille réunie et heureuse de l’être, chérissez vos proches, car nous ne savons pas combien de temps cela peut durer. 

La prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2021

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Nous voilà à nouveau dans la foire aux propositions.

« Demain on rase gratis ». Cette expression viendrait de l’échoppe d’un barbier où, un panneau indiquant cette phrase, restait accroché en permanence. Le barbier répondait alors à ceux qui demandaient leur rasage gratuit que c’était « pour demain ». Plus tard, c’est Coluche, annonçant son programme, qui s’engageait formellement sur un point : Demain, on rase gratis, pour dénoncer les programmes de ses adversaires à la présidentielle de 1981. Eh bien, depuis cette époque, nous avons avant chaque élection présidentielle, des tenants de ce slogan et surtout des promesses. Juste pour rappel, les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. Voici quelques serments, sans oublier que celui d’un politique, pendant une élection, n’est pas plus valable que la parole d’un mastroquet, l’un et l’autre se portent garants de faux comptes.  Anne Hidalgo promet de doubler le salaire des enseignants : il y a aujourd’hui environ un million de personnels de l’Éducation Nationale, le coût de cette promesse est donc de 20 milliards d’euros par an ? Marine Le Pen et Arnaud Montebourg veulent nationaliser les autoroutes, mais voilà, ils ont fait des calculs plutôt particuliers : pour madame Le Pen, cela ne devrait pas coûter plus de 5 milliards, pour monsieur Montebourg un peu plus. Dans la réalité, le rachat aux sociétés détentrices des droits des autoroutes ne peut être inférieur, en aucun cas, à 50 milliards d’euros, et pour cause, nous sommes dans un état de droit, personne ne peut, normalement, spolier les bien d’un particulier ou d’une entreprise sans risque de voir sa décision annulée. Jean-Luc Mélenchon veut créer un million d’emplois publics ; encore 20 milliards, la France est déjà la championne du monde des emplois publics et de la dépense. Nous avons vu ce que donne l’hyper administration des hôpitaux, au rythme où cela va, nous aurons bientôt plus d’administratifs que de soignants dans les hôpitaux. Que veut vraiment monsieur Mélenchon ? Là est la vraie question. Valérie Pécresse veut baisser les cotisations sociales pour augmenter les bas salaires : encore quelques dizaines de milliards, même si je peux comprendre cette promesse, elle est complétement hors-sol, car les caisses des régimes sociaux ont déjà d’énormes problèmes de finances, et je crois bien plus à l’obligation de recherche d’emploi contre une indemnisation. Nous avons tous rencontré des personnes au chômage qui travaillent au noir et dont les recherches sont plutôt limitées. Dans un certain autre nombre de cas, j’ai même connu des cadres m’expliquer qu’ils allaient prendrent deux ans de vacances, et que les recherches ne commenceraient que dans 18 mois, alors que fait-on ? Mais dans la liste farfelue de propositions, il y en a une, de monsieur Zemmour, qui m’a étonné, surtout par son impossibilité : appliquer la “préférence nationale” en réservant, aux seuls Français, les allocations familiales, les allocations logement et le RSA. Donc les personnes qui sont en France de façon officielle, avec des cartes de séjour, ne pourraient pas en bénéficier. Eh bien, il s’agit d’une promesse impossible à tenir car contraire à la Constitution, qui donne aux gens en France, officiellement, les mêmes droits. Ce qui est le plus grave, c’est qu’aucun journaliste n’a relevé cette impossibilité technique. On se croirait revenus à la grande époque de monsieur Le Pen, dans les années 80, qui parlait déjà des années 60, comme si en 60 ans rien n’avait bougé dans notre pays et dans le monde.  

Je vais arrêter là, cette longue litanie de promesses en tous genres car nous sommes proches de l’abîme. Dans certains cas, c’est simplement une forme des plus spécieuses de malhonnêteté, et pas qu’intellectuelle. Mais dans d’autre cas, nous sommes sur des participants qui croient vraiment ce qu’ils avancent et là, pour moi, c’est encore plus grave, car cela signifie deux possibilités : la première, c’est la méconnaissance des textes de notre constitution, et c’est plutôt grave. La deuxième est la vision hors-sol des propositions et donc nous serons dans une forte désillusion ensuite. Je crois important de rappeler que la fin de la première année du quinquennat de monsieur Macron a été perturbée par les Gilets jaunes sur un sujet pour lequel il n’était pourtant pas responsable, puisque décision prise par le précédent président. Mais son problème a été de ne pas comprendre ce qui se passait : ce qui est probable, c’est le trop d’énarques autour de lui, de gens formés pour de beaux dessins intellectuels, mais aucun vraiment accroché à la réalité de la vie des Français, qui se sentent dévalorisés. Le prochain président, que ce soit lui ou un autre, devra prendre le temps de comprendre le pays pour le faire avancer.

La prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2021

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Pour mieux comprendre les COP. 2ème partie (Suite de la précédente tribune)

Ce qu’il faut comprendre, c’est que je suis persuadé qu’il y a bien un problème de réchauffement climatique. Nous sommes bien devant une difficulté et le climat est en partie déréglé. Cependant, comme depuis un certain temps, nous nous trouvons devant des organisations qui ne cherchent pas forcément des solutions, mais simplement à dénoncer des obstacles, et bien trop souvent ces organisations ne font que dénoncer : c’est le cas du GIEC. Cette organisation coûte environ six millions d’euros. Alors, vous me direz que ce n’est pas très cher, mais que va-t-il rester des rapports qu’ils produisent,  qui ne sont que dénonciation, sur des milliers de pages, de tentatives de faire pencher la balance d’un côté sans jamais regarder ce qu’il y a de l’autre côté ? Mais où sont les réelles propositions pour régler les soucis ? Peut-être noyées dans les milliers de pages et donc invisibles pour le commun des mortels ? Il y a longtemps, un homme, que je respectais beaucoup, m’a expliqué que voir un problème et l’analyser était très important, mais que le plus important était de regarder les solutions, car il y en a toujours plusieurs et le plus délicat était de trouver la bonne solution. Les hommes ont tendances à toujours regarder celui qui dénonce plutôt que regarder celui qui propose, tant la parole de celui qui dénonce est toujours plus grave et plus forte. Cependant les voix qui portent et qui trop souvent hurlent, n’ont jamais apporté de réponse à une question. Dénoncer les dysfonctionnements, c’est bien, c’est d’ailleurs ce que font les spécialistes du GIEC. Mais pourquoi à l’ONU, personne n’a compris qu’il fallait aussi créer un organisme qui serait chargé de trouver des solutions ? Je parle de vraies solutions pas de tentatives de réduire l’activité humaine, car il est vrai qu’il s’agit là de la facilité. Le GIEC c’est le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Véritable référence pour les décideurs politiques, il évalue l’état des connaissances scientifiques sur le changement climatique ainsi que les possibilités envisagées pour atténuer le phénomène ou s’y adapter. Le GIEC, c’est près de 2500 scientifiques qui ont pris part à l’élaboration des rapports. Le 5è rapport du GIEC a ainsi été rédigé par plus de 830 auteurs. Aucun n’est d’ailleurs rémunéré par le GIEC pour son travail, le scientifique dépend toujours de son laboratoire d’origine. Les membres du GIEC n’effectuent pas de recherche scientifique mais évaluent et synthétisent les travaux menés dans les laboratoires du monde entier. Le 5è rapport synthétise par exemple 9200 études et compte entre 2000 et 3000 pages. C’est au moins 2500 de trop pour les journalistes qui, bien entendu, même s’ils lisaient la totalité du texte, ne reprendraient que des bribes du rapport et donc choisiraient quoi dire. Et en journalisme, ce qui compte, c’est le poids des mots ! En France, les écologistes nous disent par exemple de réduire le nombre d’avions, alors qu’ils ne représentent qu’environ 1% des gaz à effet de serre. Dans le même temps, les camions, eux, représentent environ 20% rien qu’en Occident. Mais par exemple en France (qui est pourtant le pays européen le mieux disant en matière de pollution au gaz à effet de serre), où sont les possibilités de transport de camions, pour de longues distances, sur des trains ? Cela devrait être une obligation, mais ce qui a empêché cette organisation, ce sont les syndicats en rendant des négociations impossibles. Alors, dommage pour le climat, nous voyons toujours des camions traverser le pays, sans d’ailleurs s’y arrêter, et polluer. Pourquoi cette proposition n’est pas reprise par les écologistes ? Difficile à dire, mais c’est totalement incohérent : pourquoi vouloir s’occuper de 1% des émissions plutôt que parler ou se consacrer aux 20% ? Et que dire des centrales électriques au charbon qui polluent encore davantage ? Peut-être par ce que cela est plus compliqué au regard du grand public, ou que cela est finalement plus fort et permet de hurler contre ces personnes qui sont dites riches ! Comme si prendre l’avion n’était permis qu’aux personnes qui en ont les moyens. Totalement absurde et contre-productif pour le climat.  

Il est temps que l’ONU, le GIEC ou encore, en France, l’ONERC (Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique) se décident à parler vrai, pour donner un espoir dans la recherche sur les solutions réelles à mettre en œuvre.

La prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2021

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Pour mieux comprendre les COP. (1er partie)

En matière de COP, et en présence d’un système mis en place par l’ONU, nous pourrions croire que nous serions devant un mécanisme qui frôlerait le parfait. Mais toutes les COP depuis celle de 1995, et ce, deux ans après la conférence fondatrice de Rio en 1992, et à commencer par la première, qui s’est tenue à Berlin en Allemagne, et qui a été organisée par Angela Merkel, n’ont jamais eu de véritables et sincères informations qui en sont sorties. En effet, depuis cette époque, que s’est-il passé ? Pour ne pas vous affoler, je ne vais pas vous citer un inventaire à la Prévert, mais simplement prendre quelques exemples d’incohérences.

Commençons par revenir sur ce qu’est l’histoire des COP, et pour mieux comprendre commençons par le commencement. Le premier intérêt collectif sérieux pour la planète se concrétise en 1972 avec le Sommet de la Terre à Stockholm. Le choix de la capitale de la Suède n’est pas anodin, il est mis en place dans les années 60 : un vaste programme politique de développement durable, la Suède étant par ailleurs considérée de nos jours comme la nation la plus « verte » du monde. Mais cela reste encore à prouver et comme le disent certains chercheurs, importer des gaz à effet de serre devrait être compté dans les valeurs à défendre et les efforts à faire. De plus, comparer des pays est particulièrement difficile : Suède 10M/H sur 528K/ km² soit moins de 20 habitants au km² versus Allemagne 83M/H sur 357K/ km² soit plus de 232 habitants au km². Comment faire une comparaison ? Les besoins et les obligations ne peuvent être les mêmes et surtout comparés, mais là, c’est encore une autre histoire, racontée principalement par la presse. Néanmoins, à cette époque, en plein âge d’or du pétrole, les temps ne sont guère aux soucis écologiques. En 1988, le Programme des Nations Unies pour l’environnement dont l’acronyme est quelque peu rebutant, le PNUE et l’Organisation météorologique mondiale (OMM) créent le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, le fameux GIEC. « Ce machin » comme aurait dit un certain Charles, n’est en réalité qu’un organisme mal né. L’Assemblée générale des Nations Unies approuve cette initiative. En 1990, le GIEC publie son premier Rapport d’évaluation qui regroupe plusieurs groupes de travail : Évaluation scientifique de l’évolution du climat, Incidences potentielles de l’évolution du climat ou encore Formulation de stratégies de parade. L’Assemblée générale des Nations Unies prend note des conclusions du rapport et décide d’engager des négociations en vue d’élaborer une convention-cadre sur les changements climatiques. En 1992, le GIEC publie des suppléments au premier Rapport d’évaluation : Évaluation scientifique, Évaluation des incidences potentielles de l’évolution du climat et enfin Changement climatique. La Convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques, nouvel acronyme imbuvable CCNUCC, est ouverte à la signature lors de la troisième Conférence des Nations-Unies sur l’environnement et le développement qui se tient à Rio de Janeiro. Et c’est justement cela et le troisième Sommet de la Terre de Rio, qu’il faudra attendre pour voir bouger un peu les lignes. Encore que le Brésil, ce pays magnifique de 200 millions d’habitants, dont soixante à soixante-dix pourcents de la population vit sous le seuil de pauvreté, aurait dû être un exemple. Toutefois, après avoir dit l’importance de conservation de la nature et de la biodiversité à Rio, le Brésil a continué à détruire la forêt primaire d’Amazonie. 196 nations, dont tous les membres de la Communauté européenne, ratifient la Convention-cadre issue du Sommet de la Terre de Rio, qui implique de se réunir chaque année afin de maintenir les efforts. Ces grandes réunions annuelles sont dénommées Conference of Parties, les fameuses COP.

La suite de cette tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2021

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Le rappel à la réalité.

Depuis le démarrage de la pandémie de Covid-19, en Chine fin 2019, et après l’information de chiffre journalier par nos gouvernants, nous sommes passés de l’attente d’un vaccin à aujourd’hui un refus, par un groupuscule de mauvais coucheurs, du passe sanitaire, et même de la vaccination chez un certain nombre de ces manifestants hebdomadaire. Les informations données par ces manifestants sont à placer dans deux grandes catégories ; ceux qui ne croient pas à cette maladie ni à sa gravité, et ceux qui partent du principe que ce sont les gouvernants qui ont fabriqué cette pandémie, soit pour mettre des puces électroniques dans le corps des populations, soit pour limiter à l’avenir les libertés des populations des pays occidentaux. Ce qui est plutôt cocasse, c’est qu’à chaque fois qu’un groupuscule, politique ou économique, veut percer, alors immédiatement il établit le principe de la volonté d’interdire des gouvernants en place ou d’atteinte aux libertés. Néanmoins, il y a des réalités que je voudrais rappeler. Dans un premier temps, c’est que cette pandémie est bien réelle. Pour que chacun comprenne bien cette réalité, voici quelques chiffres, qui sont suffisamment parlants à ce jour ;

– aux États-Unis + de 690 000 morts,

– au Brésil + de 590 00 morts

– dans l’Union européenne + Grande-Bretagne, plus de 710 000 morts

– en Russie selon les informations non vérifiables + de 200 000 morts

– en Inde + de 450 000.

Mais ce qu’il faut retenir, c’est qu’aucun pays n’échappe à cette pandémie, et que sur la totalité de la planète, nous en sommes à plus de 4,7 millions de morts. Alors même si l’on n’est pas un avocat d’Emmanuel Macron, nous ne pouvons condamner la volonté de préserver des vies en rendant la protection obligatoire, dans les lieux où le risque est le plus grand. Je peux comprendre la volonté de liberté, mais la liberté s’arrête avec la mort et surtout je peux vous montrer des personnes qui ne croyaient pas vraiment aux risques encourus et qui aujourd’hui doivent assumer le décès de proches ou de parents à qui ils ont passé la maladie et qui étaient plus fragiles, ou tout simplement avec des problèmes de santé les rendant vulnérables. Alors je le dis simplement : il est temps de se poser les bonnes questions. Vous ne pouvez pas manifester contre le passe sanitaire, ni même contre la vaccination, car ces choses sont faites pour votre protection et celle de votre famille. Il est temps de comprendre, même si vous dites ne pas avoir confiance dans ce vaccin, parce que vous ne le connaissez pas, mais que connaissez-vous d’autres vaccins ? Voire même, que connaissez-vous d’un simple médicament comme le paracétamol ? Rien si vous n’êtes pas un spécialiste de la biologie. Alors vous pouvez vous opposer à E. Macron, mais vous ne pouvez pas être contre un vaccin, je suis désolé de devoir vous le dire de façon aussi directe.

Faites-vous vacciner, un point c’est tout…

Et passons enfin à autre chose.

Prochaine tribune dans les prochains jours. Philippe Sallanche 2021

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Comment comprendre ?

Voilà au moins vingt ans qu’une de mes relations me rebat les oreilles avec la politique de la ville de Paris, sur les incohérences, sur les considérations de valeurs et de commerces, sur les petites injustices qui pourrissent la vie des Parisiens, sur les travaux dans les rues, trop souvent inutiles et désorganisés, sur l’argent des élus et sur le trop de fonctionnaires de la ville et leur invisibilité en cas de besoin. Bien sûr aussi sur la Police, qui distribue des amendes de stationnement, non pour la sécurité mais uniquement pour la caisse de la ville, et maintenant c’est la limitation à 30 km/h qui l’énerve, je pourrais même dire qui le rend fou de colère ! Au point même qu’il a dénoncé l’élection de la maire en expliquant qu’avec moins de 15% des Parisiens qui ont voté pour cette édile, elle n’a pas été élue et qu’il y aurait dû avoir une nouvelle élection. Mais voilà, depuis vingt ans, il n’est jamais allé voter, ce Parisien n’a jamais voulu se déplacer dans un bureau de vote. Et pas seulement pour la mairie, c’est pareil pour les législatives ou les présidentielles, jamais il n’est allé voter !

Et même si certains de ses arguments sont exacts et surtout frappés du coin du bon sens, et que, dans mon cas, citoyen qui n’a jamais loupé un vote, je trouve que la maire de Paris se trompe de sujet, que les écologistes actuels vont à l’encontre de la valorisation de l’économie/écologie à Paris et en France et que les problèmes qui vont en découdre seront plus graves que ceux actuels. Cela ne pourra être mesuré que le jour où nous ne pourrons plus changer et faire un retournement de tendance rapide. Comme pour l’industrie, nous devrons payer cette volonté par du chômage et la disparition de centaines d’entreprises, et pour Paris, cela sera la disparition d’un grand nombre de boutiques et de TPE/PME.

Alors je vous le demande, quel droit a-t-il de râler, de vitupérer contre une mairie, contre des lois ou même contre le président ? Car en refusant d’aller voter, il s’interdit de brailler ou de manifester, puisqu’il n’a pas participé à ce qui est le premier acte de la vie démocratique : désigner celui qu’il voudrait voir prendre la direction de la municipalité ou de la nation. Alors oui, bien sûr son champion ne serait pas forcément élu, mais avec seulement 30% de votants à Paris aux dernières municipales, nous avons atteint un point, pratiquement, de non-retour pour une démocratie moderne. Attention, ensuite c’est le début de la révolution et du risque de bataille rangée dans les rues de la capitale, ce à quoi l’édile actuelle devrait faire très attention, car elle sera la première visée.

Prochaine tribune la suite et fin dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2021

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Ils sont devenus fous ! (Suite)

Dans cette deuxième partie, je vais revenir sur les « contre-tout » permanents que nous avons en France, mais aussi dans d’autres pays : c’est devenu une sorte de sport, comme ces politiciens qui profitent de la moindre manifestation pour monter au créneau, en tête de cortège, afin d’être vus aux informations de 20h. Comme ces ex-Front National qui pensent avoir le droit de laisser mourir pour simplement faire croire qu’ils combattent les institutions et se faire passer pour les meilleurs opposants, malheureusement sans se soucier de la vie humaine et de la vie collective, toujours prompts à critiquer, mais offrant des solutions plus stupides les unes que les autres. Je voudrais simplement rappeler quelques vérités,

Première vérité : l’ARN Messager est connu et a été découvert en France, à l’Institut Pasteur, depuis plus de 60 ans.

Il nous faut revenir soixante ans en arrière, à l’Institut Pasteur à Paris ; une équipe de chercheurs, Jacques Monod, François Jacob et François Gros s’interrogeaient sur les mécanismes intervenant dans la lecture du message génétique. Leurs travaux les ont conduits à la conclusion que l’expression des gènes codant ces protéines était contrôlée par des protéines régulatrices dont l’activité dépendait de la présence du sucre. Présentés début 1961 dans un article historique, cela leur valut un Prix Nobel.

Deuxième vérité : cela fait plus de 20 ans que les recherches sur des vaccins sont en cours avec de l’ARN Messager.

L’ARN Messager, grâce auquel les premiers vaccins sont en circulation pour lutter contre la Covid-19, est une technique mise au point par Katalin Kariko dans le début des années 80. Cette biochimiste d’origine hongroise a consacré sa vie à cette recherche. Arrivée aux États-Unis, la biochimiste intègre l’université de Pennsylvanie. L’université est prestigieuse, mais les travaux de la chercheuse y sont méprisés et elle est rapidement placardisée : une femme née à l’étranger dans un univers masculin où, à la fin de certaines conférences d’experts, on lui demandait : « Où est votre superviseur ? », comme si une femme ne pouvait être capable… Preuve, s’il en était encore besoin, que la bêtise humaine se retrouve dans toutes les strates de nos sociétés et c’est vraiment très dommageable pour la recherche, mais aussi tout simplement pour la vie de tous les jours.  

Troisième vérité : s’il faut plus de dix ans pour mettre au point un vaccin, là nous en sommes à 20 ans !

Alors, comment penser que des personnes qui n’ont aucune connaissance en biologie, en médecine ou en physique, peuvent remettre en question les travaux de chercheurs en trouvant que cela a été trop vite ! Comment comprendre que, dans le pays de Pasteur, autant de personnes puissent remettre en cause la recherche. Le pire dans tout ça, c’est qu’à chaque pandémie, il y a les mêmes attitudes ; en 1796, un médecin anglais, Edward Jenner, a l’idée d’inoculer une forme de variole bénigne, la vaccine, sur un enfant pour en stimuler la réaction immunitaire. Le procédé fonctionne, mais suscite dès l’origine scepticisme et crainte. Ce fut la première obligation vaccinale, qui va susciter une opposition virulente. Les adversaires invoquent le « danger » d’injecter des produits issus d’animaux, des « motifs religieux » ou l’ « atteinte aux libertés individuelles ». Comme c’est drôle, plus de deux siècles après, nous avons les mêmes revendications, ou encore, à la fin du XIXe siècle, Louis Pasteur met au point un vaccin contre la rage à partir d’une souche atténuée du virus. Mais là encore, le procédé suscite la défiance. Pasteur est accusé de vouloir faire des profits en fabriquant la « rage de laboratoire ». Là, nous voyons que ce sont les profits qui sont dénoncés, ce qui est aussi absurde qu’aujourd’hui.

Je pourrais vous donner d’autre exemple, mais mon propos n’est pas de démontrer l’incroyable continuité des réactions des publics à travers les temps, mais bien la volonté de certains de profiter des peurs pour faire croître leurs petits business politiques personnels, comme messieurs Philipot, Ruffin ou encore Asselineau, et qui confondent volontairement nos pays démocratiques et des dictatures, alors qu’aucun d’eux n’est jamais allé voir réellement ce qui se passe dans une dictature…

Prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2021

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Ils sont devenus fous !

Depuis le début de l’année 2020, nous sommes dans une crise sans précédent, du moins dans la mémoire collective, sachant que des grandes pandémies sont déjà arrivées en Europe et dans le monde, qu’elles ont déjà parcouru la planète avec même, pour certaines de ces pandémies, des morts par millions, qui ont même quelquefois détruit la moitié de la population de certains pays. Celle du Covid-19, ou du plus exactement du SARS-CoV-2, n’est pas une exclusivité, elle est de la teneur des épidémies majeures en tuant plus de quatre millions de personnes, faisant plusieurs centaines de millions de malades et, pour certains, avec des séquelles qui vont perdurer dans le temps. Alors comment penser que certaines personnes soient réticentes à se faire vacciner ? Car aujourd’hui, c’est le seul moyen de combattre ce fléau ; si un vaccin a pu être mis en place en très peu de temps, aucun médicament n’a pour l’instant réussi à faire reculer le virus. Le pire dans cette bataille, c’est l’attitude d’une frange de la population, qui trouve que le vaccin a été trop rapide à être mis au point, même si cette frange de la population ne sait pas de quoi elle parle en disant cela. Une autre partie pense que ce vaccin pourrait transformer notre ADN, même si ceux qui répètent cela ne savent même pas ce qu’est un ADN…  Le pire, ce sont ces médecins, ces scientifiques, qui sous couvert d’une certaine science, et alors que pour certains, ils ont fait toute leur carrière dans la science dite normale, ils dévient à l’aube de la retraite vers une forme de spiritisme béat, où tout ce qu’ils auraient fait jusque-là ne serait que tromperie, avec des phrases du type « Dans les vaccins, ce sont les adjuvants qui donnent le cancer ». Mais cela fait maintenant plus de deux siècles qu’un jour Pasteur inventa le vaccin : si cela donnait le cancer, nous le saurions depuis bien longtemps et ne vous y trompez pas, dans certains pays, ils se seraient fait une joie de détruire la réputation d’un Français.

Aujourd’hui, ils manifestent dans les rues, cassent du mobilier urbain, demandent même la démission du président et du gouvernement, pour ne pas être vaccinés. Mais que faut-il faire contre la bêtise, à part peut-être les mettre dans un village abandonné au milieu de nulle part, et les laisser mourir du Covid-19 pour voir si une certaine nourriture pourrait les aider, et bien sûr ne pas les accepter dans un hôpital, pour ne pas prendre le risque qu’on les vaccine en douce ?

Mais ne vous y trompez pas, la folie a rattrapé la sphère politique. par exemple, à Paris, où aujourd’hui la maire a décidé que l’économie n’avait plus aucune importance et qu’il fallait tout casser sous couvert d’écologie. Je vais vous donner un simple exemple : dans une petite impasse, proche d’une grande gare parisienne, la mairie a décidé de fermer l’impasse aux voitures, sans bien sûr demander au riverains leurs avis, ni d’ailleurs prendre seulement quelques minutes pour expliquer aux entreprises présentes dans l’impasse les raisons de cette décision ! Le résultat est depuis une forme de catastrophe. D’abord, les personnes déposant des gens pour prendre le train sont maintenant en double fille sur le faubourg, sur les côtés de la gare, car bien entendu, le devant de la gare a déjà été sacrifié il y a une petite année. Ensuite, comme les cars ont des difficultés à passer, il y a des klaxons toute la journée et une partie importante de la soirée, les habitants eux n’ont plus de tranquillité. Mais c’est pour leur bien, il faut qu’ils en soient conscients, enfin ! Et les entreprises qui ont des livraisons, eh bien maintenant elles sont effectuées en partie sur le trottoir, gênant les piétons. Mais c’est toujours pour leur bien ! Demain, ces entreprises vont quitter l’impasse : ah ! Dommage pour les employés, mais c’est toujours pour leur bien, même s’ils ne le savent pas. « Nous, à la mairie, nous savons ce qui est bien pour vous, même si demain vous n’avez plus de travail, vous vivrez heureux dans Paris sans voiture. Il y aura bientôt la possibilité de faire la manche auprès des touristes ! Enfin, s’ils reviennent dans un pays où tout devient compliqué. Au passage, la mairie n’a jamais répondu aux courriers qui lui ont été adressés par ces entreprises : pas de réponses, pas de polémiques, non !

Dans la prochaine tribune la suite et fin de : Ils sont devenus fous.

Philippe Sallanche 2021

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La maire de Paris est-elle sous influence ?

Tribune,

Depuis les élections municipales de 2021, la mairie de Paris a pris la tête de la désinformation sur l’écologie, et surtout sur la désindustrialisation de la ville, mais aussi sur la volonté d’une croissance zéro, voire une décroissance. Plus de voitures, plus d’embouteillages, mais aussi plus d’entreprises et demain que des gens marchant à pied pour ne pas polluer. Pour l’instant, dans ce grand chambardement, la dernière décision de la maire de Paris est de limiter la vitesse, dans pratiquement toute la ville, à 30 km/h, mais cela a-t-il un sens réel ? Il y a là deux choses qu’il faut rappeler : la première est que la France est le pays, parmi les grandes économies, le moins pollueur. Par exemple, aujourd’hui, nous avons une pollution de 50% inférieure à l’Allemagne, alors pourquoi la France devrait être mieux-disant que tous ses voisins ? Surtout que, quand nous regardons déjà les parts de marché perdues pour cause de mieux-disant ou de règles supérieures aux autres Européens, nous pouvons nous poser une question : avons-nous décidé de nous passer des marchandises qui ne sont plus fabriquées en France pour cause de règles impossibles ? Eh bien non, elles ne sont plus produites ici, mais nous les faisons venir de pays moins-disants. Résultat, nous avons perdu des emplois et nous avons encouragé voire supporté les autres ; il y a de quoi se poser des questions sur notre intelligence collective. La deuxième chose est une réalité à prendre en compte : dans Paris où tout a déjà été limité, la ville est devenue l’image d’un chantier permanent avec des blocs de béton posés partout pour délimiter les circulations entre cyclistes et voitures, et à une moindre mesure entre piétons, qui, en réalité, sont les perdants de ces transformations, qui d’ailleurs sont particulièrement hideuses. Résultat, dans la journée, rouler à 30 km/h est un exploit, donc c’est pendant les périodes de libre roulement que la mairie a décidé de limiter la vitesse, pour soi-disant sécuriser la ville. Mais il se trouve qu’en réalité, nous pouvons regarder la situation avec un œil différent, soit quelque peu cynique, et je n’ose croire que cela serait la vraie raison. Avec les difficultés financières de la ville, le fait que beaucoup de places de parking extérieur payant soit enlevées, et qu’il y a eu environ dix mille employés supplémentaires dans les équipes de la ville en deux mandatures, il est indispensable de récupérer de l’argent. Donc en mettant la ville à 30 km/h, les amendes vont pleuvoir : alors cela est-il cynique ?

Nous avons déjà dû payer une facture très lourde avec les Gilets jaunes, puis avec le Covid-19, ne serait-il venu pas le temps de la relance et d’arrêter les limitations et surtout le temps de foutre la paix aux Français. Qu’attendent les politiques, relancer une forme de jacquerie ? Oublieraient-ils que le Français n’accepte pas trop les limites, quand elles ne sont pas justifiées, sans compter que petit à petit c’est l’écologie qui va en payer le prix fort. La Ville-lumière est devenue moche et invivable, elle perd plus de 12.000 habitants chaque année depuis 5 à 6 ans, soit avec l’arrivée de la maire. Je ne sais pas s’il y a des causes à cet effet, mais il s’agit là d’une réalité : il fait moins bon vivre à Paris aujourd’hui. Il faut aussi compter sur l’endettement de la ville qui aujourd’hui a atteint plus de 100% de son PIB, avec un rapport par exemple, une annuité de la dette pour Paris de 358 m€ mise en regard de la moyenne des villes de plus de 100 habitants en France de 33m€, ce qui représente que 10% de l’endettement de Paris. Si l’on regarde la réalité, la ville s’est particulièrement endettée depuis 2003 mais surtout avec une augmentation depuis 2015.

Mon inquiétude est que si demain il y a des manifestations, pour contrer ces mesures, nous risquons de graves troubles, car l’économie de la France est en grande partie imaginée et décidée depuis Paris et c’est toute la France qui en souffrira. Il va être temps que nos politiciens soient à nouveau réalistes et surtout qu’ils prennent la mesure de la réalité des besoins des habitants.  

Prochaine tribune la suite et fin dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2021

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Du foot à la politique, même combat !

Depuis la nuit des temps, dans les sports d’équipe, pour une victoire ou une défaite, le premier responsable est toujours le sélectionneur. Ainsi #DidierDeschamps n’a jamais su trouver la solution, mais si je veux être complet, nous pourrions dire que depuis le début de cette campagne de l’Euro2020, il y a un petit problème : comment avoir sur le papier la meilleure équipe et avoir autant de difficultés à gagner ? Soit, le premier match contre l’Allemagne nous a prouvé la capacité de défense de cette équipe mais dès le deuxième match, les problèmes ont en réalité commencé. En effet, les Bleus ont été dans l’incapacité de véritablement être au niveau de la compétition, alors juste pour y croire encore un peu, nous sommes arrivés 1ers de notre groupe, mais sans jamais réussir à sécuriser les observateurs de cette équipe. Car avoir les meilleurs attaquants du monde, mais ne pas marquer de but, c’est qu’il y a un problème. Je sais que je ne vais pas me faire d’amis, mais pour moi, le premier problème de cette équipe s’appelle #KarimBenzema. En revenant dans l’équipe, ça a commencé par une critique du buteur en titre, #OlivierGiroud, comme s’il avait besoin de prouver sa propre qualité avec une comparaison stupide, entre une F1 et du karting. Comment une équipe qui est devenue championne du monde, sans son aide, pouvait avoir besoin de lui ? Mais le buteur n’est pas non plus sans critique, en révélant un problème qu’il avait avec #KylianMbappé, qui ne lui passait pas suffisamment la balle. Eh bien quand une équipe est capable de se critiquer devant la presse, elle est en perte d’influx. Ensuite, comment une telle équipe, avec la meilleure défense, a pu sombrer de cette façon ? Eh bien je peux vous le dire : hier, c’est le manque de cohérence et le manque d’équipe qui ont fait ce fiasco. Nous allons une fois de plus entendre les buts marqués et la grandeur du buteur, mais où est l’esprit de gagne qui menait cette équipe à la victoire ? Les défauts sont revenus à la surface par trop d’individualités et d’individualisme, les avants ne sont revenus que trop lentement en défense, sauf pour #AntoineGriezmann. Les autres ont laissé faire l’équipe suisse, qu’il faut saluer ; le reste n’est que l’écume. Il est urgent de refaire une équipe qui sera à nouveau capable de gagner et se poser les bonnes questions : qu’est-ce qui fait une équipe ?

Maintenant, regardons ma comparaison avec la politique. Ce week-end, nous avons eu le deuxième tour des élections régionales et départementales, et LaREM, équipe du Président de la République a subi un revers sans précédent. Soit, ils n’avaient pas de sortant mais le Chef de l’État, #EmmanuelMacron, avait lancé dans la compétition des poids lourds du gouvernement. Mais là non plus, pas de jeux d’équipe, des individualités qui se voyaient bien plus beau que la réalité. Ainsi, le ministre de la Justice, #EricDupondMoretti, est arrivé en matador, pour terrasser la bête FN/RN de #MarineLePen ; mais il n’en restera rien, car il n’arrivera même pas au deuxième tour. Je l’ai pris en exemple, mais tous les membres de ce gouvernement ont eu la même façon de se conduire : les différends entre le Ministre de l’Intérieur, #GéraldDarmanin, et lui, n’ont fait que mettre en exergue et sur la place publique l’incapacité à passer dans les élections intermédiaires. Le problème est qu’ils sont partis faire campagne chacun de leurs côtés, jamais ensemble, jamais en équipe. Eh bien comme pour l’équipe de France de foot, ils ont perdu et pas que la boussole, car comment reprendre son activité sans avoir dans un coin de la tête cette défaite ? Pour un ministre, c’est la crainte qui va l’empêcher de construire, surtout à quelques mois de l’élection principale dans notre pays, les présidentielles. Là, le président a mis en route un cycle, peut-être celui de la défaite, et il en est de même pour le RN de Marine Le Pen, mais pour autant la droite et la gauche classiques, par l’intermédiaire du Parti Socialiste et des Républicains ne sont pas pour autant sauvés des débâcles précédentes, car les mêmes choses produisant les mêmes effets, là aussi il va être indispensable de jouer en équipe. Mais je crois que les hommes restent toujours égaux à eux-mêmes, avec par exemple le cas #XavierBertrand, qui après la défaite de 2017, est sorti du parti des Républicains. Mais sans eux, aucune chance de gagner la prochaine élection présidentielle, alors comment va-t-il faire ? Le choix d’être seul a fonctionné une fois, mais l’histoire ne se répète jamais, alors ? Pour ce qui est des socialistes, là le problème est bien différent et d’une certaine façon bien plus grave, car aujourd’hui point d’homme de niveau national, sans compter que ceux qui sont à la tête de la formation politique sont actuellement incapables de replacer le Parti Socialiste en tête de la gauche, ils sont dépassés par les écologistes, qui pourtant n’auront pratiquement pas de capacité d’être un jour élus lors d’une présidentielle, bien trop clivants comme d’ailleurs #JeanLucMélenchon : alors qui pour demain ? Eh bien dans 10 mois, nous saurons.

Prochaine tribune la suite et fin dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2021

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Ça m’énerve et ça m’agace. Suite et fin

Je pourrais vous donner des milliers d’exemples sur les choses qui m’agacent ou qui m’énervent, qui d’ailleurs agacent et énervent plein d’autres personnes, trop souvent de façon discrète ou de manière sourde. Ce qui est le terreau des grandes manifestations voire des révolutions, ces choses qui atteignent les cerveaux et bousculent les certitudes. Dans ces petites choses, il y a les petites phrases des politiques, comme pour répéter ces phrases célèbres qui donnent une forme d’approche du peuple, mais à chaque fois que vous voulez faire proche, en réalité, vous vous éloignez de ce peuple si prompt à se mobiliser. Voici quelques exemples :

« Je vous ai compris » (reprise de la célèbre phrase du général de Gaulle) et toutes les phrases qui s’en rapprochant. Mais, en fait, le « je vous ai compris » n’est rien d’autre que vous faire croire que ce politicien est d’accord avec vous. Mais ensuite, il va faire son activité selon, en partie, sa pensée profonde qui est trop souvent différente des paroles et des réalités décidées par son parti, et là, fréquemment, il y a un pont d’écart avec la petite phrase. Non que ce soit forcément critiquable, mais cela est divergent de la sensation perçue par les électeurs qui, demain, ne se retrouveront pas dans les explications de ces politiques.

« Je fais confiance à la justice de mon pays » : eh bien moi, je suis désolé, je ne fais plus confiance à la justice française et ce depuis certaines décisions, qui m’ont touché ou pas. Par exemple, une juge du tribunal de Police qui condamne un handicapé pour s’être arrêté sur une place de dépôt de fonds, car il s’agissait d’une rue semi-piétonne sans place pour s’arrêter et qu’il venait déposer des sommes importantes en espèces, sans quoi il aurait dû faire 300 mètres à pied, alors qu’il se déplace difficilement et avec deux cannes : où est la justice en le condamnant ?  Autre décision, un surloyer (loi SLS) avec une demande de fournir l’imposition sur le revenu pour prouver la baisse et voir cette taxe annulée. Eh bien les juges ont décidé, que le fait de ne pas fournir ce document dès février mais en juillet (date de réception officiel du document) était une volonté de ne pas fournir la preuve de la baisse. La condamnation a été de payer plus de 10.000 € pour quelqu’un qui n’avait plus de revenu… 

Comment voulez-vous que nous ayons confiance en une justice capable de ces types de choses ? Il n’y a pas là de mensonge ou d’histoire, mais des jugements réels que, bien entendu, je peux prouver, au cas où cela serait utile. (Bien entendu, là, je ne relève pas la politisation, en plus, d’un certain nombre de juges.)

Dans les choses qui m’agacent, il y a aussi les nouveaux mots qui sont faits pour réduire le nombre de personnes capables de comprendre le dernier en date. Par exemple, Ultracrépidarianisme. Ce mot est dérivé de la locution latine Sutor, ne supra crepidam, qui signifie littéralement Cordonnier, pas plus haut que la chaussure et équivaut à l’expression moderne À chacun son métier, les vaches seront bien gardées. Pour être précis, cela est une explication pas très claire d’un proverbe bien connu sur un comportement consistant à donner son avis sur des sujets à propos desquels on n’a pas de compétence crédible ou démontrée, Monsieur-je-sais-tout. Ne vous inquiétez pas des mots à rallonge et qui sont difficilement compréhensibles du commun des mortels, il y en aura d’autres. Les pseudo-intellectuels, enfin ceux qui le disent, ont un rêve inavoué : rendre leurs discussions incompréhensibles…

Prochaine tribune la suite et fin dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2021

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Ça m’énerve et ça m’agace. Suite

Tribune

Il faut toujours rêver, c’est indispensable pour l’avenir de l’homme. Mais aujourd’hui, nous pouvons nous demander de quoi il est possible de rêver !  Rien ne m’énerve plus que le fait d’entendre des gens vouloir me dire à quoi rêver et c’est justement ce que nous entendons ces derniers temps.

Mais dans les choses qui m’agacent, il y a aussi tous ceux qui vous expliquent à longueur de ligne ou d’interview dans la presse qu’il y aura un jour d’après le Covid-19 et qu’il ne sera pas le même que celui d’avant, que ce virus nous apportera ce que nous devons, dès maintenant, prendre en compte : la décroissance. Mais rien n’est plus absurde, d’abord parce que jamais, dans les deux mille ans passés, il n’y a eu de décroissance. Car cela signifierait que nous partons d’un principe simple : les habitants de la France n’auront plus jamais le plein emploi. Mais cela signifie aussi que nous ne construisons plus d’infrastructures nouvelles, que nous ne faisons plus de travaux dans nos écoles. Très vite, nous ne pourrons plus indemniser les chômeurs, les malades ou encore les accidentés de la vie, car avec la décroissance, c’est d’abord l’argent qui va manquer et ne comptez pas sur les riches, car eux ont besoin de croissance, alors ils vont aller la chercher ailleurs. Voilà ce qui ne faut jamais oublier quand on propose la décroissance.

Ce qui m’énerve aussi, c’est cette attitude qui consiste à vouloir à tout prix enlever des possibilités dans notre pays par exemple décider que nous ne pourrons plus avoir de ligne intérieure d’aviation qui serait à moins de deux heures et demie de train. Mais le problème est simple, l’avion me coûtait moins cher que le train, alors aujourd’hui non seulement cela va me coûter plus cher, mais, en plus, il n’y aura plus de concurrence et le train va donc coûter encore plus cher. Le plus grave, bien sûr, c’est que les principaux bénéficiaires seront les compagnies low-cost, qui vont trouver le moyen de passer par des petits aérodromes, comme Beauvais, et pour information, Paris est à moins de deux heures et demie de Bordeaux, mais pas Beauvais ! Alors, demain, ce seront des lignes intérieures uniquement desservies par des sociétés anglo-saxonnes, pour la plus grande perte d’Air France ; nos dirigeants ont décidément bien trop peur pour être efficaces.  

Mais il y a aussi dans les choses qui m’agacent le plus : les publications des ONG ou des OG ou encore de l’ONU ou RSF, qui sont toujours promptes à dénoncer la France estimant qu’elle est le plus faible des grands pays industrialisés et démocratiques, et donc que le risque de retour de la part du pays est très faible. Nous en avons aujourd’hui un exemple sur la liberté de la presse. Ces organisations ont mis la France derrière des pays qui n’ont rien de comparables. Je suis toujours très surpris quand, dans la liberté de la presse, nous voyons des pays démocratiques de plusieurs dizaines de millions d’habitants dont les organes de presse pléthoriques voire communautaires, sont mis au ban des nations en comparaison à des principautés de quelques milliers d’habitants où il n’existe qu’un ou deux organes de presse. Nous sommes dans l’absolue incohérence quand, de plus, les notations sont impliquées uniquement sur des évènements telles qu’en, France, avec les problématiques des Gilets jaunes en 2019/2020, avec des pseudo-journalistes ne regardant rien d’autre que les méfaits ou les implications dans des incidents de la police, sans relater ceux des manifestants qui, au plus près des manifestants, auraient été arrêtés et interrogés (deux personnes), que certains auraient été blessés, sans pour autant dire qu’ils étaient visés. Comme si nous pouvions expliquer que nos journalistes qui sont morts sur des théâtres de guerre affaiblissaient les pays concernés. C’est absurde comme d’ailleurs la plupart de ce type de classements ; pour vous apporter un simple exemple de ces comparaisons, en voici celle de cette année entre les États-Unis, 44e dans la liberté de la presse, et le Liechtenstein 23e ! 

Prochaine tribune la suite et fin dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2021

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Ça m’énerve et ça m’agace.

Voilà que ça recommence, et ça m’énerve quelque peu : depuis quelques jours, nous entendons tous ces imprécateurs, chez LFI, chez les communistes ou certains socialistes, mais aussi chez Marine Le Pen, demander une augmentation des impôts pour les riches ou pour les entreprises qui auraient profité directement ou pas du Covid-19, mais aussi pour tous ceux qui gagneraient plus ou plutôt qui gagneraient trop. Même si personne ne trouve où se situe le niveau de « gagner trop » ! Depuis cinquante ans, notre pays souffre d’être l’un des pays le plus imposés au monde, les grandes entreprises ont quitté petit à petit la fabrication française qui, depuis toutes ces années, est devenue bien trop chère pour être vendue dans le monde, mais aussi en France, alors que nos entreprises, même du textile de luxe, ont fait fabriquer leurs produits en Asie, en Inde ou encore au Maghreb, et sans même que nos politiques se rendent compte qu’ils étaient en train de tuer l’industrie et la fabrication françaises. Ses problèmes de coût et d’imposition ajoutés aux difficultés du système français bancaire, structure sclérosée par tant d’années de gains boursiers trop faciles, font oublier la réalité du travail de banquier : faire en sorte que l’économie fonctionne. 

Dans les choses qui m’énervent, nous venons d’avoir la décision parisienne par excellence qu’est la mise à la casse de la deuxième voiture d’une famille en échange d’une prime de mille euros pour un vélo. Bien sûr, à Paris, échanger sa deuxième voiture est peut-être possible, mais quand vous êtes dans nos belles provinces où pour faire vos courses ou vous rendre à votre travail se situe à vingt kilomètres, un vélo est effectivement le bon moyen… Voilà l’une des réflexions de nos 150 citoyens qui ont planché sur l’écologie en France, à l’invitation de notre président. Mais qui les a conseillés dans ce type de décision ? Ce qui est particulièrement stupide, c’est que, comme toujours, dans ce type de grand-messe, il n’y a qu’un son de cloche, pour soi-disant éviter les affrontements et c’est là que l’erreur s’est produite. Si le président avait invité des personnalités en les confrontant à des spécialistes auto-proclamés de l’écologie, nous aurions eu une véritable volonté de coller au besoin des habitants au lieu de décisions uniquement apportées toujours par les mêmes personnes. Et pourtant, des possibilités existent de créer une culture écologique dans notre pays si toutefois il n’y avait pas de la politique dans l’écologie et si nous prenions un peu de temps pour réellement débattre de ces sujets.

Mais il y a aussi des choses qui m’agacent, comme la volonté des nouveaux maires écologiques de certaines de nos grandes villes, telles que l’information que nous avons découverte la semaine dernière, à Poitiers : nos enfants ne doivent plus rêver d’avion. Donc maintenant, nous allons décider de ce quoi doivent rêver nos enfants, et demain, nous leurs dirons sur quoi ils doivent travailler ou, pourquoi pas, ce qu’ils doivent penser. Cela s’appelle une dictature, sans compter que c’est grâce aux rêves que nous avons inventé des milliers d’objets mais aussi la façon de répondre à certains de nos besoins, surtout en cette période de pandémie. Si une femme n’avait pas rêvé de l’ARN messager, il y a 20 ans, nous n’aurions pas ces nouveaux vaccins et probablement pas une nouvelle façon de faire avancer la médecine.

Ce que je voudrais vous expliquer, c’est que ce type de discours est tellement réducteur et castrateur pour notre jeunesse, et c’est elle qui en paiera le prix fort dans les années à venir, que c’est cela, et de loin, le plus grave dans les indications données par les nouveaux maires écologiques. Rêver est le propre de l’homme et c’est ce qui le fait avancer.

Prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2021

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Les conseilleurs et les procureurs.

Depuis quelques semaines, nous avons droit à une recrudescence des conseilleurs de la médecine professorale, des épidémiologistes de tous bords qui, à longueur de journée et d’émission de télé, nous expliquent pourquoi le gouvernement devrait reconfiner, pourquoi il devrait fermer les écoles, pourquoi il faudrait faire rendre gorge aux Français, indisciplinés et qui ne comprennent pas le risque dans les hôpitaux franciliens ou du Nord et de l’Est. Je crois que les responsables de ces interventions, qui sont depuis maintenant et depuis quelques semaines sur les plateaux de télévision ou les radios, mais aussi depuis peu la presse journalière, hebdomadaire ou mensuelle, se trompent de message, car au lieu de promouvoir les gestes barrières, ils ne font que combattre l’État et les politiques pour simplement prouver qu’ils ont raison. Quelle bêtise pour des personnes si instruites, ou plutôt quelle outrecuidance ! Mais la vraie question à se poser c’est  : qui de ces personnalités si importantes sont réellement en capacité de prendre toute la teneur de la réalité de la vie et de l’activité des Français ? Et que va-t-il se passer dans l’économie en France ?

Depuis maintenant quelques temps, les télévisions spécialisées dans l’information permanente ont mis en place des soi-disant vérificateurs ; nous voyons donc des chiffres qui sont souvent réels mais qui sont presque toujours sortis de leur contexte. Résultat, vous entendez des informations qui sont tronquées ou qui sont plus ou moins volontairement incomplètes. Par exemple, il y a aujourd’hui environ 25 000 cas dans les écoles, collèges et lycées, sur près de 12 millions d’élèves, ou encore 148 établissements sont fermés sur 43 000, ou encore moins de 4 000 classes sont fermées sur 286 000 classes. Alors, nous entendons des grand cris mais la réalité est un peu différente : cela représente 0,49% de personnes, élèves ou professeurs atteints et même si c’est un de trop là aussi, où est la préconisation des gestes barrières ? Mais surtout, les chiffres donnés par ces vérificateurs ont des heures voire des jours de retard sur les chiffres réels. Par exemple, quelle télé vous a expliqué qu’en matière de vaccination, la France est passée devant tous les grands pays européens, avec aujourd’hui plus de 13% des Français qui ont reçu au moins une dose de vaccin ? En Allemagne ou en Italie c’est 12%, en Espagne c’est 11% ! Mais nous pouvons aussi nous poser une autre question : en Angleterre, ils en sont à pratiquement 45%, mais avec des doses qui proviennent principalement du continent et c’est un tour de passe-passe qui leur a permis de vacciner autant en important environ 21 millions de doses, sans, bien entendu, autoriser à exporter vers l’Union Européenne ce qui est produit sur leurs territoires. Cela n’était probablement pas encore terminé, car sur les 29 millions de doses retrouvées en Italie, il y avait environ 16 millions de doses qui devaient partir pour la Grande-Bretagne, renforçant ainsi encore un peu plus leur capacité à vacciner. Mais enfin l’Europe a ouvert les yeux et ce principalement grâce  à la nomination d’un « monsieur vaccin », qui plus est spécialiste de l’industrie et de la direction de grands groupes et qui, du coup, connaît bien leurs techniques. Ce qu’il faut savoir, c’est que sur l’Union Européenne, il a été exporté près de 80 millions de doses, alors que dans le même temps, les Européens n’ont bénéficié que d’un peu moins de 70 millions de doses. Cherchez l’erreur ! La Grande-Bretagne, comme les États-Unis, partent du principe eux d’abord ; il est temps que l’Europe fasse de la réciprocité. Cela ne veut pas dire que les pays pauvres ne doivent pas être aidés, mais nous ne pouvons plus permettre à des pays de se servir de l’Europe, comme un paillasson, sous prétexte que nous serions anti-conflit. Plus aucune dose ne doit partir pour la Grande-Bretagne jusqu’à ce que nous ayons une relation équilibrée avec les dirigeants de ce pays. Enfin, comparer entre eux les grands pays européens et, par exemple, Israël, est absurde, et pourquoi pas Monaco. Mais nous sommes habitués à ces absurdités et à ces comparaisons faites uniquement pour mettre en relief des chiffres incomparables. Si nous comparons Israël, 9 millions d’habitants dont environ 6 millions sont vaccinés, la France ou l’Allemagne, 67 ou 80 millions d’habitants dont 8 à 10 millions de vaccinés, croyez-vous vraiment que les choses soient comparables ?

Il est temps de reprendre un peu de sérénité et de demander aux acteurs de l’information de faire un travail quelque peu plus qualitatif. 

Prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2021

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La perte de valeur et de culture de l’écologie politique.

Nous venons de recevoir un écart de plus des maire écologistes, vous savez, ces maires de grandes villes élus pendant les dernières municipales, avec trop souvent des taux de participation inférieurs à 35%. En qualité de républicain, ou pour me faire mieux comprendre de personnes soucieuses de la démocratie, je pars du principe que même avec un seul électeur qui se déplacerait et donc donnerait une seule voix à un prétendant, il aurait la majorité et donc pourrait à juste titre gouverner et décider. Néanmoins, il est indispensable de respecter la culture d’un pays, sans quoi le risque d’insurrection deviendrait le seul axe possible pour la-dite population. Il n’y a que dans quelques pays totalitaires, depuis des dizaines d’années, que la soumission mettra encore des dizaines voire centaines d’années pour voir la population se révolter. Mais nous sommes en France et la révolution est toujours présente, il n’y a qu’à se rappeler les Gilets jaunes.

Alors voilà, nous sommes après seulement quelques mois de l’élection des maires dans une situation totalement absurde. À Bordeaux, Noël et son arbre ont été fustigés, à Grenoble, le maire qui a déjà six ans d’ancienneté, a réduit les possibilités de la police en annulant les commandes d’armes, mais surtout il préfère que les policiers municipaux mettent des amendes aux véhicules plutôt que combattre le crime dans les quartiers sensibles, faisant de Grenoble l’une des villes de France les plus criminelles. Voici ce que disait, dans la presse, une policière municipale : “L’arme de poing, il ne veut pas en entendre parler. Il y a des individus qui se baladent avec des couteaux ou avec une arme à feu et dans ce cas-là, on se retrouve coincé. Les policiers municipaux se sentent dénigrés”

Pour les écologistes, il faut limiter le plus possible les transports aériens, alors que tous les avions ne représentent que 1% de la pollution de la planète. Dans le même temps, faisant suite à la décision de réduire voire d’arrêter des centrales nucléaires, des centrales à charbon ont dû être rouvertes, et ont envoyé dans l’atmosphère près de 5% de pollution supplémentaire, soit cinq fois plus que tous les avions dans le monde. Selon le nouveau maire de Lyon, le train Lyon-Turin devrait être arrêté, alors que le train pollue dix fois moins que les autres moyens de transport, surtout que les camions qui, eux, vont continuer à faire la navette. Où est la protection de l’atmosphère ? À plus ou moins long terme, les voitures devraient être expulsées des centres-villes. Mais c’est oublier en permanence qu’il faut continuer à créer des emplois dans les centres-villes, sinon que va-t-il rester, des habitations et des musées ? Déjà à Paris, avec ces façons de faire, toutes les grandes entreprises sont parties, alors avancée ou reculade ? Demain, s’il n’y a plus d’emplois en ville, où iront les gens pour vivre ? Eh bien, au plus près de leurs jobs. Paris a déjà perdu, durant les dernières années, plus de 12.000 habitants, chaque année, et ce sont les commerces de proximité qui aujourd’hui commencent à disparaître ; alors, encore une avancée ? Aujourd’hui, à Strasbourg, c’est une participation à la construction d’un édifice religieux qui est en contradiction avec les valeurs mêmes de la France, de sa culture et surtout de ses valeurs ; là aussi, avancée ?

Je ne veux pas écorcher les écologistes, mais aujourd’hui ils ne comprennent pas qu’ils sont en train de scier la branche sur laquelle ils sont assis, et le pire c’est qu’ils sont en train de créer une société qui ne voudra plus entendre parler d’écologie, car ils ne verront ça que sous la forme d’une contrainte perpétuelle et surtout une perte culturelle. Je vais donc le répéter : attention à la colère populaire. Si elle éclate, le risque est bien la fin de l’écologie ! De plus, simplement pour réfléchir un peu, si nous passions tout le parc automobile français en électrique, alors nous n’aurions pas suffisamment de capacité de production d’électricité ; attention aux fausses bonnes idées !

Prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2021

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La Vérité le Mensonge et la Transparence.

Ce matin, je marchais sur un trottoir d’environ un mètre de large quand est arrivée, devant moi, une femme à vélo, roulant à une vitesse bien supérieure à la marche, avec sur le siège arrière, un jeune enfant d’environ deux ans. Mais voilà, pour passer, elle m’a obligé à me coller au mur de l’immeuble, alors je lui ai indiqué que faire du vélo sur le trottoir était interdit et que cela valait 135 euros d’amende. Là, j’ai eu droit à une volée d’insultes, une, notamment, m’a surpris :

« Je suis écologiste et élue, je ne prends pas ma voiture, pauvre C.., et je roule où je veux. »

Voilà que, maintenant, être écologiste donne des droits spécifiques… Mais je dois avouer que je ne suis pas étonné de ces manières. Depuis la décision de « tuer » la voiture à Paris et surtout de promouvoir le vélo, nous avons le droit à des attitudes complètement insensées. Ainsi, devant la gare de l’Est, il y a des feux rouges pour les voitures, mais pas pour les vélos ; résultat, pour traverser, vous devez vous méfier plus des vélos que des voitures pour poursuivre votre chemin.

La vérité est donc la valeur mise en place par le parti politique qui a le pouvoir. Cela consiste à ne plus penser et surtout ne plus discuter ; c’est en grande partie ce que nous expliquent les aujourd’hui les décideurs. Rappelez-vous la phrase d’André Laignel en 1981 : « À ce moment précis, son raisonnement bascule du juridique au politique. De ce fait, il a juridiquement tort, car il est politiquement minoritaire. » Bien sûr, il ne faut pas sortir une phrase de son contexte. Néanmoins, comment penser que ce sont les femmes ou hommes politiques qui sont les plus aptes à crier au scandale quand ils estiment qu’ils ne sont pas, au minimum, écoutés et qu’ils rendent une fin de non-recevoir aux autres. Ainsi, nous voyons principalement ce type de façon de penser à gauche de l’échiquier politique, André Laignel étant en effet socialiste, ou chez les extrêmes y compris les écologistes.

Le mensonge, qu’il soit direct ou par omission, n’est pas forcément celui auquel on pense directement, comme celui des enfants.  Non, le mensonge en politique, c’est très souvent faire croire à des vérités que l’on sait fausses. Par exemple, depuis environ un an, nous avons droit à l’avertissement voire à l’invective des médecins, professeurs ou chercheurs sur la maladie Covid-19. Cela avait commencé par le problème des masques, il en manquait, mais un état fort ne peut l’admettre. Or cette erreur est encore payée aujourd’hui, même si la responsabilité est à mettre avant tout au précédent gouvernement, car il se trouve que la pénurie est due principalement à la bêtise des décideurs politiques sous François Hollande, et que, pourtant, ce problème était simple à régler à l’époque par la gestion des stocks, notamment avec ce que l’on apprend en école de commerce, FIFO (First-In, First-Out) et nous avons en France des spécialistes. Mais nous avons eu droit aussi au professeur Raoult et son médicament fétiche, la Chloroquine. Depuis le début, il sait automatiquement que ses conclusions sont erronées, c’est un grand chercheur et un spécialiste des maladies infectieuses, il est donc impossible qu’il soit passé à côté, surtout en décidant de ne pas faire d’étude randomisée en double aveugle. Son mensonge est à mettre au niveau de la bataille entre Paris et la province, un peu l’obsession de Robin des Bois. Mais nous avons aussi d’autres professeurs qui ne cessent de vouloir que leurs positions soient prises comme primordiales, jusqu’à critiquer le gouvernement, voire même pousser à l’absurde : c’est le cas de ce professeur, également maire de La Garenne-Colombes, qui aujourd’hui se voit déjà présent à la prochaine présidentielle. Toutes ces personnes ne sont pas stupides, bien au contraire, elles oublient simplement qu’un mensonge répété dix fois reste un mensonge et qu’un jour tout le monde le comprendra.

La transparence. Là, nous sommes dans ce qui est pour moi la pire des choses, car nous ne pouvons que constater qu’il y a autant de transparence que d’opinions, et que cela dépendra toujours de ce qui est présenté. En effet, nous voyons, depuis quelque temps, des personnalités demander de la transparence, mais seulement un certain type de transparence et aussi bizarrement que cela paraisse, c’est uniquement au pouvoir que cela est demandé. Il faut dire que si nous regardons les affaires Fillion, financement du FN, Ferrant, et la pire pour les socialistes Cahuzac ou Thévenoud, etc., qui ont été dénoncées comme non transparentes et qui n’auraient jamais vu le jour avec leurs soi-disant nouvelles lois, car en aucun cas les problèmes dénoncés auraient été déclarés. C’est même le contraire, aujourd’hui nous voulons tellement de transparence qu’ils voudraient interdire à des épouses ou des époux d’être collaborateurs de leurs conjoints, même si cela a toujours été leur métier. Nous touchons là à l’absurde. Il y a bien eu une série de lois pour mettre un terme aux comportements jugés répréhensibles au sein de la classe politique française, mais la confiance se met-elle en place par des décrets ? Je n’en crois rien, en plus, l’homme est un animal inventif : comme il est interdit d’employer un membre de sa famille alors les députés vont faire des emplois croisés ! Les lois de moralisation contiennent donc en elles-mêmes la possibilité de leur contournement. Et puis en parlant de la transparence, par exemple en matière d’écologie, où l’énergie est limitée à la capacité de connaissance et d’information transmise à la population, qui sait aujourd’hui où se trouve le problème du réchauffement climatique, au niveau de la surface de la Terre ou au niveau de la stratosphère ? Combien de temps faut-il pour que la pollution produite se transforme en risque ? C’est immédiat ou faut-il un siècle (par exemple) ? Pourquoi dans le dernier ouvrage de Météo France, il est dit de façon claire que pour les prochaines années et jusque dans les années 2050 à 2060, nous ne pouvons plus rien faire ? Et surtout pourquoi personne ne donne cette information au grand public ? Voilà pourquoi la transparence n’est rien d’autre qu’un écran de fumée qui ne sert qu’à faire paraître moins blancs ses ennemis. Il y a trop souvent une confusion entre probité et transparence, alors ne vous trompez pas, chaque fois qu’un politique réclame de la transparence, c’est avant tout pour éliminer un concurrent.

Prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2021

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La femme est-elle l’avenir ? Oui, peut-être.

Quand j’étais plus jeune, dans la presse journalière puis hebdomadaire et principalement dans celle qui se veut politique, il y avait une phrase qui revenait souvent, comme un leitmotiv :

« La femme serait vraiment l’égale de l’homme le jour où, à un poste important, on désignerait une femme incompétente. »

Si je me rappelle bien, il me semble que la première fois que cette phrase a été prononcée, c’est par l’intermédiaire d’une femme, madame Françoise Giroud dans le journal Le Monde. Elle était, pour ceux qui ne la connaîtraient pas, une journaliste, une écrivaine et une femme politique française, même si née en Suisse. Si cette phrase avait eu une valeur autre que vouloir provoquer, l’égalité aurait été atteinte avec la nomination de madame Édith Cresson comme premier ministre par François Mitterrand, car nous avons assisté à une série d’erreurs dont seuls les hommes, normalement, sont capables.

L’intellectualisation des périphrases par des journalistes ou des politiques est toujours une preuve de la méconnaissance du peuple français. Non que je sois un spécialiste, mais comment comprendre une phrase qui laisse entendre que nous mettons en permanence à la tête de nos institutions des incapables, même si quelquefois cela est vrai, ce n’est en aucun cas une réalité permanente. Encore que, trop souvent, l’attitude hautaine de certaines personnes nous exaspère, mais c’est avant tout un problème de caractère, ou plutôt une invitation de certains postes à faire œuvre d’orgueil, mal placé ; nul besoin de ça quand notre valeur est suffisante. Je pourrais vous donner les noms des hommes ou de femmes qui ont été nommés et qui n’ont pas été à la hauteur, mais cela n’aurait pas vraiment de valeur, alors je vous propose des noms de femmes qui ont marqué de leurs présences le poste qu’elles ont ou qu’elles occupent.

La première qui me vient en tête, c’est Christine Lagarde qui est, dans l’ordre, une avocate d’affaires, une femme politique ministre à plusieurs reprises et une haut fonctionnaire française. Avocate au barreau de Paris, elle fait carrière au sein du cabinet d’avocats d’affaires internationales américain Baker McKenzie duquel elle devient directrice générale et fera croître son chiffre d’affaire de cinquante pourcents. Sous l’impulsion de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, elle va occuper des postes ministériels, jusqu’à devenir ministre des finances, et ce pendant la crise financière de 2008. Ensuite, ça sera le FMI où elle est confrontée à la crise de la dette dans la zone euro, notamment en Grèce. Enfin, aujourd’hui, elle est à la tête de la banque centrale européenne (BCE) où elle se trouve à nouveau devant une nouvelle problématique : le Covid-19 et l’endettement des pays européens, pour répondre à l’obligation de confinement pour conserver des vies. Christine Lagarde fait partie des femmes les plus en vue dans le monde, mais aussi l’une des plus adaptables et ingénieuses de notre époque. J’ai une grande admiration pour cette personne. La deuxième femme dont je voudrais vous parler est probablement moins connue, sauf des spécialistes : Sonia Arrouas. Présidente du tribunal de commerce d’Evry et, depuis janvier 2021, présidente de la conférence générale des juges consulaires, cheffe d’entreprises multiples, c’est une femme engagée dans la sauvegarde des entreprises et surtout de l’économie française, un bourreau de travail. En France, nous connaissons mal le travail des tribunaux de commerces et pourtant ils sont indispensables à la vie économique des entreprises, et ce sont des personnes comme Sonia Arrouas qui apportent cette énergie indispensable à la vie économique de notre pays.

Je pourrais vous donner d’autres exemples, mais ce que je voudrais vous faire toucher du bout des doigts avec ces deux femmes, c’est que connues ou moins médiatisées, elles sont toujours particulièrement professionnelles et engagées dans l’action, avant même leurs propres publicités, ce que nous ne trouvons pas forcément chez les hommes.

Voilà pourquoi, pour moi, la femme est probablement l’avenir et qu’il faudra pour les années prochaines, compter sur elles.

Prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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De Nabilla à Didier Raoult

Depuis quelques années, nous avons, grâce aux réseaux sociaux, l’arrivée dans le paysage médiatique d’un certain nombre de personnalités. Ce ne sont pas des stars, comme nous pouvons le lire dans une presse spécialisée dans le people, mais simplement des personnes qui ont réussi à être reconnues pour des passages dans des émissions de téléréalité. C’est justement le cas de Nabilla Benattia devenue Vergara après avoir épousé Thomas Vergara, autre personnalité de cette forme de télé dite réalité, mais qui, en réalité, ne sont que de simples émissions faites pour réjouir une forme de téléspectateurs en mal de divertissement. Le plus étonnant dans ces émissions sont leurs capacités à faire sortir du bois quelques personnes, qui plus est, capables d’en profiter et de faire fructifier cette médiatisation. Les réseaux sociaux ont eux compris depuis longtemps le bénéfice à tirer de ces personnes en matière publicitaire, ils les rétribuent de façon importante, rien que pour continuer à faire marcher la machine à cash. Et vous, bien sûr, vous me direz « Quel rapport avec monsieur Didier Raoult ? ». Eh bien, c’est justement là que ça devient terrifiant. La notoriété est d’une force incroyable sur la personnalité humaine, et sur sa capacité de réflexion, faire que de simples jolies filles, qui n’ont jamais rien fait de spécial, attirent même les plus diplômés de nos chercheurs, avec la même technique, faire parler et surtout ne jamais donner la plus petite capacité à qui que ce soit de vérifier et la façon la plus rapide de créer la notoriété. Nous voilà depuis quelque temps avec des politiques ou des intellectuels à rechercher la même efficacité. Bien sûr, ça ne marche pas à chaque fois, mais quand cela fonctionne, c’est très puissant. Alors un médecin, jusque-là inconnu du grand public, mais connu simplement d’une poignée de spécialiste, découvre comment devenir plus connu que des stars du cinéma qui y arrivent. Il ne veut ou d’ailleurs il ne peut plus arrêter, tout est bon pour faire parler de lui, comme annoncer qu’il a découvert le médicament miracle, même s’il sait très bien que cela ne fonctionne pas ; ce n’est pas très grave selon lui, car de toute façon ce produit n’est pas très dangereux et donc le risque est réduit. Ensuite, la règle est simple : ne jamais démentir et toujours se draper dans sa connaissance médicale et dans son poste prestigieux, si possible en traitant l’ensemble de la communauté médicale d’incapables et d’irresponsables, voire de connivence avec les grands laboratoires, pour simplement les désavouer.

Il est important de noircir les autres pour paraître plus blanc. Là aussi c’est une technique bien connue, malheureusement trop souvent utilisée pour faire le mal.

Comme dans les années précédentes où nous avons connu le politico-populisme avec tous les excès que nous avons constaté, même si, comme toujours, les personnes qui contestent les hérésies racontées se voient traitées d’anti-démocratiques ou de destructeurs du droit à l’expression. Aujourd’hui, nous avons droit au médico-populisme : il est aussi dangereux, par ses systèmes de simplification des discours avec en plus la difficulté de réponse sur des manipulations, notamment sur l’utilisation de résultat médical. Mais attention, car Didier Raoult n’est pas le seul à se comporter ainsi, nous les voyons tous les jours, des médecins, des infectiologues ou autres chercheurs voire même un directeur de l’AP-HP, qui ont pris la lumière et qui en ont reçu une dose de dopamine et d’ocytocine leur donnant cette impression de grandeur, voulant de ce fait donner des leçons à tous.

Pour un peuple aussi brillant que les Français, pour qui l’apprentissage de la liberté d’expression, de pensée ou de déplacement fait partie intégrante de la culture, il va être temps de se ressaisir pour faire diminuer ce manque de réflexion et d’intelligence intellectuelle pour éviter de devenir un pays sous-développé. À force de mensonges politiciens, nous sommes déjà en risque, comme aux États-Unis, de voir un jour un populiste à la présidence . Il serait dommage de nous retrouver avec des populistes dans les hôpitaux de notre nation.

Prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2021

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Comment notre pays s’est trompé depuis plus de quarante ans.

Et nous voilà encore soumis à des informations sur les vaccins qui manqueraient en France, avec toujours ce rappel sur les masques, les soignants et leurs tenues de protections ou les places de réanimation, qui auraient manqué, ou pour lesquelles on se demande pourquoi nous n’en avons pas en fabrication dans le pays. C’est à croire que les journalistes ou les politiques, faute d’avoir des capacités à innover, nous resservent en permanence les mêmes discours. Regarder derrière, ce qui s’est passé il y a un an, en transformant d’ailleurs un peu la vérité et en oubliant toujours les vérités du moment, c’est le jeu à la mode. Mais comment ne pas leur demander ce qu’ils faisaient tous dans les trente à quarante ans précédents, et qui a dénoncé la désindustrialisation de notre pays ? Les socialistes et communistes, mais pourquoi quand ils étaient au pouvoir, ils n’ont pas fait le nécessaire ? La droite, même réflexion. Les extrêmes ? Mais ils n’ont jamais été au pouvoir, alors comment savoir ce qu’ils auraient fait. C’est toujours plus facile quand son activité n’est rien d’autre que la critique. Comme je le dis à chaque fois que les critiques arrivent, les  » y’a qu’à, faut qu’on «  sont toujours majoritaires, mais les faiseurs il y en a beaucoup moins.

Le monde entier est un théâtre, c’est ce que disait William Shakespeare, et pour continuer, je dirais que la politique en est probablement la scène principale. Néanmoins, depuis quelques temps, les politiques sont plus des pseudo-acteurs que des imaginateurs d’avenir et pourtant, la politique c’est bien avoir une vision du pays pendant un mandat électoral ! La publicité sur les réseaux sociaux a plus d’importance que les programmes : résultat, tout n’est plus qu’une vision à court terme, même dans les entreprises nous trouvons ce type de défaut. Alors quand nous entendons que les investissements ne sont pas au rendez-vous, que notre pays n’a pas fait ce qu’il fallait, nous pouvons que trouver qu’ils ont raison. Dans la réalité, ce n’est pas forcement faux, mais dans la vraie vie, ce n’est pas que dans les laboratoires ou les centres de recherches qu’il y a des problèmes : c’est dans l’ensemble des créations du pays qu’il y a des difficultés. Notre pays s’honore de systèmes permettant les créations de start-ups avec notamment la BPI, mais aussi les réseaux d’entrepreneurs, comme Initiative France ou Entreprendre ou encore BGE, mais si pour débuter ces systèmes sont à peu près réactifs, il y a plein d’autres problèmes à régler, par exemple le fait de trouver une banque pour déposer un capital. Pour ma part, cela fait plusieurs mois et un nombre difficilement calculable d’agences contactées, mais je n’ai toujours pas de banque. Pourquoi ? Par ce que notre système bancaire a horreur du risque et que la formation des spécialistes entreprise est complètement hors sol. Ensuite, si pour démarrer il y a des choses, c’est ensuite que rien ne va plus, car au bout de deux ou trois ans, il n’y a plus grand-chose, jusqu’à ce que l’entreprise soit suffisamment sortie des ornières de la création. Là, la moitié des nouvelles sociétés ont déjà disparu, car si elles n’ont pas réussi à sortir des bénéfices, les banques les laissent tous simplement tomber. Ce n’est pas en France que l’on admet dix ans sans retour sur investissement. Alors par exemple, jamais Amazon, Facebook ou Tesla n’auraient connu le succès et c’est ça qu’il faut commencer à changer, pour avoir un avenir. Si vous aviez besoin d’une preuve supplémentaire, pour un Français qui veut réussir, comme les patrons des deux laboratoires qui ont sorti un vaccin, Moderna ou AstraZeneca, le seul moyen est de partir, ailleurs, dans le monde. Malheureusement ce qui manque le plus en France c’est un vrai soutien aux entreprises, par une vraie banque d’investissement sur le long terme, prête à investir en financement et en capital, sans avoir à regarder les bénéfices chaque année, afin de pouvoir attendre que les projets commencent à donner des résultats.

Voilà, messieurs les politiques et les journalistes économiques, à quoi il faut que vous attachiez de l’importance dans les prochaines années.

Prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2021

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Des tests généralisés et un vaccin, mais pourquoi ?

Il y a environ 10 mois, tout le monde hurlait pour avoir des tests ou des masques, afin de limiter la propagation de la Covid-19, et puis ensuite, tous espéraient le vaccin rapidement, les critiques des incapacités du gouvernement français allaient bon train et bien entendu, personne ne trouvait d’excuse à ces dirigeants tellement imprévoyants. Mais voilà, après un confinement de pratiquement 2 mois, les tests sont arrivés, et nous en avons subi plus de deux millions par semaine. Mais là, nous avons entendu que s’il y avait plus de cas, c’était à cause du trop grand nombre de tests, c’est bien connu pour ne pas avoir de fièvre, il faut casser le thermomètre !

Comme à chaque problème du pays, vous avez toutes ces personnes qui vous expliquent qu’elles avaient bien compris ce qu’il fallait faire et, pour le prouver, elles ressortent des messages fait quelques semaines plus tôt, en oubliant les autres messages. Là aussi c’est bien connu, je donne des informations sur tout et son contraire et ensuite je ne ressors que les messages qui peuvent aller dans le sens qui m’intéresse.

Mais maintenant le vaccin arrive. Enfin, nous devrions être contents de pouvoir sortir de cette situation, où nous sommes en partie ou en totalité confinés, où nous ne pouvons vivre normalement, où nous ne pouvons prendre un café au zinc ou faire un repas en commun avec des amis dans un restaurant, aller dans un musée, même si là je dois dire que ce n’est probablement pas un besoin de beaucoup de gens ! Et pourtant, il semble que cela prive beaucoup de personnes, même si elles n’y vont pas, laissant un grand nombre de personnes septiques, environ 60% !

Les raisons ? Le vaccin ne serait pas sûr ? Le vaccin aurait été fait trop vite ? Il n’y aurait pas suffisamment d’explications sur ce vaccin ? Ce vaccin ne serait pas sûr ? Je pourrais vous donner encore d’autres réponses, mais cela n’aurait aucun intérêt sauf à vous demander de réfléchir un petit peu. Combien d’entre vous sont capables réellement d’analyser la valeur de ce vaccin ? Combien d’entre vous sont capables seulement de comprendre la réalité de sa fabrication ? Combien savent réellement ce qu’est l’ARN Messager ? D’ailleurs, combien d’entre vous connaissaient les autres vaccins ? Alors oui, les médecins et chercheurs se sont expliqué voire invectivé à la télé, mais dans la recherche scientifique, c’est toujours comme ça, c’est la confrontation qui permet d’avancer. Alors là oui, cela s’est fait devant tout le monde, mais ça devrait nous apporter la preuve de la qualité. Alors arrêtez de vous poser de mauvaises questions et si vous avez besoin de réelles études, allez voir votre médecin traitant pour en discuter avec lui. Pour terminer cette tribune, j’aimerais vous rappeler une autre confrontation : début du 19ème siècle, avec le train, à cette époque la bataille entre les médecins et chercheurs portait sur la capacité de rouler à plus de 40km/h, et dans les informations transmises au public par certains chercheurs, étaient qu’à cette vitesse, le cerveau serait collé au fond de la boîte crânienne et qu’il y aurait des morts en grand nombre. Aujourd’hui, cela semblerait absurde pour la population et pourtant ce fut vraiment une crainte. 

Alors, arrêtez de vous poser de mauvaises questions et allez discuter avec des sachants de votre entourage, médecins ou pharmaciens, et dites-vous ensuite que c’est votre intelligence qui fera le reste.

Prochaine tribune dans les prochains jours. Philippe Sallanche 2020

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LES VŒUX DU PRÉSIDENT ?

Cher compatriote,

Nous arrivons à la fin de cette année de m…., qu’a été 2020 et nous entamons, dans quelques heures, une nouvelle année avec enthousiasme et surtout beaucoup d’espoir.

Je ne peux que faire comme vœux, ceux de gagner le combat contre ce put… de virus, et qu’enfin l’Institut Pasteur se mette au boulot pour être un peu moins ridicule par rapport aux autres grands pays. Que les Marseillais arrêtent de croire qu’ils sont les meilleurs du monde et que les Parisiens ne pensent plus que l’autre côté du périphérique, point de salut. Que les professeurs de médecine ou d’infectiologie français se fassent un peu moins méprisants et supérieurs et surtout qu’ils se taisent un peu, pour le repos de tous. Que les étudiants qui recherchent du boulot arrêtent de traverser la rue pour simplement regarder les petits boulots qui sont en mal de preneurs, pour vraiment aider ces start-ups qui recherchent des personnes[1]. Que les femmes et hommes politiques arrêtent, au moins pendant cette année, de gonfler artificiellement le torse pour enfin travailler au service de la France. Que la bureaucratie française range enfin ses tableaux et ses cartables, pour devenir efficace et serve le public plutôt que ses propres intérêts pour prouver qu’elle existe. Juste pour revenir sur un sujet qui a défrayé la chronique sur le premier semestre 2020 : les masques. Le problème semble avant tout avoir été un problème de stock, puisqu’environ 600 millions de masques ont été jetés à la poubelle. Nous formons des milliers de techniciens de stockage, et notre état n’a même pas été capable d’en employer un seul, qui aurait, contrairement aux énarques, patrons des stocks, été capable d’utiliser un système de gestion et de rotation pour un bon suivi. Ce n’est pas notre école qui a un problème, mais notre système qui est vicié.

Voilà ce que le président aurait pu dire, s’il avait eu ce que l’on pourrait appeler des « cojones[2] » pour paraître moins grossier qu’en français, même si je voudrais lancer une nouvelle phrase qui pourrait devenir virale et rétablir la parité, « Ce mec, il a des ovaires ! » simplement, car trop souvent, ce sont les femmes qui ont le plus de courage.

Pour ma part, je vous souhaite une très bonne année 2021, en espérant que nous verrons la fin de ces périodes de combats permanents de politiques en mal de publicité.

Prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020


[1] LLDV recherche actuellement des vendeurs sur toute la France

[2] cojones \ko’xon.es\ masculin pluriel (Vulgaire) Pluriel de cojón (« couille »). Courage.

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La guerre des mots et/ou des maux.

Au lendemain d’une nouvelle manifestation violente dans Paris, une question se pose aujourd’hui : doit-on continuer à autoriser des rassemblements et des marches dans les villes ? Ou faut-il inventer un manifestodrome ? Une forme d’avenue de plusieurs kilomètres de long où marcheraient tous ceux qui voudraient discuter ou manifester. Car en l’état actuel des choses, chaque samedi, depuis trois ans, n’est plus possible. Sauf à craindre ou pour certain à espérer, des victimes autres que matérielles, sans compter la mort d’un grand nombre de commerces. 

Les journalistes qui interrogent les manifestants entendent aujourd’hui des discours invraisemblables, comme ces deux réactions au micro d’Europe1 ;

Après 500 mètres, la police veut nous séparer en plusieurs tronçons, ils nous chargent (la police), alors on se défend !

Ou encore ;

Une manifestation sans heurts ne se voit pas et aujourd’hui nous n’avons plus peur de la police, donc !

Bien sûr, il y a de vrais problèmes, mais rien n’explique, dans une démocratie, ce type d’excuses ou de compréhension des manifestants sur les violences, sous risque un jour de ne plus pouvoir discuter ou pouvoir combattre des dispositions législatives qui iraient à l’encontre des intérêts de la majorité des Français. Sans compter que les commerçants, qui ne sont pas les plus riches dans notre pays, mais qui font partie de ceux qui travaillent le plus, et sont aujourd’hui menacés dans leurs existences mêmes, du fait des destructions et des journées où ils ont l’obligation de fermer. Imaginez-vous trois ans de samedis perturbés, où ce jour, qui est très souvent le meilleur de la semaine, leur enlève près de la moitié de la marge et donc de leurs salaires, au final. Pour que nous arrivions enfin à retrouver un peu de sérénité, il va être temps de trouver d’autres solutions pour discuter avec les institutions de notre pays. Les techniques de certains partis politiques, de syndicalistes ou regroupements de populations, qui commencent par manifester avant même de discuter, à ne pas regarder les réelles propositions simplement pour prouver leur force, ne peuvent plus être acceptables.

Alors oui, notre Président et son gouvernement ont eu des mots malheureux, mais comme toujours, il n’est retenu que l’écume des choses et non la vague. D’abord, je voudrais vous proposer de réfléchir, par exemple aux retraites ; dans un premier temps, cette nouvelle norme est une demande de plusieurs syndicats. Ensuite, c’est une vraie avancée : toutes vos heures de travail vous donneront des points de retraite alors qu’aujourd’hui, environ 35% de votre activité ne vous donne aucun droit. Enfin, avec cette loi, le droit égalitaire demandé, voire crié, par les Français, serait à nouveau de rigueur. Mais voilà, c’est là que le problème se pose : les quelques 5 millions de fonctionnaires ne veulent en aucun cas de cette révolution des retraites, car ils perdraient leurs avantages sur le reste de la population et ça, il n’en est pas question pour d’autres syndicalistes. Alors oui, nous pouvons nous poser des questions sur la valeur du point, mais qui aujourd’hui se souvient que la valeur du point ARRCO et AGIRC à l’achat a été diminuée de façon importante sur les vingt dernières années ? Ainsi, on achète un point plus cher et il nous est repayé moins cher. Et surtout, où fut la réaction des syndicalistes qui aujourd’hui manifestent ?

Mais nous pouvons prendre un autre exemple : l’écologie. Premièrement, là aussi nous avons un vrai problème dû au président qui, en mettant en place une convention citoyenne et en disant qu’il prendrait la totalité de leurs propositions directement, en apportant comme information et comme informateurs, uniquement des personnes qui n’ont qu’un seul son de cloche. Où sont les informateurs sur la réalité des situations, par exemple, la voiture électrique ? Elle a des problématiques spécifiques, comme que faire des batteries en fin de vie ? Et bien dans l’état actuel, nous allons les retrouver à la place des pneus dans les champs, car aujourd’hui il n’y a pas de système de destruction, donc demain cela sera une pollution. Mais plus grave : demain, si toutes les voitures françaises étaient électriques, et bien nous serions dans l’incapacité de répondre aux besoins. Voilà, c’est dit, la voiture électrique, n’est pas possible. Il faut donc trouver une autre solution, peut-être l’hydrogène. Sans compter qu’il y a un oubli volontaire des écologistes : la pollution qui nous pose problème aujourd’hui est celle qui se retrouve dans la stratosphère, et il faut environ 100 ans pour que cette pollution y arrive. Donc, aujourd’hui, nous payons, la pollution des années 1920 à 1930. Et donc la vraie question est « que faisons-nous pour combattre cet état de fait », qui n’est jamais dans la presse. Alors que c’est là, probablement, la solution et bien entendu les écologistes n’en disent mot pour toujours vouloir les déconstructions plutôt que l’inverse.

L’homme n’a jamais reculé, car cela lui est impossible, et si nous continuons à aller dans ce sens, alors nous allons droit vers une révolution.

Prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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La bataille des anciens contre les modernes.

Dans le Figaro du 23 novembre, ou le lendemain sur Europe1, Jean-Marie Rouart a éveillé chez moi un questionnement : en France, est-il possible aujourd’hui de penser autrement que comme ces personnages qui croient être les seuls à détenir la vérité ?

Cette question pourrait être posée à un grand nombre de personnes, en partant du président de la République et de ses petites phrases, qui même si elles étaient frappées du coin du bon sens, ne pouvaient être édictées comme une vérité. En passant par la France Insoumise ou un certain nombre d’associations dites humanitaires, qui sont toujours là pour défendre des migrants, mais ne trouvent aucun intérêt à aider des Français en combat contre des inégalités ou des abus, sauf s’ils ont une possibilité de s’en servir pour des émissions de télé, et qu’ils ne disent pas que c’est faux. J’ai moi-même contacté plusieurs de ces députés et associations, sans jamais avoir de réponses… Ou encore ces intellectuels, écrivains ou artistes, toujours prompts à critiquer les décisions ou les soi-disant manques de l’État, avec toujours les mêmes solutions, faciles, sans jamais connaître les tenants et aboutissants du problème d’origine.

Alors voilà où on en est aujourd’hui dans notre pays, tiraillé entre des intellectuels intransigeants en mal de nouvelle reconnaissance du grand public qui les a oubliés, et des politiciens toujours prêts à mentir ou plus exactement à transformer des réalités en vérité, même si ces informations sont tronquées volontairement pour tromper le public. Nous pourrions par exemple parler de la pollution et principalement du CO2, vous savez ce truc que les écologistes ou même certains partis dits de gauche ont toujours à la bouche, au lieu de tout mettre pour trouver des solutions de capture du CO2 en excédent, qui, accessoirement, est indispensable à la vie de notre planète, n’évoquant rien d’autre que la disparition des industries automobiles traditionnelles, en les remplaçant par des voitures électriques, avec de nouveaux problèmes en perspectives, qui n’ont été en aucun cas regardés dans le détail. L’écologie actuelle, c’est y’a qu’à faut qu’on, les conséquences n’ont aucun intérêt, à commencer par l’activité : alors que nous avons déjà des millions de chômeurs et qu’avec le Codiv-19, cela va encore s’accentuer, les propositions faites sont une transition directe et peu importe la casse. Ainsi, nous avons là aussi un grand nombre de personnes qui pensent détenir la vérité et qui ne veulent qu’une chose : l’imposer.

Alors non, l’art moderne n’est pas une horreur, comme je l’ai entendu ce matin. Si nous avions écouté la vindicte populaire, la pyramide du Louvre n’existerait pas. Mais ne vous trompez pas, Notre-Dame serait détruite, car sans Victor Hugo, elle aurait été démolie au 19è siècle et sa flèche n’aurait jamais vule jour. D’ailleurs, le musée de la gare d’Orsay n’existerait pas non plus, les tableaux de Van Gogh, qui étaient de l’art moderne dans son époque, n’auraient jamais atteint le 21è siècle. Alors, je le dis à tous ces pseudo-rétrogrades et amoureux du classique, de garder pour eux leurs excès de langage, car tout ce qui semble classique aujourd’hui était de l’art moderne à leurs époques de création.

Prochaine tribune dans les prochains jours. Philippe Sallanche 2020

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La sagesse est-elle l’avenir des populations ?

Depuis quelques jours, nous entendons toutes les personnalités, politiques, d’églises, ou même des gourous de tout poil ou fausses stars d’internet, nous expliquer que nous sommes en train de détruire une partie de l’avenir de nos jeunes et que cette pandémie en est le déclencheur, que les vaccins ne servent à rien, ou qu’ils vont servir à je-ne-sais-quelle installation d’une puce sous la peau, ou encore à enrichir les nébuleuses de laboratoires. Ce qui m’inquiète le plus, c’est cette croyance qui, petit à petit, prend le pas sur l’intelligence et qui promeut la décroissance, ou le concept de pourquoi avoir deux voitures dans un foyer, alors qu’une seule peut être suffisante. Voire d’ailleurs pourquoi ne plus avoir de voiture, même si vous devez marcher dix kilomètres à pied pour rejoindre un commerce ou un travail. Car, bien sûr, nous ne pourrons pas compléter les transports en commun comme ça en claquant des doigts. Cela en plus fait du bien au corps, le sport, même si cette information est stupide, car bien entendu ceux qui vous disent ça, ne font pas grand-chose dans leurs vies si ce n’est vous donner des leçons. Pourquoi faire confiance aux scientifiques, alors que si vous dites que nous sommes des herbivores ou des frugivores, vous êtes écoutés par plusieurs dizaines de milliers de personnes sur les réseaux sociaux ? À quoi bon prendre du temps pour réfléchir seulement un peu ? Comment penser qu’un grand nombre de gens qui auront pris le temps de regarder sur internet le dernier pseudo-documentaire, puissent admettre le délire de ce faux récit rempli de contre-vérités et surtout, qu’avec un peu d’intelligence et de recherches, on s’aperçoit très vite des absurdités qu’il contient ? Mais c’est le tout, de notre époque, qui pose question aujourd’hui. En effet, les mots perdent de leurs sens, on parle de star pour une personne qui a un million de followers sur les réseaux sociaux, ou de personnes ayant participé à une téléréalité et qui continuent à faire parler ou à mettre des visuels sur le net, d’homme d’État pour une simple députée ou d’un ministre qui œuvre pour une première fois. Il serait intéressant de reprendre les grandes narrations de nos vraies stars ou de nos hommes d’État qui, eux, ont effectué de réelles activités, pour nommer les choses. Aujourd’hui, on parle de personnalités comme étant investis, alors qu’en réalité, ils ne font rien d’autre que de parler fort avec trop souvent un français très limité, des mots simples pour faire croire qu’ils sont comme le petit peuple, alors qu’en fait, ils n’ont rien à voir avec lui, ni au niveau des études ou de l’intellect, ni au niveau des moyens financiers.

Bon, nous pourrions continuer comme ça encore sur des lignes et des lignes, mais cela n’avancerait rien aux matérialités du moment. Alors, je vous propose en cette période d’avant Noël, simplement d’être gentils envers tous ceux qui vous sont proches, sans politiques, sans fausses stars et sans tous les fossoyeurs de la démographie française, simplement d’avoir du plaisir de passer un peu de temps avec vos familles et demain, il sera temps d’arrêter d’écouter tous ces absurdes personnages qui tentent de vous amener dans des contrées où vous ne désireriez pas aller. Prenez le temps de réfléchir, de vérifier les informations que l’on veut vous apporter et que l’on ne veut surtout pas que vous vérifiiez. Vous devez redevenir le maître de vos pensées et n’oubliez pas que tout flatteur ne vit qu’aux dépens de ceux qui l’écoutent.

Prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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Le populisme est-il le fossoyeur de la démocratie ? 2ème partie

Donald Trump, comme beaucoup de personnalités autocrates, pense détenir perpétuellement la vérité, qu’il distille en permanence, avec la complicité d’un certain nombre d’organes de presse, oubliant de ce fait les valeurs même de la presse. Mais pour toutes ces personnalités, leurs discours sont très souvent d’une faiblesse politique et d’une pauvreté intellectuelle désarmante : des phrases simples, sans fondement autre que l’accusation des dissemblables trop intellectuels, des gens en désaccord ou en contradiction. Dans certains pays, ils sont même passés par des disparitions souvent définitives. Mais ne nous trompons pas, en France, nous n’avons pas grand-chose à envier à tous ces pays, car nous avons, nous aussi, ce type de personnalité, et ça ne date pas d’hier. La simplification du discours politique est arrivée dans les années 80, au début avec simplement la condamnation morale des riches, comme si tous nos maux étaient la faute d’un petit nombre de personnes ; facilité intellectuelle insupportable, mais très peu critiquée par les ténors de la politique, dite de gouvernement. Ces politicards, au début d’extrême gauche et qui, étant en partie associés dans un grand mouvement avec monsieur François Mitterrand pour l’élection de 1981, ont lancé en France le début de cette période où non seulement la presse n’a pas eu la réaction qui aurait permis de relever les informations fausses ou du moins tronquées, mais, en plus, elle (la presse) n’a jamais pris le temps de faire des débats permettant de mettre à jours l’attitude de ces politiciens. Ensuite, l’extrême droite, avec J.M. Le Pen, s’est saisie de cette façon de faire. Déjà, la malhonnêteté des discours était bien ancrée dans ce parti, mais en partant du principe que personne ne prendrait le temps de répondre à une grande masse d’informations fausses, alors cela finirait par payer. Et même s’il y a une minorité de journalistes ou de politiques qui prennent le temps d’expliquer et de débattre sur ces informations simplifiées en prouvant que tout ne pouvait être traité ainsi, alors jamais nous aurions vu ces partis ou ces hommes politiques arriver à de tels niveaux de votants. Les intellectuels français, comme les intellectuels des autres grandes démocraties, ont toujours traité par le dédain ce type d’attitude, estimant que des informations incorrectes et/ou approximatives ne pouvaient être prises au sérieux ; cette suffisance stupide de personnes, pourtant bien formées, est probablement le premier problème. Le deuxième est que, cela faisant, des politiciens cette fois-ci proches des cercles du pouvoir dans les années 2000 à 2015 ont utilisé ces raccourcis pour atteindre le pouvoir. Comme par exemple faire dire qu’avec 4.000€ par mois, onétai riche, par un politicien qui, lui, émargeait à des montants bien plus élevés. Ou encore avec le fait d’utiliser des anaphores absurdes et n’apportant surtout aucune preuve ni validité sur une réalité, et bien sûr, sans réaction suffisamment explicite des contre-pouvoirs. Quoi répondre à une personne qui affirme qu’il sera le meilleur, à part, bien entendu, le traiter de mythomane ? Mais ça, c’est autrement plus compliqué à faire comprendre au grand public.

Voilà, aujourd’hui, les politiciens de tous bords ont petit à petit pris conscience de l’intérêt de la fausse information ou de la simplification du discours, du mensonge et de la poussée des faux coups de gueule devant la presse pour faire croire à un storytelling, ou plutôt, en français, à la mise en récit ou accroche narrative, d’une colère inventée. Ces méthodes de communication sont fondées sur une structure narrative du discours qui s’apparente à celle des contes de fées ou des récits pour jeunes enfants. Leur emploi, notamment en communication politique, devient quelque peu controversé du fait de son usage discutable et surtout laissant une place trop importante aux mensonges. Mais ne vous trompez pas, il y a toujours eu des façons de raconter de belles histoires par des partis politiques. Dans les années 1950, les communistes nous expliquaient, qu’en Russie, la vie était fantastique, et la preuve puisque monsieur Georges Marchais passait ses vacances dans une datcha en Russie, en oubliant volontairement qu’il faisait partie des privilégiés. Et encore, dernièrement, madame Ségolène Royal, qui est, juste pour le rappeler, entre autres énarque, et qui, pour critiquer le gouvernement en place, a fait parler le général de Gaulle, en demandant si ce dernier aurait livré la France à Amazon. Mais enfin, sommes-nous tous stupides pour écouter ce type d’argument, de petits mots que ces politiques distillent avec plaisir, mais qui sont totalement dénués de valeur ? Avant, les populistes étaient d’extrême gauche ou droite, maintenant ils sont socialistes, républicains ou encore LREM, ils sont partout et détruisent la démocratie. Trump en est l’exemple le plus frappant refusant le résultat d’élections de son pays, mais demain, ce sera en France…

Prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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Le populisme est-il le fossoyeur de la démocratie ?

Et voilà, 4 ans après son élection surprise, Donald Trump a été battu à l’élection présidentielle des États-Unis de 2020. Ce qui aurait dû être une normalité se transforme en un combat sans merci, et surtout en totale déconnexion avec la vérité et cette tradition américaine du fair-play des politiques. Depuis 4 ans, nous avons eu droit à des milliers de fausses informations, de mensonges d’état et de transformations de tout élément en posture. Le résultat est que, depuis le début du 21ème siècle, jamais nous n’avions été dans une période où la planète était autant en risque de conflit. En interne, dans les pays eux-mêmes, par les multiplications des perdants dans la seule volonté de reprendre la majorité par la peur, mais aussi en externe, entre ces pays, plus ou moins totalitaires, qui pourtant se disent démocratiques et qui ne cherchent qu’à accroître leur hégémonie régionale.

Au sens péjoratif, le populisme désigne l’instrumentalisation de l’opinion du peuple par des partis ou des personnalités politiques, qui s’en prétendent les porte-parole, alors qu’ils appartiennent, le plus souvent, aux classes sociales supérieures. Mais en démocratie, le peuple étant souverain par son vote ou son opinion, on ne peut à proprement parler de populisme, sauf quand il y a manipulation. C’est la manipulation du peuple, dont se rendent coupables les hommes politiques, qui relève du populisme. Le mot est en réalité un poncif, son utilisation pléthorique fonctionnerait comme une idéologie paresseuse, par laquelle les élites politiques et intellectuelles cherchent à éviter le défi qui leur est posé, pour construire une véritable réponse politique et un combat contre ces bonimenteurs. Le rapprochement fréquent de ce mot avec les termes extrême droite ou extrême gauche et/ou nationalisme serait peu précis et non dénué d’ambiguïté. Mettre en doute le caractère protestataire ou totalitaire que l’on applique à ces mouvements et que les grands médias opposent à des partis de gouvernement est depuis toujours une erreur, alors que, dans certains pays, ces mouvements se trouvent au pouvoir, et ce même dans la Communauté Européenne, alors que nous avons créé cette communauté pour éviter que reviennent des parties politiques extrémistes.

Mais voilà, aujourd’hui, après un certain nombre de pays, ce sont les États-Unis, première démocratie et surtout première puissance du monde, qui sont frappés par cette façon de faire de la politique : nier la vérité, transmettre des fausses informations, contester les résultats des élections, en affirmant que son challenger a triché, sans même apporter la moindre preuve, et tenter de lever une armée de sympathisants, si possible avec armes et munitions pour créer la peur dans le camp d’en face. C’est ce que nous avions pu remarquer dans des pays sans grande culture démocratique. Mais là, dans un pays que nous n’aurions jamais pu croire touché par ce type de problème, c’est là que nous trouvons le populisme, ou ce que moi je préfère appeler le totalitarisme. Car il s’agit bien d’une façon de ne plus jamais respecter le vote des habitants d’un pays. Donald Trump est de ces personnages, il ne respecte rien et surtout pas les Américains, ni d’ailleurs les alliés des Américains, comme s’il n’avait pas besoin des autres. Mais voilà, nous sommes dans un monde entremêlé, où, si vous ne discutez pas avec les autres pays, ils ne s’occupent plus de vous. Résultat, la Turquie a décidé de détruire nos alliés Kurdes dans le combat contre le terrorisme en Irak et en Syrie, le lendemain du retrait des USA dans la région. Mais ce n’est pas seulement sur des terres de guerre que ce type de personnage sévit. En Europe, nous avons un problème identique, avec Recep Tayyip Erdogan, le président turc, qui voudrait s’approprier une partie des réserves de gaz découvertes dans les eaux territoriales greques et chypriotes. Heureusement, pour l’instant, l’Europe n’a pas cédé, au contraire de la Russie, dans le haut Karabakh et je crois que là, Wladimir Poutine a commis une erreur. Il ne faut jamais céder aux totalitaires, car ensuite, ils pensent avoir toujours plus de capacités et le seul moyen d’en terminer est trop souvent une nouvelle guerre ; rappelez-vous un certain Hitler…

La suite de cette tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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La chronique des jours d’après – 21 – L’État est-elle un proxénète ?

Cela fait maintenant bientôt 4 ans que je tente d’expliquer que la loi SLS est une véritable stupidité, qu’elle a été mal préparée et surtout elle n’a pas atteint son but, et qu’elle a mis à mal des familles. J’ai depuis ces 4 ans eu plusieurs informations directes de personnes qui se retrouvent dans la situation invraisemblable de payer un surloyer parce qu’ils ont été licenciés et qu’ils ont touché une indemnisation, ou qu’ils sont partis à la retraite et qu’ils ont touché une prime de départ. Mais j’ai aussi vu des choses encore plus étonnantes : des créateurs d’entreprises qui, en prenant le bénéfice de l’ARCE, en touchant donc l’aide de Pôle Emploi pour créer une entreprise, se retrouvent à devoir payer un surloyer alors qu’ils sont non imposables. Pour rappel, cette loi SLS était faite pour faire partir des HLM les personnes touchant des salaires importants. Mais je ne crois pas que le législateur avait prévu de toucher des petites personnes en prenant des taxes en plus des impôts sur des primes de départ en retraite ou des indemnités de licenciement, encore moins de l’ARCE, cet avantage mis en place pour créer des entreprises par des chômeurs. Alors aujourd’hui, je pose une question : comment penser que Bercy a décidé de reprendre une partie des ces indemnités, primes ou encore de l’ARCE alors même que ces sommes sont déjà soumises à l’impôt ? Alors je pose vraiment la question : l’État français se conduit-il comme un proxénète en voulant en permanence récupérer des taxes et impôts sur tous les montants, fussent des indemnités ou des primes ?

Pour ma part, j’ai tenté de faire bouger des députés et des sénateurs, plus de 400 mails et des dizaines de courriers, sans succès malheureusement. Ensuite, j’ai voulu voir du côté du Conseil d’État ou du Conseil Constitutionnel, mais là ce fut encore pire, une négation même de ma personne, comme si ces personnages que j’ai pu voir de loin seulement, comme messieurs Jupé ou Fabius, étaient au-dessus de tous les Français, sans être sur la même terre.

Alors, je pense que les députés et sénateurs seraient bien inspirés de revoir cette loi, en limitant les possibilités de taxation et surtout en sortant de ces taxes possibles toutes les primes de départ en retraite, indemnités de licenciement et les ARCE et autres possibilités d’aide à la création d’entreprise.

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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La chronique des jours d’après – 20 – Et la religion dans tout ça ?

Depuis la nuit des temps, il y a eu des guerres dans le monde. D’abord entre des tribus, pour des raisons de territoires de chasse ou pour de l’eau, puis bien plus tard, ce furent les premiers affrontements pour des raisons de dieux. Des millions de personnes se sont battues pendant des croisades, pour prendre ou reprendre un lieu sacré et, malheureusement, les trois principales religions monothéismes y sont présentes, au même endroit, et s’y déchirent pour la prépondérance et surtout pour une pertinence de leurs dieux.

Mais la croyance est un processus particulier, mental, pour une personne, et pour elle-même. C’est une adhésion à une thèse ou une hypothèse, qu’elle considère comme une vérité absolue, souvent sans rapport avec des faits, ou même, en l’absence de faits, l’important est de confirmer cette thèse ou cette hypothèse. Ainsi, les croyances sont souvent des certitudes sans preuve, ou avec des écrits relatant des épisodes sans regard avec des réalités. En ce sens, la croyance s’oppose à la notion d’esprit critique. Elle ne trouvera son antithèse que dans les modèles scientifiques qui ne sont que des instruments qui permettent de concevoir commodément les phénomènes, pour les croyants. Mais il y a aussi les sceptiques, qui considèrent la croyance comme un partage de fausses nouvelles, jusqu’à la preuve du contraire qui, bien sûr, ne pourra arriver, car pour voir un dieu, il faut y croire. Maintenant, le concept philosophique de la croyance fait partie de la théorie de la connaissance. Depuis les travaux d’Edgar Morin, entre autres, la théorie de la connaissance est le plus souvent transdisciplinaire, multi-dimensionnelle et multi-factorielle, les croyances, qu’elles soient religieuses, scientifiques, superstitieuses ou autres, sont aussi des objets d’études de l’anthropologie culturelle. Pour Platon, la connaissance est définie comme une croyance vraie et justifiée. Mais aujourd’hui encore, des populations soignent avec des plantes sans même les connaître autrement que par la transmission verbale et les résultats qu’elles donnent ; ce n’est donc rien d’autre que de la croyance, ou de la connaissance par provision.

Pour les croyants des principales religions monothéistes, la connaissance est donc la transcription écrite dans les livres saints que sont la Bible, le Coran ou le Talmud. Ces livres de transmission datent d’une époque où savoir lire et écrire était l’une des plus importantes valeurs de la connaissance. En passant de siècles en siècles et de mains en mains, ils sont devenus des faits réels sans besoin de vérifications, mais aussi sans besoin de justifications ; et là nous pouvons nous poser des questions. Pourquoi les Musulmans et les Hébreux ne mangent-ils pas certains types d’aliments, en commun, bien sûr en dehors de ceux qui ne poussaient pas dans leurs contrées ? Nous pouvons penser que les premiers représentants de ces cultes ont pris en compte le même risque dans les pays où ils vivaient, avec ces produits et notamment le porc. À l’époque de l’interdiction, il s’agissait, probablement, de protéger les populations de maladies, ce qui prouve a contrario que les religions ne sont pas forcément une volonté de contraindre.

Je crois qu’il faut également prendre en compte deux informations importantes : chacune des religions monothéismes a, dans ces textes, des phrases qui rappellent que tuer un humain, c’est tuer l’humanité ou que sauver une vie, c’est sauver l’humanité, ce qui revient à peu près au même. Mais il y a aussi des phrases qui expliquent que vous êtes responsable de deux vies en plus de la vôtre, celles de vos enfants et pour les églises, les mosquées, les temples ou les synagogues. Dans ces deux phrases, vous retrouvez la principale valeur des religions, alors pourquoi tuer au nom d’une religion ? Je crois que c’est la principale question que doivent se poser les croyants et surtout se détacher de tous ceux qui disent le contraire, pour le bienfait de leur religion.

La suite dans les prochains jours. Philippe Sallanche 2020

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La chronique des jours d’après – 19 – Ça recommence la bêtise humaine.

Nous voilà à nouveau dans le cercle infernal de la bêtise humaine. Nous avions, jusque-là, Éric Zemmour, Dieudonné ou Alain Soral. Toutes ces grandes gueules croyaient que parler fort ou dire n’importe quelle connerie dans la presse ou sur les radios, prouvaient leurs capacités d’homme libre et en partie leurs intelligences, méprisant les autres, arguant de leurs ostracismes pour dénoncer toutes les personnes qui voudraient apporter un peu de valeur à l’être humain et au métissage ; mais jusque-là, nous n’avions pas de femmes allant dans ce sens, sauf peut-être Marine Le Pen. Aujourd’hui est arrivée Alice Coffin et là, nous avons droit au summum de la négation. l’instar des jeunes Turcs de 1915 ou d’un certain Hitler, elle voudrait éliminer les hommes, en partant du principe qu’il s’agit là de la seule façon de terminer la guerre que les hommes mènent contre les femmes depuis toujours. Pour cette élue EELV de Paris (nous voici une fois de plus avec l’état actuel de la mairie qui n’a plus de tête, comme le canard de l’histoire), les hommes ne seraient que des violeurs, des agresseurs, des destructeurs de la gente féminine : comme ça, sans aucune précaution de langage et tous dans le même sac. Mais qui ira en justice contre ses propos ? Il ne s’agit pas de racisme, ou de négationnisme, mais simplement d’ostraciser 50% de la population.

Alors je sais bien que certaines femmes sont dominées, voire dans certains cas frappées, même environ tous les deux jours, une d’entre elle finit à la morgue ; mais cela signifie-t-il que tous les hommes sont des tueurs ? Ne vous faites pas d’idée fausse, je ne trouve aucune circonstance atténuante à ces meurtres, mais, imaginez ces phrases dites par nos trois idiots, nommés plus haut. Nous aurions vu tous les politiques, les journalistes et autres éditorialistes, hurler sur tous les plateaux de télé ou de radio, des juristes nous auraient immédiatement expliqué pourquoi ces propos étaient susceptibles de se retrouver devant les tribunaux. Alors oui, il y a une différence de traitement, mais pour moi, pas dans le bon sens, car oui l’amour est une chose fantastique et oui, il faut être deux, un homme et une femme, deux hommes ou deux femmes, peu importe. Ce qu’il faut simplement regarder, c’est la logique et le sens de la mesure. Je dois avouer que toutes les grandes gueules créent chez moi une forme d’aversion et d’antipathie. Dans les anciennes années, vous savez l’ancien monde, on disait « Faites l’amour, pas la guerre » : je crois que je préférais ça.  

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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La chronique des jours d’après – 18 – L’économie en période de guerre !

Nous sommes en Guerre !

Voilà la phrase qui a été prononcée le 16 mars. C’était peut-être une exagération de langage, mais une fois n’est pas coutume, je suis en partie d’accord avec Monsieur Macron. Il s’agissait au début de la crise, d’une véritable guerre médicale dont nous ne comprendrons l’importance et la réalité que durant le mois d’avril et les plus de mille morts par jour ainsi que les dizaines de milliers de malades. Mais qu’est devenue cette guerre ? Depuis quelques jours, nous avons le droit à des discours de syndicalistes, notamment sur des appels à la grève. Nous sommes dans un marasme invraisemblable, les entreprises se battent pour tenter de survivre, nous avons déjà des centaines de milliers de personnes qui ont déjà perdu leur travail, et nos syndicalistes appellent à la grève !

Alors, bien sûr, il ne doit rien être interdit aux syndicalistes, mais un peu de valeur humaniste et d’approche des difficultés réalistes du pays, dans cette période de Covid-19 ou les complications sont majeures, serait bien, par des personnes qui cherchent à défendre les travailleurs. Et si demain il n’y avait plus d’entreprise ? Alors que, chaque jour, des industries quittent le pays pour se délocaliser dans le nord et l’Est de l’Europe ou dans d’autres pays comme la Turquie ou la Tunisie, alors que d’autres déposent leurs bilans. Bien sûr les grévistes sont principalement des fonctionnaires ou des personnes dont le risque de perdre leur activité est nul, comme à la SNCF ou à la RATP, avec des revendications qui sont à mille lieues des réalités du moment. Ainsi, voici les raisons invoquées par les sept syndicats qui ont appelé à la grève : « La question de l’emploi est centrale : lutte contre la précarité et la pauvreté, hausse des salaires, développement des services publics, abandon définitif de la réforme des retraites ». Où trouve-t-on la bataille contre le Covid-19, contre les délocalisations et les pertes d’emplois en France, pour la recherche et le développement, pour le financement des startups, notamment dans le travail de la séquestration géologique du CO2 aussi appelée stockage ou confinement du dioxyde de carbone ? Non, rien de tout ça et pourtant les processus encore expérimentaux de captage et de stockage du dioxyde de carbone, avec pour but la séquestration du carbone pour limiter la contribution de ce gaz à l’acidification des milieux et aux modifications climatiques, sont une des grandes causes pour l’avenir. Pourquoi perdons-nous du temps sur les recherches sur l’hydrogène ? Cela fait, pour ma part, près de cinq ans que j’ai commencé à dire que cette technique est probablement l’avenir des déplacements. Alors, bien sûr, il faut produire de l’hydrogène de façon écologique, c’est-à-dire sans pétrole, mais ça on sait déjà le faire. Où sont les moyens financiers pour créer ça en France, pourquoi la production et surtout les capacités de destruction des batteries ne sont pas encore lancées ? Les Chinois ne nous ont pas attendus : pour eux, la production est déjà lancée. Pour sauver des emplois condamnés, parce que nous avons laissé rentrer, sans précaution, des produits de pays à bas coût, et qui aujourd’hui ont tué toutes nos productions, nous sommes prêts à mettre des millions d’euros, alors qu’en réalité, nos coûts de production sont trop élevés et seule l’inventivité peut nous donner de l’avance. Pourquoi faudra-t-il quinze ans pour mettre en place un avion à hydrogène, là où les Américains, dès qu’ils auront un président un peu plus responsable, ne mettront que cinq ou sept ans et les Chinois, qui possèdent déjà une partie de nos technologies, probablement encore moins ? Tout simplement parce qu’ils y mettront les moyens financiers que nous ne trouvons pas pour les avoir dilapidés dans des sauvetages inutiles.

Alors oui, nous sommes en guerre, mais peut-être contre nous-mêmes et nos capacités à voir plus loin que le bout de notre nez.

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur La chronique des jours d’après – 18 – L’économie en période de guerre !

La chronique des jours d’après – 17 – L’écologie politique, ennemie de la vie ?

Depuis l’élection des maires écologiques dans plusieurs grandes villes de France, nous voyons des décisions qui vont à l’inverse des paroles avant l’élection. Ainsi, les termes faire de la politique autrement et démocratie participative, qui étaient les leitmotivs de leurs campagnes, sont devenus des démocratures où tout est décidé sans aucune discussion. A Tours, la décision d’interdire un pont aux véhicules a été prise du jour au lendemain, sans même prendre le temps d’écouter les commerçants des deux côtés de la Loire. Sans compter qu’il n’y a que trois ponts pour aller d’un côté à l’autre et que les deux restants amènent directement aux grandes surfaces, pénalisant les commerces de proximité du centre-ville. A Paris et Lyon, des avenues ont là aussi été interdites aux voitures, avec comme explication les obligations dues au Covid-19. Mais, en réalité, il s’agit plus d’une volonté d’éliminer les véhicules dans les centres-villes, sans même prendre là aussi le temps de vérifier si cela ne va pas tarir les clients des commerces. À Bordeaux, aujourd’hui, c’est le sapin de Noël qui vient d’être supprimé, parce que le nouveau maire n’aime pas les arbres morts. Demain, nous ne pourrons plus fabriquer des meubles ou des maisons écologiques en bois alors, qu’en plus, ces arbres sont utilisés ensuite. Après les voitures, ce sont les fêtes qui vont être supprimées ? C’est oublier qu’à chaque fois qu’un évènement est supprimé, même si au départ il est remplacé, comme à Bordeaux par des spectacles vivants, demain ils seront eux aussi diminués, ou un choix sera effectué par rapport aux idéaux politiques. Qu’en sera-t-il de la pluralité ? Ne nous trompons pas à chaque fois que l’on oublie nos traditions, nous ouvrons la porte aux obscurantismes, mais aussi aux extrêmes. La France est un pays qui devient très rapidement éruptif, les gilets jaunes devraient nous le rappeler, et la limitation des libertés, ou des coutumes associées aux difficultés de vie, risque fort de nous convier à des lendemains qui déchantent.

Dans certaines villes, ce sont les crèches de Noël qui ont été supprimées, par des décisions de justice, pour respecter la laïcité, même si ensuite le Conseil d’État a décidé de les autoriser à nouveau pour la « dimension pacificatrice de la laïcité » des crèches. Mais dans la réalité, le bénéficiaire de ces décisions, dues à des associations dont la Ligue des Droits de l’Homme, en a été le Front national et, dans une moindre mesure, l’extrême gauche. Avec ces décisions à l’emporte-pièce, les maires écologistes et les partis du même cercle sont en train, en réalité, de se couper l’herbe sous les pieds, car demain le peuple se souviendra toujours de ceux qui lui enlèvent des libertés.

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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La chronique des jours d’après – 16 – L’énervement permanent et un début de solution.

Dans notre pays, nous nous posons toujours des questions sur les réactions de nos concitoyens, de certains journalistes sur les chaînes d’info permanentes, ou des autres chaînes d’ailleurs, de ces politiques qui se trompent trop souvent avec des réactions excessives et aucune retenue ou limitation dans les mots, mettant le feu à des têtes toujours prêtent à la bagarre. Mais comment en est-on arrivé là ?

Je l’ai souvent dit, mais il est important de le répéter : la France est le plus beau pays du monde avec des milliers de kilomètres de côte, des plaines, des collines et des paysages idylliques, les plus belles montagnes d’Europe et peut-être aussi du monde, des villes toutes plus différentes et plus belles les unes que les autres. Et enfin, il y a Paris, cette capitale du romantisme mondial, avec ses monuments et ses musées d’exception et d’une beauté artistique remarquable. Alors pourquoi dans un tel pays y a-t-il autant de gens malheureux et tellement énervés ?    

Il y a peut-être plusieurs explications possibles. D’abord, les Français de souche ou d’importation sont tous unis autour d’une volonté de liberté, d’égalité et d’amitié. Ensuite, il y a la bravade, cette envie irrépressible de contester, tout et son contraire. Puis l’inventivité permanente, dans les arts et techniques, des plus petites choses aux plus improbables. Qui se souvient que la Carte Bleue est une invention française, que la machine à calculer a été imaginée par Blaise Pascal ou que l’automobile le fut par Joseph Cugnot. Et que le champagne est le résultat du travail de Monseigneur Dom Pérignon, ce que pratiquement le monde entier sait. Bien moins connue, la conserve est une invention de Nicolas Appert ; je vous le dis, la France a toujours eu cette tradition, qui consiste à créer, à concevoir, à trouver des solutions à l’impossible. Le concours Lépine est à lui seule une preuve de cette capacité. Mais c’est peut-être dans cette attitude permanente de création qu’il faut chercher cette mauvaise humeur et cette difficulté à vivre. La création sort très souvent de multiples échecs, et justement l’échec est très mal compris dans notre pays, alors qu’il est l’essence même de la création. Aujourd’hui, c’est encore plus compliqué par le manque d’argent et de considération. Si un jeune dit « je veux devenir écrivain », on lui explique qu’il doit d’abord apprendre le français, alors qu’imaginer une histoire n’a rien à voir avec l’orthographe. Si un autre veut faire avocat ou médecin, on lui explique que les études sont trop longues et qu’il n’a peut-être pas les capacités, alors qu’on devrait lui dire « fonce tu verras bien ». Rappelez-vous deux citations de W. Clément Stone : « Vise toujours la lune, car même si tu rates, tu pourrais te retrouver parmi les étoiles », ou encore « L’adversité contient toujours le ferment d’une nouvelle chance ». Au lieu d’encourager, nous passons notre temps à dissuader. Il est temps de redonner aux enfants l’envie de faire et à chaque fois qu’un d’eux veut faire, il va falloir comprendre qu’il a besoin de notre soutien, et que c’est uniquement à cette condition que nous pourrons apaiser notre pays.

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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La chronique des jours d’après – 15 – Méfiance et lobbying permanent

Lobbying, ce terme remonte au XIX siècle. Dès 1830, l’expression the lobby of the House désignait les couloirs de la Chambre des communes, la salle des pas perdus où les membres de groupes de pression pouvaient venir faire les couloirs, c’est-à-dire discuter avec les membres du Parlement. De même, aux États-Unis, lors de la guerre de Sécession, le général Grant, après l’incendie de la Maison-Blanche, s’était installé dans l’hôtel Willard dont le rez-de-chaussée, the lobby, était envahi par des groupes d’intérêt. Aujourd’hui encore, à la Maison-Blanche, cette salle est accessible à de tels groupes. Historiquement, plusieurs grandes décisions sont le fruit du lobbying. En France, les plus importants groupes de lobby sont, depuis les années 80, les paysans, avec la FNSEA et les écologistes ainsi que des sociétés chargées de l’eau comme Veolia, mais aussi les professionnels du bâtiment ou de l’automobile. Mais il y a ceux qui sont moins visibles, par exemple les partis politiques ou des associations via les élus, très souvent par une forme d’intimidation ou de menaces. La tradition rousseauiste considère les lobbyismes comme étant l’expression d’intérêts purement particuliers et menaçant l’intérêt général, que seul l’État peut arbitrer.

Pour ma part, je me rappelle la discussion avec un commissaire français de la Commission européenne sur le manque de lobbyistes français dans les domaines des finances et de l’assurance, diminuant les capacités de ce commissaire à parler des positions de notre pays, les champions dans ce domaine en Europe étant les Anglo-saxons et les représentants des pays du Nord.

Si j’ai pris le temps de ce préambule, c’est uniquement pour vous expliquer pourquoi il y a des raisons à la méfiance des populations sur les gouvernants un peu partout dans le monde. En France, sur le front agricole ou énergétique, la culture du diktat écologiste confond vitesse et précipitation, à cause des lobbys, dont, d’ailleurs, les écologistes ont voulu nous faire croire qu’ils en étaient victimes. Ils interdisent, ils sanctionnent, ils arrangent, sans réfléchir aux conséquences économiques et sociales à plus ou moins long terme, ni d’ailleurs à prévoir l’après. À ce rythme-là, beaucoup d’entreprises ne pourront, bientôt, plus boucler leurs fins de mois. C’est le cas à Paris et bientôt cela sera le cas dans les autres grandes métropoles, à Tours par exemple, alors qu’il n’y a que 3 ponts pour passer d’une rive à l’autre de la Loire : un, sur décision discrétionnaire du nouveau maire, vient d’être interdit aux véhicules. Résultat de cette décision, beaucoup de commerces des deux côtés du fleuve vont fermer. Mais cela, selon ce nouveau dictateur maire, n’est pas grave, car il n’y croit pas.

Il en va de même avec le problème de la Covid19, cette maladie infectieuse qui rend fous les médecins, les journalistes et commentateurs de tous bords, les politiques, là aussi de tous bords, et ce partout dans le monde ! Alors oui, ce virus est dangereux, mais comment en est-on passé à la dictature des spécialistes médicaux de tous bords, pour qui l’économie n’a aucun intérêt ? Ces médecins hospitaliers qui parlent en permanence, sur toutes les chaînes et bien surtout sur les chaînes d’informations en continu, et qui se contredisent, s’apostrophent voire affirment des vérités en contradiction avec les résultats. Alors qu’il s’agit principalement de scientifiques, nous avons des personnels qui décident de nous faire peur avec des informations incomplètes voire tronquées volontairement. Ainsi, aujourd’hui, ce que nous pouvons voir, c’est une recrudescence de la contagion, d’abord parce que nous testons beaucoup plus : la comparaison avec le mois de mars est une malhonnêteté, nous testons le double en un jour que nous testions en une semaine au mois de mars. Encore une malhonnêteté des médecins, faire des comparaisons sur des choses que nous ne pouvons vérifier est intellectuellement inacceptable.  Ensuite, contrairement au début de l’épidémie, ce seraient principalement des jeunes de 25 à 35 ans qui sont touchés et le fait de rester chez eux suffirait à bloquer le mécanisme infectieux. Il s’agit là aussi d’une forme de lobbying par une profession médicale qui s’est trop longtemps sentie déclassée par un état qui pensait qu’il s’agissait uniquement de coûts et non d’intérêt et d’investissement. 

Voilà donc ce que nous pouvons tirer comme conclusion, le lobbyisme est une menace, mais il est indispensable pour permettre de comprendre et connaître les métiers et les techniques pour des élus ne pouvant pas tout connaître, sauf quand il prend la main sur l’intelligence.

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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La chronique des jours d’après – 13 – L’économie de récession

Les chiffres de l’économie commencent à tomber pour le deuxième trimestre 2020. En France, le PIB recule de 13%, en Allemagne de 10%, mais c’est en Angleterre que la chute est la plus importante avec 20%. En Italie, c’est plus de 12%, en Espagne plus de 18% et au Portugal de 14%. Sur la zone euro, c’est de 12,1%. En regardant ces chiffres, nous constatons que le confinement a été une catastrophe. Néanmoins, il n’y avait pas d’autre solution pour éviter des milliers de morts et surtout la congestion des hôpitaux.

Il faut cependant regarder un peu plus en détail les chiffres. Par exemple, en France, la consommation depuis juin a repris un peu de couleur, même si cela est très inégal, selon les régions. La production industrielle est repartie également avec une hausse de 14%, mais les soldes n’ont pas permis de rattraper le retard de chiffre d’affaires. A Paris, c’est même une forme de catastrophe. En effet, si pour les grandes chaînes de magasins, cela ne sera qu’un épisode, il en résultera des fermetures pour les magasins les moins rentables, et pour les commerces indépendants, la perte de chiffre pendant les soldes, près de 50%, risque d’être fatale. Déjà les problèmes de circulation, les fermetures de rues aux voitures et les places de parking extérieur supprimées avaient mis en délicatesse ces commerces. Cette pandémie risque fort de leur valoir une funeste fin de vie. Ce qui semble pourtant ne pas avoir fait réfléchir l’hôtel de ville : une ville est une forme de communauté vivante, elle a besoin de toutes les forces vives, mais de plus en plus de rues se retrouvent avec des rideaux baissés, les finances de la ville vont un jour ou l’autre s’en ressentir. Tenir ouvert un commerce est souvent plus simple que de le rouvrir une fois fermé. Cette règle ne semble pas être connue et pourtant, dans les petites villes de province qui, aujourd’hui, pleurent leurs commerces fermés, la leçon n’a toujours pas été comprise. Des parcmètres et des interdictions ont fini par faire disparaître ces entreprises, pour le plus grand plaisir des centres commerciaux, à l’extérieur des cités. Et je ne parle pas la guerre entre commerces et centres commerciaux, mais bien de l’incompréhension des édiles sur la fragilité des centres-villes, et du prix d’un retour à meilleure fortune. Alors, pour Paris, les montants pour rectifier les erreurs de la municipalité seront disproportionnés. Il y a aussi d’autres secteurs où des incohérences sont commises ; par exemple, l’aviation intérieure, en décidant d’interdire les vols intérieurs quand une alternative ferroviaire de moins de 2h30 est possible. Le gouvernement cédant au lobby écologique, cela aura pour résultat des milliers d’emplois supprimés et bien plus grave, la suppression des possibilités de délocalisation, la suppression des activités d’Air France dans les départements et surtout dans les prochaines années, contrairement à ce qui est assuré aujourd’hui, l’arrivée de nouvelles compagnies low-cost, moins-disant en matière de respect des salariés et des lieux, avec des contrats d’autres pays, enlevant des possibilités de réactions à nos concitoyens.

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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La chronique des jours d’après – 14 – Le mensonge du chômage selon l’INSEE

Les chiffres du chômage de l’INSEE viennent de tomber et, une fois de plus, ils sont dans l’absurdité totale avec comme toujours des excuses irréelles. Selon cet organisme, il y aurait eu 0,7% de chômeurs en moins au deuxième trimestre 2020, et pour comptabiliser ce chiffre, le sondage a été effectué en ne prenant pas en compte un certain nombre de personnes qui, du fait du confinement, ne pouvaient pas rechercher du travail. Un chômeur qui est obligé de rester chez lui pour cause de pandémie ne serait donc plus chômeur…

Pour vous rappeler ou vous informer, l’INSEE donne des chiffres ! Pour être un peu plus précis, l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques est chargé de la production, de l’analyse et de la publication des statistiques officielles en France, de la comptabilité nationale annuelle et trimestrielle, de l’évaluation de la démographie nationale, mais également des taux de chômage, mais aussi des taux d’emploi ou de pauvreté. L’INSEE a, dans son cahier des charges, la production et la publication de nombreux indices, dont la qualité est très généralement reconnue, même si, depuis quelque temps, beaucoup de ces indices sont remis en cause. Parmi ces indices, celui des prix à la consommation constitue la mesure officielle de l’inflation. D’autres indices sont des références obligatoires pour la conclusion ou la révision de certains contrats, comme, par exemple, l’indice de référence des loyers ou l’indice des loyers commerciaux. Voilà, il s’agit donc d’une institution dont la teneur en matières grises est particulièrement importante, alors comment comprendre que depuis plus de vingt ans, nous assistons à une mascarade en matière de chômage ? Comment, depuis tout ce temps, l’INSEE annonce environ un million de chômeurs de moins que la réalité ? La principale excuse est le BIT, le Bureau International du Travail, qui est une division de l’ONU. Il indique comment prendre en compte un chômeur : il s’agit d’une personne de 15 ans ou plus, n’ayant pas eu d’activité rémunérée lors d’une semaine de référence, disponible pour occuper un emploi dans les 15 jours et qui a recherché activement un emploi dans le mois précédent. Et, pour suivre le taux de chômage, il est mis en place un sondage sur 120 000 personnes, tous les trimestres. Eh oui, je parle bien d’un sondage et non de la comptabilisation réelle des chômeurs, et c’est là que le système de l’INSEE débloque, même si, depuis quarante ans, cela arrange nos gouvernements successifs. Le sondage est donc effectué sur 0,03% des chômeurs en classe A de Pôle Emploi, qui compte la réalité des chômeurs puisqu’ils les indemnisent. Comment prendre au sérieux les données qui sortent de l’INSEE, et pourquoi la presse ne fait pas ce travail minimum de comparaison entre la réalité des données de Pôle Emploi et de l’INSEE, faisant penser que les annonces de l’INSEE donnent de l’espoir ?

Le plus grave est que, de ce fait, c’est tout le travail de l’INSEE qui est remis en cause, petit à petit. Qui aujourd’hui croit aux chiffres de l’inflation ? Faites donc un simple sondage dans les rues.

Il est temps que nos gouvernants arrêtent de tripatouiller les chiffres pour un intérêt immédiat. Rappelez-vous ce président qui, chaque année, prévoyait le retournement de la courbe du chômage : c’est arrivé après son départ, malgré les tripatouillages pendant quatre ans, et le pire, c’est qu’il n’en a probablement aucune responsabilité.

Aujourd’hui, le chômage serait à environ 11% de la population active, alors repartez enfin de ces vrais chiffres et regardez l’évolution réelle des inscrits chez Pôle Emploi.

La suite dans les prochains jours.

© Philippe Sallanche 2020

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La chronique des jours d’après – 12 – Le temps de la Terreur est de retour, suite ?

Depuis trop longtemps, les tribunaux mais aussi les politiques, notamment de gauche mais pas que, trouvent en permanence des excuses à des agressions de policiers, de pompiers, de chauffeurs de bus mais aussi de particuliers, sans que des réactions soient à la hauteur de ces offensives de pseudo-sauvages, pauvres, mal instruits, qui du fait de cette pauvreté trouvent normal, dans une société administrée et démocratique, de détruire, d’agresser ou de s’attaquer aux représentants de l’État. Trop longtemps, il n’y a eu que des excuses, des condamnations de principe qui, en plus, arrivent trop longtemps après les évènements, avec le regard de nantis, qui croient que la bienveillance est la seule façon de prendre en charge ces individus, à qui personne n’a appris la morale ou encore simplement à ne pas faire aux autres ce qu’ils n’accepteraient jamais pour eux-mêmes. Demain, si des pompiers ne peuvent agir pour éteindre un incendie et que leurs familles décèdent, alors, une fois de plus, cela sera la faute des institutions, alors que la réalité et la responsabilité leur incombera en totalité. Ils ne veulent plus des institutions de la République, bien sûr, pas tous, voire même peu d’entre eux, mais personne ne dit rien, par peur. Mais, là aussi, c’est eux-mêmes qu’ils punissent à long terme, car si rien n’est fait pour sortir les instigateurs de ces quartiers, alors demain il n’y aura plus de bus, il n’y aura plus d’entreprises, il n’y aura plus d’organisation démocratique.

D’abord, il y a eu des voitures brûlées, particulièrement dans les quartiers dits difficiles de Strasbourg, puis, en résonance, mais aussi en bataille d’égo, ce furent les autres villes de banlieue, des grandes métropoles, qui en ont été les victimes : eh bien là aussi, ce fut eux-mêmes, leurs familles, leurs voisins aussi pauvres voire plus que ces crâneurs crâmeurs. Ensuite, ce fut le tour des transports en commun, avec les agressions de chauffeurs, les incendies de bus : quels ont été les résultats aux problèmes, des habitants, avec la suppression ou les détours pour des dizaines de lignes ? Qui en ont été encore privés ? Ce sont toujours les habitants. Et pendant ce temps, que font la police et la justice ? Rien ou pas grand-chose. Comme les sanctions étaient très éloignées des faits, l’impression de cette jeunesse, c’est pas de risques. Alors, ils peuvent aller plus loin, car c’est bien connu des parents, un adolescent qui fait un écart et qui n’est pas puni cherchera alors un autre écart, jusqu’à ce qu’il soit arrêté en ayant atteint la limite. Mais les politiques n’ont jamais compris qu’il faut toujours arrêter un délinquant, même s’il est jeune, voire d’ailleurs encore plus s’il est jeune. Maintenant, c’est au tour de simples consommateurs qui, au détour d’une petite phrase, déclenchent la mort ou un contrôle routier qui tue pour un risque finalement limité.

Le vrai problème qui se pose maintenant, c’est comment réussir à revenir en arrière ou plutôt comment trouver la solution pour calmer ces quartiers ou ces gens, des incivilités permanentes gâchant les vies des habitants ? Et la solution est finalement relativement simple : revenir à la discussion, qui, même si elle était houleuse, restait au niveau des échanges de paroles, parce que la vie avait de la valeur.

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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La chronique des jours d’après – 11 – Le temps de la Terreur est de retour ?

Depuis longtemps, la gauche de gouvernement en France dénonçait la collusion entre la droite et de l’extrême droite comme pour matérialiser l’horreur absolue et le risque de terreur de l’extrême droite qui prendrait finalement le pouvoir. C’était sans compter et surtout sans regarder sa propre réalité qu’était l’association pour les socialistes, avec les communistes, le marxiste, ou les écologistes. Ces derniers paraissaient de gentils idiots, non révolutionnaires et qui mangeaient des graines dans des étables. Mais aujourd’hui, les gentils montrent leurs réalités : non seulement ils sont intolérants, insultant en permanence tous ceux qui ne pensent pas comme eux, en plus, ils sont en train de détruire la civilisation dans laquelle nous vivons depuis la fin des années 1795.

La Terreur est le terme communément employé pour désigner une période de la Révolution française entre 1793 et 1794. Elle est caractérisée par la mise en place d’un gouvernement révolutionnaire, centré sur le Comité de salut public et le Comité de sûreté générale. Au cours de cette période, de nombreuses arrestations ou exécutions sommaires, des procès expéditifs et des massacres ont eu lieu sous des prétextes de liaison avec des ennemis, sous des autorités diverses et pour des motifs variés. On estime qu’environ 500 000 personnes furent emprisonnées et plusieurs milliers furent guillotinées, fusillées ou noyées.

Eh bien voilà où nous conduisent les extrémistes qui viennent de prendre en partie le pouvoir, grâce à des élections pratiquées pendant une période de peur générale. Pour vous prouver que nous arrivons dans une période proche de celle de la Terreur, il suffit de lire les dernières interviews des écologistes, notamment dans les grands centres urbains où ils ont raflé une vingtaine de municipalités, entre décisions d’interdiction immédiate de rues aux voitures, de limitation de circulation dans d’autres lieux, interdisant à toute une série de population de bouger selon leur volontés et selon le droit de tout un chacun d’être libre dans une démocratie adulte où l’on explique, sans vouloir obliger ou commander, ou des handicapés ne sont pas exclus d’un test de mise en place d’une inscription de son véhicule pour cause de montant d’imposition trop élevé, comme si gagner un peu correctement sa vie était un crime et vous excluait de votre handicap. Mais le plus grave sont les phrases prononcées par les Verts parisiens, à l’image d’Alice Coffin : « Ne pas avoir de mari, ça m’expose plutôt à ne pas être violée, à ne pas être tuée, à ne pas être tabassée » ! ou alors Patrick Chaimovitch, nouvel édile EELV de Colombes, ville des Hauts-de-Seine, qui a comparé les forces de l’ordre qui traquent les migrants, aux gendarmes impliqués dans la rafle du Vel d’Hiv. Je n’invente rien : aujourd’hui comme en 1793, on fait passer des témoins ou de simples employés pour des accusés, voire même des innocents pour des coupables. Tous les hommes sont des violeurs en puissance et, par principe, tous ceux qui ne sont pas d’accord avec les écologistes sont de futurs morts en puissance, car demain ils seront condamnés sur l’autel du salut public.

Maintenant, nous pouvons regarder plus proche de nous, aux États-Unis dans les années 1950, avec le maccarthysme. C’est une période de l’histoire américaine, connue également sous le nom de « Peur rouge » et qualifiée fréquemment de « chasse aux sorcières ». Le maccarthysme trouve ses origines dans le fort sentiment anticommuniste qui s’était développé aux États-Unis dans le contexte de la guerre froide. Ce sont alors des millions d’Américains qui se sont retrouvés dans les griffes de cette commission de monsieur le sénateur Joseph McCarthy, des personnalités des médias, du cinéma, du monde politique et de l’armée furent accusées d’être des espions à la solde des Soviétiques. Les homosexuels furent aussi des victimes du maccarthysme.

C’est uniquement par le travail de journalistes, notamment de CBS, que tout cela va être arrêté.

Comme actuellement en France, tous ceux qui ne sont pas d’accord avec l’action de certains jusqu’au-boutistes écologistes sont immédiatement qualifiés d’hérétiques ou voulant la destruction de la planète, ou encore d’être contre l’action d’une majorité certaine, même si cela est faux.

Je crains que demain nous nous retrouvions dans des bagarres de rues entre ces nouveaux dirigeants et les citoyens lambda qui restent français et révolutionnaires.

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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La chronique des jours d’après – 10 – Nos éditorialistes Français sont-ils stupides ?

Depuis longtemps, je savais qu’il fallait protéger les journalistes et autres éditorialistes, surtout contre eux-mêmes d’ailleurs, interdire qu’ils soient encartés dans un parti politique ou auprès d’une société, qu’elle soit secrète ou non, pour de simples raisons d’honnêteté ou de liberté. Mais là, ce matin sur LCI, nous avons eu droit à des dessins d’éditorialistes plus stupides les uns que les autres. Ainsi, monsieur Jean-Michel Apathie nous apprend, pour faire une comparaison absurde avec les pays du nord de l’Europe, qu’ils ont des responsables politiques réélus trois voire quatre fois, alors que nous n’avons pas eu, nous, en contrepartie en France, de responsables politiques réélus depuis 1978. Alors monsieur Jean-Michel Apathie a du dormir entre 1981 et 2007 ! De plus, cet éditorialiste préfère peut-être la Russie ou la Chine, voire la Corée du Nord, pour vouloir que la France soit gouvernée par des présidents réélus pendant des décennies. Pourquoi montrer, par l’absurde, des réalités, pour parler d’un sommet aussi important que celui en cours en Europe, surtout pour la continuité de cette œuvre extraordinaire qu’est la construction de l’Union européenne ? De plus, comme toujours, ce monsieur met en exergue des pays dont la taille ou les obligations et les charges, au niveau de la communauté, sont nettement moins élevées que la nôtre. Par exemple, nous pourrions parler de la défense européenne, notamment de la protection atomique.

Ce matin, nous avons eu droit à une autre bêtise, cette fois-ci d’une journaliste/éditorialiste du Point, Sophie Coignard, sur LCI, qui venait d’apprendre que Carlos Ghosn avait perdu son emploi il y a qu’un an, et que les ventes de Zoé ont augmenté de 30%, que cela est finalement la preuve de la relance de Renault. Et là, je dois vous avouer que je me suis demandé si je ne rêvais pas ou si je n’étais pas bien réveillé, car non monsieur Ghosn n’a pas quitté la tête de Renault il y a un an, son arrestation a eu lieu en novembre 2018, et non la Zoé ne pourra pas sauver Renault avec 30% d’augmentation. Pour simplement rappeler quelques chiffres, à cette ancienne ESSEC, les voitures électriques représentent en 2019 1,93% des ventes, toutes marques confondues, alors même avec 30% de plus, cela ne permettra pas de dépasser 2, voire 2,5% des ventes. Enfin, je rappelle également que Renault, qui est une belle société française, n’est toutefois pas Tesla dans la voiture électrique, qui au passage, ne fait pas encore de bénéfice, après dix ans d’existence. Peut- être cette année ?

Je sais que pour une personne extérieure, tranquillement installée dans son canapé, il est facile de critiquer. Mais comme à chaque fois, ces éditorialistes font des affirmations péremptoires, en affirmant toutes les bêtises possibles, sans personne pour corriger et cela m’agace beaucoup. Surtout qu’ensuite nous retrouvons ces informations, fausses ou mensongères, sur internet avec des messages du type vu sur LCI/TF1 pour prouver que, quelquefois, les grands médias donnent des informations vraies et cachées de tous. Dans la réalité, c’est la volonté de trouver ce que nous appelons avec une forme de bienveillance des grandes gueules, ces journalistes dans lesquels nous retrouvons en majeure partie, ceux des télés d’information continue, pour qui l’urgence prime sur la réalité de l’information ; et c’est justement ce qui est grave, car cela tue la réflexion. Je vous propose donc de toujours prendre le temps d’écouter et de rechercher la réalité de l’information. Par exemple, si la journaliste de ce matin avait simplement repris des informations dans la presse nationale, comme Le Monde, Le Figaro ou encore Aujourd’hui en France/ Le Parisien, alors elle aurait trouvé la date exacte de l’arrestation de Carlos, elle aurait également trouvé les résultats de Renault en 2016, 2017, et aurait ainsi pu faire des comparaisons. Aujourd’hui, je voudrais proposer aux grandes chaînes de télévision de créer un poste de journaliste spécialisé dans la rectification des âneries des éditorialistes des chaînes d’information continue.

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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La chronique des jours d’après – 9 – La violence permanente

Depuis maintenant plusieurs années, je dirais même depuis environ la deuxième partie des années 80, nous vivons petit à petit dans un pays où la violence a pris le pas sur le débat ; et c’est particulièrement vrai dans la population et dans la politique. Pour beaucoup de monde, l’attitude de monsieur Mélenchon et de plusieurs personnes chez la France Insoumise, est une forme de guignolerie. Mais en vérité, c’est une technique de déstabilisation, ou chez les écologistes par les discours de dénonciation permanente et la volonté de limiter les capacités de déplacement des Français, sans jamais, bien sûr, annoncer les vérités sur le fait que la France est l’un des pays qui est le moins pollueur dans le monde et plus particulièrement dans les pays de l’OCDE.

Des personnes pensent qu’insulter la police aujourd’hui, les filmer ou ne pas accepter un contrôle routier, cela devient une normalité voire une forme de résistance ; créer des impossibilités de passage ou de sauvetages des populations par les pompiers, devient une forme d’intelligence, ainsi que manifester contre la police, sans jamais s’occuper des victimes de ces personnes interpellées. Pourtant, dans certains cas, il s’agit de petits caïds de banlieue avec un nombre de victimes important. Quelque soient les raisons, trop de gens oublient la réalité de ces incivilités qui nous pourrissent la vie et surtout qui pourrissent la vie des banlieues parisiennes et ailleurs en France. Comment accepter qu’une personne arrêtée pour avoir, en partie, caché sa plaque minéralogique, harangue les policiers jusqu’à les provoquer ? C’est ce même personnage qui emboutira votre voiture, mais qui ne sera pas retrouvable, car sa plaque sera invisible, et qui vous coûtera, à vous, innocent, des frais indus, vous qui êtes dans la légalité. Ces personnes ne respectent pas le code de la route, qui pourtant n’est fait que pour régir la capacité à rouler sur les mêmes chaussées et surtout ensemble.

Aujourd’hui, c’est la dénonciation de la 5G, qui arrive, avec les maires écologistes de Bordeaux et de Grenoble qui décident de ne pas autoriser l’installation dans leurs villes de cette nouvelle technologie. Ce qui va retarder l’avancée des entreprises par rapport aux autres pays, et comme toujours, sous le prétexte de ne pas détruire l’écologie des villes, alors que la réalité et leur unique volonté, est de prouver qu’ils ont raison. Bien sûr, à court terme, car si demain les entreprises décident de s’installer ailleurs et que l’emploi est, une fois de plus, chez nos voisins européens, ce seront les Français, bordelais ou grenoblois, qui seront les premières victimes de cette décision. Déjà, l’interdiction progressive de l’automobile dans les villes, va détruire des milliers d’emplois. Déjà, les commerces des grandes villes commencent à disparaître, après ceux des petites villes, pour avoir oublié que si vous empêchez les habitants de pouvoir vivre simplement, alors ils iront dans les endroits où il est possible de se garer sans coût ajouté, sans risque d’amendes. Mais nos élus sont trop souvent à côté des réalités de la vie des concitoyens, bien trop éloignés des difficultés d’existence des familles.

Alors oui, il faut faire attention à la nature, mais si vous souhaitez arriver à vos fins, il est indispensable de se mettre à la place des possibilités d’adhésion des gens, il est obligatoire de comprendre comment les aider et non comment les contraindre. Il est temps de supprimer des niveaux de responsabilités politiques qui se sont multipliés et qui les rendent invisibles pour la population, pour commencer à diminuer la charge sur la fabrication de valeurs dans notre pays. Il faut recommencer à faire en sorte que, dans les banlieues, l’espoir et la responsabilité des familles soient à nouveau la réalité. Il ne s’agit pas de virer des familles, mais de faire respecter notre nation.

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur La chronique des jours d’après – 9 – La violence permanente

La chronique des jours d’après – 8 – Et maintenant !

Les jours, les mois, les années passent et pourtant rien ne change dans la politique française, malgré la promesse du nouveau monde. Même si, pour ma part, le nouveau monde, c’est toujours la coloration d’un arc-en-ciel sur l’ancien monde. Le nouvel exemple de cet ancien monde qui revient à grand pas, ce n’est pas la nomination d’un haut-commissaire aux Plans. Il y a longtemps que je dénonce l’abandon de ce poste, même si pour moi, cela doit être au minimum un secrétariat d’état pour qu’il soit associé aux décisions du gouvernement, et non être comme un astre vivant seul dans l’immensité de l’univers de l’état français. Pourtant, c’est ce que demande monsieur Bayrou, cet homme à multiples vestes, variables et réversibles, qui s’associe à chaque groupe ou personne, seulement s’il peut lui servir et qui, malgré les affaires, revient en permanence pour tenter de forcer son destin qu’il a toujours cru important.

Pourtant, le poste de ministre ou de secrétaire d’État du Développement économique et du Plan, qu’il soit rattaché au ministère de l’Économie ou au Premier ministre, est un poste qui a donné à la France de grandes réussites, et surtout une vision à long terme, chose qui manque cruellement à nos femmes et hommes politiques actuellement, qui ne vivent que rarement au-delà de la prochaine élection. Alors oui, il faudrait recréer un ministère du Plan, mais il faut y mettre un véritable professionnel et non un politique, quelqu’un qui a une vision de l’avenir et surtout, il faut lui donner les moyens de traduire en réalité et en possibilité ses actions et ses préconisations. Lancer de grands projets, c’est avoir la qualité de faire des choses dont vous ne verrez peut-être pas la réalisation : il faut donc une grande capacité et surtout de l’humilité, le contraire de monsieur Bayrou.

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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La chronique des jours d’après 7.

Paris, Hidalgo et l’attitude du fait accompli.

Les élections sont maintenant derrière nous, mais nous avons les nouveaux édiles qui s’installent, et là c’est le travail politique qui commence. Pour Paris, c’est aussi le temps du fait accompli, et nous voyons chaque nuit de nouvelles installations de pistes cyclables de droits spécifiques, pour des associations proches de la gauche et du parti socialiste, sans, bien entendu, demander aux habitants qui vont supporter les problèmes, leurs avis. Enfin, pourquoi demander l’avis de gens qui vous ont élu et à qui vous n’aviez surtout pas annoncé votre volonté de tuer le commerce et chasser les entreprises de Paris ?

Ce qui est le plus grave, c’est que j’ai vu, il y a deux jours, les pompiers qui sont basés sur le canal Saint-Martin, canal qui a vu sa circulation totalement chamboulée sur la partie extérieure du canal, être pris dans un embouteillage. Car bloquer en partie les rues à cause du changement de possibilité de passer par-dessus le canal en voiture, et donc ne pas pouvoir se dégager, va mettre en risque les habitants de cette partie de la capitale. Demain, les pompiers ne pourront arriver à temps et cela fera des morts.

Mais nous pourrions regarder sur plusieurs arrondissements, par exemple du côté de la porte d’Orléans, qui est l’une des artères permettant de rentrer sur Paris, ou de la rue d’Amsterdam, qui accueillait deux voies de circulation dans un même sens, et qui a changé en une nuit. La situation est critique : dans ce quartier, la rue accueille un centre médical, avec 3000 patients qui ne peuvent plus traverser la rue, et en plus, les reports de circulation se font devant les écoles du quartier. Sans compter les accidents entre les vélos et les piétons, qui ne peuvent plus passer sans se faire agresser par des cyclistes qui pensent que la chaussée leur appartient, que les services de secours ne peuvent, que très difficilement, se rendre rapidement dans les zones où ils ont été appelés, pour cause de difficultés de circulation, etc…

Madame Hidalgo va devoir très vite se rappeler que le commencement des gilets jaunes s’est fait avec les problèmes de déplacement automobile. Alors, aujourd’hui, ma plus grande crainte est le démarrage de manifestations à Paris, pour cause de ras-le-bol.

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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La chronique des jours d’après 6.

La démocratie française a perdu…

Hier la journée électorale est passée, mais contre toute attente, la France n’a pas voté, avec 60% ou plus d’abstentions, notamment sur les grandes villes : il y a de quoi se poser des questions. Jamais le pays n’avait subi un tel revers contre sa propre démocratie, les anti de tous bords ont gagné, car oui il s’agit bien de la réussite de ces gilets jaunes, de ces anti-taxes, des anti-riches, des anti- pouvoir ou encore des anti-voitures, etc. Mais ensuite, que va-t-il rester de cette élection ?

La première question qui est à prendre en compte, c’est la peur, la peur du Covid19, ce virus invisible pour l’œil, mais présent en permanence dans les esprits, notamment pour les électeurs les plus âgés, ceux à qui les gouvernements européens, ou les publicités gouvernementales, ont dit de rester chez eux pour ne pas prendre de risque. Pour la majorité d’entre eux, ils n’ont connu aucune guerre, car même avec 80 ans, ils ont été en grande partie épargnés, n’ayant connu de difficultés qu’après les années 1980/1990 et le début du chômage de masse. Mais surtout, ils ont en tête la promesse de devenir centenaires. Là aussi, pour quoi faire ? Rester dans une maison de retraite avec ses économies, qui vont d’ailleurs fondre au profit de nouveaux industriels de la vie en commun dans de nouveaux mouroirs qui, soit, ne sentent plus l’urine, mais qui ne donnent aucune possibilité d’avenir ?Ces vieux à qui on a expliqué qu’il ne fallait pas prendre de risque pour continuer à mourir tranquillement et qui ont perdu la volonté de se battre.

La deuxième question est plutôt compliquée, car, comment penser que les écologistes aient pu gagner autant de grandes villes après les manifestations contre les taxes écologistes ? ou le combat contre les 80 km/h ? Je crois, surtout qu’il s’agit d’un vote des urbains, gentils écolos de centre-ville, qui n’ont surtout aucun besoin de bouger beaucoup hors des murs de la ville. Qui ne connaissent de la campagne que les images d’Épinal et qui ont trop souvent porté plainte pour des bruits de coq ou des odeurs d’animaux. Nous avons aujourd’hui de grandes villes écologistes qui vont devoir réaliser ce qu’est la réalité des changements de la volonté des citoyens.

Je crois maintenant qu’il faudra regarder les réactions dans les prochains mois, en espérant que nous n’allons pas vivre des réactions épidermiques des populations, car les coups de colère sont très mauvais conseillers et trop souvent emmènent des destructions de notre société. Les gilets jaunes en sont la preuve par excellence, à cause de manifestations, d’au maximum 350.000 personnes. C’est la totalité de notre société qui a perdu du temps et de l’espoir, augmentant encore le pessimisme des Français. Notre pays, qui fait partie des plus beaux pays de notre planète, où la protection des populations est, et de loin, la plus protectrice, n’a plus confiance en l’avenir. Et le pire, c’est qu’aujourd’hui, cette population donne une forme de blanc sein à une forme d’extrémistes pour qui la décroissance devra être la réalité. Ce qui va à l’encontre des gilets jaunes qui voulaient plus de moyens et de perspectives d’avenir.

Voilà, il ne restera plus qu’à regarder ce que notre avenir va nous réserver, notamment dans les grandes villes où le risque de destruction de l’économie est la principale inquiétude.

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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Le Coronavirus ou la chronique des jours d’après 5

Convention climat ou le retour vers la l’irréalisme.

Et voilà comment une idée qui pouvait être prise comme pouvant apporter une discussion entre l’État et les citoyens a été dévoyée. Il y a neuf mois, était mise en place une convention pour le climat, bien sûr en France et uniquement pour les Français. Juste une remarque au passage : la France 6 puissances mondiales ne produit que moins de 1% des émissions de gaz à effet de serre. Cette convention est composée d’un comité de gouvernance, et là commence la supercherie, car dans ce comité ne sont présents que des personnes donc le CV prouve l’appartenance aux milieux écologistes. Nous y trouvons 2 co-présidents, le Directeur général de la Fondation Terra Nova Thierry Pech, et la Présidente et directrice exécutive de la Fondation européenne pour le climat, Laurence Tubiana. J’y vois là une volonté marquée de donner la parole uniquement à un mouvement de notre échiquier politique, car s’il y avait eu une volonté réelle de mettre différents points sur les possibilités offertes à notre pays d’avancer dans la valorisation et la défense du climat, alors, dans la gouvernance, nous aurions dû retrouver un économiste, un créateur de start-up, etc… Mais c’est plutôt le contraire, car il faut aller encore un peu plus loin dans l’ensemble des spécialistes qui doivent apporter de la réflexion à nos 150 Français « tirés au sort ». Pêle-mêle, il y a Jean Jouzel, climatologue bien connu pour son catastrophisme notamment pendant de création du GIEC institution fonder au sein de l’ONU et qui a surtout fait de la politique plutôt que de la science, Anne-Marie Ducroux Présidente de la section de l’environnement du CESE, Michel Colombier, co-fondateur, et directeur scientifique de l’Institut du développement durable et des relations internationales, encore un écologiste, ou encore Catherine Tissot-Colle Vice-Présidente de la section de l’environnement du CESE. Ce sont ces personnes qui ont expliqué comment penser aux 150 membres tirés au sort. Alors, qu’est-ce nous pouvons penser de cette convention ? Dans un premier temps, je ne veux pas croire qu’il y ait eu volonté de tricher, encore que nous soyons habitués à ce type d’attitude de la part de nos gouvernants. Mais alors, c’est quoi la façon de penser si nous ne mettons à la gouvernance, mais aussi au poste de spécialistes, que des personnalités qui ont le même ressentiment et vont toujours dans la même direction ? Comment croire que les discussions ont pu être réalisées avec de véritables échanges ? Enfin, si j’en crois les affirmations de Laurence Tubiana hier à la radio, ces 150 personnes auraient acquis en 9 week-ends d’éclaircissements, une connaissance également voire supérieure aux spécialistes, qui eux auraient eu 8 à 10 ans d’études ; là vraiment je pense que madame Tubiana se fout un peu de nous…

Cette convention a accouché de ce qu’il fallait en attendre, des propositions allant de la réduction du temps de travail de pratiquement 20%, mais payé de façon identique soit comme si vous travailliez 100% du temps. Cela aurait pour action immédiate de renchérir le coût du travail en France, qui a déjà un gros problème avec ça, et qui a vu ses travailleurs perdre de façon importante des capacités de consommer. Mais il est vrai que tous ces chancres de l’écologie prônent la décroissance si l’on prend pour exemple la quasi-suppression des vols intérieurs, en passant par la destruction du parc automobile actuel dans une petite dizaine d’années. Bien sûr, on ajoute une nouvelle taxe sur les dividendes, comme ça les sièges des entreprises françaises iront dans d’autres pays : malin pour les autres. Sans oublier un nouveau type de crime, « l’écocide ».

Voyez-vous, il n’y avait pas besoin de demander à 150 Français de se réunir pendant 9 week-ends pour sortir autant d’inepties. Il suffisait de demander à monsieur Jean Jouzel ou à un de ces codétenteurs du savoir absolu de nous donner ses préconisations, nous aurions permis à 150 personnes de passer les week-ends chez eux et nous aurions économisé des milliers d’euros. Enfin, je voudrais savoir pourquoi aucune discussion n’a eu lieu sur les systèmes de piège du CO2, sur les possibles avancés de la science dans les domaines du climat et des recherches sur les gaz qui remplaceraient ceux qui sont les plus polluants et dont nous n’entendons pas vraiment parler et surtout sur les possibilités de subvention à la recherche dans ces types de domaines. Quand notre pays comprendra qu’il vaut mieux créer des entreprises et les aider dans la création de valeur scientifique plutôt que de chercher, en permanence, comment taxer les personnes et les biens.

Monsieur le Président, vous qui avez encore un peu la jeunesse pour vous, il est temps de vous attaquer aux vieilles lunes pour trouver le chemin du futur, qui ne pourra être autre que formé d’intelligences. 

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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Le Coronavirus ou la chronique des jours d’après 3. Le deuxième coup de gueule du jour.

Ce coup de gueule du jour est contre tous les gens dits de gauche de tout poil qui pensent qu’il faut encore mettre plus d’impôt.

Nous entendons depuis maintenant plusieurs semaines les demandes émanant de politiques et d’artistes, tous engagés à gauche ou à l’extrême gauche, sur la nécessité d’augmenter ou de créer de nouveaux impôts, ou d’en remettre d’anciens contre les plus riches, en oubliant en permanence la réalité de notre pays. La France est déjà le pays qui prélève le plus d’impôts directs ou indirects du monde. Les prélèvements ont atteint plus de 56% des richesses produites en totalité. Si cela avait un véritable impact sur l’emploi ou sur la création de richesses, nous devrions être le pays le plus compétitif de la planète ; malheureusement, ça n’est pas le cas et tant s’en faut. Nous avons l’un des taux de chômage parmi les plus élevés des pays de l’OCDE, la désindustrialisation la plus importante et des entreprises qui sont parmi les plus frileuses dans l’embauche : alors, que penser des dernières demandes de toutes ces personnalités ? Commençons par la remise en place l’ISF, abandonné par la plupart des grands pays. Il ne rapportait que cinq milliards d’euros. Pour un simple rappel, le budget de la France est de trois cent cinquante milliards, mais en un peu plus de vingt ans, elle a fait fuir la plupart des grandes fortunes de notre pays qui ont préféré partir dans les pays voisins, et quelquefois en traversant simplement une rue (Tiens, ça me rappelle quelque chose…). La nouveauté du jour, ou plus exactement une nouvelle idée de création de taxe, est proposée par l’acteur Vincent Lindon, avec le  nom très instructif de Jean Valjean, soutenue par les communistes ou les insoumis, comme Sébastien Jumel ou François Ruffin, qui devrait rapporter, si nous prenons leurs calculs au sérieux, quelque trente-cinq milliards d’euros, et qui, bien entendu, sortira des poches des plus riches. Mais qui, en rentrant dans celles de l’Etat, ne reverra certainement pas la production car, en réalité, comme toujours ne fera rien de vraiment constructif puisqu’elle rejoindra le puits sans fond des caisses de notre état si dispendieux. Accessoirement, cela encouragera encore des départs de fortunes françaises et alourdira encore la pression fiscale. Plutôt que penser à des impôts supplémentaires, il serait temps de réfléchir à la manière de créer des emplois. Par exemple, nous avons plus d’un million d’entreprises de moins de dix salariés. En simplifiant l’embauche, toujours trop compliquée pour des petits patrons, en supprimant des charges et des obligations, en supprimant par exemple les obligations à dix et vingt salariés, en mettant ces obligations à cinquante salariés, les possibilités d’embauche en seraient augmentées de façon considérable. 

Alors, messieurs de gauche, il est temps de regarder les choses en face. Nous avons aujourd’hui plus de 4,5 millions de chômeurs en classe A, à la sortie de cette épidémie de Coronavirus, croyez-vous que mettre des impôts en supplément est la chose à faire ? Utilisez votre intelligence dans la création de valeur, plutôt que de vouloir encore imposer une fiscalité improductive. 

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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Le Coronavirus ou la chronique des jours d’après 2. Le coup de gueule du jour.

Ce cri de colère est contre les syndicalistes de tous poils qui pensent tous mieux connaître l’économie que les spécialistes eux-mêmes.

Depuis maintenant le début du confinement et même depuis l’arrivée du Covid19, nous entendons des histoires de syndicalistes allant en justice pour faire fermer ou empêcher de reprendre une activité à certaines entreprises, sachant bien entendu qu’il s’agit toujours de grandes entreprises. Par exemple, pour les sites d’Amazon, ils ont dû fermer, par décision de justice, pour risque de mauvaise préparation pour contrer la transmission du coronavirus. Dans la réalité, rien n’a empêché la société Amazon de distribuer ses marchandises en passant par ses autres sites européens. Mais pour les syndicalistes de la CGT dans les autres pays, on s’en fout ou plus exactement ce type de procès est impossible. Résultat, le chiffre d’affaires sera établi hors de France, plus grave, puisque   rien n’empêche cette société de livrer à partir de l’Espagne ou d’un autre pays limitrophe. Demain, ce sera la France qui n’aura plus d’installation ; il ne faut jamais oublier qu’aujourd’hui un salarié espagnol coûte moins cher qu’un Français, en salaire, mais aussi en charges sociales. Cherchez l’erreur des syndicalistes, et principalement celle de la CGT.

Pour Renault, c’est encore pire : pour ce syndicat d’obédience communiste, ce qui compte toujours, c’est la lutte. Les ouvriers ou les employés n’ont pas d’importance, car seul le combat contre le grand capital a une valeur. Alors, on joue sur des détails, comme aller devant la justice pour faire fermer une usine, alors que ce constructeur est en plein marasme. Il y a néanmoins un détail : à cause de la décision du tribunal, le constructeur a dû renvoyer ses salariés en chômage partiel. Là, pas de désinformation ni d’attaque contre le syndicat CGT de la part de cette entreprise. Il s’agissait juste d’une volonté de simplification pour des raisons d’efficacité. Ce qui ne fut pas le cas ni la demande des autres syndicats. Nous apprenons aujourd’hui, selon la presse, que le constructeur français va peut-être devoir fermer des usines en France.

La France est un pays qui, petit à petit, est devenu tellement administratif, qu’il en a perdu toute agilité, et qu’il risque d’en mourir à petit feu. Le pire, c’est que cette attitude a donné des possibilités aux syndicalistes de faire n’importe quoi, comme des grèves surprises, jusqu’à tuer des sociétés, même si cela n’est pas vraiment autorisé. Jamais un gouvernement ne prendra le risque de déposer des plaintes contre les cinq confédérations qui sont reconnues comme « représentatives de droit ». En vertu des règles légales et réglementaires, seuls ces syndicats pouvaient signer des accords à l’échelle nationale ou interprofessionnelle et, d’autre part, au sein d’une entreprise. Tout syndicat professionnel affilié à l’une de ces organisations représentatives au niveau national est considéré comme représentatif dans la structure de fait. Le résultat de ces dispositions législatives effectuées uniquement pour avoir une paix sociale, rend aujourd’hui pratiquement impossible à une entreprise qui dépasse 10 salariés de pouvoir prendre des dispositions spécifiques, et si cette société grossit trop, elle va perdre une grande partie de son agilité et de sa capacité à innover. Alors, ne nous trompons pas : les dispositions de type ubérisation du travail sont pour moi une absurdité, mais la responsabilité de ces nouvelles manières d’organiser une entreprise est à imputer principalement aux syndicats. Ce qu’il ne faut jamais oublier, c’est que le coût du travail en France est l’un des plus élevés du monde, mais que les pays équivalents en coût sont bien plus libres en heures et surtout avec bien moins de blocages administratifs. Alors, il est important, à partir d’aujourd’hui, de réfléchir à l’avenir de notre pays, avant un risque de déclassement difficilement réversible.

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

Publié dans Uncategorized | Commentaires fermés sur Le Coronavirus ou la chronique des jours d’après 2. Le coup de gueule du jour.

Le Coronavirus ou la chronique des jours d’après.

Nous sommes arrivés à nous déconfiner, à porter des masques dans les rues pour éviter d’attraper ou de transmettre cette maladie, mais déjà, nous voyons des excès sur le canal Saint-Martin ou sur les quais de Seine. Même si cela pourrait se comprendre, nous voyons la limite de notre jeunesse française, éprise de liberté, qui n’a que très peu de risques, mais qui oublie que s’ils transportent le virus chez eux, leurs parents ou grands-parents sont eux à risque ; alors gardons un peu de distanciation sociale et surtout physique. Après pratiquement deux mois bloqués chez nous, il y a un besoin physique de sortir librement, de se balader dans les rues, même si elles sont encore très vides. De trop nombreuses boutiques sont toujours fermées, peut-être même qu’elles ne rouvriront pas, mais c’est la dure loi de l’entreprise, quelle que soit sa taille d’ailleurs, car nous entendons des cas de PME de plus de 2000 salariés qui ont déposé le bilan. Ce qui ne veut pas forcément dire liquidation, mais il y aura également des milliers de commerçants ou d’artisans, qui ne feront pas de bruit, mais qui vont encore dévaster nos centres-villes. À commencer par Paris, où je suis très inquiet pour les rues qui sont devenues des rues-vélo, interdisant de ce fait la venue des habitants des villes avoisinantes, sans compter qu’en vélo, pas de gros achats qui ne sont pas transportables. Il est dommage que la mairie de Paris oublie en permanence les besoins impérieux des entreprises. Déjà avant l’arrivée de ce coronavirus, je m’étais « amusé » à faire un comptage des magasins fermés dans les rues de ce 10ème arrondissement où je vis, qui pourtant ont toujours été des rues commerçantes, et le résultat fut que plus de 20% de ces commerces étaient clos, pour certains depuis longtemps, ce qui tenterait à prouver le peu d’intérêt qu’a actuellement Paris pour ses entreprises, commerces ou artisans.

Pour ce qui est de l’économie, après une semaine de déconfinement, il est possible de faire déjà plusieurs remarques. Un certain nombre de commerces n’ont pas effectué leurs réouvertures, trop compliquées ou trop chères pour le moment, dans l’installation d’un système sanitaire. Ensuite, il y a beaucoup d’entreprises qui ont redémarré de façon réduite, laissant une partie de leur personnel en chômage partiel, ou encore, pour un grand nombre en télétravail, ce qui revient à dire sans retour dans les locaux de l’entreprise. Je voudrais prévenir d’un danger avec le télétravail : comment créer un esprit d’entreprise avec de la distanciation sociale permanente ? Les employés ainsi éloignés des autres salariés seront-ils aussi appréciés que ceux côtoyés en permanence ? Une entreprise qui n’aurait plus que des personnels à distance sera-t-elle aussi agile que les autres ? Il y a beaucoup de questions sur le télétravail et même si un certain nombre de sociétés peuvent gagner en coût avec cette technique, notamment sur les mètres carrés, il n’est pas certain, au bout du compte, qu’il y ait un bénéfice, tant pour le salarié que pour l’entreprise. 

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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Le Coronavirus ou la chronique d’un confinement, Suite 10 Madame Hidalgo fait de la politique !

Nous sommes le lundi 11 mai, et normalement, c’est le premier jour du déconfinement : mais que cela veut-t-il dire en réalité ? Depuis maintenant quelques jours, nous entendons le récit de l’économie, de la dureté de la période, les éditorialistes de tout poil nous expliquent à quel point ce confinement et la mise en place du chômage partiel, qui d’ailleurs ne porte pas vraiment ce nom dans les articles de loi, étant Activité partielle, abîment les budgets de l’État et à quel point nous sommes bien inférieurs à nos voisins dans l’activité de notre pays. Il paraît que le jour d’après verrait une évolution sur nos pratiques, voire changerait nos habitudes, voire éclorait un monde écologiste, etc. ; mais qu’en est-il en réalité ? L’homme a-t-il changé en deux mois ? Avons-nous des journalistes qui ne sont plus dans une forme de transformation de la réalité pour améliorer de façon faciale leurs articles ? Par exemple, depuis quelques jours, nous voyons dans le journal « Le Monde » une réécriture de la réalité des masques, défendant le ministre du président Hollande et mettant des charges sur tous les autres, en oubliant manifestement les textes et décisions décidés en 2013, minimisant le passage de 1,3 milliard de masques en fin 2011 et les que 700 millions en 2013, même s’ils nous expliquent qu’en 2017, ils étaient toujours présents. Oui, je suis pour une mission d’enquête parlementaire, pour avoir si possible une vraie étude sur ce qu’il s’est vraiment passé avec tous les documents et non des conjectures.

A Paris, madame la Maire a décidé de mettre en place plus de 50 kilomètres de rue principale, comme la rue de Rivoli, allant de la Bastille à la Concorde, en rue vélo, interdisant de ce fait les voitures, alors que beaucoup de Franciliens, ne voulant pas prendre les transports en commun, vont se retrouver avec de nouvelles difficultés de circulation. Une fois de plus, la mairie de Paris ne fait que ce qui l’intéresse, sans réellement penser à l’intérêt général, en ne pensant qu’à la politique et probablement à la prochaine élection municipale. Surtout qu’à ce jour, il n’y a qu’un maire d’arrondissement qui a été élu et ce n’est pas sa propre circonscription. Juste pour que l’information soit complète, Madame Hidalgo n’a jamais, depuis 2001, vu sa liste dans le 15e, élue, ce qui nous donne qu’une maire de Paris est élue alors qu’elle est minoritaire dans son arrondissement. Nous pouvons donc nous poser des questions sur ces élections parisiennes. C’est probablement aussi pourquoi cette fois-ci elle a changé d’arrondissement pour aller dans le 11e. Néanmoins, elle ne change pas dans son envie de détruire la circulation dans Paris, après une période de quelques semaines pendant laquelle va être regardée ce que donne l’interdiction aux véhicules des 50 kilomètres de rues principale, afin de peut-être reconduire de façon permanente ces interdictions. Voilà, les Parisiens doivent savoir que le risque pour demain, c’est bien d’avoir un centre-ville où le travail n’est plus la chose la plus importante et que les commerçants se débrouillent pour trouver où faire venir des clients.

Alors, pensez-vous réellement que le monde d’après sera différent ?

La deuxième partie de cette tribune dans 2 jours.

Philippe Sallanche 2020

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Le Coronavirus ou la chronique d’un confinement, Suite 9 La revanche des Maires !

Nous arrivons à cette période très fragile, celle de l’annonce du déconfinement. Un plan a été dévoilé à l’Assemblée Nationale, qui pour l’instant, est donné dans les grandes lignes uniquement, et c’est bien normal. Dans un premier temps, il faut regarder où en est l’évolution de la maladie dans chaque région et puis dans chaque département. Mais ensuite, et pour surtout réussir le déconfinement, nous devons tous aller dans le même sens, et surtout nous devons relancer l’économie, sinon le risque d’effondrement guette la France. Il ne faut pas se tromper, il y a là un vrai risque car, dans un premier temps, un certain nombre d’entreprises vont avoir des difficultés à redémarrer, notamment les TPE/PME/PMI. Mais ensuite, elles vont avoir encore plus de mal à survivre, car le redémarrage sera probablement très lent et les trésoreries devront tenir. Pour ce faire, le gouvernement a décidé la réouverture des écoles, les sorties seront à nouveau autorisées sans besoin d’attestation, mais attention, limitées à 100 km de son domicile. Un grand nombre de maires ont choisi de ne pas suivre les préconisations d’ouverture des écoles pour cause de risque futur de procès, en contradiction totale avec le besoin de réouverture des entreprises, choisissant, de façon légèrement déconnectée, l’individualité et la santé contre l’économie. Je crois malheureusement que ces maires font avant tout de la politique. Je voudrais faire une simple remarque, ce n’est pas vraiment le moment ! L’enseignement est obligatoire, ce qui ne veut pas dire que cela doit être effectué dans un lieu unique. Mais je crois surtout que l’école est le lieu indispensable à l’évolution de groupe, pour former des souvenirs et pouvoir construire une pensée intellectuelle indépendante par la confrontation aux autres. Il ne reste que quelques jours pour se décider, la sécurité absolue n’existe pas, même s’il est vrai que depuis un certain nombre d’années, les procès contre les maires les obligent à devenir plus prudents. Il n’en reste pas moins qu’un jour, des politiciens en mal de notoriété, leur reprocheront cette frilosité. De plus, si demain nous n’arrivons pas à relancer la machine économique suffisamment rapidement, et que cela engendre des milliers de chômeurs supplémentaires, ça sera à eux que le reproche sera fait. Alors oui, des parents peuvent avoir des inquiétudes, justifiées, mais pour autant s’ils ne peuvent retourner dans leurs entreprises et que ces dernières ferment, que feront-ils ?  Je vous rappelle que le chômage n’est pas un emploi et que s’il y a des milliers de personnes en plus à la recherche d’un emploi, cela va leur compliquer beaucoup les possibilités de retravailler, car il y aura plusieurs dizaines de candidats pour un seul poste. Pour terminer, les maires ont envoyé un courrier au chef de l’Etat, pour lui demander de renoncer à l’ouverture des écoles. Dans un premier temps, pour éviter tout risque judiciaire, dans un deuxième temps pour réaliser la mise en place des obligations sanitaires et des gestes barrières dans l’école, mais cela va également être le même problème pour les transports en communs. Pour ma part, il est impossible, dans le métro parisien, d’occuper un siège sur deux, car qui a pris les transports parisiens aux heures de pointe, sait à quel point cela est impossible. Alors que faut-il faire ? Rester chez soi et attendre la faillite de l’entreprise France ? Ou prendre le minimum de risques pour faire redémarrer l’économie ? Pour simple rappel, l’ensemble des pays européens qui nous entourent est déjà en déconfinement et, une fois de plus, nous allons prendre du retard sur nos voisins, qui ne semblent pas être moins prudents pour leurs populations.  

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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Le Coronavirus ou la chronique d’un confinement, Suite 8 – 2e partie .

De l’œuf ou de la poule qui est arrivé en premier, suite

Je souhaiterais aussi, pour continuer, vous parler de tous ces médecins ou chercheurs amateurs dans le monde politique. Je voudrais rappeler une évidence : les médecins peuvent devenir des politiques et d’ailleurs un grand nombre ne s’en privent pas, mais a contrario un politique ne peut devenir médecin, sauf à faire dix ans d’études. Alors, quand j’entends des maires de telle ou telle ville nous expliquer qu’un médicament est le remède à tous les problèmes de Coronavirus, j’ai envie de leur expliquer qu’un médicament est approprié pour une personne, mais en aucun cas pour son épouse, sa cousine ou les autres concitoyens de sa commune. Et qu’en faisant ça, il prend des risques avec la vie des ressortissants qui l’écouteraient et qui, de ce fait, pourraient intenter des procès, contre lui et contre toutes personnes qui auraient transféré ce message, sans compter le risque d’exercice illégal de la médecine.  Voilà je pense avoir été clair, même si la volonté de publicité par ces politiciens est sans limites.

Maintenant, je voudrais aussi que les messages soient quelque peu différents. En effet, nous avons chez les journalistes la même façon de mettre en avant les mêmes éléments de langage que les politiciens, mais là uniquement pour tenter de critiquer. J’aimerais pouvoir écouter des journalistes donner des éléments différents et surtout des explications de fond sur la pandémie ou sur la réalité de ce qui s’est passé dans les années passées et sur les réactions des institutions comme la Cour des Comptes, qui a accusé la ministre Bachelot de gabegies avec les commandes de masques jugés inutiles.

Je vais, pour une fois, vous parler d’émissions en forme de talk-show à la française, comme par exemple « C dans l’air », ou encore « C à vous », mais aussi « 24H Pujadas » ou « Quotidien », une forme qui pour moi est un peu dégradée par rapport aux précédentes. Néanmoins, il s’agit, là aussi, d’une émission de télévision d’info-divertissement. Eh bien dans toutes ces émissions, depuis 6 semaines, nous avons eu droit à tout et son contraire. Sauf quelques personnes plus honnêtes ou plus responsables que les autres qui reconnaissent, au bout d’un mois qu’ils nous ont donné des informations erronées, avec pour excuse tout à fait recevable, qu’ils ne connaissaient pas cette maladie en décembre 2019, que les informations données par les Chinois n’étaient pas suffisamment explicitées et que de plus la première épidémie de SRAS n’est jamais arrivée jusqu’à nous. Alors, comment croire que nous allions avoir une telle pandémie ? Je suis néanmoins étonné que ce qui s’est passé en Italie ne nous ait pas alertés, sauf à oublier que tout le monde à cette époque nous a expliqué que c’était l’Italie et qu’elle avait une moins bonne organisation que nous, etc.  Ceci étant, dans d’autres pays d’Europe, il y a eu la même réaction. Ce n’est pas une excuse, mais simplement cela peut expliquer une partie du retard pris, ou alors certains pays, comme La Grande-Bretagne, qui ont estimé qu’il fallait laisser passer le virus pour obtenir une immunité collective, avant de s’apercevoir que c’était une erreur et faire marche arrière. Enfin, je l’ai déjà exprimé, la malchance qu’ont eue certains pays avec des regroupements importants qui ont transmis le virus un peu partout, avec ce qui était encore ignoré en mars, la grande partie de personnes touchée et infectieuse, mais étant asymptomatique. Il y a déjà des dizaines de plaintes déposées contre le gouvernement, alors que nous sommes encore dans l’épidémie. Il y a de quoi se poser des questions sur la réalité de notre situation en tant que communauté : comment concevoir que des habitants de notre pays puissent avoir si peu confiance en nos élites, pour engager des poursuites avant même que les problèmes soient derrière nous ? Je n’ose imaginer ce qu’il se serait passé en temps de guerre…

Maintenant, je voudrais simplement faire remarquer que rares sont les pays qui avaient réellement prévu cette pandémie. Alors je pense qu’il est temps de nous resserrer, tous ensemble, autour des choses indispensables pour terminer, chez nous, la contagion.  

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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Le Coronavirus ou la chronique d’un confinement, Suite 8

De l’œuf ou de la poule, qui est arrivé en premier ? Eh bien, aujourd’hui nous sommes devant le même type de dilemme.  Comment déconfiner ? Ce verbe qui est présenté là à l’infinitif (l’infinitif est une forme nominale du verbe exprimant l’idée de l’action ou de l’état, sans indication de personne ni de temps), nous explique qu’il s’agit de sortir d’une situation de confinement, d’un enfermement dans un lieu restreint et, dans notre cas, pour une population entière. Voilà, nous allons pouvoir être déconfinés le 11 mai, peut-être…Cette date nous a été proposée par le Président de la République et depuis nous sommes devant des discussions à n’en plus finir. D’abord, avec la proposition de ne pas être valable pour les anciens, façon gentille de dire « les vieux ne pourront pas sortir ». Première des engueulades des anciens envers le Président.  Ensuite, la reprise des écoles, deuxième mise en doute de cette décision. Puis la reprise du travail ; là, ce sont les syndicats qui ont commencé à crier à la mise en danger des salariés. Je pourrais continuer comme ça sur des dizaines de pages, mais cela n’aurait pas ou peu de valeur. La société française a toujours eu des doutes sur la capacité de nos responsables politiques. Pourtant, il y a des élections régulièrement. Nous pourrions choisir des gens qui nous inciteraient à avoir une forme si ce n’est de confiance, au moins de valeur. Mais non, jamais depuis François Mitterrand, il n’y a eu, à part quelques mois au début de l’activité du nouveau Président, de conscience sur la valeur de la personne que nous avions choisie. Il faut dire, à la défense du peuple, que les transformations sur la gouvernance n’ont jamais donné la réalité des besoins ou des obligations politiques, ni des raisons impérieuses de l’économie ou de la géopolitique dont notre pays était affecté, pour faire comprendre ce besoin. Mais il faut également dire que, dans leurs apprentissages, nos politiques ont avant tout été éduqués à la façon de parler pour ne rien dire, et surtout ce que l’on appelle aujourd’hui du joli mot de « élément de langage ». Ainsi vous entendez par l’ensemble des intervenants les mêmes paroles en permanence, qui deviennent dans l’esprit du public des mensonges ; surtout plus grand-chose ne donne l’impression d’être sincère. Les équipes de collaboration des ministres se sont étoffées, mais malheureusement uniquement avec des personnalités formées dans les mêmes écoles, avec les mêmes professeurs, ce qui finit par donner des conseillers sortant en majeure partie de l’ENA et de Science Po. Comment croire que ces personnes peuvent penser différemment ? Pour vous permettre de mieux comprendre, je vous propose de regarder deux menuisiers qui auraient été formés au même endroit : croyez-vous qu’ils feront votre fenêtre de façon différente ? Eh bien non, car ce sont de leurs apprentissages que la technique utilisée va être mise en fonctionnement. Sauf pour quelques personnes qui deviendront les inventeurs de nouvelles techniques, des artistes de leurs professions, mais il n’y en a que très peu. Alors, je peux vous assurer qu’il en est de même pour les conseillers politiques. Imaginez que François Hollande et Ségolène Royal étaient tous deux des conseillers de François Mitterrand, ils sortaient de l’ENA, avaient les mêmes idées et ont tenté tous les deux la présidence de la France, avec un échec et une réussite. Encore que là, nous puissions nous poser des questions, surtout quand j’entends les socialistes ou les écologistes, voire ces deux personnes, crier sur le manque de masques, alors que c’est pendant qu’ils étaient aux Affaires que la destruction des stocks a eu lieu. 

Encore une petite remarque : pendant cette période si difficile, il aurait été bon de voir les politiciens de tous les partis, un peu moins préemptifs sur leurs demandes de masques. Nous savons bien qu’il n’y en avait pas suffisamment au démarrage de la pandémie, il ne sert à rien de le répéter surtout quand de façon directe ou non, ils sont, quelque part, responsables. Cela donnerait un peu moins d’angoisse aux Français les plus fragiles.

La deuxième partie de cette tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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Le Coronavirus ou la chronique d’un confinement, Suite 7

Les théories complotistes continuent sur le Net, avec toujours les mêmes stupidités et je dois vous avouer qu’un jour, il faudra bien mettre une forme de terme à ces personnes qui propagent en permanence de fausses informations ou des attaques grossières contre des personnes, des organisations ou des entreprises, de façon volontaire ou non, mais de toute façon avec cette volonté de nuire. Je suis très étonné des dernières lectures que j’ai eues, par exemple, quand je vois des internautes attaquer des médecins, souvent des chefs de service dans nos hôpitaux, sur leurs soi-disant attaches avec des laboratoires, uniquement pour les déstabiliser et surtout pour qu’elles ou ils se taisent, alors que ces médecins travaillent souvent plus de 15 heures par jour pour sauver des vies. Ce que j’ai lu hier à propos de madame la professeure Karine Lacombe est tout simplement une idiotie, mais, plus grave, ces gens qui attaquent ce professeur ne seraient jamais capables de fournir la moitié du travail qu’elle effectue. Et tout ça pour défendre un autre professeur de Marseille, à qui je demande aujourd’hui de réagir en demandant l’arrêt de ces agressions. Nous verrons bien s’il a la valeur que certain lui donnent.

Maintenant, j’ai aussi remarqué, qu’il y a moins d’attaques envers des médecins hommes, ou peut-être est-ce moi qui ai mal cherché. J’ai donc un autre doute sur la qualité de ces agresseurs : ne sont-ils finalement que des pauvres balourds qui se croient toujours supérieurs aux femmes ?

Je voudrais transmettre, à la docteur Karine Lacombe, tout mon respect et quelque part toute mon amitié. Bien sûr, j’ai voulu répondre à ces gens, mais très vite cela en est venu aux insultes, preuve, s’il le fallait, de la stupidité de ces personnes, incapables de discuter dans un débat avec des contradicteurs, sans en arriver très vite à la grossièreté. Dans la rue, ces personnes pour qui le vocabulaire est par trop insuffisant, utiliseraient leurs poings. Voilà ce que nous trouvons trop souvent sur internet, et c’est pourquoi je le dis, il faut maintenant trouver le moyen du débat, sans permettre la désinformation voire la transformation ou une certaine invention de la réalité, et ça c’est un travail qui revient à l’État. Je devrais d’ailleurs dire aux états, mais aussi aux entreprises du Net qui, si rien n’est fait, ils finiront par devoir limiter l’utilisation de leurs réseaux, au risque un jour de devoir fermer.

Je voudrais vous rappeler que, chaque soir, des milliers de Français applaudissent nos soignants, mais pas que. Des milliers de personnes sont reconnaissantes du travail des médecins, infirmières/iers, des aides-soignants, des personnels de service, des caissières, des éboueurs, etc., ces gens qui aujourd’hui critiquent avec des pseudos-preuves oublient que s’ils étaient dans un hôpital, ils seraient bien contents de trouver des médecins de ce niveau, et que dans les pays qu’ils vantent aujourd’hui comme étant bien supérieurs au nôtre, ils ne pourraient en aucun cas se répandre de cette façon sans prendre un risque pour leurs propres existences. C’est pour ça qu’il faudra que les démocraties trouvent le moyen de se défendre contre ces faux journalistes, faux intellectuels, faux enquêteurs, enfin faux sur toute la ligne.  

La suite 2 dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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Le Coronavirus ou la chronique d’un confinement, Suite 6

Ce matin, l’OCDE, nous donne une nouvelle forme de classement. Encore un, me diriez-vous ? Oui, mais cette fois-ci, c’est sur la réponse des états sur la pandémie du Covid19 !

Tout d’abord, je suis étonné de ce type de classement, en plus effectué par l’OCDE, qui est une organisation de coopération et de développement économiques. Son activité est de faire des études économiques avant tout. Faire un classement sur le traitement de maladies est vraiment quelque chose qui sort totalement de leurs prérogatives, et même si j’ai des réserves sur ce travail, j’ai regardé quand même les résultats imprimés dans la presse du jour. J’aimerais vous donner mon avis sur ces pseudo-classements. Pour commencer, je suis toujours étonné de voir des hiérarchisations entre des pays aussi différents que sont, par exemple, la France et le Danemark, voire le Groenland. Bien entendu, je ne recherche pas à minimiser l’un de ces pays, mais je voudrais vous faire remarquer que si vous compariez un commerce de proximité et un hypermarché, cela ferait hurler tous les commentateurs qui nous diraient, et ce de façon tout à fait normale, qu’il est difficile de comparer des choux et des bœufs, même si tous les deux vont,  à la fin, vous nourrir. Mais ce type de comparaisons m’a toujours exaspéré. Ensuite, le deuxième oubli et qui est, pour moi, le plus important, c’est le facteur chance, ou plus précisément le facteur malchance, car si un pays est touché plus qu’un autre, c’est très souvent dû à une action qui s’est faite à un très mauvais moment. Par exemple, si en Italie la contamination est arrivée par les échanges directs et permanents avec la Chine, en sachant bien entendu que ce Covid19 est invisible et discret pendant un certain nombre de jours, voire de façon permanente chez un grand nombre de malades dits asymptomatiques, la contamination passe donc totalement inaperçue, pour la France.

 Nous pouvons expliquer la contamination de grande ampleur par une organisation cultuelle en Alsace et qui a essaimé partout en France, jusqu’en Outre-Mer. Cette réunion de plus de 2.500 pratiquants ne peut être responsable de ce qui s’est passé, car à ce moment rien n’était interdit, et de plus, rares étaient ceux qui avaient une réelle inquiétude sur ce qui allait arriver. Ensuite, il y a les dirigeants qui, voulant faire preuve de volontarisme, sont partis du principe qu’il fallait laisser passer le virus pour obtenir une forme d’immunité collective. Là, je suis désolé de le dire, ils ont oublié qu’ils ont joué aux apprentis sorciers avec leurs populations. Malheureusement, nous avons, comme à chaque fois, des politiciens qui sont plutôt, sur l’échiquier politique, classés aux extrêmes, parmi le populiste. Au passage, l’utilisation de ce mot qui est tiré de façon quelque peu négative de populaire, est une absurdité, car vouloir être populaire est une obligation pour tout politicien, comment vouloir se faire élire sans être populaire ? C’est toujours le risque quand on crée des mots pour critiquer qui finalement font le lit des extrémistes de tout poil. Si nous prenons le cas de la Grande-Bretagne, Boris Johnson est parti de ce principe au début de la pandémie. Malheureusement pour lui, à vouloir jouer au matador, en rigolant de ce qui se passait ailleurs, il en a dû payer personnellement le prix. Mais, plus grave, en ne prenant pas de dispositions rapidement, il est quelque part responsable d’une partie des décès dans son pays. Mais que dire par exemple d’une Bolsonaro au Brésil, qui emmène son peuple au massacre ? Si nous imaginons qu’il a limogé son ministre de la Santé qui défendait la distanciation sociale pour lutter contre l’épidémie de coronavirus, nous ne pouvons que craindre le pire. Mais bien sûr il reste la plus grande économie du monde que sont les États-Unis. Là, également, au début une négation de la réalité, des messages contradictoires entre des médecins et la Maison Blanche, mais surtout, il semble que le principal travail du président Donald Trump aura été de trouver des boucs-émissaires. D’abord le combat avec la Chine, puis ce sera l’Europe. Enfin, dans ces derniers temps, les démocrates américains qui auraient laissé le système de santé dans un état lamentable, oubliant immédiatement que c’est lui qui a supprimé l’organisme de prévention des épidémies, renvoyant son directeur comme un malpropre pour cause d’inutilité et mettant de ce fait les États-Unis dans une impréparation totale. Comme vous pouvez le constater, des dirigeants pensent plus à l’économie qu’à leurs populations, c’est comme toujours, oublier qu’un mort est avant tout un petit morceau de l’économie qui s’envole. Pour terminer, il y a les pays totalitaires, très souvent des régimes communistes, mais pas que. Là, le peuple n’ayant que peu de valeur, et de toute façon ayant très peu d’information, ne sera soumis à aucune protection, sauf si cela peut permettre à ces pays de faire de la propagande.

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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Le Coronavirus ou la chronique d’un confinement, l’allocution du président.

Hier soir, le président Macron a fait une allocution sur la prochaine sortie de la population du confinement. Que penser du temps consacré à cette causerie et de son message principal, le déconfinement, le 11 mai, et réouverture de toutes les écoles, à l’exception des universités, et pour cause, ces dernières ont pratiquement terminé leurs années scolaires ?

Pour parler ou réagir, en règle générale, j’aime bien attendre 24 à 48 heures, afin d’étudier les tenants et aboutissants, les réactions des uns ou des autres, mais surtout les répercussions politiques ou syndicales, voire économiques ou organisationnelles.

Maintenant, que dire de cette allocution ? D’abord, pour moi, le constat est le même depuis le début de cette pandémie, c’est trop long. Qu’il parle, je trouve ça très bien voire indispensable, mais là encore 28 minutes, alors que l’ensemble aurait dû être fait en 15 minutes, c’est bien trop. Ensuite, le risque de ces longueurs est que des gens puissent zapper ou faire autre chose ; résultat, vous avez des réactions de personnes, le lendemain matin, déconnectées de la réalité et surtout qui ne correspondent pas vraiment aux paroles faites. Je vous demande donc, monsieur le Président, d’être plus concis et plus direct pour vos prochaines allocutions.

Maintenant, rentrons dans le détail. Pour commencer, le déconfinement, qui devrait être effectif le lundi 11 mai, mais pas pour tout le monde, notamment pas encore pour les cafés, restaurants ou hôtels ! Si je peux en partie comprendre cette décision, je reste dans l’expectative sur sa motivation. Ensuite, le 11 mai est pour moi tard. J’aurais aimé un début de sortie en fin du mois d’avril, par strates, par exemple des petits commerces, les plus fragiles dans notre économie, car sans réelle trésorerie et pour qui les aides ne seront jamais suffisantes ni réellement possibles, car trop petites et pratiquement invisibles. Ensuite, et dès que possible, les PME et PMI, après mises en place de protection des salariés, pendant la première semaine de mai, et seulement après les écoles. Mais ce n’est pas ce qui va se passer… Alors qui prépare donc les dossiers auprès du président pour attendre encore un mois sans rien faire avancer ? Les conseillers médicaux sont plutôt contents, mais eux ne font normalement pas de politique et surtout pas d’économie. Si demain notre pays prend deux ou trois ans à recouvrer son activité globale, à cause de cette pandémie, parce qu’il y aura eu trop de dépôts de bilan dans les TPE, qui sont les premières entreprises de proximité, comment ferons-nous en commun pour trouver les milliers d’emplois pour remplacer cette destruction ? Nous oublions trop souvent que ces petites ou très petites entreprises représentent plus de 3 millions de salariés et que, très souvent, il aurait suffi d’une seule embauche par entreprise pour mettre KO le chômage en France. Mais pour cela, il aurait fallu faire comprendre à notre establishment qu’une TPE ne peut être soumise aux mêmes obligations que les grandes entreprises. Le gouvernement va avoir du travail pour éviter ces faillites en cascade d’entreprises invisibles.

Enfin pour rire un peu, ou pas d’ailleurs.

Je vous avais raconté, en début de confinement, les dizaines de rats qui avaient repris les rues ainsi que le terrain vague à côté de chez moi, et que je regardais avec un certain amusement. Eh bien je n’en vois plus aucun depuis quelques jours. Où sont-ils passés ? La ville a-t-elle profité du confinement pour organiser une grande dératisation cachée, les rats de Paris sont-ils morts du coronavirus ? Ce qui reviendrait à dire que finalement les chauves-souris auraient eu raison des rats, amusant non ?!

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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Le Coronavirus ou la chronique d’un confinement, suite 4

Ce matin j’écoutais un sociologue, dont je ne donnerais pas le nom tellement il m’a énervé par ses certitudes et ses affirmations, pour surtout ne pas lui faire de publicité. Comme trop de pseudo-spécialistes notamment chez les écologistes ou chez un certain nombre de politiques avec comme simple commandement, faite ce que je dis, pas ce que je fais ! nous entendons des critiques sur notre époque, mais enfin comment toutes ces personnes qui ont profité de cette époque passée, peuvent nous donner en permanence des leçons. Quand j’entends ce sociologue nous expliquer que nous devons profiter de ce qui vient de nous arriver pour changer l’agriculture française et passé tout en biologique, de faire rembourser par l’état les dettes des agriculteurs pour leurs permettent d’investirent de nouveau pour changer de mode de culture. Ce monsieur oublie simplement qu’un jour il faudra bien payer les dettes de l’état, bien sûr, mais qui devra les payer ? En plus de cette dette, il y a la question principale, qui va nous donner ce qui va manquer pour nourrir les Français ? Qui va permettent aux autres pays de nourrir leurs populations, notamment les Anglais si les agriculteurs français ne leurs exportent plus nos productions ? Bien sûr que les sociologues ont comme activité les comportements humains, la transformation nécessairement de l’évolution en parallèle avec les progrès des sciences, qui ouvre et transforme l’esprit. Ce sont les étapes successives de la science qui guident la société et l’humanité, mais ils ne doivent en aucun cas de venir des cartomanciennes, car ce mélange de donne que des atermoiements ou des ordonnances tout l’inverse de la sociologie. Pour Auguste Comte (1798-1857) père de la sociologie, la science arrivée à sa complétude permet de connaître ce qui est, certainement pas d’inventer.

Depuis quelques jours nous entendons les oppositions refaire surface, même si du côté des extrêmes cela n’a jamais complètement cessé, la politique à sa de passionnant, surtout si vous n’avez pas grand-chose à dire, criez-le. Madame Le Pen nous explique ce qu’il faudrait faire, bien sûr elle à toutes les réponses, c’est également le même cas, depuis moins longtemps, pour monsieur Mélenchon, ce qui m’amuse le plus c’est que ces personnalités qui n’ont jamais géré une collectivité, nous explique ce qu’il faut faire, nous le savons, quand nous sommes au pouvoir tout est difficile, mais quand nous sommes dans l’opposition alors il est évident que ceux qui gouvernes ne connaissent rien et que si les citoyens ont mal voté, car eux savent. J’espère qu’un jour, probablement trop lointain, nous pourrons avoir des politiciens qui pendant les périodes les plus compliquées sauront s’unir pour permettre à notre pays de trouver des solutions rapidement pour avancer, mais surtout éviter, avant tout, les y’a qu’à faut qu’on. Dans les jours qui viennent nous allons avoir un nouveau discours du président, j’espère qu’il va donner une date de sortie du confinement non pas pour des raisons personnelles, mais pour donner au pays une perspective, alors que depuis ce matin nous entendons tout et son contraire, par des journalistes et surtout des éditorialistes, qui se disent toujours bien informés, mais qui sont capable de raconté des inepties incroyables, en économie ou en matière politique, et qui comme elles ne sont que verbales, chacun d’eux croit que personne ne s’en rappellera, sauf qu’aujourd’hui rien n’est oublié, alors dans quelques années j’espère qu’un humoriste ira chercher ces perles pour nous les faire redécouvrir.

La suite 2 dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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Le Coronavirus ou la chronique d’un confinement, suite 3

Aujourd’hui je voudrais vous parler de ce que nous voyons depuis quelques jours dans la presse ou sur internet :

Pour commencer non la pandémie de Codiv-19 n’est en aucun cas une revanche de la nature, et encore moins comme j’ai pu le lire hier, le dédommagement dû à l’écologie planétaire pour la disparition d’un grand nombre d’animaux. Tous cela est absurde et ça l’est encore plus quand ce type de propos est relayé par des personnalités comme Nicolas hulot, qui semble avoir pris conscience depuis quelques semaines que conduire un gros 4X4 âgé de plus de vingt ans et qui pollue plus que vingt cinq voitures modernes, en Haute Savoie, n’était pas vraiment écologique. Mais il n’est pas le seul, car un professeur d’écologie à voulut expliquer que la destruction de certain écosystème avait obligé les animaux à se rapprocher des humains et donc la transmission de virus était impossible à éviter, mais là aussi nous sommes dans des croyances proches surtout pas scientifique, même si à ce jour nous ne savons pas encore beaucoup de chose sur ce coronavirus, ce que nous pouvons dire, car prouvé, c’est que cela arrive bien d’animaux, en passage successif sur plusieurs espèces, au moins deux, en partant des chauve-souris, pour être transmis à l’homme. Nous pouvons également dire que ce type de transmission n’est en aucun cas une nouveauté, l’étude de l’histoire nous en apporte de multiples preuves.

Ensuite nous voyons des informations sur ce que pourrait être le monde d’après, je suis toujours surpris de voir comment très rapidement des journalistes, des politiques ou de philosophes nous expliquent comment après ce type de séismes médico-politico-économique allaient tout changer, qu’il y aurait un monde d’avant et un monde d’après ! cela vient d’un abus de langage en priorité, mais aussi d’une forme, là aussi d’espérance, pour des personnalités qui soit passé de mode soit dans les limbes des sondages politique ou économique pour se faire ou se refaire une forme de publicité personnel. Nous voyons également ces vieux politiques qui depuis des années veulent recréer des gouvernements, d’union national ou de salut public, comme si tout pouvait s’arranger en mettant ensemble des politiciens de droite et de gauche. Décidément les grands troubles, troublent également les esprits, ou plus exactement les replongent dans l’époque d’après-guerre ou seul un accord national pouvait sortir le pays d’une époque où il ne restait plus rien, de l’économie mais aussi de l’habitation dans un grands nombres de villes française.

Enfin ce qui est certain c’est que le jour d’après ressemblera beaucoup à celui d’avant, car l’homme est ainsi fait, il cherchera toujours à créer, à inventer quitte à créer des monstres, il profitera toujours des plus faibles et il s’enrichira sur leur dos, alors ce type de déclaration sont toujours des vieux pieux.

La suite 2 dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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Le Coronavirus ou la chronique d’un confinement, suite 2

Ce matin je constate qu’une pétition a été lancé par l’ancien ministre, monsieur Philippe Douste-Blazy, qui est également professeur de santé publique et qui aujourd’hui aurait été signé par prêt de 400.000 personnes. Ainsi cette ancien ministre, qui plus ai médecin, demande au publique de choisir par pétition un traitement pour une maladie, il y a de quoi être étonné, mais à mon sens il suffit de se rappeler, il y avait bien des pétitions pour choisir les joueurs de l’équipe de France de football, comme si un pétitionnaire serait capable de comprendre l’alchimie qu’il faut construire pour qu’une équipe soit parfaitement équilibré et qu’elle puisse gagner, maintenant nous demandons aux pétitionnaires, qui accessoirement ne sont pas médecin, de définir le bon traitement pour effectuer un réel soin pour un virus que personne ne connaissait il y a encore quatre mois, cette façon de faire est la même que celle qui consiste à passé par les réseaux sociaux pour faire des annonces d’un process médical de soin. Je vous le rappelle en permanence, je ne suis pas médecin, mais je tente de lire l’ensemble des informations à ma disposition et nous avons à ce jour toujours plus de contre pour l’utilisation de l’association hydroxychloroquine et azithromycine chez les scientifiques que de pour. Enfin nous verrons bientôt le résultat de la grande étude effectué dans l’ensemble de l’Europe sur quatre branches d’études pour trouver le meilleur soin, sans compter un autre essai avec du plasma de personne contaminé mais guérie. Je vous propose donc de réfléchir avant de signer une pétition sans réel connaissance.

Hier nous avons également eu une publication, sur le Figaro, d’un journaliste et géopoliticien français mais né à New York, Renaud Girard, pour qui le remède est pire que la maladie. Comme toujours le principe de base est de planter un décor déconnecté de la réalité, en donnant des chiffres sur plusieurs points, même s’ils ne sont pas directement attachés à la pandémie. Bien avant l’apparition du Sars-CoV-2, les bronchopneumopathies obstructives classiques tuaient déjà beaucoup, exemple en 2016, elles ont fait 3 millions de morts. Ou encore autre démonstration, l’année dernière, les accidents de la route ont tué plus de 1 million de personnes dans le monde, on n’a pas pourtant pas interdit la circulation. En partant de ces constats, pour lui l’économie est plus importante que les quelques centaines ou milliers de morts, car les dépôts de bilan vont couter bien plus cher. Ces hommes qui ne sont pas forcément des personnes dénuées de sentiment, sont simplement des idiots qui ont oublié quand occident, et peut-être également en Orient, les pays sont passé à une gestion de responsabilité de la vie de chaque habitant, sur la volonté d’ailleurs des citoyens, plutôt que d’avoir une gestion du plus grand nombre et surtout selon la volonté des décideurs, la vie humaine est prépondérante sur l’activité du pays, et c’est bien normal. Si nous regardons ce qui s’est passé après les grandes guerres mondiales et notamment 14/18, le nombre de mort dans les forces vive, c’est-à-dire les hommes de 20 à 50 ans, ont créé une difficulté de reprise très importante et sur plusieurs années, la réflexion qui consiste à croire qu’il vaut mieux laisser partir une partie de la population au profit de l’économie est absurde, la perte de personne qui pourrait être demain, des inventeurs, des chercheurs, des actifs avec des particularités, sur des connaissances remarquables ou spécifiques et qui du coup seraient perdus, cela aurait un coup bien supérieur, et nous le voyons bien avec ses pays qui au départ ne voulaient pas changer l’activité pour ne pas perdre des parts de marchés et qui ont fini par choisir eux aussi le confinement.

La suite 2 dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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Le Coronavirus ou la chronique d’un confinement, suite Spéciale

Aujourd’hui je n’ai pas vraiment envie de parler de politique ou d’économie, je me sens mal et triste, car aujourd’hui j’ai perdu un ami.

Il s’appelait Jacques et nous nous connaissions depuis une quarantaine d’années. C’était un ami, une de ces personnes qui vous marque et qui vous suit, sans jamais rien demander, au contraire toujours prêt à vous aider, c’était un véritable ami et sans vouloir me vanter, je crois que pour lui il en était de même. Chacun sait combien le nombre de vrais amis est plutôt restreint, même si pour ma part j’ai un peu de chance, car me j’en ai plusieurs et là aussi certain nous ont quitté, il y a déjà quelques années, mais les autres sont toujours présent et je sais pouvoir compter sur eux en cas de besoin, comme ils peuvent compter sur moi.

Nous avions fait connaissance dans le début des années 1980, moi j’étais en train de créer ma deuxième entreprise, j’avais vingt ans et son épouse venait de nous contacter pour des travaux photographiques, mais c’est lui qui est venu les chercher et nous avons immédiatement eu un coup de cœur intellectuel. Il avait un humour permanent et une intelligence pratique, issu probablement de à son activité professionnelle, il était un spécialiste du bâtiment, mi-architecte, mi-conducteur de travaux, mais toujours inventeur de technologie alternative, trouvant pour chaque problème une solution conventionnelle ou non, et je crois que c’est justement ça qui nous a rapprochés, la débrouillardise. Il avait eu une enfance bizarre, trimballée entre Paris et New York, passant de façon presque instantanée du Français à l’Anglais, sans jamais vouloir se vanter, mais simplement par ce qu’il avait dû faire avec ses déplacements, à plusieurs reprises, avec ses parents qui avaient des difficultés de choisir leurs terres d’adoption, il avait dû faire comme il pouvait, entre des écoles française et Américaine et un combat intérieur entre ces deux cultures. Chaque année après l’impression de mon ouvrage, Le Livre des Vœux, j’attendais son verdict, il n’hésitait pas me donner son avis, toujours avec bienveillance et même s’il y mettait toujours de l’humour, il le faisait avec sérieux. Même si nous avions des divergences, elles n’étaient jamais graves, car notre amitié était bien plus forte que ça. 

Voilà aujourd’hui Jacques nous a quittés, Jacques m’a quitté, et je suis triste de cette perte, car il était mon ami et aujourd’hui j’ai un peu l’impression que je vieilli bien trop vite à chacune de mes pertes.

La suite 2 dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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Le Coronavirus ou la chronique d’un confinement, suite 1

Ce matin j’ai décidé d’enlever dans le titre, les jours de confinement, pour arriver maintenant à une forme de suite permanente.

Je voudrais vous parler des dernières informations que j’ai lues, la première est celle sur le Point, hebdomadaire plutôt réputé sérieux, avec soit un titre un peu racoleur « EXCLUSIF. Comment la France se prive de 150 000 à 300 000 tests par semaine » les laboratoires départementaux contactés il y a 10 jours, implantés sur tout le territoire, malgré un manque de réponses les biologistes médicaux restent des gens polis, mais pourtant ils ont hésité à parler. « Nous sommes en contact avec le gouvernement, la situation va forcément se débloquer… » Et puis ? Et puis rien. Silence radio. Un silence « incompréhensible », pour plusieurs des directeurs de laboratoires que Le Point a entendus, car ils ont des capacités nettement supérieures aux laboratoires humains de proximité, qui traitent ordinairement qu’un faible nombre d’analyses, eux ils sont dimensionnés pour travailler « par troupeaux », à la chaîne, alors pourquoi ne pas les avoir utilisés ? c’est une vraie question, les informations ont-ils été bloqués quelque part dans le ministère ? Ou la confiance dans ces unités est-elle distendue, mais en cas de guerre, selon le président Macron, toutes les bonnes volontés doivent être utilisées, ne croyez-vous pas ?

La polémique sur le professeur Didier Raoult continu, alors bien sûr je ne suis pas médecin, ni chercheur, mais j’ai quand même le droit de me poser des questions, au moins simple, ce médicament, la chloroquine, est-il vraiment aussi efficace que ce professeur nous l’a indiqué, ce qui n’est pas vraiment ce que pense la grande majorité des chefs de service de maladies infectieuses dans les hôpitaux français, alors ou se trouve la vérité, je sais que quelques fois un homme à raison contre la majorité, notamment dans les découvertes, mais là il ne s’agit pas de découverte, mais d’un vieux médicament qui est bien connu et qui plus est à des contre-indications graves, et nous voyons déjà des personnes qui ont pris par précaution ce médicament et qui aujourd’hui sont hospitalisé pour problèmes cardiaques. Ce que je sais également c’est que la technique utilisée par le professeur pour faire passer sa préconisation est digne des meilleures télé-réalités, en passant par les réseaux sociaux il a créé une attente et des exigences impossibles à accepter par les autres chercheurs ou médecins, quand en plus il refuse d’apporter la preuve de la validité de ses préconisations par les techniques habituels et ça ce n’est pas vraiment acceptable, car les personnes touchées sont avant tout un public relativement spécifique, qui pense qu’il est condamné et pour qui toutes personnes lui disant avoir une solution est une forme de messie. Maintenant la médecine européenne à lancé une grande étude sur plus de 3000 malades avec plus de quatre possibilités dont la technique d’Olivier Raoult, l’association hydroxychloroquine et azithromycine, mais si demain il est prouvé qu’il n’y a aucune amélioration avec ces médicaments, alors qu’un autre aura lui donner une vraie amélioration, que faudra-t-il en penser ? Et si cette association apporte la preuve de sa validité, le professeur se retrouvera devant une vérité indéniable, ne voulant pas prendre quelques jours pour prouver sa technique il aura mis la population devant ses contradictions et son manque de professionnalisme, la seule chose que je peux dire à ce jour c’est que dans un domaine aussi risquer pour une population il ne faut jamais utiliser la technique des émissions de télé ou de radio, mais être professionnel avant tout. Aujourd’hui certaines personnes ont cru bon de lancer une pétition pour mettre à disposition des médecins de ville et des autres, l’association hydroxychloroquine et azithromycine, ce qui est un risque, car qui de ces lanceurs de pétitions sont capable d’expliquer la validité ou l’innocuité de cette association de médicament ?

Ne soyez pas des moutons de Panurge, prenez le temps de réfléchir et de lire la presse, mais aussi la documentation sur le domaine que vous voulez comprendre, pour mieux comprendre avant de croire tout prêcheur. 

La suite 2 dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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Le Coronavirus ou la chronique d’un confinement. 11 et 12ème Jour

Aujourd’hui le débat est sur le confinement, faut-il le prolonger encore, et surtout de combien, deux semaines ou directement quatre semaines, sachant que pour le conseil scientifique il faudrait un total de six semaines, cela nous amènerait jusqu’à fin avril, mais finalement cela sera de 15 jours supplémentaires pour l’instant et je crois qu’il était opportun de ne pas augmenter plus le confinement, ne serais ce que pour permettre au public de s’habituer à un supplément. Le plus important est que selon les sondages les citoyens serait même prêt à des mesures bien plus strictes. Cette épidémie à fait des ravages dans l’Est et en Ile de France par chance pour l’instant en moins grande quantité dans les autres régions, malgré le confinement d’un certain nombre d’habitant de Paris, parti prendre du meilleur temps en province.

Pour ce qui est de l’économie mondial, les états, ou les banques centrales, de l’Asie à l’Amérique ou encore en Europe, déversent des milliards de dollars ou d’Euros pour tenter de sauver les entreprises et les emplois, je ne sais pas vraiment si cela suffira mais il n’y a pas d’autre possibilité à ce moment de la crise. L’un des problèmes les plus important reste probablement celui de l’aviation civil, toutes les compagnies sont touchées, nous allons vraisemblablement avoir des dépôts de bilans en cascades. Mais quand est-il des autres grandes, moyens ou petites entreprises, combien vont survive de cette période sans activité ? C’est à cette question qu’il faudra répondre très vite après le retour à la normal.

Pour l’instant nous n’avons comme information que des annulations des organisations du type spectacles, sports ou culturels, une date de reprise des écoles a été donné, mais je ne pense pas quelle tienne, et pour le BAC ou le Brevet, sera-t-il possible de les organiser autrement qu’en contrôle continu ? Pour les grandes vacances vont-ils pouvoir se tenir normalement ? Cela serait pourtant important pour la population, pour reprendre une vie presque normale, mais quand sera-t-il des congés payés, ceux non prit à fin Mai et des autres qui devaient commencer à partir de juin, pour les entreprises qui ne pourront redémarrer dès la fin du confinement, que va-t-il se passer pour les employés.

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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Le Coronavirus ou la chronique d’un confinement. Le déshonneur

Ce matin nous avons appris que Patrick Devedjian est décédé, ancien ministre il était atteint du Covid19, comme à chaque fois qu’une personnalité décède il devient une personne exceptionnelle, ceci étant pour une des rares fois je suis d’accord, Patrick Devedjian était quelqu’un d’étonnant, d’abord par ses origines Arménienne, par ce qu’être arménien signifie que dans votre profond intérieur mentale, vous trainez le génocide de votre peuple et même s’ils ont des visages passible, ils trainent de la souffrance. Ensuite par ce qu’il avait perdu sa mère très tôt, que son père qui était pourtant un ingénieur à du trainer ce décès toute sa fin de vie.

Mais ce que je voulais vous dire ou plus exactement crier d’effroi, c’est les commentaires que j’ai pu lire sur les réseaux et sur les sites de presse avant son décès et toujours sous couvert d’anonymat. Cela me rappelle les lectures des journaux et des livres sur la période de 1939/1945, ou des simples citoyens accusaient leurs voisins ou des personnes envoyaient des messages anonymes avec des accusations pour voir voire partir des concourants, bien sûr tout le monde ne s’est pas conduit comme ça, mais il n’en reste que si seulement une personne agit ainsi, c’est l’humanité qu’il détruit. Dans ces commentaires il y en à un qui m’a profondément choqué, qui disait ceci :

« Bien sûr un politicien qui prend la chambre d’un vrai malade cela parait normal, même s’il n’est pas très atteint. »

Voilà comment certaine personne ont réagi, sur internet et notamment sur le site de 20 minutes, après l’hospitalisation de Patrick Devedjian, alors qu’il faisait un tweet pour expliquer qu’il allait un peu mieux et qu’il voulait simplement remercier les personnels soignants, 24 heures avant sa mort. Non seulement cela est totalement absurde, mais ces réactions sont stupides avant tout car elles sont gratuites sans lien direct avec la réalité, mais en plus ces personnes n’aiment pas la France et encore moins les Français, car sinon jamais elle chercherait à diviser en ces périodes de pandémie.

Mais il y a plus grave encore, quand cela vient d’un journaliste ancien présentateur de journal télévisé, puis ce que monsieur Bruno Masure, ne fait rien d’autre que des tweets d’agression, est-il malade, comme le dirait Coluche, des boyaux de la tête, ou est-il tellement offensé de ne pas être invité sur les plateaux de télé, pour nous expliquer que Michel Cimes devrait aller travailler à l’hôpital plutôt qu’être sur les plateaux ou d’attaquer Laeticia Hallyday avec une forme de plaisanterie absurde sur son pouvoir d’achat. Monsieur Masure, vous n’êtes pas drôle, alors arrêtez vos tweets d’ahuris.

Enfin il y a une dernière frange de la population qu’il faut espérer voir disparaitre, ou au moins se réduire le plus possible, ceux qui écrivent des petits mots, mit sur les voitures ou sur les portes des soignants en leurs demandant de partir ailleurs pour ne pas les contaminer, ceux qui volent des masques ou des outils indispensables aux services de santés, quitte à prendre le risque de faire mourir ou fait perdre des chances de guérison, à d’autres, voir peut-être des membres de leurs propres famille. Mais enfin doit-ont en permanence supporter ces personnes, qui comme toujours, bien sûr, font ces mots de façon anonyme, volent pour de soi-disant bonne raisons, détruisent les voitures des soignants pour leurs besoins personnel, mais qui sont-ils, des ahuris ou des personnes pour qui le mot nation n’a aucun sens, sont-ils des insensibles ou des personnes sans aucunes consciences, je ne serais le dire, mais ce qui est certain c’est qu’il est grand temps de remettre la nation au centre de notre vie, non pour être souverainiste, mais simplement pour rappeler que nous formons un tout et qui si notre voisin meurt alors nous risquons nous aussi de mourir.

Je voudrais terminer cette tribune sur l’essentiel, tous ceux qui agissent pour le bien commun, tous ceux qui soignent au péril de leurs vies, pour les remercier du plus profond de mon cœur pour ce qu’ils fonds. 

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche

2020

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Le Coronavirus ou la chronique d’un confinement. 8 et 9ème Jour

Ce matin j’ai appris qu’un ancien ministre était atteint du Covid19, comme un grand nombre d’élus, mais là il s’agit d’une personnalité de premier plan. Je regarde ses tweets et ils sont encourageants, comme beaucoup de responsables, ils sont sur le terrain, sans forcément penser à eux, je voudrais que chacun se souvienne du travail de l’ensemble de ces décideurs, que nous sommes trop prompts à critiquer.

Rappelez-vous de Roselyne Bachelot dans les années 2000, des critiques voir des humiliations de ses confrères et consœurs, des humoristes et autres journalistes, trouvant tous, dans un concert de moutons de Panurge, que l’application du principe de prévention était une absurdité, qui en plus coûtait très cher au budget de la France, aujourd’hui nous le voyons bien que l’absurdité était bien ailleurs. 

Mais vous savez aujourd’hui nous commençons à compter les morts de cette maladie, notamment dans les personnalités comme les médecins du Grand-Est, mais aussi des artistes, dont l’un des plus connus, Manu Dibango ce musicien de génie, qui en plus d’apporter du plaisir avec sa musique avait un grand cœur. Alors bien sûr rien ne va bien actuellement, et nous avons des gouvernants qui ne sont pas vraiment clairs, mais, je crois, très importants comme je l’ai déjà dit dans des tribunes précédentes que nous devons nous recentrer sur nos besoins réels et non sur des histoires de politiques ou de syndicalismes qui ne pensent qu’à profiter de la période. Actuellement je le dis, la bataille identique de madame Marine Le Pen et de Philippe Martinez ne sont pas digne de notre pays, le temps des combats politiques et des exigences d’explications n’est pas encore venu, aujourd’hui nous devons tous ne penser qu’aux malades, aux soignants et voir comment chacun de nous pouvons aider les nôtres, nos voisins, nos amis, mais aussi ceux qui combattent cette maladie. Pour les aider nous devons nous obliger à rester cher nous, ne pas chercher a sortir pour braver la Covid19, il est plus fort que nous est surtout il est invisible, il faut aussi louer la science qui cherche des moyens de soigner.

Il y a un peu plus d’une centaine d’années, nos pays étaient frappés par une autre maladie particulièrement contagieuse, la Tuberculose, même si cette maladie a été décrite dès l’Antiquité gréco-latine, plusieurs auteurs ont décrit une maladie amaigrissante au long cours. Elle est dénommée suivant les uns sous le nom de phtisie, pour le syndrome de dépérissement, suivant les autres avec le nom de Tabès.

Hippocrate puis Galien ou Caelius Aurelianus en ont dressé les symptômes, notamment pulmonaires, mais c’est Arétée de Cappadoce à la fin du 2e siècle qui en a cependant dressé la description la plus détaillée. Ces descriptions initiales n’ont guère subi de modifications notables jusqu’au début du 19e siècle. C’est en 1882 enfin, à la suite des travaux de Louis Pasteur, que Robert Koch met en évidence le bacille tuberculeux à partir de lésions humaines, mais il faudra attendre les années 1950 pour voir arriver le BCG, vaccin contre cette maladie.

Voilà si je vous ai raconté cette petite histoire, très raccourcie, c’est uniquement pour que vous compreniez bien que la science a besoin de temps et que nous pouvons lui en accorder en restant chez nous, bien confiné, pour éviter la transmission. Ce coronavirus est d’abord invisible, il est tapi dans l’ombre, sans aucun bruit, mais d’un coup il devient visible est fait des centaines de morts et là c’est notre devoir, ne pas ou ne plus multiplier les cas.

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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Le Coronavirus ou la chronique d’un confinement. 6 et 7ème Jour

Aujourd’hui après mon petit déjeuner, je regarde le journal qui arrive dans ma boite chaque matin, très tôt, souvent avant six heures. Un essai clinique européen, destiné à évaluer quatre traitements expérimentaux, dont la déjà controversée chloroquine, a démarré depuis dimanche. Il est piloté depuis Lyon mais inclura également des patients de Paris, Lille, Nantes et Strasbourg et de plusieurs pays européens.

Du coté des bourses mondiales, il semble que le point bas a été atteint, et nous voyons une légère remonté dans les échanges avant ouverture. Depuis le début de la crise, toutes les actions ont perdu entre 30 et 50% de leurs valeurs, ce qui a fait perdre des milliards d’euros et de dollars à tous les investisseurs, mais comme pour les augmentations, les pertes ne seront constaté qu’au moment d’une vente, il faut donc savoir attendre pour voir les actions remonter, dans les prochains mois, ceci étant, ça va probablement aussi refroidir les petits porteurs ce qui pourrait être grave pour l’avenir, car les entreprises vont avoir besoins de beaucoup de moyens financiers pour redémarrer après le confinement et le principale de cette argent ne pourra que venir des bourses mondiales. Si vous avez un peu d’argent à placer, mais attention cela doit être des sommes dont vous n’avez pas besoin dans un délai cours, car je ne suis pas capable aujourd’hui de vous donner des dates de récupérations de vos placements, mais avec la perte subit elles ne pourront que rebondir.

Aujourd’hui je viens de lire que la CGT de la fonction publique venait de déposer 30 préavis consécutifs d’une journée de grève, du 1er au 30 avril, en faisant une comparaison complétement absurde sur le manque de masque et le trop de LBD. Je suis désolé de voir la CGT d’aujourd’hui oublier que nous étions dans une situation de guerre contre un ennemi invisible, mais qui chaque jour tue des centaines de personnes en France, et s’amuser à vouloir combattre un état qui à bien autre chose à faire. Ou sont les syndicalistes des années 39/45, qui avait pris part à la bataille pour libérer la France, qui avait, part tous les moyens chercher les armes pour aider ! j’aurais pour ma part préféré voir ces syndicalistes trouver des endroits où il y aurait des masques pour les faire acheter, notamment par l’intermédiaire des sommes qu’ils ont obtenue pendant les grèves de janvier, pour sauver des habitants de notre pays, ou faire des appels pour demander aux français de respecter les gestes barrières et respecter le confinement, voir appeler les travailleurs qui sont indispensable à la survie de nos compatriotes à faire leurs possible pour permettre l’acheminement de matières premières ou de produits finis ! Décidément ces nouveaux syndicalistes sont tous des divas de télé-réalité pour qui la seul chose qui compte est comme l’avait annoncé Andy Warhol avec sa paraphrase « À l’avenir, chacun aura droit à 15 minutes de célébrité »

La suite demain.

Philippe Sallanche 2020

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Le Coronavirus ou la chronique d’un confinement. 4 et 5ème Jour

Je me suis réveillé ce matin vers 4 heures 30, je dors bien moins, même si je n’ai jamais été un grand dormeur, avec mes trois ou quatre heures de sommeil, mais là, ne bougeant pas beaucoup, il semblerait que je sois moins fatigué, même si je sors d’une épreuve de bronchite importante. Le plus drôle ce matin c’est le silence dans les rues de Paris, je regarde par la fenêtre, il n’y a personne, même les véhicules qui passent ne sont que des taxis vides, la lumière verte allumée sur le toit, certains coupent directement la ligne blanche, sans aucun risque au vu du peu de circulation.   

À chaque jour une nouvelle polémique, aujourd’hui il s’agit du krach boursier, les indices du monde entier plongent dans l’incertitude, pour plonger encore plus dans le marasme, la FED a décidé de baisser son principal taux directeur, ce que la banque centrale européenne se refuse de faire, demandant au dirigeant des états de commencer par faire le ménage dans leurs situations, et regarder leurs possibilités de mettre la main à la poche. Ce qu’il faut également regarder c’est les prix du pétrole, car là également il y a eu une baisse exceptionnelle, pour principalement deux raisons, une bataille de production entre la Russie et les émirats, qui va gagner ? l’autre raison est simple, il y a moins de demandes, notamment en Chine, ce qui fait baisser les prix. Le plus cocasse dans cette affaire, c’est qu’alors que les États-Unis devaient être catastrophés par cette baisse, surtout pour les grandes régions de production du pétrole de schiste, Donald Trump lui a décidé d’acheter du produit moins cher sur les marchés boursiers prenant le risque de déstabiliser les producteurs américains, vont-ils s’en rappeler dans quelques mois pour les élections ?

En ce 5ème jour, je regarde par la fenêtre, le terrain vague de ce côté de mon appartement, il a été nettoyé et tondu juste avant le confinement, du coup nous voyons très bien les trous de rats, il y en a au moins 50, ce matin avec le silence je les regarde passer d’un endroit à l’autre, c’est fou il y en a au moins une quinzaine, et comme il n’y a pas de bruit ou de passage ils ne sont pas dérangés. La moyenne de taille doit se situer aux alentours de 25 centimètres, des petits chats. Il doit y avoir une construction bientôt sur ce terrain, je suis certain que le jour ou les pelleteuses vont venir creuser, nous allons voir des dizaines de rats filer dans tous le sens. Ils me donnent l’impression de jouer.

Dans les rues règne un silence étonnant, pas ou peu de voiture, très peu de gens marche, en plus ils sont toujours seuls, la gare est très peu bruyante, même les annonces ne fondent pratiquement aucun bruit, seuls les véhicules de polices ou de pompiers passent toutes sirènes hurlantes, mais pourquoi alors qu’il n’y a personne dans les rues. Enfin la fin de journée, je reste bien confiné, il faut dire que ma bronchite m’oblige quelque peu.

La suite demain.

Philippe Sallanche 2020

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Le Coronavirus ou la chronique d’un confinement. 2 et 3ème Jour

Nous sommes le mardi 17, c’est le deuxième jour de confinement, il est 5 heures trente, en prenant mon petit-déjeuner je regarde LCI, et comme depuis maintenant plusieurs jours nous avons droit à la question sur les masques, mais aussi sur le document obligatoire à avoir pour sortir, accompagné d’explications sur son bon usage. Ce matin j’ai un peu moins de quintes de toux, mais je n’ai plus trop d’autres symptômes maintenant, plus de fièvre ni de mots de tête. Je décide de reprendre mes écritures, sans pour autant me prendre pour un écrivain, mais j’ai besoin de satisfaire se plaisir, il faut dire que j’ai commencé il y a plus de trente ans à écrire des nouvelles, notamment pour en fin d’année, envoyer un petit fascicule à mes amis et relations. 

Vers 7 heures je change d’organe d’information pour mettre la radio et là ça recommence sur le manque inadmissible de masques, mais aussi des tests pour le Covid19.

J’écoute les différentes données sur le confinement et sur l’économie et je m’aperçois que toutes les hypothèses sont autour de la table, comme toujours les économistes échafaudent des scénarii plus catastrophiques les uns que les autres. J’aimerais à ce stade vous rappeler quelques vérités, la première l’économie est une science inexacte, d’abord c’est une science, par ce qu’il est possible dans un certain nombre de cas de reproduire les études, nous pouvons étudier des possibilités mais les expériences prouvent que les éléments extérieurs détruise les possibilités économiques scénarisés, ensuite la deuxième vérité est sur les économistes eux-mêmes, il y a autant de possibilités et de vérités que de spécialistes et en réalité ils se basent sur des preuves d’expériences passés pour faire des extrapolations, mais qui sont rarement en phase avec la réalité du moment, car tout change à grande vitesse et donc quand ils ont raison c’est très souvent un simple coup de chance, même à la bourse s’il y a des bonnes pratiques et des règles, les grandes victoires sont dû principalement à des montants qui sont hors du commun des simples citoyens et essentiellement grâce à des aller-retour rapide.

Jour 3, une petit musique nous arrive, pourquoi y a-t-il ce problème de masque, alors qu’en 2010, il y avait plus d’un milliard trois cent millions de masque et immédiatement la politique reprend le dessus, le ministre de la santé explique que le changement sur les stock serait intervenu en 2011, sous l’équipe gouvernementale de Sarkozy, ce qui est le plus drôle, c’est qu’il est prouvé que c’est en 2013 qu’il y a eu un changement de doctrine, alors pourquoi tenté d’accuser ce gouvernement, je pense qu’il s’agit avant tout de déplacer la responsabilité sauf que la télé n’oubli rien, résultat nous voyons des députés socialiste accuser la ministre de l’époque, madame Bachelot, de dépense inutile, notamment sur les masques, drôle non !

La suite demain.

Philippe Sallanche 2020

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Le Coronavirus ou la chronique d’un confinement. 1er Jour

Voilà, nous sommes le lundi 16 mars 2020, il est 12 heures et le début du confinement commence en France. Je tousse encore beaucoup, ah oui vous ne savez pas, alors je vais vous raconter une petite histoire.

Le vendredi 28 février, je dois me rendre au salon de l’agriculture, à 9 heures, pour une réunion/information/formation sur une journée, de Pôle Emploi. Il y a là des milliers de personnes qui comme moi attendent l’ouverture. Je dois avouer que le Covid-19 n’est pas vraiment une préoccupation, et je me rends compte e qu’il y a très peu de gens qui ont l’air d’être concernés par ce problème qui semble si lointain. Sur les files d’attente, tous se serrent comme des sardines, comme si perdre trente secondes serait incapacitant pour la visite ou la journée. L’impression de cohue est tout simplement habituel, mais en ce début d’information sur le Coronavirus, comment peuvent-ils ne pas comprendre que tous pourront rentrées dans le salon et qu’il est donc invraisemblable de se bousculer ainsi ! Je vais rentrer chez moi vers 18 heures.

Le dimanche soir,je vais commencer à avoir de la toux et ensuite dès le lundi je vais avoir de la fièvre, je vais rester à la maison couchée. Le mardi matin encore plus de fièvre et plus de toux, des maux de tête, j’appelle mon médecin, la secrétaire me signale qu’au vu des symptômes je dois appeler le 15, ce que je fais. De là un premier entretien, puis un passage vers un médecin régulateur, mais coupure de la ligne. Alors j’ai attendu pour ne pas sur occuper les lignes du 15. Après dix minutes je suis rappelé par le médecin régulateur. Après une nouvelle explication sur mes symptômes, il me donne comme conseil d’aller voir mon médecin traitant et d’aller chercher un masque a la pharmacie avec un numéro de contact du SAMU. Juste une information supplémentaire, il n’y a pas de test disponible pour les simples malades lambda, même si les symptômes sont exactement ceux de ce virus, que j’ai de la fièvre, supérieure à 38 et une toux très importantes, donc j’ai le droit de tomber sous la coupe du Covid19. Le soir même, j’apprends que des footballeurs et des artistes ont eu droit à des tests, qui sont souvent négatifs et qui en plus n’avaient pas l’ensemble des symptômes. Et oui nous sommes toujours comme dans Les Animaux malades de la peste, la deuxième fable de La Fontaine situé dans le deuxième recueil des Fables de 1678. « Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés » et « Selon que vous serez puissant ou misérable…»

Le lendemain matin vers 7 heures 30, direction la consultation de mon médecin, et oui je le vois toujours très tôt le matin, souvent avant 8 heures, j’arrive sans rendez-vous, il n’y a pas beaucoup de monde et comme ça je ne risque pas de transmettre la maladie. Car oui à ce moment je suis persuadé que j’ai choppé ce virus, mais comme je ne bénéficierais pas de test nous ne le serons jamais. Il va diagnostiquer une bronchite faute de pouvoir chercher autre chose. Je vais rester à la maison pendant plusieurs jours sous antibiotique et paracétamol, à haute dose et à dormir. Le samedi, je vais mieux et comme nous avons des billets pour voir une pièce de théâtre, nous allons y aller, sachant que je vais mieux je ne pense pas finalement être atteint du virus. La pièce est Double jeu, avec Nathalie Marquay, la pièce était très agréable et très franchement je suis content d’y avoir assisté, même si ma fille a trouvé que nous avons été très imprudents.

Enfin voilà, nous sommes maintenant confinés et je respecte t vraiment cette demande gouvernementale, si ce n’est pour me protéger au moins pour protéger les autres.

La suite demain.

Philippe Sallanche 2020

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L’Article 49 alinéa 3 et la gauche

Depuis quelques jours, nous entendons les grands cris d’orfraie des oppositions, notamment de gauche à commencer par monsieur Jean-Luc Mélenchon. Je crois qu’il serait intéressant de faire quelques rappels sur cette loi. On compte 88 usages de cet article depuis 1958, 32 par un chef de gouvernement de droite et 56 de gauche. Jamais l’utilisation de cet article n’a abouti à un vote majoritaire en faveur de la motion de censure déposée ensuite par l’opposition. Pour les Premiers ministres et les gouvernements de gauche, surtout pendant les années Mauroy, Fabius, Rocard ou encore Cresson et Valls, c’est-à-dire pendant que Jean-Luc Mélenchon était associé ou soutenait le parti Socialiste, nous ne l’avons jamais entendu crier au scandale lors des 56 utilisations du 49,3. De là à penser que pour monsieur Mélenchon c’est uniquement quand les autres, c’est-à-dire quand les gouvernements ne sont pas de gauche, que l’utilisation de cet article de la constitution serait un scandale. Je dois avouer que  je commence à être fatigué par ces attitudes qui correspondent à cette politique de gens pas très honnêtes pour qui toutes les actions sont bonnes pourvu que le combat contre le pouvoir vienne de l’opposition, il s’agit là d’une absurdité et surtout d’une forme de refus des institutions et du vote des Français, en partant du principe simple qui consiste à dire, que suite à une élection, soit-elle d’une seul voie, l’élu a le droit d’appliquer son programme et même si l’opposition est normalement là pour s’opposer faire de l’obstruction parlementaire est en réalité le refus des élections, pour ces extrêmes.

Je suis particulièrement tranquille en faisant cette tribune, car je n’ai pas voté pour monsieur Macron, pour moi la volonté de destruction des parties politiques, était une erreur et ne pouvait que déboucher sur la mise dans la rue des Français, ne retrouvant plus de liens pour se raccrocher. Il permettait également la mise en avant des extrêmes comme les parties de monsieur Mélenchon et de Madame Le Pen. La France est prise en otage depuis maintenant un peu plus de deux ans, avec ces batailles permanentes de ces deux chefs de partis d’extrêmes, en ne permettant pas de mettre en place des discussions apaisées, comme cela doit être possible dans une grande démocratie, comme nous le somme. Mais il faut aussi reconnaître le manque de travail sur ce dossier par le commissaire des retraites, dont on peut se demander ce qu’il a fait pendant deux ans, mais aussi du gouvernement pour cette négation de la réalité de notre pays, si prompt à manifester, même si pour certaines catégories comme les artistes de l’Opéra ou les Avocats, il y a des raisons acceptables du refus du changement, car il n’a pas été correctement étudié sur les tenants et aboutissants de la réforme.

Sinon demain, nous serons comme dans d’autres pays, seules les fausses informations, les mensonges et l’agressivité amèneront à la présidence et demain le risque d’un de ces deux personnages à la direction de notre pays, mais aussi, et surtout à l’abandon de notre liberté, soyez-en certain. 

Alors je vous le dis aujourd’hui, l’article 49 alinéa 3 est à ce jour la meilleure et la seule solution pour mettre fin à l’agression du parlement, utilisée par notamment le groupe LFI.

Philippe Sallanche 2020

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Les téléfilms sont-ils devenus stupide ?

Voilà, comme beaucoup de monde j’ai regardé le dernier programme, d’une pourtant grande dame de notre filmographie télévisuelle française, capitaine Marleau, qui nous offrait une enquête en Corse.

Je suis très étonné et trop souvent déçu de nos feuilletons télé, qui trop souvent commence de façon brillante, mais finissent par être de mauvaise qualité. Et, je ne sais pas ce qui encourage les français à regarder ces feuilletons, qui dérapent et deviennent un fatras de faux-semblant et de clichés mis en musique par des obscénités et des grossièretés sans valeurs pour le film directement. Il y a dans ces feuilletons des rappels volontaire à des informations ou des combats d’une partie de notre population, sans que cela soit d’une utilité quelconque pour l’épisode, si ce n’est une volonté de faire passer des messages politiques, ce qui ne doit pas être en réalité, ni le lieu, ni le moment. Il s’avère que si nous écoutons un peu ce qui dit José Dayan, c’est souvent une volonté de Corine Masiero de faire ces clins d’œil à l’actualité, mais enfin comment accepter que l’argent de la redevance servent comme ça, à des volontés politiques, surtout quand il s’agit toujours du même sens. Que Corine Masiero soit à la gauche de la gauche, ne me regarde pas, même si elle a eu une vie difficile, ce qui m’intéresse c’est la qualité de l’intrigue et du travail des actrices et acteurs, mais là aujourd’hui nous avons des scénarii qui deviennent prévisible est sans véritable valeur, autre que des grossièretés et des messages politiques déguisés. J’espère que nous allons enfin en avoir terminer, de voir dans les téléfilms de nos soirées, des message politiques et si Corine Masiero ou tout autre actrices ou acteurs et pour quelques parties que ce soit, veulent parler de politique qu’elles/ils se présentent à des élections, s’engage derrière un parti, comme ça elle nous donnera sa vision réelle de notre pays et plus caché dans un téléfilm.

Je sais que pour beaucoup de personne, chacun à droit de dire ce qu’il veut, mais dans la réalité, imaginez qu’une actrice ou acteur, fasse la même chose pour un parti ou pour une action de droite ou d’extreme droite, alors vous auriez entendu et lu dans la presse des interrogations voir des contestations immédiatement, alors que quand il s’agit d’une personnalité qui est à gauche de l’échiquier cela semble normal, il est temps de se poser les bonnes questions.

Philippe Sallanche 2020

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L’affaire Griveaux et l’histoire de la transparence.

Cette affaire nous montre que depuis un certain temps nous avons changé de société, mais là ce n’est pas les femmes ou les hommes qu’il faut critiquer mais bien la période et de façon accessoire ces politiciens qui ont décidé de mettre la transparence comme étendard.

La politique et pour être plus précis, les femmes et hommes qui s’en attribuent les paroles, veulent nous assurer qu’elles/ils sont sans reproche avant d’arrivée au pouvoir, pour se faire ils commencent par critiquer, sur la transparence des anciennes politiques, puis sur l’activité exercée, sachant que la lutte pour la transparence, ne passe pas par les révélations sur les coucheries des uns ou des autres. Il ne peut pas s’agir de la transparence, mais surtout aucun homme ou femme ne peut s’attribuer le droit de juger les autres surtout pas un petit groupe qui se croit avoir une valeur quelconque pour juger et condamner un homme ou une femme serait-elle/il politique.

Depuis maintenant des années nous avons droit, par des activistes de tout poils, surtout aux extrêmes de l’échiquier politique, à des révélations voir des coups montés, sur les décisionnaires de notre pays, même si les premiers dénonciateurs sont trop souvent les politiques et leurs opposants internes, eux-mêmes.

Toujours est-il que cette façon de faire de la politique tire la valeur des personnalités par le bas, en effet à force de sortir du jeu politique des femmes et des hommes en utilisant les moyens les plus sordides, nous perdons des personnalités de qualité, rappelez-vous des paroles de l’essayiste Francis Bacon, philosophe anglais et homme d’État (1561-1626) pionniers de la pensée scientifique moderne.

Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose.

Cela fait trop longtemps que nous mettons en avant les soi-disant valeurs de couple ou de famille pour prouver les qualités des politiques, mais en quoi un homme ou une femme est-il meilleur ou moins capable si, il ou elle à des histoires de cœurs ou de fesses, ce qui n’est pas acceptable ce sont les agressions, les viols ou les harcèlements, en aucun cas les coucheries, qui peut se prévaloir de valeurs intrinsèques pour juger la nature humaine. Alors oui, il faut que nos politiques soient plus honnêtes, surtout au moment des élections, mais le fait même de vouloir se faire élire à un poste, député ou sénateur, maire ou conseiller, n’est-il pas faire des promesses qui ne seront pas forcément appliqués car le fait même de se présenter c’est promettre des choses qui ne sont pas effectuer au moment de l’élection  et qui ne seront pas forcément possible, mais est-il normal de mettre à la vindicte populaire un homme ou une femme.

Il est pour moi temps de ne plus permettre à des personnes de se croire au-dessus des lois, mais il est aussi important de regarder avec bien plus de réalisme l’activité des politiques par rapport aux promesses, sachant bien entendu que dans la vie actuelle est surtout avec l’attitude de certains politiciens élus, ailleurs, peuvent changer les promesses, mais cela doit se faire non pas dans la transparence, mais avec des explications.

Philippe Sallanche 2020

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Les politiques écologistes sont-ils encore réalistes ?

Ce matin, j’ai entendu une réflexion qui m’a laissé quelque peu dubitatif. La discussion portait sur la suppression de plusieurs centaines de places de parkings sur les rues parisiennes par la future administration de la ville, si toutefois l’ancienne majorité était reconduite. D’après le maire du deuxième arrondissement, cela allait limiter la venue sur paris d’un grand nombre d’automobilistes avec ce verbatim :

Cette direction va dissuader plein de personnes à venir sur Paris et c’est très bien !

Penser que d’empêcher un grand nombre de gens à venir sur Paris était un bien pour la ville est tout simplement invraisemblable, car cela revient à penser que d’interdire à de nombreux banlieusard ou provinciaux de venir sur Paris en véhicule est plutôt intéressant, revient à interdire a de très nombreux clients potentiels de rencontrer des entreprises parisiennes. Nous sommes dans le cas typique de la destruction des centres-villes. Dans les années 80/90 les centres-villes de province ont été vidés de leurs commerces pour des infrastructures externes des villes, résultat aujourd’hui nous constatons simplement l’immense destruction de valeur de nos centres-villes. Aujourd’hui, c’est au tour de Paris de vouloir la destruction des entreprises et des commerces pour faire croire qu’il s’agit d’une amélioration des habitants. Mais quand sera-t-il dans quelques années ? Nous savons bien qu’il est pratiquement impossible de revenir en arrière et que reconstruire des centres ville coûtent bien plus cher que conserver l’existant. Déjà Paris ville lumière ne porte plus ce nom, il n’y a plus aujourd’hui en dehors des grandes avenues, aucune illumination pendant les fêtes, par décision uniquement de la mairie centrale, de ne plus vouloir participer. Je me rappelle dans les années 80 chaque centre de commerce avait des luminaires, des guirlandes lumineuses pour les fêtes, tout cela à disparue et la Ville lumière est devenue triste, des rues entières n’ont plus de commerces, loyers trop élevés, impossibilité de se garer, plus de grandes entreprises présentes. Alors aujourd’hui, quand j’entends que c’est une bonne chose que d’éloigner la voiture, je me demande ce que va devenir Paris dans quelques années, un immense musée, réservé aux visiteurs étrangers. Déjà Paris se vide petit à petit de ses habitants, si demain il n’y a plus d’entreprise, Paris va-t-il mourir…

Philippe Sallanche 2020

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Le Chômage ou les chiffres de l’impossible ? Tribune

Depuis deux jours, nous avons le droit de la part du gouvernement, de la presse généraliste, mais également de la presse économique, à une charge invraisemblable sur la baisse incroyable du chômage. Les chiffres qui nous sont donnés sont bons et ne soyons pas en permanence insatisfait.  Mais il y a un vrai problème, de quoi parlons-nous quand il nous est expliqué que nous allons peut-être atteindre les 7% de chômeurs dans notre pays ? Tellement habitué au chômage de masse. Mais les chiffres sont décidément trompeurs et pour ne pas changer il est additionné des chiffres arrivant de deux sources différentes et qui ne parlent pas tout à fait de la même chose.

Pour Pôle Emploi, il y a bien 180.000 chômeurs de moins, sur les trois millions et demi de chômeur. Mais le taux de chômeur est lui pris sur les calculs de l’INSEE, qui elle n’en voit que deux millions et demi, soit un différentiel d’un million, autant dire une paille.

Ce qu’il faut retenir, c’est que nous avons en France environ trente millions d’actifs, donc si vous regardez le taux de chômage par rapport à Pôle Emploi, et une simple division nous permet de trouver 3,5 M /30 M nous donnent un peu plus de 11%. Par contre, si nous divisons 2,5 M /30 M, nous arrivons à 8,33%.

Ce qui est drôle dans cette situation, cela fait déjà plus de deux ans que je dénonce ce type de calcul, et qu’en deux ans pas un journaliste économique n’a regardé de près les chiffres annoncés par les différents services de l’état. 

La France compte, après les États-Unis, le plus grand nombre de médailles Fields. Comment dans un pays qui compte autant de mathématiciens est-il si peu enclin à parler de chiffre, avec une vraie approche et surtout de l’honnêteté. Et pourquoi la presse ne fait pas vraiment sont travail de contre-pouvoir ? Je veux bien que certains journaux sont affiliés, de façon plus ou moins directe, à un parti politique, mais nous critiquons en permanence la presse de pays totalitaire, que faisons d’autre ?

Philippe Sallanche – 2020

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Les retraites, deux ans pour quoi, et pour quel travail préparatoire ?

Voilà deux ans que le début de cette affaire a commencé et le haut-commissaire aux retraites démissionnaire, Jean-Paul Delevoye, a travaillé pour la mise en place d’un nouveau système de retraite, dite universelle, par points, en remplacement de l’ancien par répartition. Dans la réalité, nous voyons devant nous un manque invraisemblable de préparation pour le moins ou plus grave d’incohérence dans les discussions exploratoires des différentes caisses indépendantes, et là je reste dans l’incompréhension total. Pour mieux comprendre mon étonnement, je vais prendre en compte quelques cas particuliers, comme preuve, qui n’aurait jamais dû être sur la table des négociations en cours, d’abord par ce qu’elles sont vraiment spécifiques, comme par exemple l’Opéra de Paris ou les avocats.

Pour l’Opéra de Paris, nous voyons bien l’impréparation. Comment imaginer de demander à des danseuses classiques, de faire partie du corps de ballet jusqu’à 64 ans ! Il s’agit là d’une absurdité totale. Comment dans un gouvernement de gens intelligents et sur-instruits n’a-t-on pas compris qu‘il n’était pas possible de mettre dans le pot commun ce petit cercle très spécifique d’un art français reconnu dans le monde. Sauf à penser qu’à partir d’aujourd’hui monsieur Macron décide que l’art n’a plus droit de citer dans notre pays, ce que je n’ose pas croire bien sûr. Là, l’intelligence aurait voulu que le système passe dans le cadre général, sans pour annuler la particularité des artistes de l’Opéra de Paris, de plus après leurs participations à la grandeur artistique de notre pays, leurs retraites n’est pas très importante, car en moyen 1.200€ par mois et un droit de travail, le plus souvent en qualité de professeurs de dance, avec un salaire très réduit de l’ordre du smic, mais si demain ils doivent trouver une occupation entre 42 ans et 64, ils ne rechercheront que des salaires leur permettant de vivre, de ce fait les associations ou les institutions ne pourront plus employer ces anciennes danseuses ou musiciens, et là c’est la population qui sera privée de ce savoir. Je vous le dis, impréparation et absurdité.

Regardons maintenant les avocats. Mais quelle idée de vouloir s’attaquer à ce métier, qui n’a jamais rien demandé à personne, comme je l’ai déjà écrit, la seule obligation qu’il eut été important de signaler, la non-participation au système universel, éteint de façon définitive la possibilité de participation de l’état, ce qui revient à dire que les avocats ne pourront jamais demander d’aide des organismes d’état, et seulement à la condition de la signature de l’ordre  des avocats, après une concertation de l’ensemble de ses membres, ils pourront resté indépendant. Maintenant regardons un autre cas, celui des pilotes, hôtesses et steward, pour leurs retraites générales ils sont bien au régime par répartition, par contre ils possèdent un système de retraite complémentaire qu’ils payent eux-mêmes et qui leur permettent de partir avant 62 ans. Rien qui sorte des caisses de l’état, j’ai envie de poser une question, pourquoi le haut-commissaire, n’a pas réglé ce type de problématique ? Pourtant simple ! Ou alors la décision n’est-elle pas de récupérer les sommes que possèdent ces caisses ?

Bien sûr je ne fais que poser des questions, mais monsieur Jean-Paul Delevoye a eu deux ans pour régler tous les cas simples qui n’aurait jamais dû être mis sur la table. Alors pourquoi nous nous retrouvons dans une situation aussi peu compréhensible du grand public, pourquoi les journalistes spécialisés sont si peu prompte à expliquer la réalité des situations, méconnaissance ou malveillance politicienne ? Ou alors nos journalistes sont devenus, peut-être à cause des journaux permanents et d’une certaine obligation à l’urgence, paresseux, ne regarde plus les dossiers en profondeur, ceci serait à mon sens grave, car nous serions devant un vrai problème de démocratie. L’information est une obligation, un contre-pouvoir, que nous devons préserver pour garder notre liberté.

Monsieur le président, monsieur le premier ministre, je suis plutôt d’accord avec la proposition de caisse de retraite universelle, mais il est encore, temps de reprendre la totalité de ce dossier pour travailler vraiment sur chaque exception et sur chaque système dérogatoire. Si vous avez un problème de réflexion, alors je vous propose, avec un certain nombre de personnes, moins instruite, mais plus intelligente de vous aider en formant une équipe de travail sur ces dossiers.

Philippe Sallanche – 2020

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De la parole ou de l’inconstance.

Hier comme beaucoup de personnes, j’ai entendu ce nouveau problème de passage à niveau et de voiture découpée par un train. Pour ne pas changer, c’est le passage à niveau qui est considéré comme dangereux. Pourtant, ils sont toujours renseignés, il y a des panneaux, des feux de signalisation, des ralentissements, etc. C’est comme, il y a un peu de temps j’ai assisté à un accident, une voiture nous a dépassés à une vitesse excessive, quelques kilomètres plus loin elle était dans le fossé. Là également, c’est le gravier qui était responsable. Je pourrais vous donner un grand nombre d’autres exemples, mais cela serait inutile, car je crois que vous avez compris mon message.

Depuis bien longtemps, je voulais faire cette tribune, pas pour vous faire la leçon, car je suis comme vous, j’ai par moment des dissonances avec les règles, je suis souvent en colère quand des décisions me semblent injustes ou que des limitations de mes droits sont mises en place pour soi-disant le bien commun.  Alors qu’il est trop souvent dicté que pour des raisons financières. Nos politiques nous ont tellement racontés des histoires que nous nous méfions de toutes leurs décisions et comme nous sommes Français, nous avons appris à ne pas respecter les règles. Mais voilà quelques fois elles sont là pour nous sauver la vie. Tout n’est pas excusable et toutes les excuses ne sont pas correctes. En général, les barrières de passage à niveau se ferment avant le passage d’un train et nous devons apprendre à nous arrêter pour mettre la vie des personnes et des biens en sécurités. Nous pouvons toujours rouler trop vite, mais pourquoi accuser les graviers, alors que dans notre fond intérieur nous savons bien que rouler à 120 sur une route limitée à 90 ou 80 c’est déjà prendre un risque pour les autres.

Aujourd’hui, ce sont les vélos qui prennent des risques inutiles, ne respectant aucune signalisation, aucun feu ni même les trottoirs où cette fois-ci ce sont les piétons qui sont en risques. Pourquoi ne rien respecter quand on est en vélo, alors que nous ne prendrions jamais ce type de risque en voiture.

Je ne suis pas un donneur de leçon, mais je suis certain que si nous mettions toutes nos bonnes résolutions de fin d’année en commun, nous réussirions à limiter les dégâts et nous arriverions à une France plus apaisée. Je vous laisse simplement cette réflexion pour mieux vivre ensemble, dans le plus beau pays du monde. Philippe Sallanche 2019  

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L’ancien président continu, ou l’histoire de parole.

Comme beaucoup de monde, venant de François Hollande, j’aurais préféré une histoire sans parole, c’est pourquoi j’ai écrit cette tribune. Nous voici de nouveau obligés à devoir écouter François Hollande suite à la publication de son livre, mais cette fois-ci en format poche, sur ces prévisions pour 2022, sur va vision actuelle de notre pays ou sur son diagnostic de notre état. Nous avons passé le week-end à revoir sur les écrans cet ancien président, qui comme son aîné des années 80-90, et qui fut son mentor, croit pouvoir nous avertir du danger des prochaines élections présidentielles de 2022 sur l’arrivée au pouvoir hypothétique de l’externe droite. Je voudrais rappeler au plus jeune ou à ceux qui l’auraient oublié, mais à chaque fois que les socialistes étaient en danger, nous avions droit à ce type de message : « attention à la prochaine élection l’extrême droite va arriver au pouvoir »  ou alors «  il va y avoir une association entre la droite de gouvernement et l’extrême droite » . Mais quand va-t-il se taire ? Comment avons-nous pu élire cet homme imbu de lui-même, faisant des paris sur l’avenir des Français en permanence, sans jamais d’ailleurs avoir eu raison une seule fois. Pourquoi les journalistes continuent à lui cirer les pompes, car je ne vois pas d’autre façon de le dire sans jamais lui rappeler ces faux paris. Rappelez-vous du chômage ! Aujourd’hui, il voudrait nous faire croire que lui aurait eu une autre façon de faire, notamment sur les manifestations violentes, que d’ailleurs il avait dû y faire face, mais de qui se moque-t-on ? Il a passé cinq ans à la présidence française, pendant lesquels rien n’a été réellement effectué, non que je sois macaroniste, mais je ne supporte plus cette arrogance stupide et complètement décalée. Comment cette personne peut se conduire ainsi alors que pendant sa présidence la France était complètement encalminée et ce malgré les fausses informations mises en avant en permanence. Pour aller dans son sens,  pour faire en sorte que les chiffres du chômage se retournent il a mis plus de 500.000 personnes de plus en formation, qui pour la majeure partie ce sont retrouvés sans boulot en sortant de ces formations. Il a passé sa présidence à critiquer son prédécesseur, maintenant c’est son successeur, mais il ne faut pas se tromper, tout ce cirque ne consiste pas à alerter les Français, mais uniquement à espérer vendre son livre. Nous allons probablement avoir droit à nouveau à un tour de France de signature, où il va continuer à se montrer à asséner ses critiques, dans l’espoir qu’il va manquer aux Français. Mais ça Monsieur François Hollande ça ne pourra pas arriver, il y a trop de mauvais souvenirs de votre présidence et surtout trop de baratin.

Philippe Sallanche 2019             

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La Retraite n’est pas une aide sociale.

Depuis plusieurs jours, nous entendons que la France a les aides sociales les plus importantes du monde, et c’est probablement vrai. Mais il est important de ne pas tout confondre, par exemple nous entendons que les retraites seraient le premier poste de dépense en aide sociale et là je rappelle que les retraites ne sont pas des aides sociales. En effet, il s’agit de cotisations donnant droit à des paiements futurs. Comment mettre sur le même point d’égalité les aides de types RSA et les Retraites. Nous sommes devant une nouvelle transformation de la vérité, pour faire croire qu’un cotisant à la même valeur qu’un aidé. Là, je ne veux stigmatiser personne, mais simplement demander que nous reprenions une réalité sur nos façons de présenter les choses. Il y a plusieurs mois, j’expliquais que les chiffres du chômage étaient en permanence prise d’un côté ou de l’autre selon l’intérêt du politique qui les présentait et bien sûr les aides sociales, nous arrivons à la même forme de manipulation.
Je voudrais rappeler comment sont formés les droits à la retraite en reprenant un peu l’histoire.
En France, l’apparition du premier système de retraite est celle des marins, sous Louis XIV. Si certaines tentatives de développement d’une assurance-vieillesse ont eu lieu au début du XIX siècle, certaines professions tentent d’organiser des régimes dès le début du 20ème siècle. Ainsi par exemple dans les années 1900 à 1902, la fédération des bouchers de France crée un contrat d’aide à la retraite. Mais il faudra attendre 1945 et la création de la Sécurité sociale pour que le système de retraite se développe réellement. Le régime général des salariés du privé est alors créé. Certaines professions s’organisent également de leur côté et développent leur propre régime de retraite. Le principe du système français est la répartition. Pour être claire, les actifs, ceux qui sont salariés ainsi que les entreprises, paient une cotisation qui ensuite est répartie entre l’ensemble des retraités. Pendant de très longues années, en gros de 1946 à 1983, le système était excédentaire, il y a plus de cotisations que de retraités, l’âge de la retraite est de 65 ans et l’espérance de vie est de 12 ans. En 1983, le gouvernement décide de passer l’âge de la retraite à 60 ans, dans le même temps l’espérance de vie à la retraite passe à plus de 23 ans. Nous voyons bien là, la difficulté d’une décision non financée. Le résultat est la diminution des pensions, demain la limitation des reversions aux veuves et veufs. Mais surtout personne et surtout pas les syndicats qui voyait dans la diminution de l’âge de la retraite une avancée exceptionnelle, le risque de paupérisation des retraités par la diminution des pensions, simplement par ce que les montants à redistribuer sont limités par les salariés actifs.

Voilà pourquoi il n’est pas acceptable de comparer les aides sociales et les retraites. Messieurs les journalistes merci de faire ce rappel en urgence, car demain quel sera la prochaine information tronquée ou truquée.

Philippe Sallanche 2019

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Le temps de « l’ancien temps », retrouvé.

En regardant tout de sa fenêtre, comme le fait aujourd’hui le gouvernement, une partie de notre capitale est défigurée. La vision limitée par les montants de la fenêtre tronque la vision à quarante-cinq degrés au lieu des cent quatre-vingts qu’ils auraient pu avoir. En restant, pour reprendre une réflexion d’un ancien premier ministre, droit dans leurs bottes, ils sont devenus sourds. Mais que faudra-t-il pour qu’ils réagissent et qu’ils discutent enfin. Je ne veux pas dire que tout est blanc ou noir, mais l’opportunisme des casseurs ne peut être mis dans le panier des manifestants. Le résultat du manque régalien est bien de la responsabilité du pouvoir. Nous ne pouvons rester le pays le plus fiscalisé du monde, avec des systèmes publics qui ne fonctionnent pas ou difficilement, où les taxes sont devenues insupportables aux plus faibles d’entre nous, où le niveau de vie a tellement baissé qu’il fait souffrir même la classe moyenne supérieure. Notre état a fait perdre la croyance en l’avenir à une partie de la population, et notamment dans les banlieues. Ensuite, nous avons de façon indéniable laissé des extrémistes s’installer sans jamais rappeler ce qui fait notre nation, sans jamais punir, en trouvant en permanence des excuses voir de la complaisance avec les pauvres petits casseurs si malheureux dans leurs quartiers défavorisés. Notre âme de Français a été touchée au plus profond, notamment sur un monument, où est inhumé un de ceux qui nous ont permis de vivre libres, saccagés. Là également, c’est le gouvernement qui en a la responsabilité, par une organisation déplorable. Pas besoin d’être grand clerc pour comprendre qu’en obligeant des centaines ou milliers de personnes, à être bloqués sur une place sans distinction entre eux, ne pouvait qu’entretenir une révolte et de radicaliser de simple citoyen, venu là uniquement pour manifester.

Monsieur le président, c’est vous le responsable. Tous ceux qui sont en dessous de vous, au gouvernement, ne sont que des faire-valoir. Malheureusement ils ne sont pas aux niveaux, car pas à l’écoute. Vous ne ferez pas l’économie d’un véritable travail de fond sur la réalité des budgets, des taxes et des impôts de notre pays. Il est notamment temps de recréer l’espoir dans chaque personne de notre pays. Depuis des années, les dirigeants élus de notre pays, sauf à une exception peut-être, ont oublié la population et surtout sa capacité à vivre du fruit de son activité. Monsieur le Président, les seuls investissements qui vaillent sont ceux qui permettent de créer des emplois, chose oubliée depuis pratiquement quarante ans, en disant que le traitement du chômage en France était tellement exceptionnel qu’il cachait la réalité des souffrances du peuple, et qu’il faisait en même temps baissé le montant des salaires.
Depuis le Président Mitterrand et des erreurs funestes, celle de la retraite à soixante ans, puis des trente-cinq heures, avec une volonté de limiter les salaires et les retraites, a été reconduite de gouvernement en gouvernement, en oubliant le besoin des populations. Le plus petit des économistes vous expliquerait, à vous qui pourtant êtes si bien formé et qui avez suivi des études tellement qualifiantes, que si dès le départ une avancée n’est pas équilibrée en besoin et en moyen, cela est voué à l’échec. Notre pays n’avait pas de problème pour payer des retraites, pas de problème avec la sécurité sociale, avec les caisses chômage, etc. il n’y a qu’une seule façon de faire en sorte que nous ayons des budgets à l’équilibre, c’est la diminution du chômage. Encore faut-il que nos gouvernants décident d’arrêter les fausses informations, comme le nombre des chômeurs, le nombre qu’il faut prendre en compte aujourd’hui, c’est bien cinq millions, arrêtez de truquer les chiffres, et mettez-vous au travail réellement !
Enfin je crois primordial de remettre l’ensemble de nos budgets à plat pour redéfinir ce qui est ou pas important.

Philippe Sallanche
2018

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L’Union Européenne

Après la Panthéonisation de Simone Veil, je crois important de vous rappeler pourquoi il est important de se souvenir du passé et pourquoi il est important de continuer à faire l’Union en Europe. Mais j’aimerais revenir sur un mot beaucoup usité actuellement sans vraiment savoir à quoi il fait allusion et pourquoi a-t-il était créé. Ce mot est « Génocide ».
En France, un premier mot avait été créé pour parler du massacre des populations civiles de Vendée perpétré sur ordre de la Convention, le néologisme Populicide. Gracchus Babeuf sous la Révolution française l’avait imaginé pour désigner ces carnages. Mais c’est en 1944 qu’un professeur de droit américain d’origine Juive polonaise, Raphael Lemkin, a créé à partir de la racine grecque γένοςgénos, « naissance » et du suffixe -cide, qui vient du terme latin caedere, « tuer », le néologisme « Génocide ». Le terme génocide est apparu pour la première fois dans son étude Axis Rule in Occupied Europe, publié en 1944 par la Fondation Carnegie pour la Paix Internationale. Il est introduit au chapitre IX intitulé « Génocide » pour tenter de définir les crimes perpétrés par le gouvernement des Jeunes-Turcs de l’Empire ottoman à l’encontre des Arméniens pendant la Première Guerre mondiale, puis de ceux dont furent victimes les Assyriens en Irak en 1933, puis il sera mise en avant et repris de façon permanente, après la Seconde Guerre mondiale, pour parler des exactions commis par les nazis à l’encontre des peuples juif, slaves et tzigane.

Je voudrais rappeler une phrase attribuée à Hitler « Qui se souvient encore du massacre des Arméniens? » pour répondre à des questionnements sur les futurs massacres des populations juives, slaves et tzigane. Cela prouve si besoin en était encore utile, qu’il ne faut jamais accepter les discours belliqueux de dirigeants, qu’ils soient Européens ou venant d’autres contrées. C’est uniquement notre capacité à refuser d’écouter les déclarations, ne voulant que diviser nos populations, qui empêcheront les prochains dictateurs d’arriver au pouvoir. Mais le combat se doit d’être permanent. Ne jamais se satisfaire d’accord de petite politique politicienne, ne pas permettre à un coté de l’écheveau, droite ou gauche, de faire montrer les extrêmes opposés, pour garder un pouvoir qui finira de toute façon par changer de mains. Ne jamais se satisfaire de termes agressifs inutiles et toujours défendre son positionnement avec bienveillance. Enfin, il ne faut jamais accepter tous les types de négationnismes, à l’encontre des populations meurtris. Aujourd’hui, comment comprendre que certains pays ne reconnaissent toujours pas le génocide des Arméniens par le gouvernement des Jeunes-Turcs de l’Empire ottoman entre 1915 et 1917, des Assyriens, un massacre commis en août 1933 par le gouvernement irakien, moins connu que le génocide des Arméniens ou des Juifs. Celui des Tutsis, parfois appelé génocide rwandais, qui eut lieu d’avril à juillet 1994, et bien d’autres massacres de population qui n’ont souvent pas été souligné par la SDN ou par la suite par l’ONU. Comment comprendre que des pays qui ont été touché dans leurs sang, ne font pas ce devoir de mémoire indispensable à la vie en communauté, repoussant toujours des explications et prenant le risque de voir des populations s’entredéchirer des années après. C’est pourquoi, il faut toujours apporter un soutient à ceux qui après avoir accepté de regarder la vérité dans les yeux sont capables de se serrer la main pour construire un avenir en commun.

Il est indéniable qu’il s’agit là d’une des qualités de Simone Veil, en se battant pour la réussite de l’Union Européenne, en acceptant que l’Allemagne d’aujourd’hui ait un rôle dans cette construction et c’est pour ça que je vous propose de continuer ce combat l’année prochaine, en votant pour les parties s’engagent dans ce sens.

Philippe Sallanche 2018

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Un homme est mort,

J’ai reçu ce matin un mail qui me demandait, comme à plusieurs milliers d’autres personnes d’ailleurs, de bien vouloir aider une entreprise de lingerie française. Mais voilà cette entreprise était dirigée par un homme, qui vient de se donner la mort à la suite d’un dépôt de bilan. Ce drame qui se répète trop souvent dans notre pays, n’est plus acceptable aujourd’hui.
Je voudrais lancer un appel à l’ensemble des français pour qu’ils se décident enfin à comprendre que créer une entreprise, même si cela échoue, le simple fait d’avoir voulu créer en France lui devrait une exceptionnelle admiration.

Mais pour mieux comprendre, je voudrais vous apporter quelques précisions, car j’aurais pu me retrouver dans cette même situation, il y a quelques mois. Sauf que je suis probablement ou simplement un peu plus résistant et que j’ai eu autour de moi une famille et des associations prêtent à me soutenir, comme 60.000 Rebonds. Cette tragédie qu’est la mort d’un homme qui n’a rien fait d’autre que donner de l’espoir, en créant une entreprise, ne doit plus arriver dans notre pays. Nous devons vraiment nous poser la question sur l’importance apporter sur l’échec dans l’entrepreneuriat, qui devrait être prise en compte comme une expérience enrichissante plutôt que comme un échec. Sans ces personnes pour tenter, demain nous n’aurons plus d’activité. Les institutions devraient enfin regarder avec un œil neuf la réalité de ces créateurs en cas d’arrêt de l’entreprise, trop souvent aucun droit, aucune aide, les autres entrepreneurs eux mêmes sont critiques, alors qu’ils savent bien le défit de la réussite.
Pour comprendre, avez vous n’oublié la sensation que vous avez ressentie lors d’un échec, à un examen par exemple, et bien il faudrait multiplier par dix, par cent, pour comprendre le ressentie de cet échec, qui souvent est multiplié par un échec financier. Alors ne soyez pas accusateur vis à vis de cet homme, quelques fois, quand on s’est battu pendant plusieurs années, à travailler plus de 12 à 15 heures par jour, l’arrêt de l’entreprise crée un vide sidéral, impossible à remplir.

Maintenant nous pouvons parler du fabriqué en France, notamment dans le textile et encore plus précisément dans le domaine de cette entreprise, la lingerie. Qu’est ce que cela veut dire ? Il faut savoir que moins de 0,5% des ventes en montant et 0,2% en volume de lingerie sont fabriqués en France, ce qui représente moins d’un article vendu sur 500. Malgré le fait que beaucoup de marque se revendique du Made-in-France, le combat de la valorisation du travail est loin d’être gagné, surtout que le public voudrait du fabriquer en France, mais ne veut pas en payer le prix, même si la différence n’est pas aussi importante que l’on pense. Ce sont les chaînes de centre-ville qui dominent le marché (28,5%) devant la grande distribution (26,1%) et la vente en ligne (13,5%) . Il est une nouvelle façon de faire pour les grandes marques ou plus exactement pour les plus importantes, comme DIM, par exemple, n’indiquent plus de mention d’origine, comme ça plus de problème. J’ai remarqué cette étrangeté depuis quelques temps, je voudrais que les instances nationales ou internationales se décident à ne plus accepter ce type d’attitude, car de ce fait plus de problème d’origine et plus d’interaction avec les personnels qui fabriquent. Il est possible de changer d’usine sans aucune réaction du monde car personne ne sait où est fabriqué la production. Les salariés ne peuvent plus faire grève ou avoir de conflits, et qui va s’occuper d’un problème d’usine au Bengladesh ou en Chine, qui se souvient encore du drame du Dacca, pourtant 1000 morts dans des ateliers du textile.

Voilà un homme est mort pour avoir voulu construire.
Il est vraiment temps de lancer un cri,
Un cri d’amour pour nos créateurs.

Philippe Sallanche 2018

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Les attributs du pouvoir et les excès.

Depuis la nuit des temps, dans les démocraties, mais également dans les autres formes de pouvoir, il y a toujours eu des personnes, qui non élu ou sans réalité de responsabilité, ont trouvé des points d’appui pour profiter des puissants, des présidents. Quelques fois il s’agissait de personnes ayant une ligne dans l’organigramme, mais souvent il s’agissait plutôt d’agent plus ou moins secret, mais dont le point commun était d’être en dehors des clous. Il est évident que le responsable de ces personnes sont responsables de leurs actes, mais depuis plusieurs jours nous avons droit à n’importe quoi. Ainsi ce matin monsieur Dupont-Aignan sur une chaîne info a répété plusieurs fois que monsieur Benalla avait 26 ans et qu’il était impossible d’avoir donné des responsabilités aussi importantes à une personne de 26 ans ! J’aimerai à ce sujet, rappeler quelques vérités à l’ensemble des cassandres politiques qui sur chaque sujet déclenche des affaires d’état.

Bill Gates et Paul Allen fondateur de Microsoft avait respectivement 20 et 22 ans à la création de l’entreprise, Steve Jobs, Steve Wozniak et Ronald Wayne fondent eux Appel, qui avait eux aussi 21, 26 et 42 ans, ou le dernier est bien âgé de plus de vingt-six ans, pour continuer sur le même chemin Mark Zuckerberg, créateur de Facebook n’a lui aussi que 20 ans. Armand Peugeot et Léon Serpollet avait eux 40 et 41 ans au moment du lancement de leurs premiers véhicules à moteur thermique, mais Louis Renault déposera son premier brevet d’une voiturette à 22 ans. Bien entendu, j’ai voulu rester sur des histoires qui nous sont proches, mais j’aurais bien pu vous proposer d’autre nom, Jeanne d’Arc par exemple qui était loin d’avoir 26 ans au moment de sa mort et qui pourtant n’a pas attendu pour être décisif pour notre pays, et qui au passage a été abandonné par des politiques de son époque ! Bien entendu je ne vous parle pas de musiciens comme Wolfgang Amadeus Mozart, à l’âge de six ans, il compose déjà ses premières œuvres.

Monsieur Dupont-Aignan, je suis désolé de votre si mauvaise qualité ou connaissance et j’aimerais vous rappeler une simple phrase finissant une pièce : « Je suis jeune, il est vrai; mais aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ».
Ce que voulait exprimer Pierre Corneille est le fait que le talent et les dons innés n’ont pas besoin d’attendre les années de maturité pour s’exprimer. Il m’arrive d’avoir l’impression d’enfoncer des portes ouvertes, mais de tout temps cela s’avéra utile voir indispensable.

Maintenant pour revenir sur cette triste affaire, un ami un jour m’a dit : « quelques fois il suffirait de mettre une casquette affublée d’étoiles à un pauvre d’esprit pour en faire un garde zélé » pour faire le coup de point dans une manifestation, je ne pense pas qu’il faille être véritablement et intellectuellement supérieur, sinon il est possible de se rendre sur un ring et d’en faire un métier. Je ne sais pas si cela sera plus rémunérateur, mais ce qui est certain, c’est que celui d’en face sera consentant. Le plus consternant est que de tout temps, les puissants ont eu un besoin irrépressible d’avoir à leurs côté des idiots, au temps des rois il s’agissait de « fou du roi » en république ce sont toujours des simples d’esprit, qui quelques fois ont une réalité exécutive et sont présent dans les organigrammes. Et quand j’entends les grands cris des partis politiques, notamment du Rassemblement National de Marine Le Pen, avec qui si je ne m’abuse vous avez fait équipe monsieur Dupont-Aignan, je pense que les fous ne sont pas tous où il devraient être. En effet ce parti a usé des mêmes pratiques en 2015, alors que quelques membres ont interpellé des femens, ce faisant passer pour des policiers.

Je ne suis pas encarté auprès d’un parti politique et c’est en toute indépendance que j’écris cette tribune, car je suis en permanence étonné de l’attitude des personnalités politiques, toujours prompte à dénoncer en oubliant leurs propres turpitudes, je voudrais au moins une fois les voir être honnête.

Philippe Sallanche 2018

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Ode à L’Union Européenne

L’Union européenne, ce nom qui est dans toutes les discussions pour de bonnes ou de mauvaises raisons. Des politiques s’en sont accaparés pour tenter d’apporter des solutions à leurs propres incapacités à mettre en place des plans financiers de redressement des économies de la zone euro. Et comme toujours aujourd’hui, ils vous demandent de les élire au parlement européen pour le détruire, c’est plutôt drôle, vous ne croyez pas !

Mais revenons à l’union européenne et surtout à son histoire. Tout commence juste après l’armistice de 1945, par la volonté de deux hommes. Faisons un pas plus lointain dans l’histoire. En 1620, le duc de Sully imagine, dans ses mémoires, un corps politique de tous les États d’Europe dont l’objectif serait la création d’une paix inaltérable et un commerce perpétuel. Il s’agit là de la première construction intellectuelle de l’Europe, mais les égoïsmes et les volontés de pouvoir ne permettront pas d’avancer plus loin cette vision. Une nouvelle tentative avec le traité de Westphalie en 1648, réunira pour la première fois autour d’une table de négociation les grands États d’Europe afin de définir les relations entre eux dans le respect de leur souveraineté respective.
Le siècle des Lumières à partir de 1715 vit les premiers échanges culturels sans frontières, les Lumières en France avaient leurs équivalents avec en Angleterre l’Enlightenment, l’Aufklärung en Allemagne, l’Illuminismo en Italie ou encore en Espagne l’Ilustración.

Après la Première Guerre mondiale, la France imposa à l’Allemagne vaincue le traité de Versailles et le paiement de réparations. On peut noter cependant les initiatives d’Aristide Briand auprès de la SDN, ainsi que le mouvement pan européen, véritable laboratoire d’idée. Le Marché commun européen fut précédé de tentatives du même ordre, dans les années 1920, dont la plus importante pris la forme d’un appel aux Européens en faveur d’une Union douanière européenne, lancé le 12 mars 1925 par le journaliste Edgar Stern-Rubarth et neuf autres personnalités internationales, parmi lesquelles les économistes hongrois Elemér Hantos et l’économiste français Charles Gide.
Dans les années 1930, l’idée d’une « union douanière européenne » était soumise à la conférence économique internationale, afin de lutter contre des barrières douanières alors perçues comme pouvant avoir des conséquences néfastes.
Ce fut après les nouvelles horreurs de la Seconde Guerre mondiale que l’idée est réapparue de façon plus large. Des initiatives en vue de préparer la paix, naquirent dans les mouvements de résistance. Ainsi, Altiero Spinelli fonde en 1943 à Milan le Mouvement fédéraliste européen. En 1944 est fondé à Lyon le Comité français pour la fédération européenne. En Allemagne, le mouvement La Rose blanche appelle à une fédération européenne pour l’après-guerre.
Dans un célèbre discours prononcé en 1946 à l’université de Zurich, l’ancien Premier ministre britannique Winston Churchill déclarait : « Il existe un remède qui s’il était adopté par la grande majorité des peuples dans de nombreux pays pourrait, comme par miracle, rendre l’Europe aussi libre et heureuse que la Suisse. Nous devons construire une sorte d’États-Unis d’Europe. La première étape consiste à former un Conseil de l’Europe. La France et l’Allemagne doivent ensemble prendre cette direction. »
Le Congrès de la Haye, en 1948, rassemble les différents partisans de l’unification de l’Europe. L’une de ses conséquences fut la création du Conseil de l’Europe, première tentative vers la construction d’un avenir commun aux nations d’Europe.
En 1946 à Cologne, Robert Schuman, alors ministre des finance (il deviendra en 1947 président du conseil) en France, rencontre Konrad Adenauer chancelier allemand et Alcide De Gasperi président du conseil italien, lors d’une réunion entre les dirigeants des partis démocrates chrétiens. Pendant cette rencontre, ils exposent leurs idéaux et posent les fondements d’une Europe unie, dépassant l’opposition séculaire de certains peuples, notamment franco-allemands.
Le 9 mai 1950, Robert Schuman alors ministre des Affaires étrangères présenta au quai d’Orsay, dans une déclaration considérée comme l’acte de naissance de l’Union européenne, une proposition relative à une organisation de l’Europe, indispensable au maintien de relations pacifiques. Dans cette déclaration qu’il avait rédigée avec son conseiller et ami Jean Monnet, il appelle la France, l’Allemagne et les pays européens qui voudront les rejoindre à mettre en commun leurs productions de charbon et d’acier, ressources stratégiques à l’époque. Ce faisant, la France prend une démarche inverse de celle qui avait mené aux humiliations imposées par le traité de Versailles et rejoint au contraire le vœu de Victor Hugo, qui dans son testament politique et social du XIXe siècle se fait le visionnaire de la construction européenne. L’Europe ne se fera pas d’un coup de baguette magique et il faudra la volonté de dirigeants politiques européens pour arriver après bientôt soixante dix ans à une période de paix sans discontinuer.

L’Union Européenne, ne fut pas qu’un vœu pieu, car il a été depuis toujours une volonté de créer une paix entre nos nations, alors si cette petite histoire vous permet de ne pas lui tourner le dos, je vous propose de voter pour sa continuation.

Philippe Sallanche 2018

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Le chômeur,

Il est là, à attendre une réponse, sans vie,
Sans réel espoir d’un retour à la normal.
Chaque jour, il reprend ses recherches, soucieux,
Du bien faire, dans la transmission de son savoir,
Dans la présentation de son expérience,
Il soigne son attitude, plein de doute,
Limité par son pur manque de confiance,
Qui se creuse un peu plus à chaque réponse,
Qui arrive négatif, par trop d’inconscient,
De sa valeur, à lui le chômeur accablé,
Par sa famille, par ses amis, la société,
Ignorantes des difficultés croissantes,
De la pensée du chômeur éreinté, éteint,
Epuisé par tant de combats infructueux.

Depuis plusieurs mois, il cache ses angoisses,
A tous ceux qui l’entoure, qui en l’accompagnant,
Ne soupçonne sa volonté de se cacher,
Sa volonté de ne plus sortir, malheureux,
De sa situation, qui incompris de tous,
Reste seul, souvent sans dormir, pendant des nuits,
Découragé de ces refus perpétuels,
De personnes qui sans le connaître, l’ignore,
Limite ses capacités, ses résolutions,
Ignorant ses valeurs, pour les ramener à rien,
Dans la volonté permanente d’amoindrir,
La future rémunération de ce chômeur,
Ecarté par tant de décisions injustes,
Qui le replonge dans la nuit sans étoiles,
Dans un trou noir, où le vide sidérale l’enfouie.

Philippe Sallanche 2018

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Pauvre démocratie, t’en décrié.

Winston Churchill avait dit un aphorisme qui est l’un des plus inusables qui soit, « La démocratie est le pire des systèmes, à l’exclusion de tous les autres. » Michel Onfray, philosophe et essayiste, lui nous explique, d’ailleurs au même titre qu’un Mélenchon ou une Marine, que nous ne sommes pas en démocratie, expliquant que les dernières élections étaient de façon indirecte truquée. Que les électeurs pauvres hères, sont des idiots qui ce sont faits bernés par des politiciens, des immatures sans capacités d’intelligences et de réflexions, voilà ce que serait les Français.

Je suis toujours étonné de voir des intellectuels avoir des positions aussi tranchées. Vous avez voté pour tel ou tel alors vous êtes une personne stupide, même si vous êtes des millions. Une fois de plus une personnalité vient nous expliquer que la démocratie, qui dit qu’une personne est égale à un vote, ne peut en aucun cas être valable, sous prétexte que des gens sous évolué ne pourraient voter de façon libre d’esprit et serait de toute évidence et automatiquement influencé. Mais monsieur Onfray, ne cherchez-vous pas, là aussi, à nous influencer ? En nous expliquant que des habitants de notre pays seraient par trop peu instruits pour voter de façon éclairée ! Vous oubliez un détail, en démocratie, chaque habitant majeur est une voix. Il a de ce fait une valeur égale à celle des autres, quelques soit son instruction, son intelligence ou je ne sais quels critères. Alors qu’en dictature, aucun habitant n’a de valeur, seules les personnes tournant autour du « Leader », qu’ils soient pseudo-républicain, autocrate ou satrape, qui peuvent le cas échéant intervenir sur les décisions et sur la valeur d’un vote, cela serait-il mieux que notre système, et surtout sur ce que j’appelle le discernement du geste. Bien entendu vous pourriez nous présenter ce qui ce passe en Italie pour prouver vos dire, mais vous auriez une fois de plus tord, car le problème n’est pas. Là-bas, la démocratie, mais l’absence de réalité de démocratie, par un système qui ne donne pas de pouvoir réel à celui qui a obtenu le plus de suffrages. Résultat il faut une entente entre plusieurs parties, nous voyons donc des carpes et des lapins se marier pour former un gouvernement, et comme à chaque fois les pays accouchent de dictateur. Nous avons très bien connu ce type de chose au début du vingtième siècle, même si je ne crois pas que l’histoire se répète, mais je pense qu’elle tousse et que bien souvent les mêmes actions ou les mêmes oublis apportent les mêmes résultats.

De tout temps nous avons eu, en France ou ailleurs, des intellectuels venant nous expliquer pourquoi la démocratie est une forme de dictature. La réalité est tout autre, les dictatures, de gauche ou de droite, voudraient nous faire croire, en permanence, qu’ils sont des démocraties, je me demande pourquoi, si ce n’est que l’intelligence collective est bien plus puissante et qu’il est très important de faire croire qu’une dictature est égale à une démocratie, et là nous voyons bien la différence, la liberté.

La liberté et l’égalité de faire, la liberté de penser, la liberté de croire, la liberté de se déplacer, la liberté d’aimer, mais surtout la liberté et l’égalité de voter. Voilà messieurs les intellectuels ce que vous devriez défendre, plutôt que de mettre en doute, la qualité et la capacité des votants. Battez-vous contre toutes les typologies de dictatures, toutes celles qui privent les femmes et les hommes de leurs libertés, là monsieur Onfray, je vous reconnaîtrais de la valeur.

Philippe Sallanche 2018

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Économie des sociétés en France.

Voilà depuis quelques jours les virements des dividendes des sociétés du CAC40 sont terminés, et la polémique commence. Mais pourquoi les journalistes économiques, à quelques exceptions près sont si loin de la réalité économique mondiale, en effet, il y a là l’exacte confusion entre la cause et l’effet :

Je vous propose de commencer par regarder l’effet.

Les entreprises françaises seraient les championnes du monde des versements de dividende, ce qui à quelque chose près, est tout à fait vrai, car elles versent en moyen soixante six pourcent des bénéfices réalisés. Mais quel enseignement tirer de cette information ? Seraient-elles bien plus généreuses que les autres entreprises de mêmes tailles dans le monde ? Auraient-elles des velléités de pénaliser leurs structures de management ou leurs employés en servant moins d’intéressement ou de participation ? Auraient-elles aucunement besoin d’investissement et de provisions, tout ce faisant chez nous ? Nos sociétés du CAC40 seraient-elles au-dessus des leurs concurrentes ou moins en adéquation avec les réalités de notre époque ? Voici quelques unes des questions que nous pourrions nous poser si nous ne regardions que l’effet, car dans les faits nos sociétés sont bien plus généreuses, mais pourquoi ?

Avant l’effet, finalement, Il y a la cause et là c’est bien moins réjouissant. Pourquoi des entreprises dont la matière grise est particulièrement bien présente, feraient-ils un tel cadeau à leurs actionnaires, si ce n’étaient par obligation. Depuis maintenant plusieurs années je tente d’expliquer que le problème Français n’est pas dans la qualité de sa formation, ni dans celui de son encadrement, nous avons un milieu scolaire des plus efficient, ou chacun peut y trouver son besoin, où les étudiants les plus capables reçoivent une instruction dans les toutes meilleures du monde, et même si les classements, comme par exemple celui de Shanghai pour les universités ou Pisa pour les études primaires nous classe parmi les pays développés de piètre qualité. Il n’en est pas moins réel que nous sommes le deuxième pays dans l’obtention des médailles Fields, juste derrière les États-Unis ou dans les tout premier du classement des obtentions des prix Nobel scientifique sans parlé des prix Nobel de littérature ou la France est première. Non ce n’est pas de ce coté là qu’il faut chercher notre problème. Les Français ont toujours tendance à se dévaluer, mais pourquoi la réalité est tout autre, nous sommes particulièrement ingénieux, nous avons une formation faisant parti des meilleurs, alors pourquoi un jeune ayant suivi un cursus à Polytechnique doit finalement partir au Massachusetts Institute of Technology (MIT) pour trouver les moyens de continuer ses recherches et finalement déposer des brevets pour le compte des État-Unis et du MIT. Pour la même raison que nos sociétés du CAC40 paient plus chères leurs investisseurs : le manque flagrant de finance dans notre pays.

Oui, il faut vraiment qu’un jour les politiques regardent de façon réaliste ce problème. Il est impossible de trouver les moyens financiers, en France, de créer des superstructures sans l’aide de l’État. Nos banques, qui sont parmi les plus solides du monde et investissent dans plein d’endroits et de pays étrangers, oubliant régulièrement notre pays. Ce n’est pas pour des raisons extérieures mais bien pour des raisons intérieures. Ce qui s’appelle la confiance dans notre économie, dans notre système fiscal, dans la parole de l’État qui évolue au gré des changements politique. Mais surtout à un fait incroyable qui est que : l’on passe pour important, et que l’on à des garanties, si l’on est présent en Amérique ou en Asie, alors que quand l’on travaille avec la France cela ne serait pas valorisant et pas non plus garantie. Enfin, nous ne trouvons pas ou peu de financement en France, je pourrais vous donner de multiples exemples, à commencer par les miens, mais il est inutile d’enfoncer des portes ouvertes, car l’ensemble de la classe politique de notre pays le sait. Il faudrait simplement qu’elle se décide à agir, ce qui est loin d’être gagné. Alors plutôt que de ce lamenter sur le fait que nos entreprises du CAC40 versent le plus de dividendes, la presse devrait dénoncer en permanence le manque de moyen financier. Là, la cause serait pris en compte avant l’effet et nous trouverions peut être le moyen de réduire réellement le chômage.

Philippe Sallanche 2018

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L’an d’après ou les parties de l’ancien monde

Un an après l’élection à la présidence de la république d’Emmanuel Macron, il y a partout des revendications pour engranger des bénéfices imaginaires. Les grèves, ce sport national où nous serions probablement les champions du monde toute catégorie ont débutés, semant la pagaille dans les transports en France et réduisant à néant les premiers avantages du départ de François Hollande.

Notre pays est décidément ingouvernable, tant dans les entreprises publiques ou les grandes sociétés privées, que dans les institutions politiques, comme les partis politiques, les syndicalistes, ou les institutions et ONG et autres associations nationales, pour qui l’intérêt général n’a de valeur que si elles-mêmes sont servies. De ce fait l’intérêt général passe souvent après les intérêts particuliers.

Depuis maintenant deux mois, nous sommes en face d’une véritable volonté de transformer des élections en une forme d’insurrection, comme si la rue pouvait remplacer le vote populaire, avec en tête de pont, les syndicalistes et les parties politiques de gauche, voir de gauche extrême, mais également les parties de droite, avec des passerelles entre droite et extrême, et comme toujours des pompiers pyromanes, donnant des conseils sans jamais avoir eus de vraies responsabilités. Je ne prétendrais pas être celui qui donnera la marche à suivre, ni même être le redresseur de tord donnant les bons et mauvais points, mais j’ai toujours su ce qu’avoir une responsabilité voulait dire et j’ai bien souvent dû en prendre pour le compte d’autrui qui après, bien sûr, venait sur l’estrade pour en tirer les lauriers en se faisant passer pour les vrais innovateurs, mais qui pourrait prétendre qu’un Mélenchon, ou une Marine auraient plus de valeurs ou de capacité d’union qu’un Macron.

Je voudrais vous rappeler le Brexit, toutes les personnalités politiques anti-Europe, en tête de la volonté de dissocier la Grande-Bretagne et le reste de l’Europe, sont parties sans prendre leurs responsabilités, résultat c’est une femme (qui sont bien plus souvent courageuses que les hommes, en politique comme dans la vie) qui a dû prendre les rennes du pays. Elle est très critiquée, mais rappelez-vous de l’après vote, qu’a fait Nigel Farage ce député européen qui c’est battu pour faire sortir l’Angleterre de la communauté européenne, en qualité de grand gagnant a-t-il pris la responsabilité de dirigé le gouvernement britannique, non bien sûr. Il a quitté la politique pour devenir animateur de radio, voilà le risque de tous ces cassandres de la politique spectacle, faire un coup et puis partir et pour ça pas de problème car les fautifs seront toujours les autres. Ça ne marche pas alors c’est de la faute des précédents, toujours, même si certains ont été plutôt nul ou plus exactement sans relation directe avec les valeurs économiques et sociétales du pays (c’est mieux non !) mais quand est-il dans la réalité, un nouveau gouvernement s’installe, très vite il prend des décisions et là si ça ne marche pas ? Pourtant ce sont bien ces décisions qui étant trop souvent déconnectées des réalités du moment, créent les dysfonctionnements observés. Le meilleur exemple est celui du PIB de 2011, le début d’année l’INSEE voyait un PIB en augmentation de 1,7%, prévision pour l’année, la même prévision que le résultat de 2010, les premières décisions, du nouveau président élu, en mai, ont détruis la marche de notre pays pour finir sur une note négative en fin d’année. C’est bien les décisions prisent qui ont détruit toutes possibilités de création de valeurs. Ces décisions antiéconomiques ont complètement arrêté l’économie française, il faudra plus de quatre ans pour réussir à relancer la machine et principalement grâce à l’augmentation de l’économie mondiale.

Pourquoi aujourd’hui devrions-nous faire confiance à toutes ces personnalités nous engageant à faire une pseudo-révolution contre l’ordre établi, qu’ils soient d’extrême droite ou d’extrême gauche, le seul intérêt qu’ils ont est de multiplier les incidents pour prouver qu’ils ont raison, mais qu’en est-il réellement ? Du coté extrême droite, il fallait quitter l’Europe et quitter l’Euro, puis comme cela n’était pas vraiment populaire et majoritaire, alors il ne fallait plus, mais il fallait tout changer, comme ça, sans s’occuper des autres membres de la communauté européenne, mais enfin cela fait plus de soixante ans que nous nous entraidons. L’Europe est plus une chance que le contraire et nous devrions toujours s’en rappeler. Mais maintenant regardons à l’extrême gauche, avec les mélenchonistes, croyez-vous vraiment que nous pouvons prendre comme exemple le Venezuela et sa politique, c’est un pays pauvre qui possède d’immenses ressources, mais les ont-ils mises à disposition de leur peuple, car en dépit de ses nombreuses richesses naturelles, les Vénézuéliens doivent faire la queue pour obtenir la plupart des produits de consommation de base comme le sucre, huile, les médicaments ou encore le papier toilette. L’État doit finalement pratiquer le rationnement ce qui a engendré un important marché noir avec les pays voisins. Voilà l’exemple qu’il faudrait suivre ? Mais ce qui me paraît le plus étonnant sont les contacts ou le financement de ces extrêmes, en effet ces deux côtés de l’échiquier politique sont abonnés au même pays, ou ils ont des rapports très étroits comme l’Amérique Latine ou la Russie et c’est ce dernier pays où ils trouvent également des financements. Doit-on vraiment nous lier à des pays totalitaires ? Doit-on avoir les mains liées auprès de ces chefs d’État pour qui la population n’est que chair à canon ou pour le moins sans importance ? Je vous propose de lire et de tenter de comprendre ce qu’ils écrivent ou d’écouter les discours de ces tribuns beaux parleurs. N’oubliez jamais que « tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute » La Fontaine.

Philippe Sallanche 2018

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Économie des sociétés en France.

Voilà depuis quelques jours les virements des dividendes des sociétés du CAC40 sont terminés, et la polémique commence. Mais pourquoi les journalistes économiques, à quelques exceptions près sont si loin de la réalité économique mondiale, en effet, il y a là l’exacte confusion entre la cause et l’effet :

Je vous propose de commencer par regarder l’effet.

Les entreprises françaises seraient les championnes du monde des versements de dividende, ce qui à quelque chose près, est tout à fait vrai, car elles versent en moyen soixante six pourcent des bénéfices réalisés. Mais quel enseignement tirer de cette information ? Seraient-elles bien plus généreuses que les autres entreprises de mêmes tailles dans le monde ? Auraient-elles des velléités de pénaliser leurs structures de management ou leurs employés en servant moins d’intéressement ou de participation ? Auraient-elles aucunement besoin d’investissement et de provisions, tout ce faisant chez nous ? Nos sociétés du CAC40 seraient-elles au-dessus des leurs concurrentes ou moins en adéquation avec les réalités de notre époque ? Voici quelques unes des questions que nous pourrions nous poser si nous ne regardions que l’effet, car dans les faits nos sociétés sont bien plus généreuses, mais pourquoi ?

Avant l’effet, finalement, Il y a la cause et là c’est bien moins réjouissant. Pourquoi des entreprises dont la matière grise est particulièrement bien présente, feraient-ils un tel cadeau à leurs actionnaires, si ce n’étaient par obligation. Depuis maintenant plusieurs années je tente d’expliquer que le problème Français n’est pas dans la qualité de sa formation, ni dans celui de son encadrement, nous avons un milieu scolaire des plus efficient, ou chacun peut y trouver son besoin, où les étudiants les plus capables reçoivent une instruction dans les toutes meilleures du monde, et même si les classements, comme par exemple celui de Shanghai pour les universités ou Pisa pour les études primaires nous classe parmi les pays développés de piètre qualité. Il n’en est pas moins réel que nous sommes le deuxième pays dans l’obtention des médailles Fields, juste derrière les États-Unis ou dans les tout premier du classement des obtentions des prix Nobel scientifique sans parlé des prix Nobel de littérature ou la France est première. Non ce n’est pas de ce coté là qu’il faut chercher notre problème. Les Français ont toujours tendance à se dévaluer, mais pourquoi la réalité est tout autre, nous sommes particulièrement ingénieux, nous avons une formation faisant parti des meilleurs, alors pourquoi un jeune ayant suivi un cursus à Polytechnique doit finalement partir au Massachusetts Institute of Technology (MIT) pour trouver les moyens de continuer ses recherches et finalement déposer des brevets pour le compte des Etats-Unis et du MIT. Pour la même raison que nos sociétés du CAC40 paient plus chères leurs investisseurs : le manque flagrant de finance dans notre pays.

Oui, il faut vraiment qu’un jour les politiques regardent de façon réaliste ce problème. Il est impossible de trouver les moyens financiers, en France, de créer des superstructures sans l’aide de l’État. Nos banques, qui sont parmi les plus solides du monde et investissent dans plein d’endroits et de pays étrangers, oubliant régulièrement notre pays. Ce n’est pas pour des raisons extérieures mais bien pour des raisons intérieures. Ce qui s’appelle la confiance dans notre économie, dans notre système fiscal, dans la parole de l’État qui évolue au gré des changements politique. Mais surtout à un fait incroyable qui est que : l’on passe pour important, et que l’on à des garanties, si l’on est présent en Amérique ou en Asie, alors que quand on travaille avec en France cela ne serait pas valorisant et pas non plus garantie. Enfin, nous ne trouvons pas ou peu de financement en France, je pourrais vous donner de multiples exemples, à commencer par les miens mais il est inutile d’enfoncer des portes ouvertes, car l’ensemble de la classe politique de notre pays le sait. Il faudrait simplement qu’elle se décide à agir, ce qui est loin d’être gagné. Alors plutôt que de ce lamenter sur le fait que nos entreprise du CAC40 versent le plus de dividendes, la presse devrait dénoncer en permanence le manque de moyen financier. Là, la cause serait pris en compte avant l’effet et nous trouverions peut être le moyen de réduire réellement le chômage.

Philippe Sallanche 2018

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La grève et le début du recul du gouvernement.

Voilà, depuis la nuit des temps, où plus exactement depuis les premières grèves, après la constitution de la SNCF, le blocage des moyens de transport dans notre pays contraint les gouvernements à chaque fois au recul de ses décisions. Tout le monde attendait de voir comment le président Macron allait agir, et bien il a déjà commencé à reculer en décidant de revoir les possibilités de concurrence, qui fait pourtant partie des obligations européennes, et qui a déjà bénéficié à la SNCF en s’installant dans d’autres pays. Aujourd’hui, la CGT croit qu’elle a déjà en partie gagné. Le recul sur les ordonnances pour toute une partie des futures lois, une possibilité d’obligation à la future concurrence d’avoir les mêmes obligations que la SNCF sur leurs employés, de ce fait, pas de vraie concurrence et surtout peu de risque de voir d’autres entreprises du rail venir sur les voies françaises, car si les intervenants doivent mettre au même tarif leurs salariés peu de chance de devenir rentable. Voilà comment la CGT pense détruire toutes possibilités de compétition dans notre pays. Il semblerait que la bataille de l’opinion commence à tourner en faveur des grévistes ou du gouvernement, à voir dans les semaines à venir après des jours de grèves. J’avoue ne pas vraiment comprendre, comment des personnes qui sont si promptes à râler contre un maire pour du stationnement payant et si peu capable de ne pas comprendre qu’à chaque fois les grévistes compte sur cette compréhension du public pour demander toujours plus, qui sera finalement payé par ce public, soit directement sur le prix de son billet, qui devient petit à petit le plus cher d’Europe, soit indirectement sur ses impôts.

Notre pays a détruit, depuis des années, une grande partie de son industrie, avec ce type de fausse vérité, de croyance stupide, qui consiste à penser que nous sommes seul au monde, demain d’autres trains rouleront en France, en prenant des salariés exclusivement de leurs pays et payé en tant que tel. Ils décideront de mettre des billets à prix cassé, comme cela c’est passé avec les avions, mettant en grande difficulté notre compagnie aérienne, mais là aussi la leçon n’a pas été comprise, et les grèves reprennent. Je crains que demain Air France disparaisse au profit d’un rachat, à force de réclamation toujours plus extravagante par un petite partie des salariés, car ne soyons pas dupe, les pilotes seront les bénéficiaires de cette grève, pas les salariés les plus faibles ou les moins bien payés.

Il y a vingt ans notre pays avait des entreprises dans le top dix de l’industrie lourde, par exemple Péchiney, Alstom, dans le premier cas, le leader mondial de l’aluminium a disparue corps et âme dans les batailles mondiales, car jamais nous n’avons su nous adapter à cette guerre économique. Nos syndicalistes ayant préféré voir disparaître les entreprises plutôt que d’accepter des adaptations à notre modèle. Pour le second, nous sommes dans la situation du premier dans les premiers rachats, aujourd’hui c’est l’Allemand Siemens qui va prendre le lead, et demain si jamais la production et les marges ne sont pas au rendez-vous, alors il y aura transfert d’activité vers des pays ayant moins de contraintes, nous risquons de voir ce champion français, là aussi disparaisse et même les accords européens ne changeront rien. Je rappelle que nous avons actuellement en France 5 millions de chômeurs, qui sont en recherche d’emploi (et 1 million en formation) allons nous encore créer plus de chômeurs ?

Je suis contre les grèves dans les entreprises d’État, par des fonctionnaires, car nous sommes, dans le reste du pays, en risque permanent de voir nos champions disparaître du paysage industriel ou du service. Je voudrais vous rappeler que dans le bâtiment, aujourd’hui, nous avons pratiquement 50 % d’ouvriers arrivant des autres pays européens, comme travailleurs détachés, voilà ce qui attend le train de demain si ces grèves continues, si enfin la CGT et les autres syndicats ne comprennent pas que notre monde est maintenant globalisé. Mais, bien sûr il ne faut pas se tromper, même dans le privé, il y a des problèmes. Par exemple chez Carrefour, cette société a été très longtemps le deuxième distributeur mondial, derrière Walmart. Elle est 7ème maintenant, à quand le risque de voir racheté cette entreprise et des négociations faite ailleurs, avec des fournisseurs étrangers. Que restera-t-il de notre pays si nous n’y prenons pas garde, mais là les syndicalistes n’en n’ont rien à faire.

Alors je le dis au grand public, ne vous trompez pas de bataille, vous ne pouvez être solidaire de personnes qui ne seront jamais solidaire avec vous.

Philippe Sallanche 2018

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Et Maitre Bourdin s’en moque.

Voici maintenant deux jours que l’interview de deux journalistes provocateurs avec le président de la République est passée. Mais quel est le résultat de ce combat de Brancaille[1] ? Car il ne pouvait s’agir de combat de boxe, comme présenté par certains journalistes, dans ce sport où pour certain cet art, il y a des règles qui manifestement ne sont pas connus par deux personnalités qui croient depuis de longues saisons que la bagarre et l’agression sont la preuve de leurs qualités de journaliste. Le plus étonnant est qu’il y a toujours des politiques pour rencontrer ces deux personnalités. Non seulement leurs seuls plaisirs est, et a toujours été, du sang, de la sueur et un bon paquet de testostérone, «Âmes sensibles s’abstenir » mais en plus il n’en ressort que très rarement des informations réellement nouvelles ou permettant de faire avancer les choses.

Cela fait trop longtemps que les intervieweurs français regardent sans rien dire, que ce soit BOURDIN, PLENEL ou encore ANGO, sont des personnes qui n’ont pas d’importance pour le fond mais uniquement sur la forme. Ils érigent comme capital principal de valeur absolue du contact. Nous ne pouvons continuer à regarder ces pseudo-journaliste, plus bagarreurs de cour d’école que de valeur de réflexions, sans rien dire et surtout sans critiquer ces attitudes. La valeur de l’insulte ou de l’invective est pour eux la forme absolue de l’interview. Je préfère du respect et du constructif, que nous pourrons regarder plus tard sur la réalisation des promesses plus que de ne rien retenir d’une forme de confrontation stérile.

Pendant ces deux heures quarante, rien sur l’école et son futur, rien sur l’organisation du travail, rien sur l’avenir de notre pays, sur ce que pense le président des grands travaux à venir, ou pas d’ailleurs. Où étaient les préoccupations des français pendant ce temps, pourtant dans un salon qui avait vu la signature de la déclaration universelle des droits de l’Homme en 1948, il y avait là des discussions possibles. en utilisant le lieu. Maintenant regardons un peu la technique employée par ces deux journalistes. En appelant en permanence le président par son prénom et son nom sans jamais utiliser le terme président, Machiavel ou Hobbes ont tous deux fondés la philosophie politique. Même s’ils ne sont pas du même pays, comme science, en la séparant nettement de l’éthique, c’est un peu près ce que voulaient faire nos deux compères, en créant peut être le journalisme moderne. Mais s’il n’y a pas d’éthique et si une personne élu des français n’a pas d’importance aux yeux des journalistes, alors ils peuvent manquer de respect au vote et aux élections, cela prouve simplement qu’ils n’étaient pas journalistes à ce moment précis, mais des commentateurs de l’actualité. Pendant le débrief de l’émission, Bourdin ou Plenel ont expliqués se moquer des hauts cries de leurs confrères ou des politiques, sous couvert de leurs professionnalismes et de leurs haute opinion d’eux-mêmes. Mais quand est-il réellement de ce débat, entre les invectives, les coupures de paroles, le brouhaha dû au fait que chacun jouait son propre jeu sans s’occuper de la constance et de la discussion autour de sujets utiles au débat. Je ne peux dire si le président a été bien élu ou pas, s’il n’a obtenu que 18% au premier tour, ce qui est matériellement faux. Cela a t-il d’ailleurs une importance quelconque puisqu’il a été largement élu, en fin de compte. Du temps a été passé à parler de la Syrie, grève à la SNCF, suppression de l’ISF et de la taxe d’habitation, blocage des universités, toujours le passée, enfin il y a eu la phrase qui tue, par Edwy Plenel, « Vous n’êtes pas le professeur et nous ne sommes pas les élèves » qui date des années 80, prononcé par François Mitterrand, nos compères seraient t-ils restés dans ces années là, auquel cas ils auraient simplement et pratiquement quarante ans de retard.

Je reconnais au moins une chose au président, même si je ne comprends pas pourquoi il a décidé de s’associer à cette mascarade d’interview, il est courageux.

Alors Jean Jacques Bourdin s’en moque, des critiques, des journalistes, des politiques, mais je crois avant tout qu’il se moque de nous les Français en ne faisant rien d’autre que s’écouter lui-même.

Philippe Sallanche 2018

[1] La Brancaille est une lutte traditionnelle provençale pratiquée jadis dans le sud de la France. Les coups autorisés sont à peu près tous en fait. Ces combats ne duraient jamais très longtemps (et pour cause …). Interdit après la deuxième Guerre mondiale, la Brancaille aurait continué d’exister dans la clandestinité, une forme de club.
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Les grèves françaises.

Nous revoici dans une période de grève et si nous n’y prenons pas garde, nous atteindrons, très bientôt, le début de la fin…

La fin d’un monde, où il y avait une forme de construction bicéphale de l’économie, d’un côté le gouvernement et les grands patrons de l’autre, les syndicalistes, ils discutaient avec pour les seconds, des connaissances très limitées de la réalité des capacités de trésoreries des entreprises, mais où la confiance était de mise.

La fin d’un monde, où l’égalitarisme était le point à atteindre, où certains croyaient qu’il était possible de faire des grèves par procuration, sauf que cela était toujours au bénéfice des mêmes.

La fin d’un monde, où l’information mettait plusieurs semaines avant d’arriver à la connaissance du grand public, et où elle n’était pas toujours bien comprise, mais ne pouvait être remis en cause, mais où le respect de l’autre était toujours de rigueur, où les journalistes n’auraient jamais donnés une information non vérifiée, simplement pour faire du bruit.

La fin d’un monde, où les syndicalistes ne cherchaient pas à tricher pour que cela coûte le moins cher possible, avec le maximum de gêne pour les consommateurs, sans aucun respect pour ces derniers.

Je voudrais simplement rappeler quelques vérités. Nous avons à ce jour trois millions et demi de chômeurs sans aucune activité, environ un million et demi de chômeurs avec une petite activité, un million de personnels en formation, qui ne seront pas toutes suivis d’un emploi, car trop souvent sans rapport avec les besoins de notre pays. Onze millions de personnes travaillant pour des salaires au SMIC et pendant ce temps, les personnels des entreprises nationales ou internationales vont nous plonger dans trois mois de perturbation. D’abord la SNCF, posons-nous une ou deux questions. Cette société va avoir un changement de culture relativement rapide, car l’ouverture à la concurrence est inéluctable, l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire en France, ou la libéralisation du transport ferroviaire est une directive européenne qui a été transposée dans le droit français. La transposition des textes européens et la définition des modalités précises de l’ouverture à la concurrence sont du ressort de l’État. L’Autorité de régulation des activités ferroviaires doit veiller au bon fonctionnement, notamment économique, du secteur et à l’équité entre les opérateurs. C’est justement là qu’est le problème. Il est totalement impossible de faire des employés, des nouveaux opérateurs des fonctionnaires. La SNCF doit donc maintenant faire de ses salariés des personnels de droit commun, ce que ne veulent surtout pas les syndicats, car ils ont là leurs principales forces. Bien sûr sans revenir sur les fonctionnaires déjà validés. Je voudrais également vous rappeler que la SNCF a déjà profité de cette ouverture des marchés européens, en prenant des lignes, notamment en Angleterre, mais aussi en Europe occidentale, centrale et du Nord, aussi bien en transport de voyageurs et de marchandises. Pour la RATP, même combat, mais là, la fin a déjà commencé. Des trains automatiques sont mis en place, d’abord sur une première ligne et demain sur une deuxième. Je ne peux qu’espérer que la totalité des lignes soit mise en automatique, sans conducteur, afin de ne plus avoir cette épée au-dessus de nos têtes d’utilisateurs. Avec l’amélioration des techniques cela devient possible et qui seront au final les perdants, les employés, alors j’encourage les syndicalistes à réfléchir à ce que les technologies vont petit à petit leur enlever leurs pouvoirs de nuisance. Ce qu’il faut toujours rappeler, c’est que ces personnels sont tous payés par nos impôts, nos cotisations, mais aussi nos participations. Nous devrions être associés, nous les utilisateurs et les payeurs, par les syndicats, avant chaque grève, mais bien sûr, là pas question de nous demander autre chose que payer. Aujourd’hui les pertes de la SNCF sont considérables, car depuis pratiquement toujours, la SNCF a été déficitaire, sauf depuis deux ans, et comme toujours en France, personne ne veut rembourser les dettes, car l’argent ainsi gagner devrait aller aux salariés ou aux actionnaires. Même si pour ces derniers, il s’agit de l’état. Mais dans les conflits, il y en a un qui est encore plus insupportable que les autres, Air France. Notre compagnie aérienne nationale, qui depuis des années a un coût de reviens qui se situ au alentour du double des autres compagnies aériennes de la planète. Ses pilotes toujours prompts à se mettre en grève, sont rénumérés à des niveaux indécents. Si j’osais je comparerais les autres responsables de vies humaines en rapport aux pilotes d’Air France. Par exemple un médecin, qui a environ un roulement de mille patients est en moyenne un demi-pilote, un roulant de la SNCF un quart de pilote, ou alors un chauffeur de bus transnational est à moins de vingt pour cent de pilote. Cette société vient de passer dix ans dans le rouge, perdant des parts de marchés, ayant des difficultés de trésorerie et où dès la première année où enfin ils sont dans un début de redressement, ils se mettent en grèves pour obtenir toujours plus.

Nous sommes dans un pays bizarre, où les syndicalistes voudraient de l’égalité entre tous les ouvriers ou employés, mais avec des avantages uniquement pour leurs ouailles, ou plus exactement pour ceux qui sont syndiqués. Un pays où les plus chanceux en veulent toujours plus, même s’ils sont déjà bien servis et même si cela est au détriment de leurs propres sociétés. Où des personnels qui ne risquent pas le chômage, mettent en périls ceux-là même qui recherchent au moins quelques heures de travail pour survivre. Un pays où les hommes politiques ont oublié qu’ils étaient là avant tous pour servir et non se servir. Où les juges ont oublié depuis longtemps la veuve et l’orphelin pour tenter de se faire de la publicité personnelle, en oubliant l’impartialité et la défense du plus faible et surtout de ne jamais laisser son opinion personnelle intervenir dans les débats de justice. Où la presse oubliant elle aussi la réalité de son combat pour combattre la réalité.

Oui nous vivons dans un drôle de pays, qui pourtant a depuis la nuit des temps été montré en exemple pour la liberté de son peuple, la beauté et de la multiplicité de son paysage. Je voudrais simplement dire à tous ces oiseaux d’arrêter de détruire mon pays.

Philippe Sallanche 2018

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La nouvelle économie et l’Uberisation.

Depuis plusieurs années sont arrivées en Europe, découlant directement du système d’Amérique du Nord et de son organisation, de nouveaux systèmes de travail. Pour faire plus simple et tenté d’être compréhensible pour nous, un nom propre est devenu nom commun, « l’uberisation » des services, mais que cela veut-il dire exactement ?

Pour comprendre d’où vient cette idée, il faut revenir un peu en arrière, à Paris, dans les années 1970, avec la compagnie G7 qui pour alléger ses coûts salariaux, imagine de mettre en place des chauffeurs indépendants, en leur louant un véhicule, mais qui paierait elle-même leurs charges. Dans les années 2000 et l’avènement d’internet nous voyons arrivé de multiples services, dont notamment la géolocalisation. En 2009, la société UBER est créé, qui selon la légende est né à Paris également, qui d’ailleurs par bien des aspects ressemble à ce que G7 avait mis en place quarante ans plus tôt, avec le plus d’internet et des nouvelles technologies.

Si nous y regardons de plus près Uber n’est certainement pas une société qui a vraiment mis en place un changement d’époque important, d’autre comme Apple, Microsoft ou encore Google ou Facebook ont largement fait évoluer bien plus qu’UBER. Alors pourquoi ne pas avoir eu comme nouveau nom commun Googolisation ou bien facebookisation ?   Je crois que cela vient avant tout du fait qu’ils ont combattu des ordres établis, par exemple celui des taxis, et ce dans les plus grandes villes du monde, toujours sans prendre le temps de négocier avec les autorités locales. Mais la vrai innovation d’UBER n’est pas technologique, mais de forme, en effet UBER est arrivé, notamment en France, par la qualité de service, en arrivant ils ont présenté des véhicules de grande qualité, propre, avec des petites touches sympathiques, comme des bouteilles d’eau, des bonbons ou encore la demande de la fréquence radio, par rapport à des taxis qui étant seul ou presque, non nettoyé, sans services et souvent sans réellement s’occuper du client, enfin en façade, par ce que là il s’agit de ce qu’à véhiculé UBER pour montrer la différence, et ça à toute de suite pris. Ensuite je dirais qu’UBER a fait fausse route, car si elle n’avait pas commis l’erreur de multiplier ses métiers, jamais les autorités des pays n’auraient mis en place des actions contre cette société, peu à peu accusée de tous les maux, jusqu’à en créer un pour parler d’un système d’exploitation de l’homme, la réussite fait souvent oublier la réalité de l’organisation des pays.

Mais depuis nous avons bien pire qui est arrivé sur notre territoire, comme forme d’activité, les livreurs en vélo.

Ce matin, sur Europe 1, le dirigent anglais de Déliveroo, a estimé que quinze euros de l’heure pour ces livreurs, micro entrepreneur, était très bien et honnête, mais il n’est pas le seul dans ce nouvel état d’esprit, néanmoins quand est-il réellement :

Pour mieux comprendre, je crois qu’il est important de faire un comparatif entre un ouvrier au SMIC et nos livreurs, pour bien comprendre les différences et pourquoi nous sommes dans quelque chose proche de l’abus de langage.

Un ouvrier au SMIC touche 9,88 € de l’heure brut soit 7,83 € net, ce qui correspond à 1188,00 € net par mois, pour 35 heures par semaine, avec une forme de tranquillité, quand ils sont en CDI, avec des cotisations pour une couverture sécurité sociale, retraite cnav et arco , mais aussi une participation à une mutuelle, des jours de maladie indemnisés et aide au transport.

Notre livreur lui touche 15 € de l’heure brute. Sur cette somme, il va devoir payer ses charges, égale à 26% soit 3,90 €, aucune garantie d’heure, un risque d’accident permanent sur la route, un matériel à entretenir, pas de droit à maladie, une couverture des risques maladies très succins, une obligation d’assurance très coûteuse. Enfin, je pourrais continuer cette litanie sur les différences, il faut simplement regarder ce qui reste réellement, moins de 5 € de l’heure. Alors bien sûr, il n’est pas obligé de prendre une assurance, comme j’ai entendu il y a quelques jours, et bien normalement si.

Ensuite, il faut regarde la qualité du travail, croyez-vous qu’il est plus simple de pédaler pendant plusieurs heures ou travailler en usine, je vous pose la question. Juste pour vous permettre de bien comparer, une personne au SMIC touche 55,16 euros nets pas jour, ce qui revient à dire que notre cycliste doit donc pédaler pratiquement quatre heurs pour toucher simplement le même montant, mais en brut et s’il veut gagner la même somme en net, alors il devra alors pédaler entre six et dix heures selon qu’il soit bien assuré ou pas. Bien sûr, ils peuvent travailler aux heures qui les arrangent, mais pour gagner un salaire honorable il faut travailler de façon continue. Et bien après deux ou trois heures de vélo dans Paris, je vous demande si vous penseriez être en bonne forme, capable de faire autre chose, c’est le risque de ce type de travail, car si vous êtes un étudiant il y a de fortes chances que vous loupiez vos études avec un exercice de ce style, sans compter le risque d’accident dans les grandes villes ou pour réussir à gagner ses quinze euros il va falloir prendre des risques insensés, sans respect pour les règles de vie en communauté et surtout sans respect pour le Code de la route.

Une fois de plus je ne suis pas un donneur de leçon, mais je crois important de répondre à ces allégations mensongères, car si ces personnes responsables nous expliquent ne pas pouvoir payer plus, ça je peux le comprendre, mais expliquer que c’est bien payé, alors là je trouve cette phrase malheureuse et trompeuse.

Philippe Sallanche 2018

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Les politiques sont-ils vraiment honnêtes ?

Depuis plusieurs jours je me pose des questions sur l’attitude de nos femmes et hommes politiques. En effet, j’ai depuis toujours aimé la politique, mais pas pour en faire, mais en qualité de percepteur du détail des discours, d’amoureux des mots et surtout très intéressé par les voies prisent par ceux qui nous proposent de nous représenter. Les polémiques ont toujours été de mise dans les combats tactiques de ces personnalités, pour qui souvent un bon mot ou une dénonciation vaut largement une preuve ou une démonstration. Mais aujourd’hui, nous allons bien plus loin encore, ainsi un homme politique se transforme, devant des étudiants d’une école de commerce de Lyon, en matador, se croyant par là bien au-dessus de tous, critiquant sa propre famille politique et déclenchant des polémiques inutiles.

J’ai vu aussi une autre chose qui m’a frappé, ces derniers jours, mais pour comprendre je vais retourner il y a quelques années en arrière. Il y a trente ans, j’ai rencontré quelques personnalités politiques, allant de la gauche à la droite. Par exemple, j’ai rencontré Patrick Devedjian, avant qu’il devienne l’homme politique bien connu, et puis je l’ai revu plusieurs années après cette rencontre, je fus très surpris quand il est venu me parler en m’appelant par mon prénom, j’ai eu la même histoire avec Claude Bartolone, qui venant sur un salon, m’a parlé en me tutoyant et en reprenant mon nom se rappelant de notre dernière entrevue, comme si nous nous étions quittés la veille, je parle bien de personne qui ne m’ont rencontré qu’une ou deux fois et sans que pour autant je ne représente une personnalité importante. Mais il y a quelques jours, j’ai revu madame Valérie Pécresse, et alors qu’elle m’avait rencontré pendant un salon, le made in France, et alors qu’elle était restée sur mon stand pendant un très long moment, que notre société faisait parti des cinq sociétés misent à l’honneur, que nous avions discuté de la fabrication française, un long moment, quelques mois plus tard elle ne m’a pas reconnu, nous voyons là une différence flagrante de l’intérêt pour les gens rencontrés par notre nouveau personnel politique.

Dans les temps, dit ancien, l’homme politique avait une vraie empathie pour son public, même si toute cette chaleur humaine était quelque peu exagérée il n’en reste pas moins que d’être reconnu est le démarrage de la valorisation. Si je devais être plus claire comment faire confiance à une personne qui après avoir discuté avec vous sur un sujet très important, la fabrication française, n’est pas capable de vous reconnaître. Cela revient à dire que vous n’étiez pas sa préoccupation pendant cette entrevue ! Comment penser que le politique qui s’entretient avec vous à un quelconque intérêt pour votre travail et plus grave pour le travail futur de milliers de français, si cette personne chargée d’une grande région ne se rappelle pas ces interlocuteurs. Une fois de plus, je ne m’estime pas important, mais par cette petite contraction, je voulais vous faire toucher du doigt la grande différence entre les anciennes femmes et hommes politiques et les actuelles, formé dans les meilleures écoles, mais qui oublient très vite que l’engagement politique n’est pas pour soi-même, mais pour les autres.

Un politique se doit d’être dans l’empathie, ce mot est tiré de l’allemand Einfühlung, c’est la volonté de comprendre l’autre de l’intérieur, tout en sachant qu’il n’est pas possible de se mettre totalement à sa place, dans la compassion et compréhension. Je crois utile, à ce stade, de vous rappeler que la grande majorité des personnels politiques sont honnêtes, respectueux de leurs populations, ouverts aux autres et particulièrement dévoués. Mon intention n’est donc en aucun cas de les accabler, mais le risque de tout responsable, c’est d’oublier que leurs positions se doit d’être proche du sacerdoce, même s’il est mieux payer que celui des prêtes. J’ai très souvent rencontré des maires travaillant jusqu’à douze ou quinze heures par jour, y compris les week-ends, ce n’est pas pour rien que les maires sont les personnels politiques préférés des Français. Alors pourquoi quand ils arrivent à des responsabilités plus importantes, certain oublie ce qu’ils étaient au début, cela en va de même et je dirais, surtout, pour les personnalités de premier plan.

Alors mesdames et messieurs les politiques, je vous suggère de revenir aux bases mêmes du travail d’élu, être au service des autres.

Philippe Sallanche 2018

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Les révélations sur le chômage Information ou désinformation ?

Depuis bientôt vingt ans, le chômage, en France, est devenu une forme de baromètre de l’état psychologique et du moral de notre pays. Ainsi, ce dernier a toujours été trafiqué, truqué ou encore falsifié, par des politiques ou des courtisans prêts à tout pour faire en sorte que nous avalions toutes les informations ou plutôt les désinformations sur ce sujet.

Aujourd’hui, nous arrivons à un summum de la désinformation, nous avons eu dans la presse française depuis plusieurs jours, le nouveau chiffre du chômage, qui selon l’INSEE serait passé sous les 9%, soit 2,5 millions de chômeurs. Je crois important de rappeler que l’INSEE n’effectue qu’un sondage sur environ 120.000 personnes, de ce sondage l’INSEE tire un chiffre du chômage rattaché à du vide, car il n’y a aucun recoupement avec les autres institutions chargées de gérer les chômeurs français, pour faire croire que l’INSEE donne les bons chiffres, on nous explique que l’INSEE effectue son sondage selon la classification du BIT[1], mais de quoi s’agit-il exactement, pour le BIT, un chômeur est une personne en âge de travailler qui répond simultanément à trois conditions, être sans emploi, c’est-à-dire ne pas avoir travaillé au moins une heure durant une semaine de référence ; être disponible pour prendre un emploi dans les 15 jours ; avoir cherché activement un emploi dans le mois précédent ou en avoir trouvé un qui commence dans moins de trois mois.

Un chômeur au sens du BIT n’est pas forcément inscrit à Pôle Emploi (et inversement).

Pour rappel, Pôle Emploi, inscrit sur des listes les demandeurs d’emploi, puis chaque mois indemnise lesdits demandeurs d’emploi, enfin les classifies selon cinq grandes catégories.

A – Personnes sans emploi, en recherche active et indemnisée, ils sont à fin février 3 464 400.

B – Personne en recherche active et indemnisée, ayant exercé une activité réduite de 78 heures maximum par mois.

C – Personne en recherche active et indemnisée, ayant exercé une activité réduite de plus de 78 heures par mois.

Pour ces deux catégories (B & C) le nombre d’inscrits à Pôle Emploi est de 2 050 800.

D – Personnes sans emploi, mais non tenues de recherche, en congé maladie ou maternité, ou en formation.

E – Personnes en emploi, demandeurs d’emploi, non tenus de faire de actes positifs de recherche d’emploi, créateur d’entreprise ou bénéficiaires de contrat aidé.

Si l’on décide de ne prendre que la catégorie A, pour coller au plus prêt du BIT, alors cela représente environ 3,5 millions de chômeurs, je me pose donc une simple question, si selon l’INSEE il y 2,5 millions de chômeurs en baisse sur le dernier trimestre 2017 et que Pôle Emploi en indemnise 3,5 millions en augmentation en février 2018, où sont le million de chômeurs indemnisés. Je veux bien croire qu’il y a des faux chômeurs, mais un million, cela fait beaucoup, vous ne croyez pas ? Si ce sont des faux chômeurs pourquoi n’avons nous pas mis en place un système de contrôle pour éliminer ce million de pseudo-fraudeurs. Les déficits de nos comptes publics sont tel à ce jour, que nous aurions déjà effectué ce contrôle, nos politiques sachant très bien mettre de coté des chômeurs pour éviter de les comptabiliser. Les cinq cent mille formations de plus du président Hollande n’ayant pas eu d’autre intérêt que de les éliminer des statistiques.

Ce qu’il faut aussi remarquer c’est qu’à fin février le nombre de demandeurs d’emploi, pour Pôle Emploi en catégorie A à légèrement diminué de 0,1%, mais les catégories B et C ont elles augmenté de 1,6%. À fin février le nombre de personnes inscrites sur les listes de Pôle Emploi était 6 258 800 personnes, dont 5 515 200 avec l’obligation de chercher un emploi, ce qui revient pratiquement à dire qui pourrait être prises dans les critères du BIT.

Enfin, le nombre de chômeurs sur 2017 aurait augmenté d’environ 1% dans les trois premières catégories selon les chiffres d’inscriptions à Pôle emploi, alors comment l’INSEE peut voir une baisse du nombre des chômeurs, si ce n’est que par un système approximatif lier à un sondage….

Maintenant nous pouvons regarder un autre chiffre celui des créations d’emplois en France en 2017, il est de, selon l’INSEE, 253.000. Il serait intéressant de le mettre en relation de celui des destructions d’emploi et des nouveaux salariés, entrés sur le marché du travail dans le même temps. Pour les destructions d’emploi, sachant qu’il y a eu 54.500 faillites en 2017, et que si le moyenne est de 5 salariés cela représente plus de 250.000 nouveaux chômeurs, dans le même temps sur les dix ans le nombre de nouveaux salariés, fin d’étude par exemple, représente 1,5 million de personnes, dans l’absolu cela représente 150.000 par ans, au total le besoin de nouveaux emplois représente 400.000, soit environ une augmentation du nombre de postes de 1,6 % par an,. Or, aujourd’hui le pourcentage de création de postes ne représente qu’environ 1,01%, avec ce simple comparatif, nous voyons bien que le problème est loin d’être réglé. Mais le plus compliqué pour expliquer et surtout trouver des solutions, c’est que ces chiffres sont très compliqués à trouver, ils ne sont pas publiés et donc comment imaginer et prévoir pour les années à venir.

Les hommes politiques sont souvent des vantards, c’est dans l’essence même de leurs métiers, ils se croient capables de résoudre tous les problèmes, mais la première règle d’accepter de regarder en face lesdits problèmes, il est également indispensable de ne pas chercher à tromper par des fausses informations ou du moins faire l’omission de ces problèmes dans leurs discours.

Philippe Sallanche 2018

[1] Pour le BIT, En application de la définition internationale adoptée en 1982 par le Bureau international du travail, un chômeur est une personne en âge de travailler (15 ans ou plus) qui répond simultanément à trois conditions.

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L’État se fait de la trésorerie.

Depuis bientôt dix ans une promesse a été faite aux retraités sur le paiement de leurs pensions à une date la plus proche du début du mois, voir même, Nicolas Sarkozy n’avait-il pas annoncé qu’il fallait se rapprocher du 1er jour du mois, comme pour les retraites complémentaires.

Depuis quelques jours, nous avons les dates de virement des pensions de retraite de la CNAV, et là grosse incompréhension, car la surprise est de taille ! Non seulement il n’y aura pas de rapprochement du virement sur les premiers jours du mois, mais en 2018, l’état va même gagner en moyenne, un jour de trésorerie en versant les pensions le 9 du mois suivant.

Je conteste cette décision, de ce faire un jour de trésorerie sur le dos des retraités, car non seulement cela ne leurs rapporte rien de plus mais en plus ce changement va mettre en difficultés un grand nombre de personnes. Notamment tous ceux qui ont des prélèvements gérés en début de mois. Le jour de découvert bancaire supplémentaire devrait être payé par la CNAV. Je sais que pour beaucoup de personnes cela n’a pas vraiment de sens ou de compréhension des interactions financières, c’est pour ça que je crois intéressant de vous donner quelques chiffres sur ce que peut rapporter, ce gain de trésorerie.

Il faut savoir que la CNAV et les organismes associés principaux, versent quelques cent quinze milliard d’euros de pension. Si nous estimons que le gain direct pour ce jour gagné sur les retraites est égal à un pourcent, cela représente un peu plus de 36 M€.

Je suis pour une gestion stricte des finances publiques, mais il y a des abus impossible à justifier. Les retraités sont déjà dans le collimateur du gouvernement. Ils seront pratiquement les seuls pour qui l’augmentation de la CSG va être un coût réel. Et ce n’est pas la première baisse, pendant le troisième trimestre 2018, de l’imposition local qui va leurs permettre d’équilibrer leurs budgets, car si nous continuons dans ce type de façon de faire pourquoi ne pas décider de décaler de trente jours, cela permettrait de gagner un peu plus sur le dos des retraités, trop riche pour nos dirigeants.

Il est temps que les discours politiques prennent un sens et soient enfin un avantage pour des personnes qui ont travaillés toutes leurs vies et qui avec en moyenne 1376,00€ par mois ne sont pas les riches que l’on désigne à la vindicte populaire. De plus, retraité ne veut pas dire hors de la population et de la consommation, en terme clair ils apportent à la communauté des Français.

Date de virement :

Décembre 2017 : 09/01/2018 – Janvier 2018 : 09/02/2018 – Février 2018 : 09/03/2018 – Mars 2018 : 09/04/2018 – Avril 2018 : 09/05/2018 – Mai 2018 : 08/06/2018 – Juin 2018 : 09/07/2018 – Juillet 2018 : 09/08/2018 – Août 2018 : 10/09/2018 – Septembre 2018 : 09/10/2018 – Octobre 2018 : 09/11/2018 – Novembre 2018 : 10/12/2018

Philippe Sallanche 2018

 

 

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L’Utopie.

Le mot utopie a été inventé par l’Anglais Thomas More en 1516, à quelques dates ou années prêtes. Il provient du grec « u », préfixe négatif, et « topos » lieu ou endroit, l’utopie signifie donc qui ne se trouve en aucun lieu ou aucun endroit.

Mais pour certain, bien plus utopiste que les autres, notamment dans le début du XXe siècle le mot proviendrait du préfixe « eu », signifiant « bon » et dans ce cas, utopie voudrait dire le bon endroit, mais comment trouver ce lieu qu’est l’Utopie ? Il y a eu plusieurs tentatives depuis la création du mot, et le premier fut Utopia livre écrit par Thomas More, lui même, où il décrit ce monde idéal, mais si tout semble parfait on s’aperçoit que dans une citée comme Utopia il y a des esclaves, et donc même pour l’inventeur du mot, il y a des personnes qui subissent la loi des autres.

Un grand nombre de peuples ont tenté d’utiliser l’utopie pour promouvoir le bonheur pour tous, mais il s’agit là de tromperie effectuée sous couvert d’utopie, car comment faire le bonheur de tous sachant que chaque personne est différente et que la notion de bonheur à autant de possibilités que d’être humain, ce que les spécialistes de ces programmes savaient très bien. Je pense par exemple à toutes les tentatives de communisme ou de socialisme, et je ne veux pas montrer du doigt un système ou un autre, mais bien la philosophie édictée par des meneurs qui dès le début de leurs histoires savaient très bien que la description utopique est considérée comme une fin vers laquelle tend l’Histoire, trop souvent pour leurs propres intérêts. Ce parcours permet de traiter l’utopie dans l’espace et le temps, et de dégager, à travers le motif de l’utopie, les enjeux des philosophies et de l’histoire d’un futur fait de croyance religieuse ou non.

Nous français connaissons bien l’Utopie, car la révolution en 1789 était déjà une forme primaire de l’utopie, ou pour nous et les Européens la course vers le Nouveau Monde. D’ailleurs de façon volontaire ou obligatoire, car oui l’Amérique était bien au départ une utopie, aller vers le Nouveau Monde, malgré les risques du voyage était aller vers une terre promise, comme écrit d’ailleurs dans les évangiles, il y a des terres promises partout, mais rares sont ceux qu’ils l’ont trouvé, hormis pour ceux qui ont utilisé les autres hommes sous une forme ou non, d’esclavage. De tout temps, l’homme a utilisé l’utopie pour engendrer des catastrophes, des guerres internes à leur pays ou dirigées vers d’autres populations, ainsi le début du socialisme, que j’appellerais noble, avait comme ambition de rendre le pouvoir aux peuples, mais très vite les utopistes et penseurs ont étés débordé par d’autres qui ont très vite flairé les capacités à profiter de textes quelques peu révolutionnaires pour prendre un pouvoir et ainsi profiter du travail d’une population pour leurs propres bien-être, nous voyons des pays, dit communistes, où les dirigeants bénéficient de tous les avantages alors que leurs peuples meurent de faim. Même aujourd’hui dans certain endroit du globe des populations ne connaissent les dernières innovations que par des messages clandestins arrivés en totale illégalité pour faire croire qu’ils ont, eux simple commun, la meilleure vie possible, prouvant par là même que l’utopie se termine souvent par des dictatures.

Mais si je devais donner le nom du premier utopiste, sans aucune hésitation, je vous dirais Léonard de Vinci. Avant même la création du mot, il avait créé une nouvelle forme d’organisation, de véhicules, de machines, qui ne verront le jour que quelque quatre cents ans plus tard. Je vous propose d’ailleurs à passer en Touraine, plus précisément à Amboise, pour visiter le Clos Lucé et y admirer les machines inventées par ce visionnaire, pour qui l’homme doit s’engager activement à combattre le mal et faire le bien, ce qui ne l’empêchera pas de créer un char de combat.

Pour ma part, je suis plutôt sur cette forme d’utopie, celle qui croit que l’homme pourra un jour trouver en son sien le meilleur, mais je reste toujours prudent, car à chaque fois qu’un homme politique me promet le bonheur, je ne peux me contraindre à imaginer le pire, le pouvoir a par principe la capacité à détruire la volonté, pour le garder (le pouvoir) à n’importe quel prix.

Philippe Sallanche – 2018

 

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Le Vote truqué.

Xavier Bertrand vient d’annoncer qu’il quittait les Républicains, à la suite de l’élection à la tête de son ex-famille d’un candidat qu’il me pouvait supporter, il y a deux choses principales qui me surprennent dans cette décision :

  • Va-t-il également quitté son poste, car il a été élu par une partie des voix proche du nouveau président, pour être en corrélation avec sa décision, il ne peut en aucun cas rester à la tête d’un exécutif qui ne lui ressemble pas.
  • Les Femmes et les Hommes politiques n’ont à la bouche que des mots comme, honneur, fidélité, respect des votes, etc., mais dès qu’un vote ne les intéresse pas ils parlent de tricherie, de manque de valeur, de calomniions des nouveaux élus pour expliquer pourquoi ils hurlent avec les loups.

Monsieur Xavier Bertrand, vous venez de rejoindre la cohorte de ces hommes politiques dont l’honneur est quelque peu noirci, au même titre qu’un Manuel Valls, ou bien d’autres. Je vous rassure, je n’ai pas la carte d’un parti dans la poche, mais je ne supporte pas cette attitude qui vous permet d’atteindre un poste prestigieux grâce à un groupe et ensuite leur claquer la porte au nez des votes de ce groupe en vous affranchissant de la réalité. Votre chance est que très probablement vous allez rejoindre le président actuel, mais je vous prédis des lendemains qui déchantent, car vous devrez un jour vous en expliquer devant des électeurs qui contrairement à votre pensée actuelle. Il y a toujours des retournements devant les électeurs et même si aujourd’hui Monsieur Macron a toujours le vent arrière, un jour il sera de face et là c’est vous qui devrez payer la note, car lui restera toujours président.

De façon plus large, je suis très triste de voir que le courage et l’honnêteté des hommes politiques ramenés à une simple résolution à court terme. Les grands cris d’orfraies poussées par des personnalités pour faire croire au danger et à appeler à la volonté du peuple sans jamais s’occuper réellement de la volonté de ce dernier et surtout sans jamais respecter ceux qu’ils l’ont élu, devient un risque à long terme. Qui demain va croire à la conscience politique et aux convictions de ceux qui se présentent devant eux pour être élu, s’ils s’aperçoivent qu’à chaque retournement de situation cette personnalité change de boutiques. C’est justement ce que l’on voit depuis quelques temps, sous couvert de modernité, les contradictions ne seraient plus de mise. Il faudrait maintenant être le petit doigt sur la couture du pantalon devant le jeune président qui serait au-dessus de tout intellectuel, mais même sous le général il y avait un contre-pouvoir, principalement communiste ou nationaliste, alors aujourd’hui voir des femmes et des hommes politiques expliquer qu’ils ne peuvent plus appartenir à la famille qui leurs a permis d’être élu devrait commencé par démissionner pour être en réalité avec leurs pensées nouvelles. Non que je parte du principe que l’on ne peut changer de croyance, mais il est indispensable de ne pas tromper les électeurs, car demain c’est toute la classe politique qui devra payer et en plus cela ouvre la porte à tous les extrêmes, de gauche ou de droite, qui d’ailleurs ont le même type de projet politique.

Philippe Sallanche 2017

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La philosophie de la terre brulé.

Depuis la nuit des temps, les femmes et les hommes politiques ont toujours voulu prendre la place de leurs aînés, mais ne devient pas chef qui veut, car il est compliqué d’entraîner les foules. Alors que je commence une tribune arrivent deux nouvelles qui vont changer un peu le paysage français. J’ai l’impression que quelque chose d’incroyable vient d’arriver, Jean d’Ormesson puis Johnny Halliday sont partis pour rejoindre chacun d’eux, leurs illustres prédécesseurs. Les témoignages se succèdent et pour une fois, même s’ils sont dithyrambiques, je suis en accord avec toutes ces manifestations d’amour. Comment penser que nous perdons un peu de ce qui nous paraissait improbable il y a encore quelques jours, des monuments de notre culture partent ensemble.

Aujourd’hui, alors que j’assiste pour le deuxième jour de suite à des obsèques de personnalités qui avaient chacune dans leurs actions et activités, écriture ou musique, apporté à la France un peu de notoriété à travers la planète sur la grandeur de notre pays. Je suis étonné des soubresauts de l’histoire, car ce type de départ a déjà eu lieu à Paris, il y a 54 ans, Édith Piaf et Jean Cocteau sont morts à quelques heures d’écart, avec les mêmes scènes de désespoir de fans ou de lecteurs, touchés au plus profond de leurs corps par ces deux personnalités.

J’imagine, que jamais en 1963, Jean et Johnny ne pensaient faire les mêmes effets qu’Édith et Jean et pourtant nous venons d’assister à des regroupements de foule en pleure, à des crises de découragement ou de désarrois devant ces départs. Si un dieu existe comment ne pas penser qu’il recherche à faire venir à lui deux personnalités adulées en même temps, comme pour passer du temps avec ces artistes, rien que pour lui, nous laissant leurs œuvres pour nous consoler, car ne nous partons pas, ce n’est qu’avec nos corps nus que nous faisons ce qui est appelé le grand voyage, le reste est pour l’éternité, ici-bas. Nous ne serons jamais s’ils ont fait le voyage ensemble, mais après tout je l’espère, je suis persuadé qu’ils ont des choses à se dire et que le voyage sera effervescent, fait d’intellectualité, de mots et de musique, ne nous trompons pas l’un et l’autre avait l’intelligence de leur art et une vraie capacité à entraîner, même s’ils étaient de façon différente brocardée par les humoristes.

Ce qui est étonnant dans ces deux cérémonies, l’une emprunt de solennité, académicien et littérature oblige, l’autre populaire à son image. Elles ont apporté le même temps de recueillement et la même volonté d’amitié et d’amour pour ce qu’ils ont été et non pour ce qu’ils ont créé et je crois que c’est à ça que ressemble la réussite d’une vie.

Chacun d’en nous avons durant ces plus de cinquante ans, croisés d’une façon ou d’une autre leurs chemins. Ils nous ont laissé des discussions, des musiques, des soirées, sans jamais nous lasser. Les esprits chagrins nous diront que c’est trop, mais rien n’est de trop pour qui vous a donné un peu de joie. Moi qui les ai rencontrés, au moins une fois, je peux vous le dire, ils étaient l’un et l’autre plutôt modestes, sans jamais vous faire ressentir une supériorité de quelque façon que ce soit, je crois que c’est ça la vraie grandeur, dont certain de nos hommes importants manquent dans bien des cas.
Je crois que jamais l’impression de terre brûlée n’a été aussi vrai qu’aujourd’hui, en voyant ces dizaines de milliers de gens sur les bords de route pour dire au revoir et pleurer, même si je crois que demain est un autre jour et que nous aurons encore beaucoup d’idoles à applaudir, à lire, à écouter et à aimer.

Philippe Sallanche
2017

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A qui le tour.

Nous sommes dans une époque particulière où notre pays vient d’avoir deux pertes immenses, hier Jean d’Ormesson, l’homme de lettre et aujourd’hui Johnny Hallyday, l’homme du public et d’une certaine façon ils étaient tous les deux très rock. Notre si beau pays vient de perdre deux icônes avec une grande tristesse qui se sent dans la rue. La rivalité des témoignages des femmes et des hommes politique, du showbiz ou des arts, connus ou moins, sont plus dithyrambique les uns que les autres.

Cher Johnny, je ne peux que vous remercier d’avoir attendu une journée pour laisser la politesse à Jean d’Ormesson et lui laisser la possibilité de faire la une des journaux, avant de partir vous aussi. Ayant aujourd’hui plus de cinquante ans, vous avez l’un et l’autre accompagné ma vie, même si cela fut de façon différente. Aujourd’hui, je pense à sa famille, à ses enfants, encore trop jeune pour perdre leur père, à tous ces fans qui pleurent leur chanteur, à tous ceux qu’il a accompagné dans les bons et mauvais côté de la vie, mais toujours avec une énergie invraisemblable. Comme beaucoup quand j’avais besoin d’énergie, il me suffisait d’écouter une de vos chansons pour repartir gonflé à bloc.
Je n’ai jamais été un fan de quelques chanteurs que ce soit, car je ne peux que garder mon esprit critique, je n’arrive pas à être d’accord avec tous ce qui est produit, mais il existe comme ça quelques personnalités qui font parti de notre quotidien et ces personnes que sont Jean d’Ormesson et Johnny Hallyday en ont fait bien plus que seulement nous accompagner. Ils étaient les valeurs qui représentaient le mieux notre cher France, toujours capable de montrer le meilleur de la culture d’où qu’elle vienne. Toujours capable de réagir à la sincérité d’une femme ou d’un homme qui lui apportait du bonheur, du savoir, jusqu’à l’incendie des têtes et des corps, dans une demande permanente de liberté et d’égalité. Et même si des fois il y a des brouilles jamais elles ne remettent en cause le pays, il n’y a qu’en France que ça peut arriver.
Je me rappelle de l’histoire d’une photo que j’ai pris, dans une salle que vous avez très peu usité, pour la télé au théâtre de la ville, mais là aussi votre gentillesse m’a permis d’œuvrer sans difficulté. Je crois que nous trouvons là, la réalité des vraies personnalités, permettant de faire leurs arts avec une prévenance et courtoisie.

Alors mais chers idoles, je vous le dis vous vivrez toujours dans ma tête et dans mon cœur, comme dans celui des millions de Français.

Philippe Sallanche
2017

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Notre Grand Père.

Aujourd’hui je viens d’apprendre le décès d’un homme âgé de 92 ans. Il était un peu le grand père de la France, ne se prenant jamais au sérieux et encore moins pour un grand homme. Et pourtant il avait de quoi prétendre. Académicien, journaliste, éditorialiste, romancier, mais aussi acteur, je pourrais encore vous donner d’autres informations sur ses activités, mais ce que je voudrais avant tout vous dire, c’est que cet homme était avant tout gentil et bienveillant.

Monsieur Jean d’Ormesson, doyen des immortels, il était au fur et à mesure du temps devenu le grand-père que je n’ai jamais eu, Et pourtant je ne le connaissais pas personnellement. Bien sûr que je l’ai rencontré dans une soirée, une fois, mais je n’ai pas vraiment osé lui parler, outre un petit bonjour/bonsoir. Son esprit était vif et particulièrement brillant et drôle, sarcastique. Mais c’est lui que le président Mitterrand a contacté pour son dernier déjeuner de président. Je suis certain qu’il a dû faire de l’esprit pour lui faire oublier le manque qu’il devra subir après.

À chaque émission, où il était présent, je ne pouvais m’empêcher de la regarder, enfin de le regarder. C’est sa façon de tourner les mots qui me donnera, vers vingt ans, l’envie d’écrire, après avoir lu « La gloire de l’Empire » et surtout me décomplexera de mon peu de savoir. Le sien étant encyclopédique, alors qu’il se disait n’avoir seulement qu’une bonne mémoire. Il adorait raconter des anecdotes. C’était aussi un amoureux des femmes, notamment celles qui comme lui avaient des yeux très clairs.

Je me rappelle aussi ce film où il est « Le Président » dans « Les Saveurs du palais » et de la façon très amusée d’en parler pendant une interview de télévision, ses yeux pétillants et son sourire moqueur me donna très envie de voir ce film et je dois vous avez que je n’ai pas été déçu par son jeu d’acteur.

Jean d’Ormesson restera pour moi le parfait complément de son époque, ses qualités, son humour, son hédoniste, amoureux des belles lettres et de la vie, resteront pour moi comme un exemple.

Philippe Sallanche 2017

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Remaniement.

De tout temps, les présidents prennent des dispositions qui sont contestées par l’ensemble des autres représentants des parties politique, de façon personnelle ou en représentation du groupe, mais aussi critiqué par les journalistes ou les personnalités dites de la société civile.

Je dois avouer, que si d’habitude j’assiste à ces chamailleries de façon amusé, là, il y a des questions à se poser. Emmanuel Macron a décidé de mettre en place une nouvelle norme dans la politique française, en choisissant de prendre des personnalités de chaque côté de l’échiquier politique. Il a en grand parti tué la confrontation politique, enfin je parle de la réelle confrontation des idées, j’exclus de façon ferme les extrêmes que sont le FN, les insoumis ou le NPA, qui sont pour moi des partis antidémocratiques et qui n’ont aucun autre intérêt que leurs propres soucis personnels. Il ne veulent pas l’intérêt du peuple même à plus long terme, bien qu’ils l’ont à la bouche en permanence. En réalité, ils ne lui reconnaissent, en aucun cas, une quelconque capacité à décider ou à prendre des décisions dont la valeur serait d’intérêt général. Pour ces partis, ils seulement eux seraient, capable de comprendre ou de devancer les besoins des peuples,. Le seul problème c’est qu’à chaque fois qu’un parti de ce type a pris le pouvoir, ça c’est fini par des dictatures, il faudrait vraiment que les peuples se posent les bonnes questions avant d’utiliser leurs votes.

Mais revenons à notre remaniement et à l’attitude de monsieur le Président Macron. À la suite de son élection et des la formation de son premier gouvernement, puis des élections législatives, nous avons eu le droit à des pratiques inhabituelles. Je ne vais pas vous donnez une liste d’exemple, mais au moins vous apporter la teneur et la façon d’utilisation d’un pouvoir qu’il voudrait absolu. D’abord tuer la contradiction, c’est une chose faite, puis faire en sorte qu’à l’Assemblée nationale les questeurs soient tous proche du parti majoritaire, c’en est déjà une autre,. Mais c’est un peu voyant, en plus, très limite dans l’application de la séparation des pouvoirs et des contre-pouvoirs. Mais là, nous atteignons des sommets, le secrétaire d’État charger des relations avec le parlement est également le patron du parti politique du président, du jamais vu dans une démocratie.

Je sais qu’aucun règlement juridique n’interdit ce type de façon de se conduire, mais aujourd’hui nous pouvons dire que cela fait beaucoup. Avant son élection Emanuel Macron nous donnait des tonitruantes phrases sur le vieux monde, fait d’arrangement entre amis, de pratiques indignes ou de détournement de la morale,. Que constatons-nous aujourd’hui ? De nouveau type d’arrangement moins visible, bien sûr, par exemple l’embauche croisé des enfants entre députés de la République En Marche, mais aussi des choses bien visibles comme pour nous dire je suis le décideur et je vous le prouve en ne faisant que ce que je veux.

Pour mieux comprendre voici ce que sont les travaux des questeurs de l’Assemblée Nationale. Ils disposent d’une compétence générale en matière de financière, de comptabilité et de l’administration de l’assemblée, d’où l’importance qu’il y ait un membre de l’opposition afin de ne pas desservir les partis politiques hostiles au gouvernement en place.

Pour être un peu plus clair, les trois questeurs sont chargés de la réalité des services financiers et administratifs, aucune dépense nouvelle ne peut être engagée sans leur avis préalable, ils élaborent, notamment, le budget de l’Assemblée, gèrent les crédits et engagent les dépenses vous voyez bien leurs importances.

Maintenant qu’elle est la réalité des actions du secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement,. Il participe à l’organisation du travail gouvernemental et joue un rôle central dans l’élaboration de l’ordre du jour du Parlement. Il partage cette compétence avec les présidents des chambres. Seules deux semaines de séance sur quatre sont réservées par priorité aux textes et débats dont le Gouvernement demande l’inscription à l’ordre du jour, tandis que les deux semaines restantes sont consacrées à un ordre du jour arrêté par chaque assemblée sur proposition de la Conférence des présidents. Comme il est du fait de son élection à la direction du parti En Marche, principal parti de l’Assemblée Nationale, d’où est issu le président de l’Assemblée, nous pouvons concevoir que l’opposition n’aura pas beaucoup de moyens pour faire entendre sa position.

Voilà, nous voyons aujourd’hui la manière de faire de la politique, dite moderne, en muselant toutes les oppositions, mais attention monsieur le Président, si les Assemblées ne peuvent plus faire leurs de contre-pouvoir, c’est un jour la rue qui prendra le vide ainsi créé.

Philippe Sallanche 2017

 

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La volonté de tourner la page.

En France comme dans le monde, dans ces temps quelques peu troublés, nous assistons à des attitudes de séparation ou de séparatifs entre les individus ou les peuples. Dans le domaine fiscal des personnes ou des entreprises, qui pourtant doivent leurs enrichissements à leurs pays, ne recherchent qu’une chose, partir pour payer moins d’impôts, nous pourrions nous offusquer, simplement, comme en France actuellement avec des groupes, insoumis, ultra-nationalistes ou patriotes, qui pense que d’envoyer des messages haineux est la meilleurs solution. Pour eux peut-être, ou alors pour vouloir prouver leurs attachements à notre pays, mais il en va de la même expression que ceux qui partent, l’intérêt personnel. Pour les impôts, c’est aux différents gouvernements de trouver les économies indispensables pour éviter le besoin spécieux de créer de nouvelles lignes d’imposition. En France, moins d’un français sur deux paie l’impôt sur le revenue, donc moins d’un français sur deux participe à la création de valeur pour le pays, à la réfection des routes, à la création de biens sportifs ou de crèches, mais tous veulent avoir des droits supplémentaires. Je crois, pour ma part, qu’il n’est pas possible d’appartenir à une communauté sans y participer. Vous ne pouvez être à la fois dedans et dehors, ne serait-ce que pour dix euros. Mais je ne suis pas non plus d’accord avec ceux qui partent, qui plus est, ceux qui ont fait leurs fortunes avec les habitants de notre pays, car partir pour des raisons d’imposition est tout simplement une preuve de lâcheté et de manque de reconnaissance. Oui nous pouvons croire qu’être riche en France n’est certainement pas le pays le plus simple pour ça, mais si vous avez réussi c’est un peu grâce à ce pays que vous voulez quitter, son éducation libéral mais très élitiste avec néanmoins aucune volonté de bloquer l’intelligence, fut-elle innée, c’est oublié un peu vite que les aides que nous donnons vous ont permis d’être où vous en êtes, même si vous êtes un héritier et que les droits sont très élevés vous avez reçu de notre beau pays, alors en partant vous vous détruisez un peu.

Je ne parle pas là des personnes, souvent jeunes, décidant d’émigrer dans d’autres contrées pour tenter leurs chances ailleurs. Souvent ils sont tristes ici de ne rien trouver, il ne s’agit donc pas du même processus intellectuel, mais d’une volonté de s’en sortir. Je ne crois pas que nos chanteurs, nos dirigeants voir nos politiques soient dans cet état d’esprit, mais je voudrais vous rappeler que nous appartenons à une première communauté, la France, avant d’appartenir au reste du monde des humains. Nous sommes dans un pays qui a plusieurs millénaires d’histoire, empilés les uns sur les autres et nous devons en être fier.

Cela m’amène à la deuxième partie de cette tribune, les régions réclamant leurs indépendances, dont l’exemple de la Catalogne s’étale dans la presse depuis plusieurs semaines. Comment comprendre que cette région, qui serait la plus riche d’Espagne cherche son indépendance, sur place ils disent qu’ils paient pour toute l’Espagne, et qu’ils s’agit de justice, mais qu’en est-il réellement ? Cette région est située à la frontière française, depuis très longtemps, si ce n’est toujours, elle est le lieu de passage avec les autres pays européens. Sa richesse est donc principalement dû à son emplacement. Les grandes industries du pays y sont présentent mais simplement pour des raisons de transport, de facilité pour se rendre ailleurs, car si nous regardons la réalité pour venir à Paris, à Londres ou à Berlin il est plus aisé de venir de Barcelone que de Madrid voir de Malaga ou Séville. Si vous êtes un industriel vous allez privilégier le transports ferroviaires, maritimes ou routiers et surtout le chemin le plus cours ou le plus rapide, toucher la frontière d’un autre pays donnant sur l’ensemble du marché d’un continent est plus simple, rapide et économique que de devoir effectuer mille ou deux mille kilomètres de plus. Le fait donc de dire que vous payez pour tout les autres est aussi absurde, que les traiter d’incapables ou de profiteurs, car ils n’ont tout simplement pas eu votre chance d’être nés au bon endroit. Si nous continuons dans l’absurde nous pourrions décider que les personnes victimes des ouragans sont finalement les responsables de ces catastrophes naturelles, ou que les pauvres de Calcutta, de Manille ou des intouchable indous, sont responsables de leurs malheurs, car nés au mauvais endroits. Alors pourquoi leur venir en aide, et demain Barcelone pourrait dire qu’après tout Gandesa ou Llieda, coûtent trop chère et seront donc sortis de la Catalogne. Ensuite, il se pourrait que les travailleurs sans emploi soient chassés de Catalogne, car trop coûteux et inactifs, dans l’absurdité nous pouvons aller très loin, mais cela serait oublier que nos pays européens, qui sont de vieilles nations, mais dans le bon sens du terme, des nations construites sur la promesse d’une entente et d’une sauvegarde de ses populations dans le respect des autres et dans l’accueil des plus malheureux. Si nous décidons de redécouper l’Europe en contrés, nous prenons le risque retourner en arrière de vingt siècles, où les Bretons faisait la guerre au Normand, où des importantes des guerres de religion et de villages, dans le sud-ouest, des comtés, de châteaux ou de paroisses, ensuite vient celle des guerres interrégionales des princes. Ce n’est qu’avec la fabrication des états que des pays ont réussis à vivre un peu de paix avant que tout recommence avec les guerres entre état. L’histoire est jonchée de ces disputes, alors aujourd’hui nous ne pouvons pas vraiment comprendre cette volonté de récréer des micro-état, car notre histoire tousserait à nouveau et comme toujours les pauvres seraient regroupés pour redevenir les bouc émissaires des prochaines batailles pour sans débarrasser. Alors, aujourd’hui je ne peux que dire aux Catalans et à tous ces séparatistes qu’ils ont tort et que seul un peuple uni est fort.

Philippe Sallanche  2017

 

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Déficit commercial

Comme à chaque fois que des journalistes parlent d’économie, je me retrouve avec des questionnements. Aujourd’hui, à la suite de l’information sur le déficit commercial de la France au mois de juin, une forme d’incompréhension est arrivée jusqu’à moi. Que veux dire le déficit s’est creusé et atteint fin juin 59,8 milliards d’euros, sur douze mois cumulés. De plus, pourquoi est-ce les douanes qui annoncent ce déficit et non le ministère de l’Économie, voilà déjà quelques questions à éclaircir.

Pour être précis, nous dirons que les chiffres du déficit ou de l’excédant commercial de la France sont annoncés par les douanes (pour les excédants, les douanes n’ont malheureusement pas vraiment eu d’annonce en ce sens depuis longtemps) parce qu’il s’agit avant tout d’exportation et d’importation et que ce sont les douanes qui comptabilisent les entrées et sorties du territoire, puisque ce sont elles qui contrôlent les marchandises. Toutes les entreprises doivent envoyer aux douanes une déclaration mensuelle des marchandises qu’ils importent ou exportent vers des pays hors communauté européenne, car pour l’Europe il s’agit d’échanges intracommunautaires, mais bien entendu vous devez réaliser une déclaration d’échange chaque mois.

En France, selon une tradition vieille de plus de deux siècles, c’est la Direction générale des douanes et droits indirects qui établit la balance commerciale. Chaque mois le service statistique des douanes présente et commente les résultats de la balance commerciale. Celle-ci ne retrace que les échanges de marchandises uniquement. Les douanes sont sous la responsabilité du ministère du Budget.

Maintenant pour répondre à la deuxième question, l’explication des augmentations ou diminutions de cette balance est due principalement aux livraisons de l’industrie lourde. Par exemple si nous livrons, comme lors du précédent mois un navire de croisière à plusieurs centaines de millions d’euros ou des Airbus, cette balance va se redresser, mais les mois sans, les importations de pétrole, d’informatiques ou le multimédia, de bien de type habilement ou véhicule, qui sont permanent tout au long de l’année, creuse le déficit, car nous n’avons plus beaucoup d’industrie capable d’exportation dans ces domaines et que nous ne sommes pas ou très peu producteur de pétrole, à une exception prête, l’industrie automobile, qui possède toujours des usines dans l’hexagone. En France nous avons cette année environ 124 000 entreprises exportatrices, contre plus de 300 000 en Allemagne ou 200 000 en Italie et ce nombre est en diminution depuis plusieurs années. La réalité n’est pas que nous soyons moins bons que les autres, sauf que nous ne sommes pas compétitifs, il est donc particulièrement difficile d’exporter dans les domaines sous concurrences, notamment dès qu’il y a un besoin de mains-d’œuvre importante. La réalité du coup moyen de l’heure de main d’œuvre par pays est particulièrement édifiante, il permet de mieux comprendre. Le coût horaire de la main-d’œuvre pour l’ensemble de la zone euro est estimé à 30,5€, en progression de 1,2% sur un an au 1er trimestre 2017, celui de la France est de 36,9€ par comparaison l’Allemagne est à 35,2€, l’Italie à 27,7€ ou l’Espagne 21,1€. Nous voyons bien là les difficultés que nous avons en face de nos voisins. L’Allemagne n’est pas très loin de nous, mais elle a moins de problèmes d’exportation avec des entreprises sur des marchés sans beaucoup de concurrences, comme les machines-outils, résultat d’un travail à long terme et d’une qualité de soutien des länder à leurs industries.

Maintenant et pour finir cet article, nous pouvons constater que le début des problèmes de déficit commercial pour la France débute avec le premier choc pétrolier de 1974, ce qui prouve dans un premier temps que les importations de pétrole sont l’un des problèmes avec les autres sources d’énergie en excluant l’électricité, qui est une des forces de notre pays avec la mise en place de l’énergie nucléaire. Ce premier déficit avait atteint – 2,6 milliards. Ensuite, nous allons avoir les premières délocalisations dû toujours au renchérissement de l’énergie, les coûts de fabrication ayant explosé. Les industriels français n’ont pas trouvé d’autres possibilités que de faire construire des usines dans des pays où les coûts de mains-d’œuvre furent moins élevé. Ensuite, nous aurons le deuxième choc pétrolier, en 1979, que nous avons payé en 1982 avec les décisions du nouveau gouvernement socialiste, notamment en lâchant, un peu, les cordons de la bourse et en nationalisant l’ensemble des pans économiques du pays. Nous aurons atteint alors un déficit, qu’à l’époque nous pensions être un maximum, de 14,3 milliards. Ensuite, nous allons être en déficit toutes les années jusqu’en 1997, pendant toutes ces périodes la désindustrialisation de la France va continuer voir même s’accélérer allant jusqu’à perdre la grande majorité de nos usines, et sera en partie remplacé par les services. Mais là, également après des spécialisations et des inventions de système, grands pourvoyeurs d’emplois, des délocalisations vont se produire, notamment dans la téléphonie et plus particulièrement les centres téléphoniques ou encore dans les services informatiques. Les grandes périodes de délocalisation, en France, se situent entre 1980 et 2007, les pertes de productivité dues principalement a des augmentations de période de non travaillées (5ème semaine de congés payés ainsi que les RTT avec la mise en place des 35h) n’ont fait qu’augmenté le coût du travaille et ainsi les pertes d’emplois seront d’environ deux millions de postes. Selon plusieurs études, en 2012, la part de la valeur ajoutée de l’industrie manufacturière au sens strict (hors énergie et construction) dans l’économie est la plus faible en France, en rapport des autres pays industrialisés, avec un taux de 11,3 % en 2012, pour comparer il est de plus de 22% en Allemagne.

Voilà j’espère vous avoir donné quelques informations sur notre déficit commercial.

Ph Sallanche 2017

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la valeur et le vrai coût de l’éolien sur le système électrique en France

Bonjour pour ce nouvel article économique, j’ai décidé de vous expliquer quelques données sur la transition énergétique en France et surtout sur les vrais coûts de cette transition.

J’ai lu beaucoup de rapport avant de me mettre à écrire cet article, car je ne voulais pas tomber dans un travers d’anti ou de pourvoyeur de fausses informations. J’ai toujours pensé que la presse ne donnait pas toutes les informations de compréhension de la réalité de ces systèmes de production d’électricité et surtout que les associations de promotion de l’éolien bloquaient toute possibilité de discussion. Hier encore sur les chaînes de télévision, notamment les chaînes d’information permanente, par un reportage sur les règles d’installation de nouveaux champs d’éoliennes en France et sur un certain retard que nous prendrions sur nos voisins dans la création de ces futurs champs, m’a quelque peu interloqué.

D’abord, je voudrais que l’on arrête cette attitude permanente de flagellation de notre pays, sur des retards hypothétiques permanents, nous ne sommes pas des retardataires, tant s’en faut. Notre pays a toujours été à la pointe de la modernité, nous pourrions prendre des dizaines d’exemples, mais cela serait probablement pour nos contradicteurs la preuve du contraire, alors je vais simplement vous en citez deux, le premier est un avion de transport du public, qui en terme technique n’a jamais été égalé, le Concorde. Il n’a pas été une réussite commerciale est un fait, mais pas pour des raisons de qualité, simplement pour des raisons d’avancé technologiques qui étaient inférieurs aux États-Unis d’Amérique, qui de ce fait nous l’on fait payer très cher. La deuxième preuve est le nucléaire, je sais qu’il y a là une vraie discussion entre les pros et les anti, mais ne nous trompons pas la technologie française est, et de loin, la meilleure et la plus inventive de la planète. Mais je pourrais vous accorder que tout n’est pas simple, et alors est-ce pour autant qu’il faille ignorer nos propres qualités d’inventivité. Je voudrais ajouter une information importante sur le nucléaire, il permet aujourd’hui à la France d’être l’un des pays les mieux placés dans la lutte contre le réchauffement climatique, en effet à ce jour les pays qui ont choisi de quitter l’atome ont tous vu leurs énergies augmenté et les émissions de gaz à effet de serre ont eux aussi augmenté. Nous aurons peut-être plus de nucléaires, mais nous risquons de mourir asphyxié. Aux États-Unis par exemple le nucléaire a été remplacé par des gaz et pétrole de schiste, étonnant non.

Revenons sur nos éoliennes, en commençant par leurs lieux de fabrication. Les constructeurs d’aérogénérateurs sont principalement Allemands, Danois ou Américains, mais également la Chine ou l’Espagne, avec des parts de marché respectable, mais rien en France ou plus exactement pas grand-chose, si ce n’est quelques systèmes d’éolienne marine ou de très faible puissance. Nous voyons déjà que notre pays est sous une influence des écologistes pour qui l’économie n’a pas vraiment d’intérêt, car si nous regardions ça plus précisément, il y aurait eu une autre demande, notamment la mise en place d’une économie des énergies renouvelables. Notre balance commerciale dans l’éolien est donc très négative. Regardons maintenant l’installation de ces machines et à qui elle appartient ou plus exactement qui exploite les champs d’éoliennes. Parmi les exploitants, les deux leaders français,  GDF Suez avec ses filiales Erelia, La Compagnie du Vent, Eole Génération et EDF EN filiale à 50% d’EDF, représentent à eux deux la moitié du top 10, des parcs. Mais nous avons donc 50% qui sont détenus par des filiales de groupes étrangers très actives, comme d’Eole-Res filiale de RES entreprise du Royaume-Uni, Française d’Éoliennes, qui contrairement à son nom est une filiale de Sorgenia, Italie. Il y a également Boralex société Canadienne, Otswind International filial d’Ostwind, Allemagne ou Volskwind toujours en Allemagne.

Comme vous pouvez le constater notre pays est très ouvert aux financements étrangers, mais nous pouvons aussi nous poser une question, quid de ces parcs éoliens en en cas de différent avec ces pays mêmes si aujourd’hui ce sont des pays amis, si demain leurs besoins deviennent plus critiques, ne risque-t-il pas de renchérir le coût ou de vouloir renvoyer dans leurs économies, au vu des distances courtes, cette énergie, nous avons donc quelques questionnements sur ces parcs. Nous pouvons voir ce qu’il en est chez nos voisins, les pays européens les plus engagés dans l’éolien sont le Danemark, la Suède, l’Allemagne, l’Irlande, le Portugal et l’Espagne, nous constatons que ces pays sont aussi des fabricants de cette technologie, mais dans le même temps ils sont moins équipés en nucléaire. Il y a là forcement une cause directe, car la création d’électricité était faite principalement par des usines au gaz, au charbon ou au diésel, pour avoir la capacité d’accompagner les barrages hydrauliques, système durable, mais limité par les possibilités réelles, car il est impossible d’en mettre partout. Nous pouvons également regarder le photovoltaïque, mais là c’est la Chine qui a trusté la majeure partie de la fabrication en cassant les prix.

Maintenant regardons les coûts induits par l’éolien, dans un premier temps il faut reconnaître que la mise en place d’un parc à un coût certain, plusieurs millions d’euros pour chaque installation et comme il y a une volonté de faire, l’Europe a décidé pour aider à l’installation, une obligation de rachat de l’électricité à un tarif spécifique, pendant une période de dix à vingt ans. En France, le tarif d’achat réglementé a été fixé pour l’éolien par l’arrêté du 17 novembre 2008. En 2015, il est de 19,5 €/MWh, alors que le prix de vente réglementé aux consommateurs est de 0,40 ht du kwh. Le coût de revient de l’éolien est basé entre 70 et 150 euros alors que pour le nucléaire, même si nous n’avons pas exactement le prix réel, ce coût serait de 20 euros, le différentiel est considérable, surtout que les centrales françaises sont en grande partie amortie. Mais nous ne devons pas oublier les autres coûts induits par le nucléaire dans les déchets indéfinis dans le temps, par exemple. Le coût supplémentaire pour les clients des opérateurs historiques se situe à environ 5% des factures. Nous constatons aujourd’hui que sans cette obligation l’éolien ne serait pas rentable. Ce qui oblige les opérateurs historiques à facturer ce surcoût à l’ensemble de ces clients, c’est donc le client final qui paie la note.

Ensuite, nous constatons que ce coût de rachat permet à des groupes de s’enrichir pour des investissements qui finalement sont payés par d’autres. Il faut vraiment se poser la question, est-ce normal que la puissance publique permette l’enrichissement d’entreprises étrangères avec les impôts et les prélèvements des Français. Pour l’éolien offshore le coût du MWH est lui encore plus élevé allant de 120 à 250 euros. Son avantage est quand même important dans le fonctionnement dans le temps, car si sur terre il est d’environ 30% du temps en mer il est du 50%. Il est donc plus cher, mais avec un fonctionnement plus long. En France le pic de consommation est vers 19 heure, là nous avons également un problème pour les énergies renouvelables, car se sont les autres typologies d’énergie qui doivent prendre le relais, sans le nucléaire, comme en Allemagne, il a fallut remettre en route des centrales aux charbons, bien plus polluantes.

Voilà, j’ai tenté de vous expliquer un peu les chiffres qui représentent les coûts réels de l’éolien, il s’agit bien d’un problème de volonté et de préparation du grand public, si nous devons continuer comme ça, l’électricité en France devra augmenter de façon importante, probablement en se rapprochant du coût de l’Allemagne, soit une hausse de près de 50% par rapport au coût d’aujourd’hui. Est-on prêt à cette augmentation ?

Ensuite, nous avons un autre problème, la décision du tout électrique, notamment pour les automobiles, si tout le parc Français passait à l’électrique nous n’aurions pas suffisamment de capacité de fourniture, même pour le coup avec nos centrales nucléaires, serions nous prêt à nous passer d’un certain nombre de possibilités de déplacement et de facilité dans notre vie de tous les jours ?

Depuis l’époque des lumières, jamais un pays occidental n’a décidé une détérioration de sa qualité de vie, là également sommes-nous prêts à une moindre qualité de vie ?

Toutes ces questions sont à nous poser avec toute l’honnêteté indispensable à la création d’une nouvelle civilisation, je ne suis pas devin sur l’acceptation des Français, mais je les connais un peu et je ne suis pas certain de cette acceptation.

Ph Sallanche                                                                                                                                           2017

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INSEE vers Pôle Emploi ou la foi dans les chiffres

L’Emploi en France

Ce matin nous avons une communication de l’INSEE sur les chiffres du P.I.B. en France en 2017, avec une projection sur l’emploi dans notre pays. Une question revient chaque mois , quels sont les chiffres réels du chômage ?

Oui, nous avons dans notre pays les plus grands mathématiciens de la planète, notre pays est le deuxième en matière de médaille Fields[1] et pourtant nous ne sommes pas capables de nous mettre d’accord sur le taux de chômage. Il est vrai qu’avec deux organismes distincts pour nous donner ces chiffres, nos politiques peuvent en permanence prendre celui qui les arrangent. Je vais tenter de vous donner des explications simples sur ces deux organismes et surtout vous expliquer leurs données. Ces deux organismes sont Pôle Emploi qui enregistre et indemnise les chômeurs et l’INSEE (L’institut national de la statistique et des études économiques)

L’INSEE a été créé en 1946, c’est l’une des directions générales du ministère de l’Économie et des Finances (BERCY). Son indépendance professionnelle est inscrite dans le droit français. L’INSEE a évolué en 2008 par une nouvelle loi dite de modernisation de l’économie. Son activité est multiple. l’INSEE gère l’ensemble des statistiques de l’économie française, allant du nombre de la population française en passant par l’inflation ou la croissance, le taux de chômage selon la pratique du BIT[2], Etc.

Reprenons le système de calcul de l’INSEE, qui publie 4 fois par an son taux de chômage, calculé sur le trimestre passé. Son critère celui du BIT, calcule les réponses à une enquête d’emploi effectuée auprès de 110 000 personnes, dont 12 000 dans les territoires d’outre-mer. Au 1er trimestre 2017, selon l’INSEE, il s’établit à 9,3% en France métropolitaine, soit une baisse de 0,4 point par rapport au dernier trimestre 2016. Le nombre de chômeurs selon cette institution s’établit à 2,674 Millions de personnes.

Je crois intéressant de regarder ce calcul. Un chômeur selon le B.I.T. est une personne qui est âgée au minimum de 15 ans qui est sans emploi au cours de la semaine d’enquête, a effectué des recherches d’emploi au cours des 4 semaines précédant l’enquête, enfin il doit être disponible pour travailler dans les deux semaines qui suivent l’enquête. Ainsi, les calculs effectués après l’enquête permettent de définir un nombre de chômeurs. Ce chiffre rapporté au nombre de personnes actives dans la population française donne le taux de chômage. Mais comme vous pouvez le constater nous sommes devant un système plus qu’incompréhensible sur le calcul du chômage, car en effectuant un sondage nous arrivons à un approximatif détonant, toujours selon l’INSEE nous n’avons que deux millions six cent soixante-quatorze chômeurs. Je me demande où sont passé le million manquant qui est néanmoins inscrit et indemnisé. De plus, le chômage ne se limite en aucun cas à cette catégorie.En effet, que faisons nous des trois autres millions de personnes ayant travaillé quelques heures pendant le mois précèdent ou qui sont en formation, souvent une forme d’obligation et qui ne retrouveront pas forcément du travail en sortant, mais il y a également ceux qui n’étant plus indemnisé, ne sont simplement plus comptabilisés.

Maintenant regardons Pôle Emploi. Il faut constater que nous partons là de chiffres réels des inscrits et indemnisés par l’organisme. Ensuite, il y a cinq catégories, A,B,C,D et E, mais la communication est principalement faite sur la catégorie A. Ainsi du côté de Pôle Emploi il y aurait, en catégorie A fin avril 2017, trois millions quatre cent soixante et onze mille chômeurs. La première constatation est la différence entre l’INSEE et Pôle Emploi rien que dans la catégorie de personnes sans emploi et sans activité. Ensuite, il y a les autres catégories. B, ayant travaillées dans le mois, 78 heures ou moins, C plus de 78 heures travaillées dans le mois, enfin les catégories D et E, personne non tenue de rechercher un emploi, il s’agit là des personnes en formation ou trop âgés. Pour les trois catégories A, B et C nous comptons à fin avril cinq millions cinq cent trente-cinq mille chômeurs. Nous remarquons immédiatement que nous sommes au double de l’INSEE. Pour Pôle Emploi, il y a eu une petite baisse des demandeurs d’emploi en catégorie A, mais il oublie volontairement ou non de signaler que dans les deux autres catégories. B et C il y a eu une augmentation, mais le plus important est ce que nous ne voyons pas les deux dernières catégories et notamment pour les mises en formations, il y a eu une augmentation de cinq cents milles, qui du coup ne se retrouve plus dans les trois premières catégories, surtout en A. Il faut donc se poser une question, si nous imaginons qu’il y a eu un peu plus de cent mille chômeurs de moins en catégorie A et que dans le même temps nous avons eu cinq cents mille formation de plus, nous avons un vrai différentiel, si je regarde ça en comptable alors je pourrais penser qu’en fait il y a eu quatre cents mille chômeurs de plus !

Nous sommes toujours dans une situation grave quelque soit le chiffre, mais dans les deux cas, sont oubliés tous ceux qui ne sont plus inscrits sur les listes de chômeurs, car plus indemnisés et qui n’intéresse plus personne, c’est comme ça que la pauvreté monte, sans bruit.

Ce qui m’embête le plus, c’est finalement la tromperie permanente sur les chiffres donnés en pâture, qui ne correspondent à rien, car impossible à comprendre pour les non initiés. Comment comprendre que l’INSEE fasse un sondage pour donner un chiffre du chômage chaque trimestre qui se prétend être le chiffre officiel, mais quand il y a un vote, c’est bien les bulletins qui sont comptabilisés et non les sondages ? Ensuite, comment comprendre qu’un sondage sur un vingtième, selon leurs chiffres, permet de tirer des enseignements d’augmentation ou de baisse des chômeurs.

Mais dans le cas de Pôle Emploi, il y a aussi un problème, les chômeurs ayant travaillés quelques heures ou jours par mois, sont bien encore des chômeurs, pourquoi ne pas les comptabiliser et ainsi avoir des chiffres approchant de la réalité.

Je propose au nouveau gouvernement d’arrêter la valse des chiffres du chômage, pour ne prendre que le chiffre de Pôle Emploi qui comprendrait les catégories A, B et C.

Pour avoir les chiffres depuis le début d’année, sur les inscriptions à Pôle Emploi, en mai il y a eu 22.300 chômeurs de plus, cela donne depuis le début d’année 2017, entre les baisses et les augmentations environ 30.000 chômeurs de plus. Voilà qui pose encore un problème sur l’honnêteté des informations produites par nos gouvernants.

Ph. Sallanche 2017

[1] La médaille Fields est considérée par beaucoup comme une distinction de même valeur que les prix Nobel
[2] BIT : Bureau International du Travail
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De l’importance de votre date de décès.

Hier est décédé un homme d’exception, non que ce soit passé totalement inaperçu, mais nous sommes très loin du matraquage effectué quand rien ne se passe en même temps. Oui, si vous avez juste une petite notoriété, que vous êtes un/une acteur/trice, une/un chanteuse/teur, un/une comique, une/un politicienne/cien/, alors vous serez en première page des journaux, aux JT des 13 heures ou 20 heures à la télévision ou sur les chaînes d’infos permanentes. Mais malheureusement, si un autre événement arrive en même temps et qui serait jugé plus importante alors vous risquez de partir sans grand fracas.

Il est donc très important de choisir sa date de décès, de demander aux autres personnalités s’ils ont l’intention de mourir, pour décaler votre propre départ, enfin quoi, il faut vraiment préparer cette date pour passer en priorité des informations et ainsi passer à la postérité.

Pour beaucoup de gens la mort du professeur Christian Cabrol restera sans hommage. Peut-être même que certains ne l’auront même pas entendu, alors qu’il fut, tout au long de sa vie, un homme d’exception. Le professeur Cabrol, pour reprendre ses principaux travaux, fut le premier chirurgien à effectuer une transplantation cardiaque, en Europe et seulement quelques semaines après la première mondiale effectué en Afrique du Sud. Mais également en 1982, il réalise la première transplantation cardio-pulmonaire en France et il récidive en 1986 avec la première implantation d’un cœur artificiel temporaire. En 1989, il devient le grand défenseur de la greffe à la tête de France Transplant, qui organise notamment les prélèvements d’organes. La même année, il fonde l’Adicare, (l’Association pour le développement et l’innovation en cardiologie) qui contribue à la création de l’Institut de cardiologie de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Il est convaincu qu’il faut regrouper tous les professionnels de santé impliqués dans le diagnostic et le traitement des maladies cardio-vasculaires en un même lieu. Dans le même temps que ses activités médicales, il entrera en politique entre 1989 et 2001 où il sera successivement conseiller de Paris, Député européen et adjoint au maire de Paris.

Il a écrit de nombreux livres liés à son travail médical. Il est Commandeur dans l’Ordre de la Légion d’honneur et officier de l’Ordre national du mérite.

Voici les quelques informations que je voulais vous donner sur un homme d’exception quelque peu maltraité par les médias, même si par malchance, le même jour est décédé l’ancien chancelier Helmut Kohl et l’affaire Grégory est relancée après environ une trentaine années de débâcle judiciaire, la presse ne devrait jamais oublier les hommes.

Ph. Sallanche 2017

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Un nouveau gouvernement, et la gauche est toujours plus bête !

Tribune, 

Voilà enfin un nouveau gouvernement qui est arrivé, et nous pouvons nous en réjouir, car contrairement à ce que pensent les extrémistes de tout bord, l’exercice du pouvoir et des responsabilités est indissociable de la démocratie. Je ne suis pas là pour dire que c’est bien ou mal, que les politiques désignés sont les bons ou pas, mais juste qu’il est important d’avoir des responsables visibles. La seule chose que nous pouvons dire et qui semble être une réalité, c’est qu’il y a une forme de partage des responsabilités entre le centre et la droite. Et comme je l’ai déjà écrit, il n’y avait aucune autre solution. Car même si le LFI et Mélenchon veulent nous faire croire qu’ils ont gagné les élections, il faut rappeler que, pour devenir majoritaire en France, il faut 289 députés. Et ils n’en ont, toute la gauche unifiée (ce qu’elle n’est pas, divisée en elle-même), que 193. Alors, qu’ont-ils gagné ? De nous transmettre un mensonge ! Jusqu’à cet ancien président, qui fut le moins populaire de la 5e République, au point qu’il n’a même pas pu se représenter, et c’est lui qui voudrait nous expliquer pourquoi, pareil à ce mystificateur de Mélenchon, ils auraient dû être désignés ? Il y a là une forme de malhonnêteté intellectuelle indéniable. Ensuite, oui, ce gouvernement est en sursis, oui, sa durée de vie est limitée à, peut-être 10 mois. Mais voyez-vous, je suis certain qu’en 10 mois, des choses peuvent être faites, si toutefois ces gens de gauche qui disent vouloir défendre les plus pauvres, ne font rien d’autre que d’appauvrir le peuple. Et cela, depuis 1983, date où les socialo-communistes ont détruit la valeur du travail dans le pays. 

Alors, je crois important de vous transmettre deux informations : la première est économique. Nous avons depuis de trop longues années, remplacé le travail par l’imposition, créés de nouveaux impôts, qui, pour certains, devaient être limités dans le temps. Mais comme chaque fois, en France, jamais un impôt n’est annulé, sauf depuis l’arrivée d’E. Macron, avec la taxe d’habitation et la redevance télévisuelle. Mais ne vous y trompez pas, la nature a horreur du vide et comme rien ne fut interdit, pour ce qui est de l’habitation, elle est petit à petit remplacée par l’autre taxe locale, la taxe foncière. Pour que vous compreniez bien, à Paris, elle a déjà augmenté de 65 % en trois ans. Et à ce rythme, dans seulement 3 ans de plus, au moins à Paris, le remplacement sera intégral. Mais, pour un autre exemple, nous avons aussi la CRDS, qui devait être terminée en 2009. Mais voilà, cette taxe a été prolongée jusqu’en 2025. Et ne vous faites pas d’illusion, elle le sera encore. Ce qui fait de la France le pays où les prélèvements d’impôts et sociaux sont les plus importants au monde.

La deuxième information est l’indélicatesse des propositions, faites à chaque élection. Rappelez-vous toujours que pour être élu, les propositions sont toujours les mêmes : « Demain on rase gratis. » À chaque fois, c’est la même chose, des promesses et des réalités très éloignées, à commencer par les socialo-communistes, en 1981, et leur miroir aux alouettes, qui ont finalement détruit en grande partie l’industrie en France. Et surtout, qui ont appauvri les Français, puis endetté le pays de façon considérable, mettant en danger l’économie pour de longues années. Ensuite, vous aurez l’arrivée à nouveau, après une dissolution, de J. Chirac, loupée, de L. Jospin et surtout de M. Aubry, et encore la catastrophe des 35 h pendant les 10 années suivantes. Les salaires, vont en francs constants et persistants, diminuer. Car contrairement à ce que nous disent toutes ces personnalités politiques de gauche, ce sont bien les salariés qui ont fini par payer cette diminution d’heures de travail. 

Aussi, demain, aurez-vous encore à choisir des députés, dans 10 ou 12 mois, peut-être un peu plus. Mais ce qui est certain, c’est que vous devrez vous poser comme questions : qu’est-ce qu’il me raconte comme belle histoire ? Est-il vraiment honnête ? Ces promesses sont-elles réalistes ? Et pour que vous compreniez, voici un simple exemple, qui est éruptif dans le pays depuis la première date de changement en 1982 et la décision sans concertation, sans financement et sans aucune réflexion autre que la volonté de faire croire que la retraite à 60 ans était promise à tous, sans perte et sans risque. F. Mitterrand, à l’époque, vous a vendu une escroquerie, car il n’y avait pas de problème de retraite avant, des caisses pleines et aucun risque de défaut. Et puis, moins de 10 ans plus tard, les caisses se vidaient à grande vitesse, et surtout l’impossibilité de trouver des moyens financiers pour les remplir. Alors une invention sera faite, par M. Rocard : la CSG (Contribution Sociale Généralisée). Eh oui, invention socialiste, car comme la TVA est indolore, invisible, très vite elle deviendra l’un des principaux impôts dans le pays ! Pour votre culture personnelle, sachez que la TVA est aussi une invention française par le gouvernement de P. Mendès France (tiens, un socialiste, encore !). Pour poursuivre, depuis quelques semaines, les politiques nous expliquent qu’il faut augmenter les impôts des retraités, car selon la gauche, ce sont les plus riches, qu’il ne faut plus indexer les retraites sur l’inflation, en oubliant que la distorsion entre les retraites et l’inflation fut mise en place il y a dix ans par F. Hollande (tiens, c’est bizarre, encore un socialiste !). Pourquoi des gens qui ont travaillé toute leur vie et surtout qui ont cotisé, seraient-ils les dindons ? Nous pourrions aussi regarder d’autres aspects des propositions, mais je ne suis pas là pour vous dire pour qui voter, mais simplement de prendre du temps pour réfléchir aux propositions et surtout sur la fête électorale à venir, qu’elles soient ou non honnêtes selon ses résultats. 

Décidément, on est à la merci de ceux qui, au lieu de représenter le peuple, et travailler pour son avancement, ne pensent qu’à eux-mêmes et non à ceux qui votent, tandis que d’autres ne se déplacent plus aux urnes, trop écœurés par des réalités qui leur ouvrent les yeux. 

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2024

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Culot ou malhonnêteté intellectuelle ?

Tribune, 

Depuis quelques jours, et notamment ce samedi après-midi, sur le podium sur les Champs Élysées, nous voyons Anne Hidalgo, tout sourire, pour la fin des jeux, comme si elle avait tout fait, elle-même, pour la réussite des JO de Paris 2024. Mais voilà, la réalité est bien différente ! Je sais que les populations ont souvent une mémoire de poisson rouge (encore que cela n’est pas prouvé pour ces petits animaux aquatiques). Mais je vais simplement vous faire relire deux parties d’articles, sur le JDD : l’autre à l’Opinion, en sachant que je vous épargne le voyage à Tahiti.  

(« Mme Hidalgo n’est pas là, ne participe pas aux réunions de travail, mais a un avis pour les autres. Quel sens du sérieux et du respect pour nos agents publics et pour les Parisiens ! » a vertement critiqué le ministre des Transports, Clément Beaune, sur X, évoquant les comités stratégiques sur les transports pour préparer les Jeux. « Nous aurions apprécié la présence d’Anne Hidalgo aux comités des mobilités des Jeux olympiques et paralympiques si elle a des propositions à faire sur les transports », a aussi réagi Valérie Pécresse, présidente LR de la région Île-de-France.)

Pourquoi ces phrases ? Voici la réponse ci-dessous :

(Tous sont stupéfaits par le culot de la maire de Paris, alors même qu’elle a marqué contre son camp la veille, sur le plateau de l’émission « Quotidien », en déclarant que « les transports ne seront pas prêts pour les JO ». « Ça commence à faire beaucoup, tonne l’un des participants. La date de cette réunion a été déplacée pour convenir à l’agenda de la maire de Paris et elle se permet de se pointer en retard en commençant par nous engueuler ! »)

Voilà la réalité de la mairesse de Paris, tout en culot, se déchargeant sur les autres, accusant la terre entière pour ses propres incapacités et incohérences ! Nous sommes avec cette personne dans la transformation de la vérité. Tiens, c’est bizarre, ça ressemble bien aux socialistes, qui ne sont jamais responsables de rien ! Je crois important que vous sachiez que je ne suis pas pour ou contre les politiques, je suis même souvent admiratif de leurs travaux, qui sont souvent oubliés à peine terminés, par les populations. Mais voyez-vous, je n’ai jamais aimé les faux jetons, les hypocrites, les fourbes, les personnes sournoises et méprisables qui s’attribuent le travail des autres. Et qui plus est, les critiques, comme si elles seules sont capables des bonnes œuvres qu’elles s’attribuent quand elles sont des réussites. Ce qui m’attriste, c’est que nous sommes actuellement sans aucune réaction des autres postulants aux élections prochaines, pour la mairie de Paris. Cela fait longtemps que je tente de faire comprendre aux jeunes politiciens de mon arrondissement, que pour gagner une élection, quelle qu’elle soit, il faut être présent, faire œuvre de propositions et organiser des réunions dans la ville ou dans l’arrondissement. Car, depuis bien trop longtemps, et je dis ça principalement pour les partis politiques, vous avez oublié, que le mot « politique » (du grec ancien πολιτικά (politiká) « affaires des cités ») est l’ensemble des activités associées à la prise de décisions en groupe ou à d’autres formes de relations de pouvoir entre individus, telles que la répartition du statut ou des ressources, et ce, par la parole. Il est donc étonnant que nous soyons aussi peu informés sur les programmes futurs des partis politiques, pour la ville ou pour l’État, soit en période d’élection. Nous avons droit à un grand nombre de propositions, mais nous sommes là dans les possibilités d’œuvrer bénévolement dès le lendemain des votes. Et puis, la mémoire de poisson rouge (ah non ! Encore lui !) revient et nous en oublions toutes les promesses. Ou plus grave, les élus nous expliquent pourquoi cela est impossible : à cause des sortants qui n’ont laissé que des dettes et les caisses vides ! Et même si les sortants étaient leurs amis, voire quelquefois, eux-mêmes. Alors, mesdames et messieurs les politiques, parisiens, allez-vous laisser madame Hidalgo être réélue, elle qui a si bien, depuis sa brillante absence aux préparations des JO de Paris 2024, tirer sa propre couverture pour s’en attribuer les médailles d’or, alors qu’elle n’en a pas gagné une seule en fer blanc ? Personnellement, sans être devin ni prophète, je ne pense pas que les citoyens parisiens se laisseront berner à 50 à l’heure sur le périphérique de la politique politicienne dont les Parisiens sont à bouts. Je ne suis pas seul à crier dans le désert de l’inquiétant laxisme. Et pourtant, nombre de Parisiens ne cessent de se demander où l’on va, comme Victor Hugo nous poétisait la question ainsi : « Ô demain, c’est la grande chose : de quoi demain sera fait ? »

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2024

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Macron – Deschamps : même combat ?

C’est le match d’hier soir de l’équipe de France qui m’a, d’un seul coup, fait comprendre cette analogie. Je vous propose de reprendre en quelques mots et en quelques dates, les similitudes de ces deux personnes. Dans un premier temps, je ne suis pas là, dans cette tribune, pour démolir l’un ou l’autre, car je reste persuadé que chacun de ces deux personnages a véritablement réussi quelque chose d’exceptionnel et que tous les critiqueurs de tous bords devraient commencer par se demander, si eux en étaient capables. La réponse que je vous propose est, bien entendu, NON.

Pour E. Macron, nous pouvons commencer par expliquer qu’il y a eu du génie dans son arrivée au pouvoir, après la présidence d’un homme qui n’avait aucune qualité pour ce poste, malgré une forme de caricature du Français moyen qu’on percevait assez vite, puisqu’il appelait les pauvres, « les sans dents » et, disait d’autre part, qu’il n’aimait pas les riches dont, pourtant, il fait toujours partie. Quant à E. Macron, contre toute attente, il a été élu sans jamais avoir eu une réelle expérience en politique. Ça tient réellement d’une capacité à comprendre l’état de l’opinion exceptionnelle, enfin, à un moment donné. Ensuite ?

Pour D. Deschamps, nous avons là un vrai meneur d’hommes, dans un sport où il a excellé, en qualité de joueur, allant jusqu’à gagner comme capitaine la coupe du monde. Puis après un passage d’un sélectionneur sans réelle qualité pour ce poste, car cela fut surtout, pour le début, de la chance, il y a eu le fiasco de Knysna, en Afrique du Sud. Après un passage rapide d’un autre sélectionneur, il est arrivé, comme un homme providentiel, et a réussi en gagnant une deuxième coupe du monde de football, puis a continué. Mais voilà, il n’a jamais compris que les hommes providentiels, on une vie courte, dans son cas jusqu’au loupé de la finale de la précédente campagne du mondial, puis de la coupe d’Europe où nous avons vu la différence incroyable avec l’équipe d’Espagne. Hier soir, le match était dans la même veine, après seulement quinze minutes, l’équipe s’est écroulée. Et pourtant, nous avons les meilleurs défenseurs. Hier soir, c’était une passoire. Les meilleurs attaquants : hier soir, ils n’avaient pas les ballons pour faire parler leur puissance. Alors, l’équipe de France est-elle devenue une équipe capable de renverser des montagnes ? NON.

 Alors oui, peut-être me trouverez-vous étonnamment dur dans mes paroles ? Mais dans la réalité, ce que je veux vous expliquer, c’est le parallèle entre ces deux hommes d’une réussite étonnante par des décisions qui sont très souvent fabuleuses ou providentielles, d’une qualité indéniable, de fonceurs écartant tout sur leur passage. Et surtout étant insaisissables, comme cette savonnette qui, dans votre baignoire qui vous échappe et que vous n’arrivez pas à récupérer. Le problème, c’est que trop souvent, se croyant investis d’une forme de pouvoir sur les autres, ils en deviennent prétentieux, en abusent, en oublient que les autres en apprennent, eux aussi. Ensuite, sachant comment réagir, ils créent un contre-pouvoir, qui finit, en politique comme sur les terrains de foot, par les faire tomber du haut de leur échelle. Et là, la limite du génie est atteinte, mais comme trop souvent, se croyant toujours investis, et pensant toujours avoir cette science particulière, ils finissent dans le mur. C’est ce qui s’est passé avec la dissolution pour E. Macron. Mais c’est aussi le cas des sélections de D. Deschamps qui, petit à petit, ne réussit plus à faire de ses meilleurs joueurs du monde, si l’on écoute les commentateurs et les journalistes sportifs, spécialistes que je ne suis pas qui sont de vrais connaisseurs comme j’aime suivre les matchs de foot.

Voilà pourquoi je fais cette analogie, sur ces hommes de pouvoir. C’est parce qu’ils ont oublié que le génie, qu’ils ont cru avoir, a toujours une date de péremption.

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2024

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Une époque formidable !

Tribune,

Oui, nous vivons une époque formidable, et je crois important de vous expliquer pourquoi : dans un premier temps, nous avons un président qui nous a expliqué à quel point la France était difficilement gouvernable. Ce que nous savions depuis que Jacques Delors, en 1994, refusant sa candidature à la présidence nationale, a dit : « La France est ingouvernable. » Mais notre président actuel, lui, oublie qu’il nous a mis lui-même dans une situation inextricable. Certains journalistes tentent de nous expliquer, depuis peu, que pour le parti du président, cela serait ou plus exactement, aurait été un avantage, à savoir, la dissolution. Car sinon, le risque était de perdre encore plus de députés ! Dans un premier temps, c’est fou cette attitude de certains de tenter de faire croire qu’une erreur est, en réalité, la sauvegarde d’un avantage. Cela me rappelle la dissolution de 1997, et la façon dont on est capable de se tirer une balle dans le pied. Et à chaque fois, il y a une tentation d’explication, autre que la réalité. Et cette dernière est pourtant simple : c’est une vanité réservée au président, qui s’est pris un soir, pour Dieu. Et ce n’est jamais bon quand un décideur croit être au-dessus de tous et surtout, au-dessus du peuple. Le résultat, qui a échappé au président, c’est la réponse des Français, au premier tour des législatives, avec un vote massif pour le RN. Ensuite, comme il l’attendait (enfin, je suppose, même si ce n’est pas tout à fait le résultat qu’il espérait), c’est le retour de l’ensemble de gauche ou d’une coalition à l’alliage de fer et d’argile, faisant mieux qu’il ne le prévoyait, mais avec toujours en son sein un LFI dictateur et dirigiste, un PS soumit et des écologistes restants toujours, dans ces élucubrations d’une forme de décroissance, limitant les possibilités de construire notre futur commun. Voilà maintenant un certain nombre de jours et même de semaines, que le président cherche le futur premier ministre. Mais qui est prêt à partir au casse-pipe ? Car oui, il s’agit bien d’un poste équipé d’un siège éjectable, avec une assemblée nationale totalement disloquée, sans aucune véritable majorité. Un bloc de gauche, d’accord sur pas grand-chose, même s’ils font des efforts considérables pour avoir une façade acceptable, un bloc central où les personnalités ne pensent qu’à la date des prochaines présidentielles, normalement en 2027. Et enfin, un RN à l’extrême droite, qui, après avoir cru prendre le pouvoir, mettra du temps avant de reprendre le cours de sa route, qui, jusqu’à ces législatives, était bien droit. Mais qui aujourd’hui est véritablement biscornu, sans compter que la valeur identitaire du parti risque un jour ou l’autre, à force de défaite, d’exploser ? Alors oui, il y a aussi les républicains. Mais là, il y a le problème Ciotti : ce président de parti, qui s’est vu calife, mais qui en réalité n’est rien d’autre qu’un marche-pied ! Voilà la réalité du jeu d’E. Macron. Mais nous pouvons aussi regarder les autres réalités du pays, sous la dictée des écologistes. La majorité macroniste a voté une loi, appelée ZEN, non que je sois particulièrement anti-écologiste, mais nous avons un problème particulier : il y a, en France, environ trois millions de familles mal-logées. Or, nous ne construisons que quelques milliers de logements par an et nous pouvons même dire, de moins en moins. Il faudrait en faire environ cinq cent mille par an pendant vingt ans pour rattraper notre retard. Mais surtout, loger les Français de façon correcte et acceptable. Et au lieu de cela, nous avons décidé qu’il y avait plus important que de loger nos compatriotes, en interdisant ou limitant les possibilités ! Il en va de même pour les capacités d’entreprendre en France. Et sur cette chose particulière, depuis trop longtemps (par-là, je fais allusion à l’élection de F. Mitterrand), nous avons décidé que la France ne serait plus un pays industriel, mais un pays de service. La désindustrialisation avait commencé, il faut le dire, dans les années soixante-dix. Mais après 81, elle n’a fait que s’amplifier. Rappelez-vous la phrase prononcée à cette époque : « L’entreprise sans usines » de Serge Tchuruk où le symbole de la désindustrialisation, le fleuron français Alcatel, numéro un mondiale de la fibre, va disparaitre. Mais cet état de fait était déjà bien lancé, et ce sont toutes les grandes entreprises industrielles qui vont, petit à petit, cloisonner la valeur ajoutée manufacturière de la valeur globale de l’entreprise, avec un principe l’externalisation. Et une volonté, la dématérialisation : ce concept à la mode exterminera l’industrie française, en détruisant la main-d’œuvre spécialisée. L’idée, à l’époque, n’était pas totalement stupide. Elle ne faisait rien d’autre que de constater l’entrée de la Chine dans la compétition mondiale, et surtout, le constat des différences du coût du travail, qui interdisait de pouvoir s’aligner, en Europe ! Mais c’est justement là l’erreur de ces dirigeants : ils sont partis du principe que nous ne pouvions pas nous aligner, et il fallait également pouvoir investir ce pays-continent pour vendre nos produits, ouvrir de nouveaux marchés. Et pour ce faire, il fallait que la fabrication soit effectué sur place. L’idée d’E. Macron était de revenir sur cet état de fait. Mais réindustrialiser est bien plus compliqué que l’inverse. Regardons simplement ce qui s’est passé après le Covid, pour tenter de faire revenir la fabrication de médicaments. Eh bien, deux ans après, rien ou presque ne s’est créé. Simplement pour une raison élémentaire : personne ne veut de la fumée d’usines à côté de chez lui !

Nous avons plus d’un an de PIB de dette. Le NFP voudrait en rajouter encore quelque trois mois de PIB supplémentaire de dettes, partant du principe que cela n’est pas grave, car de toute façon, cette dette ne sera jamais remboursée, selon LFI. Je voudrais simplement demander ce que vous feriez, si ce risque vous était présenté pour votre épargne. Car oui, il s’agit bien de cela. Il est évident que vous ne prêteriez plus à ce pays, mais en plus, même si vous lui prêtiez, cela se ferait à des taux inaccessibles. Bizarrement, je pense que cela serait peut-être la meilleure chose qui puisse arriver au pays, car en réalité, cela obligerait l’ensemble des politiques à retrouver un comportement responsable, et interdirait toutes les infox économiques actuelles en rappelant que les fake news sont faites pour induire en erreur l’opinion et surtout pour prendre le pouvoir, sans jamais en avoir la qualité. Mais cela finira par une baisse du budget de l’État français de quelque cent cinquante milliards, différentiel actuel entre les recettes et les dépenses. Ne soyez pas étonnés, si je vous explique que les premiers touchés seront les retraités du privé. Car pour ce qui est des fonctionnaires, ne vous trompez pas : ils seront en grande partie épargnés. Ensuite, ce sont les comptes épargnes qui seront transformés en obligation d’État, car il faudra bien trouver de l’argent pour redresser les comptes publics.

Enfin, pour terminer cette tribune, je voudrais simplement vous dire de toujours prendre le temps de la réflexion, quand vous lisez un document sur Internet. Car il se trouve que tous ne sont pas réels et sont là, que vous faire prendre des vessies pour des lanternes, et le risque est toujours le même : vous tromper. Un homme prévenu en vaut deux. Que peut faire le pot de terre contre le pot de fer qui le manipule, sachant que la fragilité de son argile ne peut lui résister ?

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2024

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La politique, toujours !

Depuis dimanche dernier, les JO sont terminés. Mais qui a bénéficié le plus de cette période où tout le monde explique aujourd’hui que ce fut une réussite, malgré les multiples avertissements des mauvais coucheurs de tous poils ? D’abord, la Seine et sa baignade possible, eh bien oui, cela fut possible. Depuis quelques jours, nous lisons de multiples messages, des fake news expliquant que des sportifs auraient été malades, qu’il y aurait toujours des centaines de déchets dans le fleuve ! Tout cela est faux et nous ne pouvons que nous demander pourquoi des gens qui disent défendre la France et les Français sont si prompts à démolir le pays. Croient-ils ainsi pouvoir trouver de nouveaux disciples pour les suivre ? Eh bien, c’est une erreur. Car il faut le dire, les JO ont rendu heureux les Français et c’est pour moi un plaisir, même si comme certains, au départ, j’avais des doutes. Eh bien, j’ai eu tort. Ce fut une réussite à tous points de vue, excepté une scène volontairement polémique, dans une ouverture pourtant très belle. Et je le dis, il serait temps d’extraire, au moins un peu, la politique si pesante, de tout cela.

Demain, enfin à partir du 28 août, il y aura les paralympiques. Et là, je serai à Paris. J’espère même pouvoir assister à des compétitions, enfin si je reçois des invitations ! Et je compte vraiment que nous puissions assister aux mêmes engouements du public pour applaudir ces sportifs, ou plutôt, disons-le, ces artistes. Car qui pourrait, dans tous ces critiqueurs, en faire autant : donner et affirmer, par l’exemple, une si belle volonté de vivre ce modèle de joie et de fraternité qui agrandit son pays ? Eh bien, je ne suis pas certain que ces détracteurs de mauvais augure en seraient capables. J’ai, par exemple, pour ma part, eu des échanges avec une personne de Belgique. Dans ce pays d’habitude, si gentil, si magnanime, et neutre par sa position géographique, l’entourant de quatre nations, elle disait que tout avait été raté en France dans ces JO 2024, et qu’à Paris, flottaient des excréments sur la Seine, qui ont rendu malade des dizaines de nageurs… Comme savoir si, à partir d’un petit chiot qui aurait fait ses besoins illégaux, on peut, de là, déverser une vague de fake news exagérément mensongères ? Comment comprendre que des personnes étrangères à notre pays, se permettent d’apporter des critiques, et des jugements à l’emporte-pièce et autres, que penser que nous avons affaire à des complotistes stupides, n’espérant qu’une chose : que la rumeur mensongère finisse par être entendue. Une fois de plus, ce sont les réseaux sociaux qui ont une responsabilité dans ces transmissions.

Et la politique dans tout ça ? Eh bien, ça commence à bouger, depuis la fin de la période de trêve des Jeux olympiques, même si moi, j’aurais aimé que cela soit prolongé jusqu’à la fin des paralympiques. Les différents camps commencent à chercher des solutions. Mais y en a-t-il une ? Je n’en suis pas certain, car avec une telle disparité dans la chambre des députés, ou aucune entente est vraiment possible, où trouver la solution ? Une entente entre les partis républicains, mais de qui parlons-nous ? Le parti du président est aujourd’hui réduit et divisé, car dans la réalité, et je l’ai toujours dit, le « en même temps » est un coup politique. Et donc, il ne peut durer et surtout ne faire rien d’autre que de donner de l’eau au moulin des extrémistes de tous bords. Les socialistes sont, aujourd’hui encore, plus divisés que le camp présidentiel. Et pour cause : ils ont perdu leurs boussoles depuis au moins l’arrivée au pouvoir de François Hollande. Selon mon avis, il s’agit de quelque chose de bien antérieur à cela. Les républicains ont à gérer Éric Ciotti, ce pseudo-président qui n’a rien compris et le parti oublieux d’une politique qui, depuis quinze ans, s’endormait de grands menus, n’enrichissant qu’eux même. Alors, quid de l’avenir ? Pour donner, comme Rabelais, une réponse : Le temps mûrit toutes choses. Toutefois, je ne suis pas devin pour dire comment tout cela sera digéré par le peuple et ses politiciens.

La prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2024

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L’économie, la grande perdante des élections.

Tribune,

Voilà, nous avons voté, pour un premier et deuxième tour, avec une forme de dissymétrie. Dans un premier temps, c’est le RN qui est arrivé en tête dans plus de 350 circonscriptions. Et ensuite, après des accords de désistement, entre tous les autres groupes politiques, c’est LFI qui est arrivé non pas premier, mais uniquement, le premier des derniers… La seule chose qui est, à ce jour, certaine, c’est que la grande perdante est l’économie. Il y a toujours des propositions qui font plaisir à l’oreille, et Dieu sait, si le RN ou encore le NFP ont forcé le trait sur des propositions économiques, impossibles à réaliser autre que de faire croire que nous connaîtrons demain des jours heureux. Mais voilà, je crois qu’il est important de démontrer quelques idées reçues :

Tout d’abord, une première action faite à ce sujet, à savoir, la baisse de la TVA. En effet, il y a eu déjà une baisse de la TVA sur la restauration. Qu’a-t-elle apporté, en réalité ? Une toute petite partie a été donnée aux clients, mais la majeure partie a servi à mettre à jour des rémunérations jugées trop faibles. Et la dernière partie a permis la capacité de refinancement des entreprises. Le coût de cette mesure est égal à dix milliards d’euros. Vous me direz que c’est une bonne initiative. En réalité, cela a permis simplement de reculer de deux ans la vraie problématique française : le coût du travail.

Le fait de baisser la fiscalité sur l’essence ou l’électricité, cela aura-t-il une incidence réelle et surtout, tenue dans le temps ? Rien n’est moins sûr, sans compter que le différentiel dans les caisses de l’État va devoir être compensé.

Il faut aussi rappeler que nous sommes l’un des États, le plus gourmand de la planète. Ce qui n’est pas si peu de choses, en les regardant de plus près. Il est temps de reprendre la réalité des dépenses, afin de pouvoir lister réellement les besoins en financement. Si nous regardons bien la réalité sur le coût du travail dans notre pays, nous avons deux grandes problématiques qu’il serait important, d’y remédier. La première est de ramener chaque dépense a son unique nécessité. Par exemple, pour les retraites, l’État doit couvrir en totalité la retraite des fonctionnaires, sans aucune dépense prise sur les cotisations du privé. Ainsi, nous verrons la réalité ou non, des besoins en financement, des retraites du public ou du privé. Mais il serait aussi important, que l’État paie ses cotisations, réellement. Ensuite, les cotisations d’assurances sociales doivent être la réalité des besoins, et naviguer selon cette réalité. Ainsi, si les allocations familiales ne suffisent pas, alors elles doivent être réajustées. Mais attention, dans les deux sens, à la hausse comme à la baisse, c’est aussi le cas pour les accidents du travail ou des maladies professionnelles, la santé, etc. Et ce, dans le public comme dans le privé. Pour ce qui est de la CSG (contribution sociale généralisée), là, il ne faut pas oublier à quoi devait servir cet impôt, pris sur tous les revenus, et qui devait remplacer petit à petit, un certain nombre de lignes de cotisations. Il était au départ à 1,1 % et il est aujourd’hui à 9,20 %. Pour la CRDS (Contribution au Remboursement de la Dette sociale), qui devait être limitée dans le temps à quelques années, il a toujours été prolongé. Car c’est cela, la réalité. Nous ne savons pas, dans notre pays, tenir nos résolutions quand il s’agit de prélèvements. Depuis plusieurs années, cette taxe devait être annulée. Mais je pense qu’elle ne le sera jamais, car elle rapporte beaucoup et en plus, elle est quasi invisible. Nous pourrions également nous poser d’autres questions comme comment, dans le pays champion du monde des prélèvements, nous pouvons nous retrouver chaque année, avec un déficit de 150 milliards d’euros, argent que nous empruntons sur les marchés, chaque année, mais en faisant quoi ? De la cavalerie, car en réalité, nous remboursons les anciennes dettes par des nouvelles qui sont là uniquement pour les couvrir ou les maquiller par un fond de teint de remboursement ! Là aussi, il y a un questionnement : pourquoi cette pratique, pourtant interdite, est-elle utilisée par les États ? Comment penser que l’argent que nous empruntons ne sert pas à des investissements, mais à payer nos besoins courants ? Là aussi, c’est un vrai questionnement… cela explique, sans aucun doute, que notre déficit global augmente d’année en année, pour en arriver aujourd’hui à un taux de 112 % du PIB ! E. Macron était appelé « le Mozart de la finance ». Eh bien, nous pouvons dire que Mozart en a pris un coup dans les côtes et qu’il a, aujourd’hui, des difficultés à respirer.

Et que nous annonce-t-on quant aux nouvelles dépenses, qui ne sont pas financées ? Encore une fois, la réalité, c’est que nous voulons manger du caviar, alors que nous avons à peine de quoi nous payer des patates ?

Je sais bien que si un homme politique vous annonce du sang et des larmes, il ne sera pas élu. Mais à contrario, si demain, nous sommes obligés de vendre les bijoux de famille, ou si l’État décide que les produits comme les livrets doivent maintenant servir à la France en bloquant les montants remboursables tout en appliquant, par exemple, une taxe sur tous les retraits, que croyez-vous qu’il se passera ?

Nous sommes tous responsables de notre destin, que nous soyons particuliers comme collectif. Alors, avant de penser à un côté de l’échiquier politique, commencez par vous poser des questions, sur les promesses que l’on vous fera.

Elles sont toujours belles au départ. Mais jusqu’à l’aboutissement, méditez-les et tirez-en profit.

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2024

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La leçon de ce scrutin, les législatives de juin 2024.

Tribune,

Le premier tour de scrutin a amené comme lors des Européennes, le RN en première place, et ce, avec une large avance. LFI et le Nouveau Front populaire en deuxième rang. Le macronisme est éliminé dans un très grand nombre de circonscriptions, et LR arrive difficilement à rester présent ! Il faut toujours regarder la réalité d’un vote avec des lunettes objectives, pour en tirer des enseignements.

Le RN est le grand gagnant de ce 1er tour. Il n’y a rien d’autre à dire. Obtiendront-ils la majorité ? Ça, c’est au deuxième tour de le dire. Donc, ne soyons pas présomptueux ni fatalistes, mais n’oublions pas que rarement, les Français ont changé de volonté entre le premier et le second tour d’une législative. Voilà ce que les journalistes spécialisés nous disaient ! Ils avaient tort.

Ensuite, il y a le NFP, ou plutôt, je vais dire, LFI et ses alliées, volontaire ou non, qui sont, sans commune mesure, les deuxièmes de ce vote. Et là, il faut se poser de vraies questions : LFI est-il vraiment différent du RN ? En ce qui concerne la démocratie et la vérité, ou sur la conduite de l’État. Là aussi, nous avons droit par les journalistes à des choses plutôt bizarres, que nous verrons dans le dernier paragraphe de cette tribune.

Enfin, le macronisme, nous pouvons le dire aujourd’hui, comme à l’époque le centrisme de Valérie Giscard d’Estain ou de Lecanuet, est mort, et ce pour deux raisons principales : la première est le centrisme ou comme il est appelé aujourd’hui par le président E. Macron, le En même temps, qui est toujours un système centriste, mais penchant toujours d’un côté ou de l’autre de l’échiquier politique. Là, nous avons eu des textes de centre-droite et des textes pour compenser, de gauche. Mais voilà, cela ne fonctionne pas ou plus, car dans la réalité, personne ne peut comprendre cette démarche et du coup, tout le monde la critique. C’est pour ça qu’à chaque fois qu’un apprenti sorcier vous explique qu’il n’y a plus de droite et/ou de gauche, il ne fait rien d’autre que de permettre aux extrêmes de monter. Surtout, ne vous trompez pas : LFI est encore plus dangereux que le RN, par le fait qu’à chaque fois, la gauche ne sait pas faire de barrages de son propre extrême. Le résultat, c’est qu’aujourd’hui, voté à gauche, pour cette union de façade qu’est le Nouveau Front populaire, ne permettra seulement que de mettre en avant LFI.

Nous pouvons aussi regarder ce que sont les systèmes de régulation, en France, comme avec les derniers jugements du Conseil constitutionnel : la politique a pris le pas sur la réalité de la décision. Et ça, c’est le pire des dangers pour les démocraties. Nous pouvons remarquer que c’est pratiquement le cas dans la majeure partie des démocraties. Nous pouvons regarder aux États-Unis, avec la Cour suprême qui fait en sorte que Trump ne soit pas inquiété de ses frasques et de sa décision de s’attaquer à la démocratie en dénonçant le résultat d’une élection et en tentant d’investir le Capitol. Ne vous y trompez pas : quand toutes les instances de la démocratie ne fonctionnent plus, nous sommes alors, petit à petit, en difficulté. Si nous y ajoutons le fait que c’est à chaque fois que le socialisme est au pouvoir dans les démocraties, que les extrêmes montent, il faut aller au bout d’un système avant de décider que plus rien ne se vaut !

Pour ce qui est des médias, des journalistes, de la démocratie, de la vérité et de la conduite de l’État, nous avons là un cocktail plutôt détonnant, surtout quand ces thèmes sont utilisés à des fins de propagande. Ainsi, nous trouvons, dans certains journaux, des tribunes relevant plus de l’empoisonnement intellectuel que de la réalité politique, vouloir prouver tout et son contraire comme expliquer qu’il serait impossible de financer la retraite à soixante ans et dans le même article dire que cela est une avancée démocratique, nous sommes dans l’absolu bêtise !

Enfin, pour terminer, je propose aux syndicats de se tenir éloignés de la démocratie, eux qui ne sont pas des systèmes démocratiques. Car leur boulot n’est pas de faire de la politique, mais de défendre les ouvriers, les employés, les cadres, etc., mais certainement pas de faire de la politique. À chaque fois qu’ils s’y sont essayés, c’est toujours au détriment des salariés et surtout, de ceux du privé. La politique peut rendre fou, et même quelquefois vous faire prendre des décisions allant à votre encontre.

En attendant, quel sera le Premier ministre qui sera nommé, en assistant à tous les désaccords de cette coalition d’argile du Front populaire ? Qui peut prévoir la suite à venir et qui nous ferait procurer du pire, si nous restons confiants en une France se rééquilibrant toujours dans un passé qui fut sa gloire : la liberté, l’égalité et la fraternité entre le métropolitain et l’étranger venu des cinq continents qui, s’il veut bien s’assimiler, à l’ordre républicain est le bienvenu.

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2024

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Et voilà le résultat, monsieur le… « en même temps » !

Tribune,

En même temps, la gauche extrême trouve le leadership de la gauche qui, pourtant, se divisait en elle-même, et l’extrême droite, si longtemps hors-jeu, est arrivée lentement, mais largement, il faut le constater, en tête de la droite. Et vous, monsieur, vous naviguez au milieu d’un fleuve que vous disiez tranquille, mais à ce jour, qui coule et transporte les cadavres de la démocratie ! Ce qui est grave, c’est la cacophonie que vous avez créée, le désordre qui était au début, votre inspiration et surtout la volonté d’être disruptif qui n’a pas créé de réalité. Vous ne vous êtes pas encombré de valeurs inutiles et vos croyances, d’abord et surtout en vous-même, n’ont rien fait d’autre que de créer des monstres. En sept ans, tout ce qui est extrême est arrivé au-devant de la scène. Et vous en êtes le responsable, monsieur le président. Nous sommes arrivés à une échéance, celle qui consiste à savoir où va aller la France, dans un temps très rapproché. Va-t-elle tourner vers les forces d’extrême gauche, ou celle d’extrême droite, et surtout comment allons-nous nous retrouver sur une voie plus réaliste et moins agressive ?

À gauche, LFI, ce parti antidémocratique et qui n’a aucune autre volonté, que de changer la République, en voulant passer à la sixième, qui une fois en place ne sera rien d’autre qu’une forme de démocrature, voire pire. Ou bien aujourd’hui où tout est promis comme une nouvelle liberté, une forme d’égalité, etc., en réalité, ce ne sera rien d’autre qu’une volonté de détruire une fraternité déjà fragilisée par ce que nous vivons. Car la volonté de Mélenchon n’est rien d’autre que celle d’un communiste et sa volonté est de créer une petite Russie. Et comme lors de la dernière élection, les autres gauches, notamment socialistes, pour reprendre les termes journalistiques, s’étaient associés aux autres satellites gauchistes pour « un plat de lentilles », démontrant pourtant après un trimestre de bataille, qu’ils n’avaient rien en commun.

À droite, le RN, lui, est devenu un parti hégémonique, non pas par des propositions réelles, mais par cette volonté que le candidat E. Macron a mise en place, en détruisant les partis responsables, et en ne cherchant à satisfaire sa seule volonté de n’avoir aucun autre combat que celui qui consiste à mettre au-devant de la scène, le RN, avec cette croyance qui consiste à penser que les Français voteraient toujours pour le centre. Mais pour que cela fonctionne, il aurait fallu tout bien réussir : rapprocher fraternellement les Français respectant leur différence. Nous en sommes loin du compte !  E. Ciotti, lui aussi, pour un plat de lentilles, a préféré faire une alliance dans son coin. Ce qui est exactement ce que vous vouliez obtenir, mais il est aujourd’hui bien esseulé. Vous avez cru que cela vous sauverait, monsieur le président, divisant pour mieux régner. Eh bien, vous avez tort ! Non seulement cela ne vous apportera rien, au soir du 7 juin, mais le risque que vous avez pris en nous le faisant subir est d’une totale aberration. Oui, nous sommes en démocratie et il faut donner la parole au peuple. Mais alors, pourquoi ne jamais avoir lancé de référendum ? C’était bien plus simple, mais vous n’aviez pas envie de cela, car vous êtes quelque part un bonapartiste, mais certainement pas un gaulliste. Votre volonté de combat et le choix de votre adversaire mettent à mal le pays et surtout l’hystérisent. C’est cela votre erreur : avoir cru que votre seule personne pouvait être un rempart !

Monsieur le Président, il est temps que vous ne soyez plus rien d’autre que président et d’arrêter d’être un apprenti sorcier, comme Mickey dans un dessin animé, du siècle dernier.   

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2024

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Le choc pour les médias, la réalité pour les électeurs.

Tribune,

Dimanche soir, nous avons eu les résultats de l’élection européenne. Et, du même coup, le télescopage des réalités, et cela est venu comme un flash, en direct, des Français eux-mêmes. Le RN est non seulement arrivé en tête, mais avec le double de voix que Renaissance, le parti du président. Depuis deux ans, le trouble de cette invention, de la part du parti du président, qui depuis qu’ils ont une majorité relative, joue au yoyo de gauche à droite, détruisant les partis dits traditionnels ou de gouvernement : il ne pouvait rester que les extrêmes. La question est : comment l’ensemble des journalistes, des politologues ou des observateurs, ont-ils pu passer à côté de cette invention consistant à détruire l’effectif présent sans que cela ne coûte rien à la démocratie ? Et puis, nous pouvons aussi nous poser une autre question : comment croire à la démocratie, ou plutôt feindre de croire, et estimer qu’un vote serait une erreur ? Il y a bien des gens qui votent pour des communistes ou des mélenchonistes, étant pourtant des partis ayant en commun l’envie de détruire la démocratie pour la remplacer par un État de type communautaire, ce qui se pratique aujourd’hui dans des pays totalitaires.

Alors, que je sois pour ou contre, la réalité c’est qu’à ce jour, nous avons deux types de force qui sont dans l’extrême : LFI et le RN. Et je ne suis pas certain que l’extrême droite soit la pire. Les journalistes, depuis l’annonce, nous expliquent qu’il pourrait y avoir des accords et que c’est le cas dans d’autres pays. Et une fois de plus, ils nous présentent l’Allemagne. Mais enfin, je suis toujours surpris par ces explications, car dans la réalité, et bien que cela ne corresponde pas du tout à la mentalité française, pourquoi ces personnes nous parlent à chaque fois de ces coalitions ? Eh bien, la réponse est simple : comme dans la presse, quand un journal doit remplir des pages sans avoir d’information importante, il parle des marronniers. C’est exactement ce que font les journalistes. Cela n’est pas que dommage, c’est avant tout une façon de dire : « Nous ne savons pas. » Eh bien, je voudrais leur dire qu’il est plus important de dire que nous ne savons pas plutôt que d’inventer des choses impossibles dans un pays où chaque parti a ses propres priorités. Je suis désolé de devoir apprendre à tous ces spécialistes, que le peuple est aujourd’hui hydromorphe : il n’a plus la capacité à absorber les idées liquides des politiques qui soit ont trompé le pays, comme les socialistes, les écologistes et même à une moindre mesure, les Républicains, ceux qui depuis le départ mentent au pays. C’est le cas de LFI, et surtout de leur leadeur J. L. Mélenchon, qui ne rêve que de révolution et de grand jour. Mais ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que demain, s’il réussissait à prendre le pays, nous perdrions immédiatement notre liberté et surtout, notre indépendance. Alors, je ne sais pas pour qui les Français vont voter, mais ce qui est certain, c’est que les accords d’appareil ne donneront pas de députés en plus, voire moins, car aujourd’hui, la France est totalement orpheline de sa politique. Et là, E. Macron en est le responsable, sans compter qu’il n’a jamais su améliorer sa propre majorité.

Alors, allez voter, le 30 juin et le 7 juillet, pour donner votre avis. Car beaucoup qui ne votaient pas par découragement de ce qu’est devenue notre belle France, et d’autres qui n’allaient pas non plus aux urnes, vont cette fois-ci faire peser une balance dont on ne mesure pas les conséquences si on s’en lave les mains.

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2024

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Faites ce que je dis, pas ce que je fais !

Tribune,

Depuis quelques jours, nous avons des informations, qui sans avoir eu la primeur des journaux télévisés, montrent quand même la réalité des comportements de certaines personnalités politiques. Ce qui est le plus grave, c’est que cela vient de ces gens, écologistes extrémistes, mais également de socialistes. Pour commencer, nous pouvons parler de ce maire d’une grande ville de province, Grenoble. Si j’en crois les informations, il aurait participé à une forme de détournement de fonds public. Une enquête pour « concussion » – délit passible de 5 ans de prison et 500.000 euros d’amende est en cours. D’après un article du Canard enchaîné, qui révèle une grave accusation, d’avoir organisé un tour de passe-passe budgétaire pour verser indûment 16.800 euros à son ex-première adjointe, aujourd’hui député LFI, Élisa Martin, pour l’aider à boucler ses fins de mois. Une précision d’un tel montant ne se dévoile pas sans laisser de traces pour preuve.

Autre histoire, celle du maire de Lyon, toujours un écologiste : le voyage ibérique du maire Grégory Doucet, en avion privé. L’élu s’est rendu à Bilbao pour assister à un match de foot, de l’équipe féminine de l’OL, fin mai. Cela déclenche, évidemment, des turbulences à la mairie. Et pour cause, monsieur le maire est toujours en première ligne pour dénoncer ces riches qui prennent des avions privés ! Il y a de quoi être étonné, sur ces façons de faire.

Ceci étant, rappelons-nous de cet ancien président, de notre si belle République, qui dénonçait et même fustigeait, ces Français riches qui gagnaient 4 000 € par mois. Alors qu’il oubliait de façon permanente, et quelque peu humoristique, que lui gagnait bien plus, sans risque, en sa qualité de haut fonctionnaire, alors qu’il dirigeait le département laissé après son passage, le plus endetté du pays. Et c’est lui qui nous expliquait que les autres étaient nuls en économie. Ou encore J.L. Mélenchon qui disait : « La République, c’est moi », mais qui ne rêve, de rien d’autre, que d’installer en France une dictature !

La question restera-t-elle toujours la même ? L’histoire nous apporte des centaines d’exemples, d’oublis, d’omission, voire carrément de mensonges de la part des politiques. Encore, aujourd’hui, j’ai entendu un député écologiste, nous expliquer qu’il faut qu’il y ait un grand nombre d’élus écologiques, afin de ne plus avoir de lobbyistes à Bruxelles. Mais enfin, ils sont les principaux inventeurs du lobbyisme auprès de la Commission européenne, et même des instances de la République. Il suffit de se rappeler la convention citoyenne, ou bizarrement vous n’aviez pas d’autres intervenants que des écologistes. Ou encore N. Hulot qui nous sommait d’avoir des voitures plus propres, alors que dans le même temps, lui, roulait dans un 4X4 vieux de plus de quinze ans ! Chercher l’erreur ?

J’en suis certain, ou plutôt je l’espère, qu’avec les différentes affaires, qui depuis quelque temps secoue les écologistes, après tant d’autres, que nous allons avoir, enfin, un personnel politique, qui prendra le temps d’analyser chaque discours, pour ne pas prendre le risque d’être contredit ensuite et montrer du doigt devant la communauté nationale. Et dire que tous les regards du monde et des cinq continents se demandent ce qu’est devenu le prestige de notre si belle France, mère des droits de l’Homme !

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2024

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