L’affaire Griveaux et l’histoire de la transparence.

Cette affaire nous montre que depuis un certain temps nous avons changé de société, mais là ce n’est pas les femmes ou les hommes qu’il faut critiquer mais bien la période et de façon accessoire ces politiciens qui ont décidé de mettre la transparence comme étendard.

La politique et pour être plus précis, les femmes et hommes qui s’en attribuent les paroles, veulent nous assurer qu’elles/ils sont sans reproche avant d’arrivée au pouvoir, pour se faire ils commencent par critiquer, sur la transparence des anciennes politiques, puis sur l’activité exercée, sachant que la lutte pour la transparence, ne passe pas par les révélations sur les coucheries des uns ou des autres. Il ne peut pas s’agir de la transparence, mais surtout aucun homme ou femme ne peut s’attribuer le droit de juger les autres surtout pas un petit groupe qui se croit avoir une valeur quelconque pour juger et condamner un homme ou une femme serait-elle/il politique.

Depuis maintenant des années nous avons droit, par des activistes de tout poils, surtout aux extrêmes de l’échiquier politique, à des révélations voir des coups montés, sur les décisionnaires de notre pays, même si les premiers dénonciateurs sont trop souvent les politiques et leurs opposants internes, eux-mêmes.

Toujours est-il que cette façon de faire de la politique tire la valeur des personnalités par le bas, en effet à force de sortir du jeu politique des femmes et des hommes en utilisant les moyens les plus sordides, nous perdons des personnalités de qualité, rappelez-vous des paroles de l’essayiste Francis Bacon, philosophe anglais et homme d’État (1561-1626) pionniers de la pensée scientifique moderne.

Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose.

Cela fait trop longtemps que nous mettons en avant les soi-disant valeurs de couple ou de famille pour prouver les qualités des politiques, mais en quoi un homme ou une femme est-il meilleur ou moins capable si, il ou elle à des histoires de cœurs ou de fesses, ce qui n’est pas acceptable ce sont les agressions, les viols ou les harcèlements, en aucun cas les coucheries, qui peut se prévaloir de valeurs intrinsèques pour juger la nature humaine. Alors oui, il faut que nos politiques soient plus honnêtes, surtout au moment des élections, mais le fait même de vouloir se faire élire à un poste, député ou sénateur, maire ou conseiller, n’est-il pas faire des promesses qui ne seront pas forcément appliqués car le fait même de se présenter c’est promettre des choses qui ne sont pas effectuer au moment de l’élection  et qui ne seront pas forcément possible, mais est-il normal de mettre à la vindicte populaire un homme ou une femme.

Il est pour moi temps de ne plus permettre à des personnes de se croire au-dessus des lois, mais il est aussi important de regarder avec bien plus de réalisme l’activité des politiques par rapport aux promesses, sachant bien entendu que dans la vie actuelle est surtout avec l’attitude de certains politiciens élus, ailleurs, peuvent changer les promesses, mais cela doit se faire non pas dans la transparence, mais avec des explications.

Philippe Sallanche 2020

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