Vous avez tout faux, Monsieur le Ministre du Logement !

Tribune,

Voilà une fois de plus, le bâton est mis en place, plutôt que la carotte, pour éviter de voir les choses dans leur triste réalité ! En France, depuis au moins dix à quinze ans, nous ne construisons plus suffisamment de logements, qu’ils soient sociaux ou privés. Déjà, il y avait eu de mis en place un surloyer, qui est une forme taxe, qui a d’ailleurs fait en sorte de condamner des familles à payer un surloyer de 10.000 € avec seulement 10.000 € de revenus. Tout ça parce que cette loi a été mal construite. Le pire, c’est que, bien entendu, ce sont des Français déjà en difficulté que l’on enfonce un peu plus dans un gouffre financier. Pour la plus grande honte de cet État, qui est protecteur pour les étrangers. Après, ils s’étonnent que les gens protestent et qu’ensuite, ils vont voter RN, soit sans vraiment y réfléchir. Mais après tout, n’est-ce pas la seule réponse qu’il leur reste à donner ?

Alors, monsieur le président, monsieur le Premier ministre ou monsieur le ministre du Logement, je vous propose de m’inviter pour vous expliquer pourquoi vous êtes à ce point dans l’erreur, et surtout comment y remédier, avec ce que j’appellerais : le jugement du candide. Dans un premier temps, il n’y a pas suffisamment de construction. Là, ça pourrait être simple à régler, avec deux avantages probants : vous sauveriez des emplois et même vous en créeriez. Ensuite, vous passeriez pour des personnes qui font ce qu’il faut aux yeux du grand public, plutôt que des petites personnes qui menacent le bâtiment et ces habitants. Puisque le dicton populaire dit bien ce qu’il veut dire : « Quand le bâtiment va, tout va. »

Dans un deuxième temps, vous avez créé des lois détruisant des possibilités, sans même comprendre ce qui est fait. Car depuis plus de cinquante ans, des personnalités politiques veulent avoir une loi portant leur nom. Le résultat, c’est que nous arrivons à l’inverse de ce qui était prévu au départ. Ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que l’incohérence est avant tout la capacité à vos concourants de vous remettre à une place d’incompétence, chose qui est déjà beaucoup partagée dans le grand public.

Il est temps de commencer à disrupter, pour recréer des logements. Il est temps de faire ce qu’il faut pour relancer la construction, en oubliant les menaces inutiles, vouloir enlever des appartements à des familles, qui ne retrouveront pas de logement. Car dans le privé, non seulement il n’y a pas de possibilités réelles à agir, mais qui plus est, c’est à des prix impossibles, actuellement. Il y a des solutions : encore faut-il réfléchir un peu et surtout arrêter de prendre les Français pour des pantins, et surtout arrêter de vouloir en permanence mettre en face de vous uniquement l’extrême droite. Cela a coûté à F. Mitterrand plusieurs élections et plusieurs cohabitations. Reprenez donc un peu vos esprits pour recréer vraiment une activité de construction, le nombre de cas, réels, qui pourrait être sortie des HLM. C’est ridicule et cela ne changera rien à la réalité du moment : 3,5 millions de gens pas ou mal logés.

Si vous voulez perdre les élections, continuez à faire cavaliers seuls, quoique je sache que vous n’êtes pas prêt de m’inviter, et pourtant je vous propose de venir vous aider, pour ne serait-ce qu’écouter une réflexion utile et réelle parmi tant d’autres voies criant dans le désert avant que ne vienne la mauvaise surprise électorale, futur pour le camp de la démocratie.  

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2024

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Recherchons-nous des experts économistes en France ?

Tribune,

Cela faisait deux semaines que nous étions, enfin, certains journalistes, en attente de la dégradation de la note de la France. Et hier soir, oh, bonheur, les deux agences de notation Fitch et Moody’s ont maintenu leur qualification du pays ! Voilà, après deux semaines de crainte, de doute et de peur inutile, nous voici rassurés. Enfin, sans exagérer, étions-nous inquiets à ce point ? Y aurait-il un quelconque changement en cela ? Allions-nous devoir financer nos dépenses en des ruses, comme des fraudeurs, avec des financiers moins regardants, mais bien plus onéreux ?

Pour répondre, je crois important de vous rappeler quelques informations, qui étaient déjà connues :

Premièrement, il n’y aurait eu aucun changement dans la capacité de la France, à emprunter, tant il y a des montants de liquidité importante, dans le monde, cherchant à être placés. Et il se trouve que rares sont ceux qui détiennent ces liquidités à craindre de ne pas être remboursé par la France. Enfin, attention, tant que nous serons avec des élus qui ne remettent pas en cause nos engagements (là, je parle de LFI ou du RN).

Deuxièmement, l’administration des impôts en France et sa capacité à les recouvrer est parmi les meilleurs au monde. Donc, les préteurs savent bien que cette capacité donne au pays une forme de garantie certifiée de remboursement.

Enfin, le pays possède des biens tels que si demain nous faisions défaut, nous n’aurions aucune difficulté réelle pour rembourser nos débiteurs. Alors pourquoi toutes ces informations ? Eh bien, je sais que nous aimons jouer à nous faire peur. Car ces agences de notation savent aussi que le fait d’avoir diminué la note de la France, c’était déjà une forme d’aberration. En réalité, ces notations sont normalement faites pour donner une idée de la capacité d’un pays d’honorer ces dettes. Et c’est alors que la question devient toute simple : y a-t-il eu un seul instant où un préteur quelconque aurait craint de ne pas être remboursé ?

Bien sûr que non. Jamais aucun financier n’a eu cette inquiétude. Il s’agit donc bien d’une forme d’aberration, mais ne vous y trompez pas, tout cela n’est pas un jeu. En réalité, c’est un moyen d’inciter les pays à la prudence, ce que jamais la France n’a vraiment fait depuis cinquante ans, à l’avènement de François Mitterrand.

Alors, devons-nous faire des économies ? Eh bien non, ce ne sont pas des économies qu’il s’agit de faire, mais simplement de dire la vérité. Car en réalité, Bruno Le Maire vous explique qu’il doit faire vingt milliards d’euros par an. Non, en réalité, c’est cent cinquante milliards d’euros qu’il faut faire. Car c’est le montant du déficit de la France. Et jamais nous ne nous en sortirons si nous ne décidons pas de faire des budgets équilibrés. Ce que vous devez comprendre, c’est que dans l’absolu, nous ne faisons pas d’emprunt pour investir, mais pour payer nos charges courantes et c’est justement ce qui ne va pas.

Il est temps de trouver un vrai économiste, capable, pour remettre la France sur des rails d’honnêteté budgétaire.  Sinon, reverrons-nous les crashs du passé où des multimilliardaires, des princes orientaux, asiatiques, ou encore occidentaux, se sont jetés du haut de leurs gratte-ciels étant ruinés en apprenant qu’ils ont tout perdu en un jour ?

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2024

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Décidément, nous n’avons plus d’économistes en France !

C’est un peu une suite de la précédente tribune. Depuis quelques jours, nous entendons parler du salaire d’un grand patron. Soit dit en passant, journalistes et médias nous expliquent avec tableaux de courbes, graphismes, et colonnes ascendantes et descendantes que les PDG seraient les plus payés ! Comme si nous ne le savions pas, nous qui avons le manger et le boire. Là, je crois important qu’il faille commencer par expliciter ce revenu annuel. Premièrement, ce patron a un contrat dans le domaine privé. Donc, qui doit regarder cette décision : Les actionnaires ? Les journalistes ? L’État ?

Deuxièmement, il a fait passer une société française, d’un quasi-dépôt de bilan à une entreprise très profitable. Enfin, il l’a fait fructifier au point qu’elle fait partie à ce jour des plus grands constructeurs mondiaux. Voilà pour le résultat, mais il faut aussi ajouter que les salariés ont aujourd’hui des primes de résultat bien supérieures aux autres sociétés de même taille. Alors, tous en profitent, donc y a-t-il anguille sous roche ? Je ne pourrais le dire, mais je suis persuadé que dans le monde moderne, ils sont nombreux, les employés à souhaiter faire partie d’une telle entreprise qui réussit, ou espérer en avoir autant.

Enfin, juste comme ça, pour rappel, Stellantis est une société dont le siège social est basé aux Pays-Bas. Que viennent donc faire ces journalistes, aujourd’hui, à dénoncer le salaire de ce patron, alors que lors de la création de Stellantis, nous n’avons pas vu de ces scribes ou politiques dénoncer cette installation aux Pays-Bas ?    

Je ne suis pas vraiment étonné de ces grands cris d’orfraie, car nos journalistes et trop de politiques français, ont été formés sur les mêmes bancs de la faculté de Science Po Paris, où les professeurs sont et ont, bien trop influencés par la gauche de l’échiquier, au lieu d’être fidèle à leurs missions de formation des esprits et non de transformation des valeurs. Ils ont ainsi suggestionné des positions toujours excessives à ces professionnels de l’information, si vous rajoutez à cette façon d’enseigner, une forme d’institution française à critiquer tout ce qui marche et tout ce qui réussit, dans le pays, vous obtenez des articles critiquant de façon systématique plutôt que d’expliquer des réalités. Ceci étant, vous savez, nous avons ce type de problème dans un peu toutes les strates de la société, des jalousies, des estimations de non-qualités ou de non-qualification, ou encore des volontés de salir, ceux qui agissent plutôt que ceux qui profitent. De plus, nous devons regarder de façon précise, comment les économistes, eux, analysent ces informations ! Là, il y a de quoi se poser, encore, des questions sur ce que signifie la position de la majorité de ces spécialistes, en se demandant comment il est possible d’accepter une telle rémunération. Mais où sont les interprétations de cette rétribution ? Quid de la partie salaire ? De la partie intéressement ? De la communication au moment de son arrivée à la tête de PSA, il y a dix ans ? Rien et toujours rien, que des insinuations sur l’excès, mais rien sur des réalités ? Alors oui, il s’agit d’un très gros revenu, mais est-il malhonnête ? Sinon, ce qui est donné comme information, ce n’est que de l’écume que nos politiciens utilisent en permanence pour faire oublier les réalités du pays. Il est toujours aussi compliqué de créer de la valeur, en entreprenant (quand le bâtiment va, tout va !) comme il est toujours aussi compliqué de construire. Alors, est-ce que ce patron ne cacherait pas la profonde réalité de la France déficitaire ? Elle n’est plus dans les pays qui seront développés demain, car elle est incapable de réagir pour réengager la création dans le pays. Il est temps d’encenser les réussites entrepreneuriales, de montrer les inventeurs et surtout de défendre tous ceux qui créent de la valeur. Je pense qu’il est temps que le gauchisme écologiste franco-français soit mis à l’écart, pour ne pas dire au rebut pour les années futures, d’arrêter de permettre à toutes ces personnes estimant qu’il est périmé de travailler dans des usines. Qui plus est, qu’elles polluent beaucoup trop. Alors, il vaut mieux ne pas travailler, car à ce jour, nous avons toujours, environ 3 millions de chômeurs et 1 million d’emplois non pourvus. Allons-nous encore longtemps laisser les choses aller dans ce sens, c’est-à-dire au chaos du « mélenchonisme » ou bien, allons-nous enfin réagir ?   

À chacun de répondre à ces questions en son âme et conscience, particulièrement en votant, car demain, il sera trop tard pour râler. Et comme aux dernières élections municipales, nous avons vu des maires, comme celle de Paris, élue avec seulement 15 % des électeurs. Aujourd’hui, il est trop tard pour revenir en arrière.

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Sallanche 2024

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Les politiques sont-ils obligés d’être malhonnêtes ?

Tribune,

Nous venons de voir l’une des explications les plus malhonnêtes, depuis longtemps. En effet, Guillaume Kasbarian, le ministre délégué au logement, vient de transmettre à la représentation nationale, l’information suivante sur le logement : plus de 8 % des locataires de HLM ne seraient plus éligibles à un logement social s’ils en demandaient un aujourd’hui.

« Quand on a 5,2 millions de logements sociaux en France et 1,8 million de ménages qui candidatent légitimement pour y entrer, est-il normal qu’ils soient empêchés de le faire alors qu’il y a des gens au sein du parc social dont la situation a largement changé depuis qu’ils se sont vu attribuer leur logement ? »

Eh bien, en voilà une information particulièrement indispensable. Mais le plus grave, ce sont les informations qui sont transmises avec cette constatation : il n’y a pas suffisamment de contrôle ! Mais enfin, de qui se moque-t-on, car chaque année, dans le logement social, il y a l’obligation de fournir l’avis d’imposition sur le revenu, par conséquent dire que cela n’est pas connu alors que si le locataire dépasse le plafond, il se voit imposer un complément de loyer, appelé surloyer, et je peux vous dire que les offices de HLM le font respecter. Alors, monsieur le ministre délégué, vous ne connaissiez donc pas la réalité du terrain ou nous faites-vous du cinéma politique ?

Mais ce n’est pas forcément là qu’est le plus grave à mon sens : comme je l’ai déjà expliqué, nous avons aujourd’hui un déficit de construction de 500.000 logements par an, et que ce gouvernement a fait en sorte que les constructions soient encore plus limitées en créant de nouvelles normes et obligation. Si nous enlevons les destructions de biens immobiliers aux constructions, l’année dernière, il n’y aurait eu qu’environ 50.000 appartements ou pavillons supplémentaires, soit seulement 10 % de ce qu’il faudrait !  Comme à chaque fois, un ministre nous explique que c’est de la faute des personnes, sans jamais regarder à quel point ce sont les politiques qui aggravent les situations. Il y a des années, un système de diminution d’impôts avait été mis en place, et comme cette loi avait été mal fabriquée, des immeubles ont été construits dans des villes où cela était inutile. Du coup, ce sont les personnes qui, de bonne foi, se sont retrouvées en difficulté. Là, comme à chaque fois, les ministres en place n’ont pas pris leurs responsabilités !

Alors, monsieur le ministre délégué au logement, Guillaume Kasbarian, ne soyez pas le xième ministre à être malhonnête. Ne montrez pas du doigt des personnes qui sont dans des biens de type HLM, alors que de toute façon, ils sont très rares ceux qui pourraient trouver un bien en location dans le parc privé et trop souvent, ils n’ont pas les moyens réels d’acheter un bien équivalent. J’encourage tous ceux qui le peuvent à envoyer cette tribune à leur député ou même au ministre délégué au logement. Car ces dénonciations sont inacceptables.

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2024

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Le cannabis ou l’avenir !  

Tribune, 

Depuis le premier avril, en Allemagne, il vient d’être légalisé. Je parle, bien sûr, du cannabis. Non, ce n’est pas un poisson d’avril, mais ce n’est pas tout : Strasbourg, la ville dirigée par une écologiste, à la frontière de ce pays, veut pouvoir en faire autant ! La France a décidé d’accorder sa législation avec celle de l’Europe, sur la circulation des cigarettes. Ainsi, la loi européenne prévoit quatre paquets par personne au passage des frontières. Sauf que notre État a décidé de ne mettre aucune limite, afin de pouvoir s’attaquer à tous ceux qui passeraient même avec moins de quatre paquets, estimant qu’ils ne seraient pas pour une consommation personnelle, mais pour d’autres encore. Et surtout pour faire croire que cela serait systématiquement pour la revente. Alors, des amendes vont continuer à tomber et, pourquoi pas, à pleuvoir dans l’escarcelle d’un portefeuille endetté, qui en a bien besoin. Comme vous pouvez le constater, certaines informations s’entrecroisent. Et pourtant, elles sont complètement utopiques pour certaines et improbables pour d’autres.

Pour être sérieux, je voudrais simplement souligner 2 ou 3 détails : premièrement, c’est que fumer un joint de cannabis équivaut à environ un paquet de cigarettes, si j’en juge les informations émises par les médecins et les chercheurs ! 

Deuxièmement, l’État est toujours aussi peu correct envers les citoyens. Il libère les consommateurs de cannabis, en espérant davantage sanctionner les fumeurs. Cela devrait vraiment être interdit, par les institutions. À quoi servent le Conseil d’État ou le Conseil constitutionnel ? 

Enfin, les mêmes écologistes qui veulent libéraliser le cannabis veulent interdire la cigarette et le tabac. Nous sommes dans une forme de schizophrénie. Ou alors, je me demande si les écologistes ne sont pas sous influence. 

Je voudrais quand même que nous regardions bien les choses en face, de temps en temps. Non, le cannabis n’est pas récréatif. C’est une drogue ! Alors, cela peut amuser une population, qui voudrait vous faire croire que nous pouvons faire ce que nous voulons. Oui, mais voilà, alors que je conduisais ma voiture paisiblement, j’ai eu un accident avec deux jeunes sur une moto, dont le conducteur était sous emprise du cannabis : il a cru qu’il pouvait doubler les voitures, n’importe comment, n’importe où, même en des endroits où il ne passait pas ! Ce qui est pire, c’est que moi qui n’y étais pour rien, pourtant, j’ai été celui qui a eu la plus grande frayeur pour la passagère de la moto. Alors, faut-il continuer à se poser des questions aussi peu réalistes ? Et je voudrais simplement rappeler une petite phrase, même si je me suis aperçu que les citations pouvaient aussi servir à transmettre des fake news :

Comme le disait Mark Twain, « il est beaucoup plus facile de tromper le peuple que de le convaincre qu’il a été trompé ». 

Je changerai juste un petit mot pour que nous méditions sur le risque ou le danger du cannabis ou des infox : « Il est plus facile de tromper les gens que de les convaincre qu’ils ont été trompés. »

À bon entendeur, salut !

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2024

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Sur Europe 1, le matin des économistes inconsistants !

Ce matin, j’écoutais Europe 1, et Pascal Praud à 9 h, en plus d’un débat sur l’économie et principalement sur les déficits, et la dette de la France. Ce qui m’a amusé, c’est cette forme de transformation de la vérité et de cette discussion quelque peu hallucinante. Alors oui, tout le monde n’a pas forcément fait d’études d’économie, mais même si je reste simplement au niveau du bon père de famille, il y a des réactions sur l’État qui me semblent totalement, non seulement erronées, mais aussi quelque peu malhonnêtes intellectuellement parlant. Ainsi, pour expliquer les déficits de la France, nous avons eu droit à des vérités révélées, par exemple le coût du Covid-19, et surtout des largesses de l’État, pour éviter les dépôts de bilan de trop nombreuses sociétés. Mais il y a eu aussi une forme de malhonnêteté, comme l’explication que l’on nous donne de la Suède, qui n’ayant pas fermé son économie, aurait eu moins de morts qu’en France. Or, tous les chiffres prouvent le contraire. Alors, est-ce une forme de négation ou de négationnisme ? Je suis d’accord pour discuter de l’intérêt ou non de la fermeture des activités générales et non essentielles. Pour cela, point de nécessités à nous raconter des histoires. Le sujet est suffisamment vaste comme cela, mais en plus, pour ma part, ayant perdu de la famille en écoutant toutes les personnalités nous expliquer l’inutilité ou le risque de la vaccination, et qui, un jour, dut se rendre à un enterrement, multiplié par les suivants, de parents morts du Covid ; alors que, force est de constater que tous ceux de la famille qui ont été vaccinés et qui ont attrapé le Covid en même temps, sont encore vivants ! Reconnaissons aussi que des non-vaccinés, ayant été infectés par le Covid, qu’ils ont attrapés en sont sortis, en ont guéris sans suite de complications et il n’y a pas de vérités absolues entre les « pour » et les « contre » car cela dépendait avant tout des autres complications de santé.

La deuxième discussion se portait, une fois de plus, sur les retraités, et de nouveau, un délire permanent et surtout une forme de mensonge total. Par exemple, pourquoi ne pas faire en sorte que les retraites ne soient plus indexées ? Mais enfin, ce fut le cas pendant plus de dix ans, et c’est uniquement depuis les problèmes d’inflation que cette non-indexation a pris fin.  

Alors, arrêtez messieurs les pseudo-économistes, de raconter des histoires, furent-elles belles ou dans l’air du temps. Vous êtes journalistes, votre travail est donc de communiquer des informations réelles et recoupées ! Si vous voulez trouver ou plutôt proposer à nos gouvernants des solutions, commencez par dénoncer toutes ces agences de l’État ou ONG, qui coûtent tellement cher, où sont reclassés un grand nombre de nos anciens politiciens, énarques, ou encore quelques hauts fonctionnaires pour les remercier. Il y a aussi un véritable gâchis à regarder avec une forme d’intérêt – je parle pour les journalistes économiques, qui ont de très rares exceptions réalistes. Encore un détail, ou plutôt un rappel, avant que vous ne répondiez : l’économie est une science, soit, mais une science inexacte. La preuve : 2 situations économiques, qui sont traitées de la même façon, ne donneront pas 2 résultats identiques.

Alors, monsieur Pascal Praud, je sais que vous ne m’inviterez jamais, n’étant connu que d’un moindre rayon en comparaison du vôtre au champ bien plus vaste. Néanmoins, je souhaiterais que vous preniez quelques précautions, au moins dans vos affirmations comme le disait Pascal : « Vérité en deçà des Pyrénées, et mensonges au-delà. » 

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2024

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Et voilà que ça recommence : faut-il plus d’impôt ?

Les finances publiques, nous annonce-t-on, sont au plus bas et les économistes du pays, à commencer par Alain Minc, nous expliquent qu’il faut augmenter la TVA, augmenter la CSG, l’impôt des plus riches, etc., alors que notre pays est déjà le plus exigeant en matière d’impôt au monde, à quelque chose près. Aujourd’hui, nous sommes environ à 47 % de prélèvement du PIB !  Et la question que nous pouvons nous poser est la suivante : Comment prendre encore un peu d’impôt aux Français ? C’est donc pour cela qu’on nous apprend que les finances de la France sont au plus mal comme je vous le disais au début de cette tribune. Rien ne fonctionne plus, normalement, dans le pays. Nous rencontrons des difficultés dans toutes les institutions, écoles, hôpitaux, polices, armées, fonctions publiques, également dans le domaine national, régional et même rural ! Sans oublier les départements d’outremer où tout va encore plus mal qu’en métropole. Et alors que la France s’appauvrit, car contrairement à ce que disent un certain nombre de nos politiciens, la dette du pays n’est pas du tout sécurisée. D’abord, chaque année, nous avons besoin de trouver environ 200 milliards d’euros pour équilibrer nos finances. Ensuite, la prévision de déficit pour cette année est de 170 milliards environ, ce qui signifie que nous avons plus de besoins pour équilibrer nos finances publiques que la réalité de notre déficit. Bruno Le Maire nous explique qu’il faut faire des économies d’un montant de 10 milliards cette année et 20 milliards supplémentaire. Mais enfin, même avec ces économies, qui d’ailleurs n’en sont pas, c’est en réalité une baisse des augmentations, de charges et de déficit qui se présente à nous. Nous sommes donc dans une forme de gouffre sans fin. Pour bien faire et enfin, si nous avions des politiciens et des économistes qui étaient au niveau, ce sont environ 170 milliards d’économies qu’il faudrait faire, pour commencer à rembourser la dette ! Pour un simple rappel, cette dernière a commencé à déraper sous François Mitterrand, il y a plus de quarante ans ! Ce qui est drôle, c’est que tous ces politiciens, économistes et autres visiteurs du soir à l’Élysée, étaient déjà là. Mais y a-t-il eu une quelconque amélioration ? Non rien, que tchi, que dalle, ou encore nada. Ils sont tous fous, car dans le même temps, les impôts ont explosé, et cela n’a jamais permis à la France de rembourser un centime !

Il ne reste en réalité qu’une chose à faire : tout remettre à plat, éliminer tous les postes inutiles, redondants, toutes ces agences de l’État, gérant des pans entiers de l’économie, mais qui coûtent tellement cher que si cela était mis dans le privé, ce serait mieux géré. Ces énarques, qui n’ont jamais prouvé, à quelques exceptions près, que leur utilité était indispensable, à l’état, excepté justement, là ce à quoi ils devaient être uniquement destinés : les préfectures et les directions des grands corps de l’État. Mais il faudrait, pendant un temps d’un à deux ans, interdire aux syndicats, toute grève, pendant cette remise à plat, tout en les associant aux discussions. Mais cette possibilité ne peut être qu’un mirage, car le droit de grève est un dogme. Enfin, je voudrais vous communiquer une information, pour vous permettre de mieux comprendre pourquoi trop d’impôts tuent l’impôt. En effet, il y a eu une baisse des impôts de société. Résultat : l’État a récupéré plus d’impôts que les années précédentes. Étonnant, non ? En Irlande, ils ont décidé de baisser de façon drastique les impôts des sociétés, à environ un tiers par rapport à notre propre impôt sur les sociétés. Résultat : ils ont attiré les plus grandes entreprises américaines, avec leur valeur ajoutée et leurs impôts. Résultat : les finances de ce pays sont excédentaires. Au lieu d’emprunter, ils sont en mesure de prêter !

Nous sommes bien loin de notre état et si près de cet état de choc.

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2024

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La bête, l’iconoclaste et le cupide. 

La bête : ce sont les théories du complot, la terreur qu’un certain nombre de gens mettent sur les autres, en racontant n’importe quoi. Depuis trop longtemps, les démocraties n’ont pas réussi à faire en sorte que les démocratures ou dictatures arrêtent cette volonté de déstabilisation des pays libres. D’abord, en faisant croire que les libertés étaient menacées, même si elles sont toujours plus réglementées. Il n’y a que dans les pays démocratiques, que sur Internet, vous pouvez être anonyme et critiquer le pouvoir en place. Aux adorateurs de la Russie ou de la Chine, qui critiquent si librement et si facilement la France, l’Amérique ou encore l’Union européenne, essayez donc d’en faire autant dans les pays que vous défendez, avec un tel acharnement. Dites-vous plutôt : « Si j’étais dans un de ces pays dictatoriaux, ou à gouvernement communiste comme la Corée du Nord et la Chine, la Russie ou bien islamique, comme l’Iran, le Pakistan, l’Indonésie, l’Afghanistan, etc., aurais-je la liberté d’expression et d’écriture que j’ai dans mon pays démocratique ? » Là-bas, les opposants sont tout simplement exterminés, de façon directe, comme Alexeï, ou déportés dans le Grand Nord comme tant d’opposants. Hier, j’ai même lu une personne, excusez-moi, mais qui défendait le RN, qui expliquait que si nos journalistes allaient interroger les Russes, ils n’en trouveraient aucun pour dire, vouloir envahir l’Europe ! Mais comment est-il possible d’être d’une telle mauvaise foi ? Qui parle librement dans un pays totalitaire ?

L’iconoclaste : j’aurais pu mettre au pluriel ce terme, car en réalité, ils devraient être deux, au minimum, ou plutôt même cent dans cette tribune. Mais je vais me limiter aujourd’hui à l’un d’eux : J.L.M. Nous avons là un homme particulier, comme un ancien premier secrétaire du parti communiste, Georges Marchais, qui, lui, malgré ses rodomontades, nous faisait plutôt rire, au contraire de celui-là, Mélenchon, dont la verve est plutôt méchante et nous mènerait au chaos. Pourtant, il fut un des collaborateurs de Mitterrand, et participa de ce fait à toutes les indélicatesses de ce temps-là, en croyant comme trop de gens, que notre époque n’a pas changé et que ce qui date d’hier se renouvelle aujourd’hui. Si je devais en citer une, je dirais que jamais avant Mitterrand, il n’y eut autant de personnalités écoutées depuis l’Élysée ! Et depuis cette époque non plus, d’ailleurs. C’est cet homme qui nous explique que le communisme ou le socialisme sont l’avenir et qu’il est interdit de faire des écoutes ! Que d’un côté, il faut défendre un pouvoir qui a décidé de soumettre un peuple, mais de l’autre, c’est le pouvoir qui se défend, qui a tort, et même si l’on n’est pas vraiment d’accord avec l’intensité de la contre-attaque. Mais voilà, si vous êtes de gauche, alors vous pouvez tout faire. Comment écouter encore cet homme, qui plus est, un milliardaire qui, comme son ancien camarade, mitterrandien et ancien président, trouve que la richesse est à fixer à quatre mille euros par mois ? Ces deux-là ont touché bien plus, par mois, sur le dos des contribuables français : ça, c’est drôle !

Le cupide : depuis plusieurs années, nous avons droit à des escroqueries avec toujours les mêmes types de mécanismes, toujours les mêmes gens visés, utiliser la bêtise des personnes. Et dans ce domaine, il y a trop souvent les cryptomonnaies, et les pseudo-sociétés de placement. Comme toujours, depuis un grand nombre d’années, c’est la promesse de gains, souvent dépassant les deux chiffres, en pourcentage, qui déclenche la participation et surtout pour des sommes non négligeables. Il est très important de dire à ces personnes que ce soit dans les domaines aussi différent que la bourse, l’immobilier ou encore l’investissement direct dans des entreprises : « Vous ne devez jamais investir l’argent dont vous avez besoin à court ou moyen terme, jamais l’argent du foyer. Car en cas de perte, vous mettriez votre famille en difficulté. Sans compter que pour ce qui est des cryptomonnaies, elles sont trop souvent incompréhensibles. Leur utilité est très limitée et trop souvent utilisée uniquement pour spéculer, comme pour le jeu. Seul le casino gagne à la fin, sans compter qu’elles sont pour la majorité d’entre elles, sans aucune création de valeur réelle pour les peuples et donc pour moi sans valeur. » Mais je pourrais aussi vous rappeler une phrase d’un homme qui ne peut être inscrit comme anti-bourse : Charles Fourier, philosophe et économiste français du XIXsiècle : « Dévoiler les intrigues de la Bourse et des courtiers, c’est entreprendre un des travaux d’Hercule. » Ai-je soulevé un de ces pavés dans la marre qu’il m’arrive de jeter ? Je n’en sais rien. Mais si mes lecteurs devaient s’introduire dans un de ces tunnels et labyrinthes politiques, ils en viendraient à cette conclusion qui ne serait qu’une goutte de perplexité devant cet océan de cupidité qui nous dépasse : « Ô demain, c’est la grande chose, de quoi demain sera-t-il fait ? » disait le grand Victor Hugo.

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2024

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C dans l’air et le mépris de classe.

Tribune,

Le 26 février 2024, nous avons eu droit, une fois de plus, à des paroles d’une extrême vulgarité, envers une population désignée comme étant en dessous de ce qu’il faudrait. Et ce, en faisant le portrait ou, pour être plus exact, la photo de l’agriculteur de demain. Éric Fottorino a tout simplement expliqué qu’à contrario de celui d’aujourd’hui ou d’hier, l’agriculteur de demain, sera savant, il connaitra l’agronomie, l’économie, les administrations, les sols, les marchés !

Je suis complètement ébahi de ce type de discours, qui émane d’un intellectuel, connaissant et maniant très bien le verbe et donc, qui ne peut ignorer leurs pouvoirs et leurs forces. En décrivant ainsi l’agriculteur de demain, il estime que celui d’hier ou d’aujourd’hui est un obscur primaire qui ne connait rien. Comment est-il possible que ces mots n’aient pas été simplement relevés ou même précisés par Caroline Roux, que pourtant j’apprécie, parce qu’ils ont été donnés par un intellectuel ?

Je sais que je ne suis qu’un obscur photographe et écrivain des bas-fonds parisiens, que je n’ai vendu que quelques dizaines d’ouvrages, mais je suis, je reste et serai toujours un combattant et je n’accepterai jamais ce type de discours hautain et particulièrement détestable, cette intelligentsia de la cour parisienne, toujours prompte à dénoncer les abus des autres, sans jamais regarder ce qu’elle est capable de passer comme message, sous des airs de ne jamais y toucher. Aujourd’hui, je réclame un droit de réponse à C dans l’air, pour moi ou pour un représentant d’agriculteur, pour que ces paroles, totalement inadmissibles, soient lavées au nom de ceux qui travaillent la terre de France qui nourrit ses enfants.

La prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2024

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L’incompréhension, la polémique et la politique.

Tribune,

Nous sommes arrivés depuis quelques années dans une démocratie qui s’est lié les mains, par une volonté d’oublier notre passé, mais aussi notre culture ainsi que le fait qu’il y a toujours une église au milieu de nos villages. À ce jour, nous avons des milliers de petits soucis et de plus importants problèmes, qui ne sont pas forcément impossibles à régler. Mais pour cela, il faut avoir d’abord une volonté, ensuite une capacité et pour finir, une détermination d’écoute du peuple français.

Afin de vous transmettre quelques informations, qui ne seront que faites de ma pensée, sachant que je ne veux en aucun cas vous obliger à les épouser, mais parce que je suis toujours certain, que c’est en parlant que l’on avance, quand bien même ma volonté n’est surtout pas de faire des accusations, mais simplement de vous livrer des points de réflexion. Voici trois petits exposés :

Dans un premier temps, nous pourrions parler de la certitude : nous avons depuis environ trois ans, l’exemple de notre président, monsieur E. Macron, qui, depuis sa réélection, a en partie perdu la main. Non que son intelligence se soit évaporée, mais voilà, c’est sa certitude que son unique raison reste la bonne, de croire qu’il est en mesure de régler tous les problèmes, qui existent sur notre planète. Comme en France, où il a perdu cette capacité d’être en mesure de mieux comprendre les évènements que nous vivons. Il n’entend plus, car il n’écoute pas. C’est le début de cette assurance de se croire « l’homme providentiel », le « syndrome de Superman », sauf qu’il n’a jamais existé. Être Président, c’est avant tout comprendre le pays et surtout savoir être la courroie de transmission entre le plus petit habitant et soi-même, en haut de l’échelle, avec toutes les strates de l’organisation du pays. Il y a deux ans, il était persuadé qu’il pourrait amener les Russes à arrêter la guerre rapidement, par des discussions. C’est son défaut, croire que sa parole pourra donner envie d’être écouté, excepté que le dictateur russe est un peu comme lui, avec un défaut supplémentaire : se croire un épouvantail qui fait peur et qu’il aura gain de cause devant ces Européens, pétris d’inquiétude. Mais nous retrouvons les mêmes certitudes, avec les problèmes des agriculteurs, et surtout la dernière péripétie en date : l’organisation pendant le salon de l’agriculture d’un grand débat, dans lequel, avec une forme de totale inconscience, étaient également invitées des organisations proches d’un système de théorisation de la guérilla contre les agriculteurs. Alors oui, il a signalé qu’il n’y était pour rien, et c’est peut-être la vérité. Mais voilà, cela montre un autre souci : il y a, dans le palais de l’Élysée, des personnes, des conseillers politiques, qui se croient être encore plus malins que lui !

Concernant la culture, là aussi, nous sommes dans un champ de ruines, pour avoir oublié que nous en avions une, vieilles de plus de deux mille ans, avec des passages particulièrement importants et qui nous définissent comme Français. Dans un premier temps, la langue française en est le lien, mais nous avons oublié de l’enseigner correctement. Et pourtant, longtemps, elle fut la première langue internationale et diplomatique de la planète, place à jamais perdue. La culture française, c’est aussi une influence sur le monde entier, que ce soit par sa littérature ou ses philosophes, par sa gastronomie, sa haute couture ou sa haute joaillerie. Nous avons aussi l’Institut de France, avec les différentes compagnies, dont la plus connue est l’Académie française, mais aussi l’Académie des sciences morales et politiques, l’Académie des sciences, l’Académie des beaux-arts, et enfin, l’Académie des inscriptions et belles-lettres. Nous avons oublié que la langue officielle de la France tire son origine du latin, du grec et d’autres langues vernaculaires. Au dix-huitième siècle, le français est la langue officielle dans les cours européennes. Notre esprit français n’a rien à voir avec les pays anglo-saxons, asiatiques, d’Amérique du Nord ou du Sud, de Russie ou encore d’Afrique, qui ont chacun leur culture, mais qui est différente. Il n’y a rien là-dedans de critique ou d’une quelconque typologie de racisme, car je suis toujours dans l’acceptation des autres cultures et de la multiplicité des langues. Mais ce qui m’attriste, c’est que pour certains, c’est la culture française qui devrait disparaitre, et que certains de nos politiques, même s’ils sont minoritaires, lors des rendez-vous électoraux, n’ont que trop oublié de défendre notre culture, voire dans certains cas comme avec LFI, ils vont même jusqu’à la refuser. Le résultat, c’est qu’aujourd’hui, nous avons du mal à la transmettre.

Et puis, il y a notre pays et là, j’aime bien rappeler quelques citations et proverbes, comme en Allemagne : « Glücklich wie Gott in Frankreich », ce qui signifie : « Heureux comme Dieu en France ». Il en est ainsi. Certains s’obstinent à réclamer pour Dieu une localisation même imaginaire et donc, le pays désigné comme le plus beau du monde est le lieu idéal. Car oui, nous sommes dans l’un des pays les plus beaux du monde, avec une nature exceptionnelle, des constructions humaines, hors du commun. Le plus grand musée du monde, mais aussi des villages faisant envie à la planète entière. Alors oui, je suis fier de mon pays et je ne voudrais pas qu’il soit détruit par des ambitions politiques trompeuses. Alors oui, aujourd’hui je vous le demande, à vous les Français, ne soyez pas dans les extrêmes. Que ce soit à gauche ou à droite, ils vous trompent. D’un côté, ils voudraient faire de notre pays une forme d’accueil du monde entier, afin qu’il n’y ait plus de possibilité de se reconnaitre et ainsi de se retrouver au pouvoir pour des dizaines d’années. Car très vite, ils donneront le droit de vote aux nouveaux venus, sachant que pour ne pas être expulsés, ils n’auront pas d’autre choix. Dans l’autre cas, il pense faire de la France un îlot, qui, séparé de tous voisinages, en fera une France heureuse. Mais où croyez-vous que nous sommes, où croyez-vous que nous en sommes ? Il suffit de regarder la Grande-Bretagne : soit faire en sorte de ne permettre à des personnes de venir que si elles ont envie de participer au travail du pays. Et pouvoir faire partir les autres qui nous veulent du mal. Mais là aussi, dans la culture française, avec une certaine humanité, sans oublier jamais que sont inscrites sur les frontons de nos bâtiments, les devises du pays des droits de l’homme :

Liberté – Égalité – Fraternité.

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2024

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