Le Coronavirus ou la chronique d’un confinement, suite 2

Ce matin je constate qu’une pétition a été lancé par l’ancien ministre, monsieur Philippe Douste-Blazy, qui est également professeur de santé publique et qui aujourd’hui aurait été signé par prêt de 400.000 personnes. Ainsi cette ancien ministre, qui plus ai médecin, demande au publique de choisir par pétition un traitement pour une maladie, il y a de quoi être étonné, mais à mon sens il suffit de se rappeler, il y avait bien des pétitions pour choisir les joueurs de l’équipe de France de football, comme si un pétitionnaire serait capable de comprendre l’alchimie qu’il faut construire pour qu’une équipe soit parfaitement équilibré et qu’elle puisse gagner, maintenant nous demandons aux pétitionnaires, qui accessoirement ne sont pas médecin, de définir le bon traitement pour effectuer un réel soin pour un virus que personne ne connaissait il y a encore quatre mois, cette façon de faire est la même que celle qui consiste à passé par les réseaux sociaux pour faire des annonces d’un process médical de soin. Je vous le rappelle en permanence, je ne suis pas médecin, mais je tente de lire l’ensemble des informations à ma disposition et nous avons à ce jour toujours plus de contre pour l’utilisation de l’association hydroxychloroquine et azithromycine chez les scientifiques que de pour. Enfin nous verrons bientôt le résultat de la grande étude effectué dans l’ensemble de l’Europe sur quatre branches d’études pour trouver le meilleur soin, sans compter un autre essai avec du plasma de personne contaminé mais guérie. Je vous propose donc de réfléchir avant de signer une pétition sans réel connaissance.

Hier nous avons également eu une publication, sur le Figaro, d’un journaliste et géopoliticien français mais né à New York, Renaud Girard, pour qui le remède est pire que la maladie. Comme toujours le principe de base est de planter un décor déconnecté de la réalité, en donnant des chiffres sur plusieurs points, même s’ils ne sont pas directement attachés à la pandémie. Bien avant l’apparition du Sars-CoV-2, les bronchopneumopathies obstructives classiques tuaient déjà beaucoup, exemple en 2016, elles ont fait 3 millions de morts. Ou encore autre démonstration, l’année dernière, les accidents de la route ont tué plus de 1 million de personnes dans le monde, on n’a pas pourtant pas interdit la circulation. En partant de ces constats, pour lui l’économie est plus importante que les quelques centaines ou milliers de morts, car les dépôts de bilan vont couter bien plus cher. Ces hommes qui ne sont pas forcément des personnes dénuées de sentiment, sont simplement des idiots qui ont oublié quand occident, et peut-être également en Orient, les pays sont passé à une gestion de responsabilité de la vie de chaque habitant, sur la volonté d’ailleurs des citoyens, plutôt que d’avoir une gestion du plus grand nombre et surtout selon la volonté des décideurs, la vie humaine est prépondérante sur l’activité du pays, et c’est bien normal. Si nous regardons ce qui s’est passé après les grandes guerres mondiales et notamment 14/18, le nombre de mort dans les forces vive, c’est-à-dire les hommes de 20 à 50 ans, ont créé une difficulté de reprise très importante et sur plusieurs années, la réflexion qui consiste à croire qu’il vaut mieux laisser partir une partie de la population au profit de l’économie est absurde, la perte de personne qui pourrait être demain, des inventeurs, des chercheurs, des actifs avec des particularités, sur des connaissances remarquables ou spécifiques et qui du coup seraient perdus, cela aurait un coup bien supérieur, et nous le voyons bien avec ses pays qui au départ ne voulaient pas changer l’activité pour ne pas perdre des parts de marchés et qui ont fini par choisir eux aussi le confinement.

La suite 2 dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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