Ça m’énerve et ça m’agace. Suite

Tribune

Il faut toujours rêver, c’est indispensable pour l’avenir de l’homme. Mais aujourd’hui, nous pouvons nous demander de quoi il est possible de rêver !  Rien ne m’énerve plus que le fait d’entendre des gens vouloir me dire à quoi rêver et c’est justement ce que nous entendons ces derniers temps.

Mais dans les choses qui m’agacent, il y a aussi tous ceux qui vous expliquent à longueur de ligne ou d’interview dans la presse qu’il y aura un jour d’après le Covid-19 et qu’il ne sera pas le même que celui d’avant, que ce virus nous apportera ce que nous devons, dès maintenant, prendre en compte : la décroissance. Mais rien n’est plus absurde, d’abord parce que jamais, dans les deux mille ans passés, il n’y a eu de décroissance. Car cela signifierait que nous partons d’un principe simple : les habitants de la France n’auront plus jamais le plein emploi. Mais cela signifie aussi que nous ne construisons plus d’infrastructures nouvelles, que nous ne faisons plus de travaux dans nos écoles. Très vite, nous ne pourrons plus indemniser les chômeurs, les malades ou encore les accidentés de la vie, car avec la décroissance, c’est d’abord l’argent qui va manquer et ne comptez pas sur les riches, car eux ont besoin de croissance, alors ils vont aller la chercher ailleurs. Voilà ce qui ne faut jamais oublier quand on propose la décroissance.

Ce qui m’énerve aussi, c’est cette attitude qui consiste à vouloir à tout prix enlever des possibilités dans notre pays par exemple décider que nous ne pourrons plus avoir de ligne intérieure d’aviation qui serait à moins de deux heures et demie de train. Mais le problème est simple, l’avion me coûtait moins cher que le train, alors aujourd’hui non seulement cela va me coûter plus cher, mais, en plus, il n’y aura plus de concurrence et le train va donc coûter encore plus cher. Le plus grave, bien sûr, c’est que les principaux bénéficiaires seront les compagnies low-cost, qui vont trouver le moyen de passer par des petits aérodromes, comme Beauvais, et pour information, Paris est à moins de deux heures et demie de Bordeaux, mais pas Beauvais ! Alors, demain, ce seront des lignes intérieures uniquement desservies par des sociétés anglo-saxonnes, pour la plus grande perte d’Air France ; nos dirigeants ont décidément bien trop peur pour être efficaces.  

Mais il y a aussi dans les choses qui m’agacent le plus : les publications des ONG ou des OG ou encore de l’ONU ou RSF, qui sont toujours promptes à dénoncer la France estimant qu’elle est le plus faible des grands pays industrialisés et démocratiques, et donc que le risque de retour de la part du pays est très faible. Nous en avons aujourd’hui un exemple sur la liberté de la presse. Ces organisations ont mis la France derrière des pays qui n’ont rien de comparables. Je suis toujours très surpris quand, dans la liberté de la presse, nous voyons des pays démocratiques de plusieurs dizaines de millions d’habitants dont les organes de presse pléthoriques voire communautaires, sont mis au ban des nations en comparaison à des principautés de quelques milliers d’habitants où il n’existe qu’un ou deux organes de presse. Nous sommes dans l’absolue incohérence quand, de plus, les notations sont impliquées uniquement sur des évènements telles qu’en, France, avec les problématiques des Gilets jaunes en 2019/2020, avec des pseudo-journalistes ne regardant rien d’autre que les méfaits ou les implications dans des incidents de la police, sans relater ceux des manifestants qui, au plus près des manifestants, auraient été arrêtés et interrogés (deux personnes), que certains auraient été blessés, sans pour autant dire qu’ils étaient visés. Comme si nous pouvions expliquer que nos journalistes qui sont morts sur des théâtres de guerre affaiblissaient les pays concernés. C’est absurde comme d’ailleurs la plupart de ce type de classements ; pour vous apporter un simple exemple de ces comparaisons, en voici celle de cette année entre les États-Unis, 44e dans la liberté de la presse, et le Liechtenstein 23e ! 

Prochaine tribune la suite et fin dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2021

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