Remaniement.

De tout temps, les présidents prennent des dispositions qui sont contestées par l’ensemble des autres représentants des parties politique, de façon personnelle ou en représentation du groupe, mais aussi critiqué par les journalistes ou les personnalités dites de la société civile.

Je dois avouer, que si d’habitude j’assiste à ces chamailleries de façon amusé, là, il y a des questions à se poser. Emmanuel Macron a décidé de mettre en place une nouvelle norme dans la politique française, en choisissant de prendre des personnalités de chaque côté de l’échiquier politique. Il a en grand parti tué la confrontation politique, enfin je parle de la réelle confrontation des idées, j’exclus de façon ferme les extrêmes que sont le FN, les insoumis ou le NPA, qui sont pour moi des partis antidémocratiques et qui n’ont aucun autre intérêt que leurs propres soucis personnels. Il ne veulent pas l’intérêt du peuple même à plus long terme, bien qu’ils l’ont à la bouche en permanence. En réalité, ils ne lui reconnaissent, en aucun cas, une quelconque capacité à décider ou à prendre des décisions dont la valeur serait d’intérêt général. Pour ces partis, ils seulement eux seraient, capable de comprendre ou de devancer les besoins des peuples,. Le seul problème c’est qu’à chaque fois qu’un parti de ce type a pris le pouvoir, ça c’est fini par des dictatures, il faudrait vraiment que les peuples se posent les bonnes questions avant d’utiliser leurs votes.

Mais revenons à notre remaniement et à l’attitude de monsieur le Président Macron. À la suite de son élection et des la formation de son premier gouvernement, puis des élections législatives, nous avons eu le droit à des pratiques inhabituelles. Je ne vais pas vous donnez une liste d’exemple, mais au moins vous apporter la teneur et la façon d’utilisation d’un pouvoir qu’il voudrait absolu. D’abord tuer la contradiction, c’est une chose faite, puis faire en sorte qu’à l’Assemblée nationale les questeurs soient tous proche du parti majoritaire, c’en est déjà une autre,. Mais c’est un peu voyant, en plus, très limite dans l’application de la séparation des pouvoirs et des contre-pouvoirs. Mais là, nous atteignons des sommets, le secrétaire d’État charger des relations avec le parlement est également le patron du parti politique du président, du jamais vu dans une démocratie.

Je sais qu’aucun règlement juridique n’interdit ce type de façon de se conduire, mais aujourd’hui nous pouvons dire que cela fait beaucoup. Avant son élection Emanuel Macron nous donnait des tonitruantes phrases sur le vieux monde, fait d’arrangement entre amis, de pratiques indignes ou de détournement de la morale,. Que constatons-nous aujourd’hui ? De nouveau type d’arrangement moins visible, bien sûr, par exemple l’embauche croisé des enfants entre députés de la République En Marche, mais aussi des choses bien visibles comme pour nous dire je suis le décideur et je vous le prouve en ne faisant que ce que je veux.

Pour mieux comprendre voici ce que sont les travaux des questeurs de l’Assemblée Nationale. Ils disposent d’une compétence générale en matière de financière, de comptabilité et de l’administration de l’assemblée, d’où l’importance qu’il y ait un membre de l’opposition afin de ne pas desservir les partis politiques hostiles au gouvernement en place.

Pour être un peu plus clair, les trois questeurs sont chargés de la réalité des services financiers et administratifs, aucune dépense nouvelle ne peut être engagée sans leur avis préalable, ils élaborent, notamment, le budget de l’Assemblée, gèrent les crédits et engagent les dépenses vous voyez bien leurs importances.

Maintenant qu’elle est la réalité des actions du secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement,. Il participe à l’organisation du travail gouvernemental et joue un rôle central dans l’élaboration de l’ordre du jour du Parlement. Il partage cette compétence avec les présidents des chambres. Seules deux semaines de séance sur quatre sont réservées par priorité aux textes et débats dont le Gouvernement demande l’inscription à l’ordre du jour, tandis que les deux semaines restantes sont consacrées à un ordre du jour arrêté par chaque assemblée sur proposition de la Conférence des présidents. Comme il est du fait de son élection à la direction du parti En Marche, principal parti de l’Assemblée Nationale, d’où est issu le président de l’Assemblée, nous pouvons concevoir que l’opposition n’aura pas beaucoup de moyens pour faire entendre sa position.

Voilà, nous voyons aujourd’hui la manière de faire de la politique, dite moderne, en muselant toutes les oppositions, mais attention monsieur le Président, si les Assemblées ne peuvent plus faire leurs de contre-pouvoir, c’est un jour la rue qui prendra le vide ainsi créé.

Philippe Sallanche 2017

 

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