La chronique des jours d’après – 9 – La violence permanente

Depuis maintenant plusieurs années, je dirais même depuis environ la deuxième partie des années 80, nous vivons petit à petit dans un pays où la violence a pris le pas sur le débat ; et c’est particulièrement vrai dans la population et dans la politique. Pour beaucoup de monde, l’attitude de monsieur Mélenchon et de plusieurs personnes chez la France Insoumise, est une forme de guignolerie. Mais en vérité, c’est une technique de déstabilisation, ou chez les écologistes par les discours de dénonciation permanente et la volonté de limiter les capacités de déplacement des Français, sans jamais, bien sûr, annoncer les vérités sur le fait que la France est l’un des pays qui est le moins pollueur dans le monde et plus particulièrement dans les pays de l’OCDE.

Des personnes pensent qu’insulter la police aujourd’hui, les filmer ou ne pas accepter un contrôle routier, cela devient une normalité voire une forme de résistance ; créer des impossibilités de passage ou de sauvetages des populations par les pompiers, devient une forme d’intelligence, ainsi que manifester contre la police, sans jamais s’occuper des victimes de ces personnes interpellées. Pourtant, dans certains cas, il s’agit de petits caïds de banlieue avec un nombre de victimes important. Quelque soient les raisons, trop de gens oublient la réalité de ces incivilités qui nous pourrissent la vie et surtout qui pourrissent la vie des banlieues parisiennes et ailleurs en France. Comment accepter qu’une personne arrêtée pour avoir, en partie, caché sa plaque minéralogique, harangue les policiers jusqu’à les provoquer ? C’est ce même personnage qui emboutira votre voiture, mais qui ne sera pas retrouvable, car sa plaque sera invisible, et qui vous coûtera, à vous, innocent, des frais indus, vous qui êtes dans la légalité. Ces personnes ne respectent pas le code de la route, qui pourtant n’est fait que pour régir la capacité à rouler sur les mêmes chaussées et surtout ensemble.

Aujourd’hui, c’est la dénonciation de la 5G, qui arrive, avec les maires écologistes de Bordeaux et de Grenoble qui décident de ne pas autoriser l’installation dans leurs villes de cette nouvelle technologie. Ce qui va retarder l’avancée des entreprises par rapport aux autres pays, et comme toujours, sous le prétexte de ne pas détruire l’écologie des villes, alors que la réalité et leur unique volonté, est de prouver qu’ils ont raison. Bien sûr, à court terme, car si demain les entreprises décident de s’installer ailleurs et que l’emploi est, une fois de plus, chez nos voisins européens, ce seront les Français, bordelais ou grenoblois, qui seront les premières victimes de cette décision. Déjà, l’interdiction progressive de l’automobile dans les villes, va détruire des milliers d’emplois. Déjà, les commerces des grandes villes commencent à disparaître, après ceux des petites villes, pour avoir oublié que si vous empêchez les habitants de pouvoir vivre simplement, alors ils iront dans les endroits où il est possible de se garer sans coût ajouté, sans risque d’amendes. Mais nos élus sont trop souvent à côté des réalités de la vie des concitoyens, bien trop éloignés des difficultés d’existence des familles.

Alors oui, il faut faire attention à la nature, mais si vous souhaitez arriver à vos fins, il est indispensable de se mettre à la place des possibilités d’adhésion des gens, il est obligatoire de comprendre comment les aider et non comment les contraindre. Il est temps de supprimer des niveaux de responsabilités politiques qui se sont multipliés et qui les rendent invisibles pour la population, pour commencer à diminuer la charge sur la fabrication de valeurs dans notre pays. Il faut recommencer à faire en sorte que, dans les banlieues, l’espoir et la responsabilité des familles soient à nouveau la réalité. Il ne s’agit pas de virer des familles, mais de faire respecter notre nation.

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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