La démocratie est-elle en danger ?

Il y a, depuis trop longtemps, des attaques contre notre démocratie, comme d’ailleurs contre toutes les démocraties, que ce soit par les pays totalitaires, comme la Chine ou la Russie, ou des pays où il existe des démocratures, comme la Turquie, l’Algérie ou encore L’Arabie saoudite. Ces pays souffriraient de pratiques dictatoriales de la part de dirigeants pourtant élus démocratiquement. Néanmoins chez nous, petit à petit, des citoyens français ne vont plus voter, perdant la notion de la chance que nous avons de vivre ici en toute liberté, ou considérant les politiciens comme des « mange-mer… », à savoir des personnes méprisables moralement, mais elles aussi résignées physiquement, faisant subir de mauvais traitements aux Français, sans que jamais ceux-là ne viennent se plaindre, réellement, car ils sont élus ou réélus. Depuis trop longtemps, nous avons excusé des personnalités politiques qui ne cherchaient qu’à se faire élire, en ne disant rien d’autre que des horreurs, préférant parler du problème que représente la police, sauf bien sûr quand elle leur est utile, voire indispensable pour les protéger, oubliant du même coup de faire face à la réalité des faits, comme ces jeunes qui conduisent sans permis et qui seraient excusables ! Mais si demain ils renversent une grand-mère sur un passage piéton, alors si l’on écoute des JL Mélenchon ou d’autres personnes très proches de lui, ou faisant partie des extrêmes, gauche ou droite, cela serait de la faute de la grand-mère. Le pire dans tout ça, c’est que rares sont les journalistes, qui, depuis une dizaine d’années, ont dénoncé cet état de fait, ayant laissé passer ces ignominies et surtout, trouvant toujours des raisons de défendre ces politiciens, par ce qu’ils veulent appeler la démocratie et la pluralité. Mais la démocratie, ce n’est n’importe quoi : c’est quand même bien plus important que ça, surtout que dans nos États, les contre-pouvoirs ne font plus leurs actions, que ce soient les journalistes ou la justice, mais aussi les corps constitués comme les syndicats, devenus tous, des organes politiques et non plus des contre-pouvoirs. Il est d’ailleurs symptomatique de s’apercevoir de la distorsion de perception qu’a le grand public sur ces institutions, qui devraient être plébiscitées, mais qui sont, en réalité décriées. Cela est plutôt grave, car sans reconnaître ses institutions comme contre-pouvoir il ne restera plus que la rue, ou les groupuscules violents. Nous le constatons déjà avec les blacks blocs, qui sont des rassemblements de groupes d’affinité, d’inspiration libertaire, qui prônent une action directe de rue incluant la destruction des biens d’État ou privés, pourvu que cela fasse du bruit et une forme de publicité. Ces groupuscules défirent l’organisation même de la démocratie, par la simple volonté de destruction des institutions. Mais nous entendons aussi, ici ou là, à la suite, notamment, des manifestations violentes, la volonté de voir un homme fort à la tête de l’État, oubliant que si cela se produit, nous nous retrouverons très vite en dehors de la démocratie pour être dans un pays qui risque de devenir totalitaire !

Alors que voulons-nous ? Notre liberté ? Une police qui se trouverait en pointe pour vous limiter dans vos mouvements ? Des interdictions de circulation ou des obligations de rendre hommage à une image dans la rue ? Des incarcérations pour des paroles non acceptées ?

Il est temps de ne plus accepter qu’un délinquant ne soit plus la victime, mais bien un coupable ; de ne plus accepter dans notre pays, que des personnes venues se protéger des exactions commises sur sa terre d’origine en commettent en France ; de ne plus admettre qu’une personne qui refuse nos lois reste dans notre pays.

Je ne suis pas contre les étrangers, car ils sont souvent les premières victimes. Mais je voudrais simplement que nous soyons à nouveau dans un pays redécouvrant les temps paisibles.   

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2023

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49.3 L’Assemblée nationale ou le bal des faux culs !

Il y a un peu plus d’un an, les Français ont décidé de ne donner aucune majorité dans l’hémicycle de la chambre basse de notre démocratie : est-ce condamnable ? C’est une vraie question, car dans la réalité, nous avons aujourd’hui au moins deux responsables de ce fait. Pour ce qui est du premier, il s’agit du président E. Macron, en voulant pour des raisons ésotériques reculer la date du vote pour les élections législatives, par rapport à la culture française, depuis le quinquennat et qui mettait ces élections dans le mois qui suit les présidentielles. Ce qui tend à prouver que monsieur Macron croit toujours être plus malin que les institutions. C’est probablement sa notion de premier de la classe et surtout la culture de supériorité intellectuelle qui l’a mis dans cette situation. Ou alors c’est ce qu’il souhaitait pour faire taire ses oppositions, mais là ça signifierait qu’il est, si ce n’est le diable, au moins une forme de Méphisto. Mais il n’est pas le seul responsable, JL. Mélenchon l’est tout autant, d’abord en faisant croire qu’il pouvait devenir 1er ministre, ensuite qu’il fallait tout faire pour qu’il n’y ait aucune majorité, enfin de s’associer avec l’extrême droite pour tenter de faire vaciller le pays dans des combats permanents et stériles, qui ont amené l’Assemblée nationale dans l’état où elle est aujourd’hui ! Pour les gouvernants, il n’y a donc aucune autre solution que de décider d’utiliser toutes les possibilités ouvertes par notre constitution. Et l’article 49, alinéa 3 a justement été imaginé pour cet état de fait. C’est l’une des intelligences développées à la suite de la création de la 5e République. Maintenant, est-ce condamnable ? Comme on l’entend ici et là ! Ce qui m’amuse le plus, c’est de voir, comme le 28 septembre dernier, le groupe Nupes, regroupé autour de la cheffe de file LFI, Mathilde Panot, expliquant à qui voulait l’entendre qu’il s’agissait d’une forme d’amusement. Sa phrase est pour moi explicite, dans l’espoir qu’un jour certain suffisamment de membres des LR voteront la censure :

« Borne ouvre la saison des 49.3 autoritaires, nous inaugurons celle de la censure populaire !»

Voilà, la petite phrase qu’elle voulait assassine, mais en réalité d’une absurdité du point de vue politique comme sémantique. En effet, les 49.3 autoritaires ne sont rien d’autre que l’utilisation de la constitution. Quant à dire que cet article serait autoritaire, c’est décider que les outils de la constitution utilisés, notamment par l’un des groupes de la Nupes, car le parti qui a le plus utilisé le 49.3 est le parti socialiste, alors cela signifierait que ce parti serait autoritaire. Du côté sémantique, nous avons la 2e partie de la phrase, censure populaire, et là nous sommes dans une attitude d’exagération totale, car si la Nupes pouvait se prévaloir d’une censure populaire, alors c’est la population qui serait derrière eux. Mais ce n’est pas le cas et tant s’en faut, car si demain il y avait dissolution, le seul parti qui serait gagnant est le RN de M. Le Pen et même plus. Si le vote avait lieu demain, la Nupes en perdrait même des députés. Quant aux socialistes, qui aujourd’hui expliquent que le 49.3 est une violation du parlement, alors qu’hier ils l’ont utilisé de façon majoritaire, il serait pratiquement inexistant. Quant à ceux qui vous expliquent que si demain ils étaient au gouvernement, ils supprimeraient cet article ! Le problème c’est que sans cet article, nous mettons nos gouvernants à la merci des partis politiques, ce que justement la 5e République a éradiqué, nous nous retrouverions devant un schéma à l’italienne où les accords entre partis, valent plus que l’intérêt de l’État. Ce qu’il faut aussi comprendre, c’est que sans cet article, demain, nous pourrions aussi être dans la situation américaine ou sans un accord ou plutôt une négociation entre partis (encore des possibilités de préférer le parti à l’État !).  Les dépenses de l’État pourraient être bloquées et nous serions dans l’impossibilité de seulement payer les fonctionnaires non essentiels !

Notre constitution est solide, elle l’a prouvé, à mainte reprise, il est temps de dire à Mathilde Panot, à la Nupes, mais aussi à M. Le Pen et au RN, de se poser les bonnes questions, dont la première est :

Êtes-vous vraiment intéressé par la défense du citoyen français, ou ne préféreriez-vous pas vous retrouver à la tête de l’État, pour le détruire ?

Car demain s’ils mettaient en œuvre ce qu’ils nous disent, aux extrêmes gauche ou droite, alors la France ne vivra plus et surtout deviendra, soit comme la Russie, soit comme ces pays dirigés par des colonels autoritaires et là les Français sauront ce que veut vraiment dire le mot : « Autoritaire ».

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2023

Vous pouvez suivre l’ensemble des tribunes sur : http://www.la-feuille-eco.com/

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L’Europe, La France et la honte !

Depuis trop longtemps, nous avons fait semblant de ne rien voir, de ne rien regarder et pourtant nous connaissons bien cette technique qui consiste à profiter des désordres internationaux, actuellement de la guerre en Ukraine, pour détruire une culture et un peuple. Pour mieux comprendre, déjà en 1915, la Turquie a décidé de détruire, une première fois, ces chrétiens du Caucase qui, pourtant, sont le premier peuple en tant que peuple à être devenus chrétiens, bien avant tous les autres pays. Mais voilà, la volonté d’hégémonie d’un gouvernement turc consistait en la volonté de reformer un empire ottoman musulman, qui irait du Bosphore à l’Oural. Et surtout, la guerre avec la Russie, l’autre empire, faisait qu’il y avait une petite population, gênante, au milieu de ce dédale de contrées musulmanes et de guerres. Déjà bien avant 1915, alors que la Turquie était l’alliée de l’Allemagne, la volonté de récupérer des terres vers l’Est existait, et la Première Guerre mondiale de 14/18, leur donnait la possibilité de le faire sans que cela fasse trop de bruit. Plus tard, après avoir tué 1,5 million des populations arméniennes, il faudra attendre 50 ans pour entrevoir la dénonciation de ce génocide. Je rappelle que ce mot a été prononcé et avancé pour le massacre des Arméniens en 1933. Il sera finalement repris et présenté plus tard dans la compréhension populaire par l’avocat qui l’a repris pour le massacre de 6 millions de Juifs lors de la Shoah. Mais la vérité est tout autre. Ce qui est inquiétant, c’est qu’Israël n’a jamais reconnu le génocide arménien par crainte diplomatique de la Turquie au point d’avoir aujourd’hui vendu des armes à l’Azerbaïdjan musulman qui a bombardé et chassé la minorité arménienne du Haut-Karabakh qui est, en vérité, une ancienne province d’Arménie annexée au temps de Staline. Alors que les preuves de la volonté de destruction d’une population minoritaire et faible devant bien plus fort qu’elles sont donc indéniables, cela résume bien le mot de génocide.

Pendant la Deuxième Guerre mondiale de 39/45, la Turquie signe le Pacte d’amitié turco-allemand en 1941 puis décide finalement par opportunisme de déclarer la guerre à l’Allemagne en février 1945. De même que pendant la Première Guerre mondiale, comme aujourd’hui la Turquie fait croire qu’elle était avec les alliés, elle ne fait rien d’autre que retourner sa veste comme une girouette selon la force du vent. Quant à Israël, cet État qui a vécu le même drame, et qui est encore bien plus grand que celui de l’Arménie, espérons qu’il s’apercevra enfin de son erreur dénoncée par l’historien et essayiste Marc Knobel dans sa tribune Le Point intitulée « Messieurs les Rabbins, j’ai honte et je suis Juif ».

Alors voilà, aujourd’hui, l’Europe, les États-Unis, mais aussi le reste du monde, à commencer par la Russie, qui était supposée être la protectrice de l’enclave du Haut-Karabakh, ne réagissent pas. Les nations laissent une fois de plus la Turquie agir de façon unilatérale en décidant de détruire une communauté. Demain, ça sera l’Arménie qui sera visée. Ne vous y trompez pas, pour réussir le panarabisme islamique turc de réunification des pays turcophones, jamais abandonné depuis le dix-neuvième siècle par les dirigeants turcs, dont l’idéologie nationaliste représente le danger, le plus important reste d’en être conscient pour l’avenir de la planète. Mais ne nous y trompons pas, les nationalistes, dans de nombreux pays, sont le seul vrai danger pour nos pays démocratiques et pour l’avenir immédiat, où les extrêmes prônent des idéologies nationalistes, en voulant dresser les populations les unes contre les autres, et la Turquie n’en est pas étrangère, notamment avec le financement de pseudo-association de défense de l’Islam en France et en Europe, avec une volonté de suprématie sur l’Occident. Mais là, le problème est avant tout le manque de courage de l’Union européenne et même des États-Unis, sur la défense de ces grands principes. Et un jour, les populations des grandes démocraties devront payer la note, mais il y a aussi le problème de la France qui oublie, de façon permanente, ses idéaux. Il faut maintenant se tenir près, pour éviter que ce soit l’Arménie qui soit agressée ! Les États démocratiques, qui ont toujours de grands principes, il faudra bien qu’ils les appliquent, maintenant, avant une prochaine guerre, dans le Caucase.

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2023

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Les prix prédateurs. 

Ce week-end, madame la Première ministre E. Borne, nous a annoncé que les stations d’essence pourraient faire des ventes à perte pendant quelques mois. Depuis, certains spécialistes, journalistes ou éditorialistes, nous expliquent comment cette situation est ubuesque.

Les premiers vont dans le sens de la diminution des taxes plutôt que la vente à perte ; car cela va tuer les stations indépendantes, qui, elles, n’auront pas les moyens d’en faire autant pour les pertes. Car déjà le bénéfice sur un litre d’essence se situe entre un et cinq centimes.

Pour d’autres, la question est simple : – Qui aurait les moyens de vendre à perte ?    – Eh bien, personne, sinon les grandes surfaces. Et là, nous avons les moyens pour ces dernières d’éliminer une partie de la concurrence. Mais est-ce bien là le travail d’un gouvernement ? Pour ma part, je serais bien curieux de savoir qui de ses conseillers a soufflé cette idée à la Première ministre !

Alors une fois ces deux ou trois questions posées, il reste quelques interrogations ; mais surtout aussi des conclusions à tirer. La première qui me vient d’abord à l’esprit, pour vous l’avoir déjà expliqué concernant d’autres pays, nous fait poser cette question : « Comment démontrer que la France accepte de figurer parmi les pays prédateurs ? » Rappelez-vous que c’est ce qu’a fait la Chine avec les prix sur les systèmes photovoltaïques, et avant ça, sur le textile, et demain sur les automobiles, détruisant des pans entiers de notre économie et de nos industries. Prix que nous commençons seulement à comprendre, pour la Chine, à notre plus haut niveau européen, malgré toute l’intelligence que nous pensons avoir dans ces bureaux, et que nous nous engageons à combattre d’une manière intègre, et là… enfin, peut-être. E. Borne explique que l’État ne peut pas baisser les taxes sur le carburant et qu’il n’y a qu’un seul moyen : celui de la vente à prix bas ! Je voudrais juste rappeler que le premier bénéficiaire, du coût ou du rapport, sur un litre d’essence, c’est l’État comme les taxes, à environ 60 %, qui d’ailleurs augmentent au fur et à mesure que le prix augmente, par le biais de la TVA. Simple rappel : la TVA s’applique toujours à la fin du processus, sans tenir compte du fait que pour un litre d’essence, vous avez deux types de TVA, sur le total et sur la TICPE. Il s’agit d’un fait particulièrement retord, car nous avons de la TVA sur des taxes. Alors, ce n’est pas la seule fois où cela existe en France, mais quand nous avons un vrai problème, comme actuellement, ce n’est pas seulement aux distributeurs de faire des efforts, mais bien à tous et donc l’État en fait partie. 

Si toutefois, vous ne compreniez pas bien les montants qui entrent en jeu, la distribution des produits pétroliers rapporte au budget de la France chaque année 41 milliards d’euros, qui vont dans les caisses de l’État et dans les caisses régionales. 

Dans tous les cas, les automobilistes apparaissent comme des contribuables qui paient davantage que ceux qui n’ont pas de voiture. Pour autant, et contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, il ne s’agit pas d’une spécificité française, même si en France on est dans l’exagération perpétuelle sur les taxes, nous sommes toujours le 1er ou le 2e pays dont les citoyens sont les plus taxés au monde. Enfin, depuis quelque temps, nous avons nos politiciens qui tentent de nous faire admettre que les taxes sur le carburant ont deux vertus : d’abord, c’est un impôt qui rentre facilement avec des risques de fraude très limités ! Ça, c’est en grande partie vrai. Ensuite, c’est un prélèvement obligatoire qui vise à compenser les effets de la circulation automobile sur le climat et la santé, basé sur un principe simple : « Plus on roule, plus on paie ! » Et cela reste totalement farfelu, car dans un premier temps, les taxes sur les carburants ne datent pas du commencement de la bataille sur le climat. C’est donc un premier mensonge, mais en plus, jamais l’état français ne s’est soucié de ce type de problème dans le prix de l’essence. Sauf pendant le quinquennat de monsieur Hollande en mettant en place une nouvelle taxe sur l’essence pour compenser les dépenses sur le climat, mais il se trouve que cela n’était rien d’autre qu’une façon de trouver la possibilité d’augmenter les taxes. Il s’agit donc encore d’une forme de mensonge. 

Si vraiment l’État voulait diminuer les problèmes dus aux émanations de CO2 des véhicules, il obligerait les camions faisant plus de 100 kilomètres de route, à être transportés sur des trains de marchandises. Cela éliminerait environ 1 million de camions sur les routes de France et ferait immédiatement de notre pays, le meilleur d’Europe. Juste encore un petit rappel : la France serait le pays de l’OCDE, le plus privilégié en écologie de lutte contre la pollution routière ! 

Philippe Sallanche 2023

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Les sifflets du stade

Tribune,

Un vendredi soir, vers vingt heures trente, après une très belle et très française cérémonie d’ouverture, beaucoup de gens couraient un peu partout, dans un village fictif, au son de l’accordéon, de la danse et des chansons, dans une ambiance atmosphérique passionnée. Si le but était de marquer les esprits, dans un sens qui voulait dire que la France est vraiment un pays à part, alors que d’un seul coup l’on apercevait la tour Effel et Jean Dujardin s’envolant pour récupérer un chapeau, à cent mètres de hauteur, dans un sens comme l’autre, le pari est réussi. Car encore ce matin, le monde se demande de quoi tout cela était fait et surtout pourquoi, alors demain, dans une semaine ou dans des mois, même si les principales critiques arrivent des Anglo-Saxons, ce qui n’a rien d’étonnant, cela fera parler. Et comme le disait Bleusten-Blanchet : « Qu’importe qu’on en dise du bien ou du mal, l’important c’est qu’on en parle » (même si cette citation vient de bien plus loin, de M. Antokolsky, dans la Revue de Paris en février 1897). Puis, vinrent les discours, dans un premier temps du président du World Rugby, la fédération internationale de rugby, sir Bill Beaumont, qui expliquait combien il était heureux d’être en France, pour cette deuxième Coupe du monde de rugby dans notre pays. À ses côtés, en second, Emmanuel Macron fit lui aussi, son discours d’ouverture officiel, et là, nous avons assisté à ce qui est le plus détestable actuellement chez nous, des sifflets et des huées à la face du monde ! Bien qu’il ait été suffisamment malin pour les faire taire en faisant applaudir notre équipe nationale, toujours est-il que tous ces Français sont en permanence dans l’erreur et l’oubli de la valeur de notre beau pays de France. Après cela, comment espérer que les autres nous aiment, si nous ne sommes pas capables de nous aimer ? Il en est de même pour les annonces de grèves émanant des syndicats, notamment FO : être prêt à sacrifier la France pour de petits profits personnels est franchement dégueulasse (veuillez m’excuser pour la familiarité du terme, mais je n’ai pas trouvé mieux, ni pire). Concernant le problème des retraites, il est important de faire deux rappels : premièrement, syndicats et patronat sont obligés de prendre, d’un commun accord, pour le privé, avant même la création de la nouvelle loi, la décision d’instaurer l’âge de départ à la retraite après 63 ans ; car sinon, il y aurait eu une décote de 10 % sur la retraite complémentaire. Et bizarrement, fin 2022, la moyenne de l’âge de départ à la retraite était fixée à 63 ans et un mois. Par conséquent, aujourd’hui, lorsque les syndicats parlent de retraite à 62 ans, il s’agit d’un mensonge, sauf bien sûr s’ils ne parlent que des personnels et travailleurs du public. J’ai aussi regardé à quoi ressemble la retraite d’une aide-soignante dans le privé et dans le public (Hôpitaux) : résultat, il y a 30 % d’écart en avantage pour le public. Toutes les plus petites retraites constatées, pour des périodes complètes de cotisation, le sont toujours dans le privé, là aussi, cherchez l’erreur. Depuis maintenant trente ou quarante ans, je sais que les syndicats ne s’occupent réellement que du public, mais en matière de retraite, il serait temps que la vérité éclate.

J’espère que nous pourrons enfin retrouver des amoureux du sport, réels, qui ne feront pas de politique, dans les stades du moins, afin que nous puissions, enfin, être vraiment tous ensemble pour soutenir l’action des équipes de France. Je sais que nos femmes et hommes politiques sont souvent toujours prêts à parler de sport, mais sont-ils prêts à faire taire les sifflets plutôt que de vouloir utiliser les télévisions et les médias du monde pour leur petit bénéfice personnel ?

Philippe Sallanche 2023

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L’écologie Versus L’écologie Politique.

Comme à chaque fois que je réfléchis à une ou plusieurs actions ou paroles politiques sur l’écologie, j’aime bien rappeler une ou deux petites choses, d’abord oui, il y a un vrai problème avec le climat, quelle est la réalité de la gravité de ce dérèglement climatique ? Là, par contre, je ne suis certain de rien, et oui, l’écologie est une obligation que chacun doit appréhender, selon ses capacités, après avoir dit ça, nous avons un autre vrai problème qui se pose : qu’est-ce que l’écologie ? En voilà une incroyable question.

Je sais, vous pourriez me dire que chacun a sa propre définition, ou alors, qu’il suffit de prendre connaissance des écrits des spécialistes pour comprendre, mais voilà, à la suite d’une discussion, très animée, avec un parent, je me suis aperçu qu’à chaque discussion, nous en revenons aux discours de l’écologie politique ! Alors nous en sommes là, où la seule discussion possible est basée sur un discours politique et non sur des investigations scientifiques, mais là aussi, nous avons un problème, car quand nous entendons un discours plus scientifique, c’est uniquement celui d’un certain nombre de personnes qui ont réussi à tuer le débat et je pense au GIEC, le grand Charles aurait mentionné ce machin onusien, car oui il s’agit bien d’un service de l’ONU, mais il a été dévoyé par des acteurs qui, au départ, ne devaient pas donner des leçons, mais concaténer les diverses recherches sur les sujets climatiques. Dans les réalités des travaux du GIEC, il faut savoir qu’il ne fait pas de recommandations concrètes, mais des projections, son financement est uniquement onusien, mais il est très faible, entre 5 et 8 millions, les auteurs des rapports, ne sont pas rémunéré, enfin par l’ONU, pour le reste je n’en sais rien, comment sont-ils rémunérés et comment gagnent-ils leurs vies ? C’est une question qui peut se poser, mais ne peut-on pas y voir derrière tout cela des financements cachés ? En effet, côté ONU c’est vraiment très faible, trop faible.

Le GIEC ne fait pas de recommandations. Alors, comment expliquer la venue en permanence sur toutes les chaines de télévision, des acteurs du GIEC et surtout de certains de ses membres, du moins en France, qui nous donnent des leçons, qui condamnent le pays, comme si nous faisions partie des plus grands pollueurs de la planète, ce qui n’est pas le cas ? Pour simple rappel, la France fait partie des pays les plus industrialisés, et par exemple, un Français pollue environ neuf fois moins qu’un Allemand. Alors, pourquoi les écologistes s’appuient-ils en permanence sur les recommandations du GIEC, quand dans ses propres documentations, le GIEC n’en fait pas ? Il ne fait que dire où en sont les études sur la planète, dans un document appelé Rapport, qui parait tous les trois ans environ, et encore là, j’aimerais savoir comment les études sont sélectionnées, mises en avant, mais même s’ils sont particulièrement honnêtes, le GIEC n’est pas un organisme de recherche et surtout, il ne précise pas ce qu’il faut faire, il n’explique d’ailleurs même pas ce que disent les études, mais il ne fait que les concaténer.

Alors nous avons aujourd’hui un seul vrai problème à prendre en compte ; oui, le réchauffement climatique est une réalité ; non, ce n’est pas forcément la faute de nos aînés qui sont aujourd’hui à la retraite, nous pouvons leur reprocher beaucoup de choses, mais pas celle-là ; oui, c’est seulement la recherche qui pourra peut-être permettre de trouver des solutions, encore faut-il avoir les moyens de chercher !

Enfin, il y a une dernière chose qui me pose problème, pourquoi aucune explication ne nous est apportée concernant les données réelles du réchauffement climatique ? Par exemple, combien de temps met le CO2 pour arriver dans la stratosphère ou ailleurs, partout où il représente pour nous un réel problème ? À quoi sert le CO2 sur terre ? Y a-t-il d’autres gaz qui posent autant, voire plus, de problèmes sur terre ?

Je pourrais poursuivre ainsi, en donnant une liste bien plus longue de questions que nous pouvons nous poser, dix ou quinze autres par exemple, voire plus, mais nous serons toujours bloqués par le fait qu’en France, mais aussi dans d’autres pays, il est impossible de discuter avec tout ce qui touche à l’écologie politique, ils sont aujourd’hui devenus tellement fermés, qu’ils refusent toutes réflexions ou études et même toutes contradictions. Cette façon d’agir porte un nom : loi de Brandolini. Pour être clair, à mon avis, quand des écologistes politiques sont capables de prétendre que le charbon est moins dangereux que le nucléaire, dans une époque où nous cherchons à combattre le CO2, chez notre voisin allemand cela va durer, à présent, pour les 40 prochaines années, nous ne pouvons que combattre ces idéals meurtriers, car si comme ils le disent, le CO2 tue des milliers de personnes chaque année, alors, ils causeront la mort, aujourd’hui et pour les 40 prochaines années, de milliers de personnes.

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2023

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La Sablière n’aime pas les handicapés ! 

L’histoire débute il y a plusieurs années, et si nous devons être totalement honnêtes, elle aurait pu ne pas voir le jour, car il s’agit de la loi SLS, cette loi sur les surloyers, mal ficelée et surtout permettant à l’État d’engranger, encore et de façon déguisée, une taxe. Mais voilà, aujourd’hui, nous pouvons nous poser une vraie question : pourquoi, dans certains cas, les offices de HLM cherchent-ils à aller devant les tribunaux ? J’en ai tiré, peut-être, une explication ; et si, en allant devant les tribunaux, les offices pouvaient garder ces sommes pour eux ? Comme il y a eu une condamnation au profit des offices de HLM ! C’est peut-être la bonne raison ? Nous avons là une question qui expliquerait un peu les attitudes de certains offices et particulièrement ICF La Sablière, organisme qui, pour simple rappel, appartient à la SNCF. 

Ce qui peut être aussi étonnant, c’est l’attitude de la France Insoumise ou du Rassemblement National qui, pourtant, sont au courant de cette histoire, mais qui, comme il s’agit d’un petit Français, qui plus est handicapé, ne les intéressent pas. Monsieur Mélenchon ou Madame Le Pen, les surloyers sont-ils dus par des personnes que vous soupçonnez d’être riches, pour que vous vous en désintéressiez à ce point ? Mais là, ce n’était pas le cas. Une famille qui a touché pendant l’année 2017 une somme égale à 10.000 € a été condamnée à payer un surloyer de plus de 10.000€. Cherchez l’erreur ! 

Enfin, cette famille a fini par trouver une solution avec La Sablière, et règle depuis un supplément de loyer de 150 €/mois pour épurer cette pseudo-dette. Aujourd’hui, avec les obligations de trouver des places de parking, surtout dans Paris, cette famille demande une place dans un immeuble à côté de son habitation, qui n’en possède pas. Et là, nous voyons toutes les malhonnêtetés de ces sociétés, alors que cela devrait réduire ses charges, car aujourd’hui, il paie un parking privé pour une somme de 120 €/mois ; il voulait réduire un peu ses charges, car celles du parking concerné sont de 67 €/mois. Dans notre époque, rien n’est négligeable, surtout pour une personne qualifiée comme accidentée du travail avec des problématiques permanentes de besoin de soin et de matériel, qui ne sont plus aujourd’hui remboursés par la Sécurité sociale, ou alors soumis à des démarches infinies. Sauf que, dans le mois qui a précédé notre enquête du jour, l’ascenseur de son immeuble a connu une longue panne, et comme il y a plusieurs personnes handicapées dans la cage d’escalier, notre famille s’est retrouvée en première ligne pour intervenir auprès de La Sablière et surtout expliquer qu’il y avait des incohérences dans les affirmations des réparateurs. Non seulement ils ont été snobés, mais il leur a été aussi expliqué qu’ils n’étaient que de simples habitants sans connaissance, alors qu‘ils désiraient simplement que cet ascenseur refonctionne, sachant que cela lui créait, à lui, ainsi qu’aux deux autres personnes handicapées, des difficultés de vie. Là, nous arrivons à la réalité, ou plutôt à la petitesse de cette société de HLM, qui devrait être à l’écoute. Dans un premier temps, parce qu’il est endetté, pas question de lui accorder cette place de parking. Ensuite, au vu de ses réclamations, il lui a été demandé de fournir une photocopie de sa carte d’invalidité, qu’il transmet puis, le lendemain, la preuve qu’il payait bien un parking. Il fournit des preuves bancaires, puis encore le lendemain, en réponse à une nouvelle demande, le contrat. Il explique que comme dans beaucoup de cas sur Paris, il n’y a pas de contrat, mais qu’il fournit une nouvelle preuve en envoyant la copie d’un courriel provenant de sa banque où est bien inscrite la mention « parking » et malgré tout, il lui est indiqué ensuite qu’il a une dette ???

Pour simplement comprendre, ICF La Sablière a décidé de punir ce locataire handicapé, tout simplement parce qu’il les a embêtés avec l’histoire de la panne de l’ascenseur, car de dette, il ne peut en être question puisqu’il s’agit d’un surloyer destiné normalement à l’État, sauf que comme il y a eu condamnation, peut-être que ces sommes restent dans les comptes de l’office. Ensuite, ce locataire est là depuis plus de 27 ans : comment penser qu’il y a un problème de confiance ? Là aussi, nous ne pouvons penser qu’une chose : La Sablière ne rencontre pas de problèmes autres que faire comprendre à cette personne handicapée et qu’ils ont réussi à faire condamner qu’elle devait payer un surloyer. Car dès lors qu’ils ont obtenu l’information dont ils avaient besoin, à savoir que ce surloyer ne devait pas être considéré comme un dû, ils auraient pu tout arrêter. Mais non, enfin, on ne s’attaque pas à eux ! Et encore moins si vous êtes un handicapé, pauvre hère !

Je propose aux enquêteurs de la DNIFF de s’occuper des offices de HLM et surtout de ce type de dossier. 

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La politique et l’économie ou la danse impossible.

Rien ne change pour que tous changent. C’est exactement ce qui se passe aujourd’hui, à ne pas confondre avec ;  »Il faut que tout change pour que rien ne change ».  Phrase célèbre Tancrède Falconeri, et mieux connue dans le film  »Le Guépard » de Luchino Visconti, nous pouvons trouver une autre phrase attribuée à Courtney C. Stevens, dans les mensonges sur la vérité :  »Si rien ne change, rien ne change ». Si vous continuez à faire ce que vous faites, vous continuerez à obtenir ce que vous obtenez. Cela pourrait être une règle de math, simple, mais qui ne peut fonctionner en économie, car dans la réalité, deux actions identiques ne donneront pas forcément le même résultat, ce qui explique pourquoi l’économie est une science inexacte.  Vous voulez du changement, alors faites-en ! En voilà un beau message, mais quand on parle d’économie ou de politique, il est temps que tout change et surtout que nous puissions retrouver une démocratie intellectuellement supérieure, et non faite d’agression permanente et surtout sortie de la suprématie des extrêmes, de gauche ou de droite. Hier encore, nous avons eu droit à un discours de gauche, à Cannes, de Justine Triet, cinéaste qui, en obtenant la palme d’Or, aurait dû se féliciter du système français, car sans ce système, son film n’aurait probablement jamais vu le jour. Alors comment admettre qu’elle puisse cracher sur cet état qui lui donne les moyens de créer et d’exister ? Là aussi, rien ne change. Nous voyons là, la gauche plurielle devenue, non pas révolutionnaire, mais antidémocratique, qui pense qu’elle a tous les droits et surtout celui de vouloir mettre la France à genoux, refusant de condamner les exactions des ultras, mais si prompte à dénoncer la police, même quand elle est attaquée par des groupes de casseurs qui ne seraient que des pauvres qui se défendraient de cet état insupportable et injuste !

Mais aujourd’hui, notre problème principal c’est bien l’état de l’économie, de l’état français, mais aussi des grandes villes, dont Paris qui est endettée à hauteur de 400% de son PIB, huit milliards de dettes pour des revenus de deux milliards ! Pour rappel, la maire dénonce l’endettement de la France qui est seulement, si j’ose dire, à 110% environ. Quand les socialistes ont pris la mairie, Paris était excédentaire : d’où vient cette déchéance et surtout que cela veut-il dire pour l’avenir de la ville ? C’est simple, demain et pour les quarante à cent prochaines années, la ville devra continuer à augmenter les impôts locaux pour rembourser cette dette abyssale, alors que les impôts de la ville étaient les moins élevés des grandes villes de l’hexagone. Mais pour Paris, il y a un autre problème ; la perte d’une partie de ses habitants. Environ 120 000 en dix ans, qui a pour cause au moins deux ou trois raisons : le coût de vivre à Paris, la saleté de la ville où des détritus jonchent les rues, surtout d’ailleurs dans les arrondissements peuplés de moins riches, mais aussi les impossibilités de se déplacer correctement, la volonté de diminuer la voiture dans la ville sans réelles autres solutions disponibles. Mais il y a d’abord et surtout le non-respect des habitants. Par exemple, un dossier que je connais bien : dans le dixième arrondissement, il y a un car/camion destiné à des drogués qui a été placé juste devant des habitations (immeuble de HLM) où se trouvent des familles avec des enfants qui, chaque jour, samedi et dimanche compris, doivent supporter des personnes agressives, faisant leurs besoins devant et à la vue de tous, sur les grilles de cette résidence, réclamant de l’argent aux grands-mères qui passent. Le résultat c’est que même chez ces gens, qui ont des moyens limités, il y a une volonté de chercher ailleurs pour partir. La mairie dit simplement que cela n’est pas grave, car ils seront remplacés, mais nous voyons bien là qu’il s’agit d’une négation des habitants et des Parisiens.

Alors faut-il que rien ne change pour que tout change ? Où allons-nous trouver un moyen de faire changer en profondeur notre état et nos politiciens, qui sont totalement dépendants de la dette parisienne ? Ou allons-nous enfin décider que nous devons arrêter les dépenses inutiles et disproportionnées pour faire en sorte que nous ne financions, en priorité, que les besoins régaliens, pour laisser réellement le reste à l’entrepreneuriat libre. Alors je sais que beaucoup de gens ont la croyance que seul l’État peut traiter un certain nombre de dossiers, mais voilà, partout où il s’immisce, c’est au détriment du régalien et cela finit par coûter cher. Nous le voyons bien dans les hôpitaux, même si là nous pouvons aussi attribuer le problème aux ARS, qui ont confondu le privé et le public, sauf que bien sûr cela prouve exactement ce que je dis.

La prochaine tribune dans les prochains jours. Philippe Sallanche 2023

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La politique en ces temps difficiles

Nous sommes maintenant à plus d’un an de la création de courants politiques qui sont tous des accords électoraux et non des accords politiques. Cela revient à dire que nous avons des gens qui ne s’entendent sur rien, si ce n’est mettre à bas les dirigeants actuels ! Le système mis en place par Emmanuel Macron en 2017 tient toujours, mais il est déjà en fin de vie, et ce pour une raison simple : en tuant en partie les deux partis politiques, dits de gouvernement, le parti socialiste et Les Républicains, il a tracé un chemin pavé d’or aux extrêmes de tous bords. Ainsi, nous voyons la famille Le Pen et son courant d’extrême droite, totalitaire et anti-démocratique, certainement pas majoritaire, ni en voix ni en élus dans le pays, faire jeu égal avec le regroupement de gauche, enfin d’extrême gauche, de la Nupes, qui n’est surtout pas pour la démocratie ou pour l’égalité, mais pour simplement mettre en place un mécanisme d’impossibilité de créer ou changer des règles et des lois, malgré les changements du monde. Et avec une seule volonté : prendre le pouvoir et détruire la démocratie française, pour créer à la place une forme de démocrature à la gloire d’un être suprême qui ne pourrait être qu’autre que le Che Guevara Mélenchon.

Certains pourraient croire que nous sommes au bord d’une forme d’insurrection mais, en France, les votes ne sont jamais tout à fait ceux espérés par ces apprentis sorciers, et le pire n’est pas toujours ce qui arrive. Alors il est temps que les intellectuels se réveillent pour recommencer à parler, il est temps que nos dirigeants actuels parlent enfin vrai. Nous ne pouvons pas attendre qu’un Mélenchon ou une Le Pen arrive à l’Élysée pour nous dire que nous avons fait une bêtise (d’habitude, j’aurais utilisé un autre mot, comme con…ie !). La mairie de Paris est restée à Anne Hidalgo, parce que les Parisiens ne sont pas allés voter, elle n’a même pas été élue dans son arrondissement  ! Qui est anti-démocratique dans cette histoire ? Et depuis, les commerces parisiens ferment par dizaines, car si les banlieusards ne peuvent plus venir dans Paris, les ventes diminuent au point de devoir fermer les magasins. Demain, que va-t-il rester de la dynamique parisienne ? Et demain, ce sont les premières villes, qui sont aux abords de Paris, qui seront touchées par cette forme de distorsion. La ville voit partir

12 000 habitants chaque année, depuis plus de dix ans ; imaginez des villes comme Chartres, Blois en encore Saumur, qui disparaîtraient : à quel moment cela va commencer à causer un problème ?

La maire de Paris parle d’élection non vraiment valide pour Emmanuel Macron, alors qu’elle a été élue avec moins de 15% des inscrits parisiens : qui est mal élue et qui devrait être un peu moins revendicatrice ?

Voilà, il est temps aujourd’hui de se dire les choses qui fâchent, les Français sont les champions du monde des jours de vacances, mais ils ont aussi le temps de travail le plus faible des pays industrialisés, champions du monde des dépenses, vice-champions du monde des impôts etc., et il faudrait continuer comme ça ? Il est temps de réagir, mes amis…

La prochaine tribune dans les prochains jours. Philippe Sallanche 2023

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Le Festival du livre de Paris.

Dans un premier temps, je voudrais vous parler du lieu, le Grand Palais Éphémère. Un endroit qui donne l’impression d’être au Grand Palais, par sa dimension étonnante, où, même avec du monde, l’impression d’une respiration facile demeure. Ensuite, il y a le festival. Mon premier ébahissement fut le nombre de visiteurs, dès le matin, avant même l’ouverture : ils étaient des centaines à attendre. Cela me permet de me souvenir d’un texte, celui usité par Jean-Marie Rouart, de l’Académie française, pour expliquer, à l’Université de Pékin, ce que représente la littérature en France :

« C’était d’ailleurs reprendre l’opinion de Napoléon qui considérait que si l’on veut comprendre la France, il faut se contenter d’un seul livre ou bien alors il en faut mille. (sic)»

Pour moi, si je devais définir la particularité de la France, eh bien je parlerais de l’importance que revêt pour elle la littérature, dans son cœur même, mais aussi, depuis très longtemps, pour les politiciens, afin d’atteindre le cœur des Français, même si là, actuellement, nous ne sommes pas vraiment gâtés. Néanmoins, une belle phrase, bien tournée, une réplique bien placée, apporte aux électeurs une forme de plaisir intense. C’est probablement ce qui explique que certains hommes politiques sont aimés, même si les Français savent bien qu’il est totalement impossible de voter pour eux pour prendre des responsabilités. Il y a là la réalité et, en même temps, la différence entre l’érudition qui amène à une forme de joie, et la capacité à convaincre. Ça, les Français savent encore faire la différenciation, entre littéraire et littérature.

Donc, comme je vous l’ai dit, il y a déjà beaucoup de monde. Je rentre à l’intérieur du festival, ; là, il y a des îlots, et je décide pour cette année d’aller principalement vers des éditeurs d’Ile-de-France, mais pas les plus grands. Non, plutôt ceux qui apportent très souvent la connaissance, sans faire de bruit, pour mieux comprendre leur façon de travailler, leurs lignes éditoriales, et surtout voir ce qu’ils distribuent. J’ai été surpris car, dans un premier temps, je m’aperçois de la qualité de ces éditeurs. Ensuite, de la diversités des livres, mais aussi de l’intensité et du bonheur de ces personnes quand elles parlent de leur maison d’édition et de leurs écrivains, avec une sorte d’amour dans les informations transmises. J’ai l’impression de redécouvrir la mission première du livre et de ceux qui s’en occupent, même si je ne veux en aucun cas dire que dans les grandes maisons d’éditions, il n’y a pas de passion.

Je distingue, çà et là, des groupes de jeunes, avec leurs professeurs, probablement de français ou de lettres, qui s’arrêtent à chaque stand, pour donner des explications, sur tel ou tel livre ou écrivain. Des dizaines de ces jeunes ont des livres sous les bras. En ressentant plus qu’en voyant cette image, je suis heureux que l’amour des mots reste encore tellement vivace dans notre nation française, et surtout, pour ne pas oublier et pour paraphraser Jacqueline de Romilly, Quand on ne sait pas s’exprimer, quand on ne manie que de vagues approximations, comme beaucoup de jeunes, il ne reste que les poings, la violence fruste, stupide, aveugle. Voilà pourquoi je suis heureux de voir ces jeunes au contact des livres, avec un espoir secret que cela apaise les discours de haine qui courent régulièrement dans nos territoires. Et si souvent pourtant, il suffirait simplement de se parler.

Maintenant je voudrais dire merci à l’organisation du festival, au syndicat national de l’édition, ainsi qu’à la région Ile-de-France, mais aussi à ces éditeurs parisiens, que j’ai rencontrés et que je cite ci-dessous : « Restez toujours passionné et continuez à transmettre votre passion, car c’est avec la littérature que nous arriverons à apaiser la nation.

Édition Bruno Doucey ; Édition Bout du monde ; L’Asiathèque ; Édition Magellan ; Manuela Édition; Transboreal ; Édition Ypsilon ; Édition Tripode ; Édition Claire Paulhan ; Édition Chandeigne, et bien d’autres.

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2023

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