1er mai dans un Paris de tristesse. 

Je me rappelle, il y a dix ou vingt ans, les 1er mai à Paris étaient festifs, joyeux, il y avait de la vie, à chaque coin de rue nous trouvions de petits vendeurs de muguet. Mais voilà, ce matin, RIEN. Très peu de vendeurs, alors que je suis à côté de la Gare de l’Est, dans un quartier plutôt de petites gens, pourtant si importants, dans l’activité de notre pays, et si primordiaux. Heureusement que la Croix Rouge est là : j’ai trouvé mes petites clochettes de bonheur, et d’ailleurs je vous encourage tous à acheter du muguet à la Croix Rouge, car au moins cela a une utilité, et donnera un peu plus de joie à ce geste.  

Mais surtout, j’ai trouvé, sur les quelques centaines de mètres à pied que j’ai faits, les rues sales, avec des poubelles qui traînaient un peu partout, des sacs plastiques remplis de déchets jonchaient cette grande artère parisienne. Et puis, les premières délégations syndicales arrivèrent, peut-être un peu de l’ancien temps, mais au fur et à mesure que la journée va passer, là non plus, plus RIEN qui soit relatif aux habitudes du passé. Les cortèges sont bien plus parsemés, avec des slogans qui sont toujours plus politiques que syndicaux : comment expliquer à ces nouveaux dirigeants qu’ils se trompent de bataille et que si les syndicats sont de moins en moins représentatifs, ils en sont la cause ? Il y aura aussi les casseurs qui vont une fois de plus détruire de nombreuses boutiques de proximité, comme si nous avions la possibilité de casser notre outil de travail parisien, déjà si chétif, à cause de la ville elle-même et de ses dirigeants actuels, et de leurs décisions qui consistent à penser que les Parisiens n’ont pas besoin de travailler ! Il va être urgent de mettre fin à ces exactions pour reprendre une vie normale dans cette ville qui souffre déjà tant, de disparition de commerces, de restaurants, de petites entreprises, qui sont remplacés par des dark kitchen (cuisines-fantôme) ; il y en a une proche de chez moi, et les habitants en souffrent beaucoup, à cause principalement des scooters qui font beaucoup de bruit au démarrage et des livreurs qui discutent en attendant des livraisons, et ce jusqu’à des heures avancées de la nuit. 

Voilà ce 1er mai est bien à l’image de la ville actuellement : sale, pauvre et triste, sans entrain et sans lumière. 

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2022

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Le Vote a parlé : quel enseignement en tirer ?

Les Français sont vraiment schizophrènes : 6 mois avant les élections présidentielles, ils ne voulaient absolument pas du combat Le Pen / Macron, mais le premier tour nous a apporté justement ce choc, et là nous avons entendu toutes les propositions et promesses possibles, de l’augmentation des retraites à la diminution des carburants et même de l’inflation, comme si cette dernière pouvait être décidée si simplement ! Je voudrais rappeler à ce moment de ma tribune que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent et surtout qui y croient ! Nous avons voté, et un nom s’est détaché. Nous avons donc un président réélu, mais le soir même, à commencer par Mélenchon, pour qui je n’ai que très peu de confiance (et pour cause, à chaque fois que l’on vous promet le bonheur, n’oubliez pas ce que j’ai écrit plus haut sur les promesses). il nous a proposé de l’élire Premier ministre en votant pour lui aux législatives : il voudrait déjà mettre fin à la 5ème République, mais jamais les Français n’en ont voulu, car en réalité depuis la décision de la mettre en place, nous avons toujours eu une stabilité de l’État, même en période de cohabitation. Alors sommes-nous vraiment prêts à partir dans l’inconnu ? 

Maintenant, nous pouvons tirer au moins deux enseignements de cette élection présidentielle : les partis qui ont un chef unique sont bien plus visibles pour les Français. Ensuite, les autres, LR, Socialistes, Verts, ont disparu, car ils ont créé un problème que nous avions déjà identifié il y a 10 ans chez LR et 5 ans chez les autres, en mettant en place des primaires : ils ont détruit toutes chances, car quoi qu’en pensent certains journalistes, les Français plébiscitent cette technique, mais ensuite ils la critiquent si leur champion n’est pas l’élu. Une fois de plus, schizophrénie. Et pour finir, cette façon de faire retarde de plusieurs mois le début de la campagne de ces trois principaux partis politiques. Pour que vous compreniez bien, madame Le Pen et monsieur Mélenchon ont environ 18 mois de campagne ; monsieur Macron, sans vraiment le dire, est sur le devant de l’affiche depuis 2 ans, entre le Covid-19, la guerre en Ukraine et la présidence de l’Europe. Maintenant, est-ce que ces partis politiques vont enfin comprendre leurs erreurs et trouver le moyen de changer ? 

Pour terminer cette tribune, je pense important de rappeler une ou deux petites choses : nous sommes dans un pays libre, contrairement à ce que certains voudraient vous faire croire, nous pouvons décider de notre avenir en commun par un vote démocratique, que ceux qui vous disent que nous ne sommes plus en démocratie fassent un tour, en Chine ou en Russie. Tiens, justement, ce dernier pays est celui que trouvent parfait Le Pen et Mélenchon. C’est plutôt bizarre que ceux qui dénoncent la France comme non démocratique s’appuient sur des pays totalitaires, que je ne juge pas, car je ne suis pas un habitant de ces pays ni même détenant d’un de leur passeport, mais ce dont je suis certain, c’est que jamais les Français n’accepteront de se retrouver dans la même situation. 

Nous avons maintenant un Président élu, il est grand temps que nos compatriotes acceptent cette élection et avancent ensemble pour faire avancer le pays. Finis les Gilets jaunes et autres révolutionnaires ! Il est drôle, même si je ne jugerai jamais le vote, tellement il est important, mais enfin voir les Corses voter majoritairement Le Pen, c’est être prêt à tuer économiquement leur si belle île. Il ne faut jamais oublier que les premières victimes des révolutions sont les plus faibles, les plus pauvres, alors je vous dis, à nos compatriotes, ne vous trompez pas de bataille.

La prochaine tribune dans les prochains jours. Philippe Sallanche 2022

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Le premier tour est passé !

Nous avons voté, la France a voté, et une fois de plus, c’est une surprise pour beaucoup de personnes qui ne croyaient pas vraiment au duel annoncé ; et pourtant, il est bien là. Nous nous retrouvons devant ce que, selon les sondages, les Français ne voulaient pas : un nouveau duel entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron. En 5 ans, la France est dans le même état qu’en 2017 et pourtant il s’en est passé des choses ! Entre les Gilets jaunes, pratiquement 2 ans de bataille contre les institutions, là nous pouvons dire que E. Macron n’a rien compris, même s’il ne peut en aucun cas en être responsable, car cette jacquerie est partie de décisions du précédent président Hollande, le destructeur du socialisme. Le Covid-19, là aussi c’est deux ans de crise. Ce virus venu de Chine, même si nous ne savons pas vraiment s’il s’agit d’un accident de laboratoire ou d’un virus qui a muté du monde animal, néanmoins a détruit de la valeur et a créé une forme de séisme à l’échelon de la planète. Et là, nous ne pouvons pas vraiment critiquer le travaille d’E. Macron car dans l’ensemble, ce président a plutôt bien réagi, notamment dans la sauvegarde des entreprises. Enfin, la guerre en Ukraine, là non plus nous ne pouvons pas vraiment critiquer le président en place. Alors, comment expliquer les résultats du vote des Français ?

D’abord, le premier des enseignements à prendre en compte est, qu’aujourd’hui, les Français sont tellement en colère, qu’ils ont voté à 52% pour des partis politiques d’extrême. En effet, plus de 23% et plus 7% pour l’extrême droite et plus de 21% pour l’extrême gauche : dans les deux cas, nous sommes dans une attitude de contestation, qui est difficile à comprendre. La France est l’un des pays qui protègent le plus sa population, l’un des pays où les aides aux familles et aux individus sont les plus importantes, et comme trop souvent en France, une fois qu’un avantage est mis en place, alors il devient normal et n’est plus un avantage. Ainsi, aujourd’hui, nous estimons que le RSA est une normalité, alors qu’il s’agit de donner de l’argent, qu’il faut rappeler que nous n’en avons plus à des personnes qui ne participent à rien au niveau de la communauté nationale. Et nous, votants, croyons que les extrêmes vont changer quelque chose à ce niveau, les lendemains vont vite faire déchanter, pour ces personnes. Je voudrais simplement rappeler ce qui s’est passé en 1983, après l’élection de François Mitterrand et les décisions prises, notamment de nationalisations, pour tout changer au bout de 2 ans, car en réalité, ce fut la destruction de l’économie. Eh bien les mêmes actions produiront les mêmes faits, alors les Français n’ont-ils aucune mémoire ? C’est une vraie question.

Dans un deuxième temps, les autres partis politiques, les écologistes qui ont cru être l’attente des Français, en ayant pris plusieurs grandes villes, ont oublié que pour les municipales, il n’y avait eu en moyenne que 30% de votants. C’est fou d’avoir cru être pratiquement majoritaire ! Les socialistes, eux, sont restés au niveau de Hollande, c’est-à-dire à un niveau sous la surface des eaux, car ils se sont trompés d’adversaire et surtout ils se sont trompés de candidate. Pour les Républicains, c’est un peu la même chose, avec une difficulté supplémentaire : la volonté de la presse de détruire la candidate. Je vous présenterai une seule façon de combattre un parti : la preuve de cet état de fait est que, alors que la candidate faisait sa première réunion, la presse n’a rien montré d’autre, pendant plus d’une semaine, que les trois ou quatre personnes qui ont quitté l’assemblé sans même montrer les autres personnes qui applaudissaient. Bizarrement, après cette action des télévisions et des radios, les sondages ont commencé à baisser. Alors oui, il ne faut plus faire de primaire dans ce parti, car cela n’a jamais réussi à apporter des victoires, mais uniquement des divisions. Si je pouvais aussi donner un avis qui n’engage que moi, c’est que ces deux grands partis se sont endormis sur leurs lauriers, ils se sont trompés d’adversaires. E. Macron, qui est et de gauche et de droite, ne pouvait en aucun cas être leur adversaire, car dans les deux cas, il a fait des actions qui pouvaient tout à fait être comprises par les socialistes et les républicains. Résultat, ces deux partis ont oublié de combattre leurs vrais adversaires que sont les Insoumis pour la gauche et le Rassemblement National ou Reconquête pour la droite. Valérie Pécresse, qui avait jusqu’ici toujours été capable de comprendre les réactions de nos compatriotes, là s’est totalement trompée, comme d’ailleurs Anne Hidalgo, qui s’est crue investie d’une forme de pouvoir, car à Paris elle a réussi, un peu contre toute attente, à garder la mairie, en oubliant elle aussi avoir été élue avec seulement 15% des électeurs.

Pour finir, Emmanuel Macron, lui, n’a pratiquement pas fait de campagne, il n’en avait pas vraiment besoin, puisque que ses adversaires ne faisaient pas leur boulot, et dans cette période si compliquée, son travail à l’international lui suffisait. Maintenant, pour le deuxième tour, il va devoir mouiller sa chemise, s’il veut être réélu.

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2022

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La Russie et la folie. 2ème partie

Ces tribunes devaient être publiées il y a déjà plus de dix jours, mais voilà j’ai attrapé le Sars-Cov-2, et comme beaucoup de monde, je me suis retrouvé couché avec une grande fatigue, des maux de tête très importants et surtout des montées de fièvre. Alors, bien sûr, je suis vacciné, triplement. Mais voilà, j’ai trouvé le moyen de rencontrer sur mon chemin une version grave avec un taux de forte excrétion virale. Si je me souviens bien de mes lectures, ma version de groupe sanguin est la mauvaise, car étant A rhésus négatif, je suis particulièrement plus à risque que les O par exemple. Enfin, cela n’est pas un choix personnel… En attendant, comme m’a expliqué mon médecin, heureusement que j’étais vacciné.

Revenons aux problèmes de l’énergie. L’Europe, principalement sur le gaz et le pétrole, est dépendante du reste du monde, mais les écologistes allemands, à force de lobbying (tiens, le mot tabou des écologistes français, qui pourtant sont les inventeurs en France du Lobbyisme) ont réussi à détruire toutes possibilités de faire sans. Là aussi, nous pouvons nous poser des questions simples : ils ont éliminé le nucléaire en Allemagne, depuis, ils utilisent du gaz et du charbon ? Ils sont les premiers à mettre en place les énergies renouvelables, mais ils ont augmenté encore le charbon ? Il fut même un moment où l’Allemagne voulait nous interdire la fermeture de la centrale de Fessenheim, car nous avions des accords d’échanges ; heureusement, ils ne sont pas allés au bout. Il faut néanmoins constater à ce jour que nous sommes nous aussi pénalisés par cette décision. En France, nous pouvons constater que le président Emmanuel Macron a commis une erreur en choisissant de fermer cette centrale, car aujourd’hui nous avons des problèmes de production et nous somme obligés d’utiliser nous aussi deux centrales électriques au charbon. De plus, juste pour rappel, la centrale de Fessenheim ne devait fermer qu’après l’ouverture de l’EPR de Flamanville, alors pourquoi ne pas avoir tenu cette décision ? Le mot tabou des écologistes : ils ont fait du lobbyisme auprès du gouvernement. Nous pourrions aussi regarder du côté des renonciations européennes, comme l’agriculture. L’Europe, pour des raisons un peu obscures, a voulu réduire le coût de l’aide, en oubliant deux choses importantes : la première est l’abondance ou la pénurie, la deuxième est le commerce extérieur. Comment les grosses têtes de notre Europe ont pu oublier ces deux choses, et surtout laisser la Russie, l’Ukraine, mais aussi certains pays totalitaires d’Amérique du Sud, reprendre nos parts de marché aussi simplement ? Aujourd’hui, il est demandé d’utiliser les jachères, mais alors que ces terres devaient tourner, certaines sont les mêmes depuis plusieurs années. Résultat, il faudra du temps pour les utiliser à nouveau. Comment avons-nous pu faire ça, être aussi mauvais ? C’est étonnant pour ce continent qui détient le plus d’intelligence, le plus de finance et d’économie, car ne l’oublions pas, l’Europe est le premier et le plus important centre économique du monde, en valeur absolue, bien supérieur aux États-Unis, mais avec, pour son malheur, une obligation d’un accord permanent avec 27 états, alors que l’on sait bien qu’il est bien difficile à être d’accord à deux ! Alors à 27…  Le Covid-19 et maintenant la guerre en Ukraine, nous ont rappelé, s’il en était besoin, notre vulnérabilité sur nos fabrications ; à force d’envoyer nos usines ailleurs, nous sommes comme la Cigale, fort dépourvus quand l’hiver fut venu…

La prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2022

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La Russie et la folie. 1ère partie

“La dictature est la forme la plus achevée de la jalousie.” Cette phrase de Curzio Malaparte dans « Technique du coup d’État » est exactement la transmission de la pensée de Vladimir Poutine. Mais je crois aussi important, de rappeler ce que disait Lénine et qui est à l’évidence ce que pense Poutine “Le peuple n’a pas besoin de liberté, car la liberté est une des formes de la dictature bourgeoise…” ; sauf qu’un jour, celui où les peuples comprennent qu’ils vivent dans une forme de récession permanente, et que ce n’est pas le cas de leurs dirigeants, ils se rebiffent. C’est exactement ce qui s’est passé en 1991 avec la chute du mur de Berlin : les uns après les autres, les anciens pays du bloc soviétique vont demander à devenir indépendants, et même si des conservateurs communistes tentent une forme de coup d’état, l’URSS va disparaître. Voilà exactement ce que Vladimir Poutine a refusé depuis trente ans, et qu’aujourd’hui il tente de reconstruire. Rappelez-vous, Mikhaïl Gorbatchev devient, en mars 1985, le numéro 1 soviétique, il engage un vaste plan de réformes, la Perestroïka, pour sauver une économie secouée par la chute des prix pétroliers, la pénurie chronique de biens de consommation et une dette d’état en croissance telle qu’elle devient ingérable et non finançable. Alors il ne faut pas se tromper, le monde n’est pas d’accord avec cet état de fait, mis en place par V. Poutine, mais aucun pays n’est prêt à se battre pour l’Ukraine, car chacun sait bien que cela donnerait immédiatement un feu nucléaire sur l’Europe ; et la menace a déjà été utilisée par V. Poutine. Que peuvent faire les pays occidentaux contre cette façon de faire du maître de Moscou ? Pas grand-chose d’autre que mettre en place des sanctions en sachant, bien entendu, que c’est le peuple russe qui sera le premier à être touché par ces sanctions. Mais les Occidentaux sont encore bien trop faibles, et pour cause, l’Europe s’est petit à petit livrée à Moscou en lui déférant une partie importante de sa vie, ne serait-ce que par le gaz qui est russe à 40% en Europe et même 60% en Allemagne. Comment aujourd’hui les Allemands pourraient-ils se priver de gaz ? Il y a là quelque chose d’absurde, car depuis bientôt vingt ans, ce que V. Poutine vient de faire était prévisible. Il l’a d’ailleurs fait à plusieurs reprises sans que jamais les démocraties mondiales ne réagissent ; mais cette fois-ci il va encore plus loin en décidant de détruire un pays, en pensant reconstruire l’URSS. Sauf que les habitants de ce pays ont goûté à la liberté, ce que les Russes n’ont jamais connu depuis une dizaine de siècles, car avant, ils avaient les Tsars, monarques que les Russes n’avaient même pas le droit de regarder. Depuis plus d’un siècle, c’est le communisme et rien n’a vraiment changé : les Russes ne sont pas un peuple fier, contrairement à ce que dit Poutine, ils sont depuis trop longtemps sous le joug d’une police aux ordres, qui n’a d’autre fonction que s’occuper de les faire taire. Les Ukrainiens, eux, ont découvert la réalité de la démocratie et sont peut-être les seuls à être fiers, et là, les militaires russes vont devoir le payer un jour ou l’autre par des vies. En réalité, les seuls à pouvoir faire quelque chose sont les Russes eux-mêmes, les oligarques qui commencent à perdre des millions de dollars et leurs biens un peu partout dans le monde ; bientôt, ils ne pourront plus voyager, les sanctions vont commencer à pleuvoir. Encore faudrait-il aller plus loin en fermant les liens, avec la Russie, du gaz et du pétrole. Depuis 30 à 40 ans, les Européens se sont séparés de leurs usines, notamment avec en France des concepts du type usine virtuelle. Il y a un peu plus de 20 ans, un nouveau concept s’imposa, celui du fabless de Serge Tchuruk et d’autres technocrates. Ce concept sembla alors irréversible et beaucoup de grandes entreprises tendirent vers ce modèle. La théorie dite des compétences fondamentales ou core-business s’appuyait sur un raisonnement simple : se concentrer sur ce que l’on sait faire et externaliser le reste. Résultat, la France se retrouve aujourd’hui championne d’Europe en innovations, mais pauvre en emplois, qu’elle a externalisés, idem pour l’énergie en Allemagne.

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Et maintenant, la guerre !

Depuis quelques jours, nous avons droit aux bruits de bottes dans l’est de l’Europe. Pour la troisième fois depuis le début du 21è siècle, la Russie reprend un territoire appartenant à l’ancienne URSS, par le biais de ce président qui regrette la période qu’il pensait faste, de la guerre froide. Mais, bien sûr, depuis une dizaine d’années, les Occidentaux tentent de lui faire entendre raison en le limitant en matière d’échanges, ce qui n’a pour l’instant rien apporté et ce pour deux raisons principales : la première est qu’il n’est en aucun cas question de faire une guerre avec la Russie qui possède un arsenal nucléaire, même s’il est vieillissant, qui reste une possibilité de destruction massive de nombreux pays et surtout rendant ces pays impraticables pour des centaines d’années. Ensuite, la Russie a des alliés, tout aussi totalitaires que lui, à qui nous avons abandonné des pans entiers de notre industrie au point d’être dépendants de ces fournisseurs. Pour faire un simple aparté, je voudrais vous rappeler une ou deux petites choses sur ces pseudo-usines du monde, comme nous les avons, nous-mêmes qualifiées. Au début du siècle, nous avions en Europe des fabricants de panneaux photovoltaïques, et puis un jour sont arrivés les panneaux chinois, moitié moins chers, voire même jusqu’à 70% de moins. Alors, au lieu de regarder comment cela était possible, nous avons abandonné nos fabricants ou nous avons délocalisé en Chine, pour des réductions à court terme bien sûr. Résultat, nos usines ont disparu et les filières françaises et européennes sont maintenant inexistantes. Le pire est que pour remettre en route une filière, cela coûte toujours plus cher et bizarrement nous n’en avons plus les moyens. Au passage, les prix des panneaux chinois ont ré-augmenté au point qu’aujourd’hui cela ne coûterait pas plus cher de fabriquer en France, mais nous n’avons plus d’usines. Voilà comment un serpent se mord la queue… Si nous voulons un autre exemple, l’informatique, pour petit rappel, plus de 70% des ordinateurs et de la téléphonie étaient fabriqués en Europe, et la France était même en pointe, notamment avec son système minitel, une invention du pays ou bien ses marques de téléphonie, à commencer par Alcatel ; puis nous avons oublié qu’il était indispensable d’investir et de garder nos connaissances. L’informatique est une nouvelle technologie intellectuelle, comme l’ont été en leur temps la langue et l’écriture, mais voilà, pour sanctifier notre langue et notre écriture, nous avons créé des règles et surtout un dictionnaire et son arbitre, l’Académie française. Pour être clair, aujourd’hui, même les plus grandes marques d’informatique fabriquent en Chine, qui est devenue il y a peu de temps le principal allié de la Russie et tout comme elle, dirigée par une dictature, et sera son prochain client pour son pétrole et son gaz. L’Allemagne a décidé d’abandonner ses centrales nucléaires. Pour compenser, elle est devenue dépendante de la Russie en gaz, au point de ne plus pouvoir réagir, réellement, contre ce pays. Mais ne nous trompons pas, cette affaire vient de loin dans le temps en effet, rien n’a été fait après l’annexion de la Crimée, mais rien non plus, n’a été fait contre le travail de déstabilisation de la Turquie, avec des achats de matériels russes en contradiction avec les accords de l’OTAN et surtout afin de pouvoir aider son allié l’Azerbaïdjan, vassal de la Russie, contre l’Arménie, qui n’a pas compris, il y a vingt ans, que sa liberté viendrait d’ailleurs que de la Russie. Soyons clairs, ce n’est pas demain que les États-Unis vont envoyer un soldat pour défendre l’Ukraine, ou un des quelconques satellites de la Russie, mais ce sont aussi les mensonges sur l’Irak que nous payons encore aujourd’hui, et surtout sur la bêtise des Européens qui ont cru que la paix était là pour toujours, en oubliant que cela dépend avant tout des hommes qui sont au pouvoir dans le monde.

Alors il est temps de se poser les bonnes questions : comment faire rentrer les militaires russes dans leurs casernes, en arrêtant de travailler et d’échanger avec les pays totalitaires que sont la Chine, la Russie, malgré le coût de cette décision ? CQFD

La prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2021

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Les rebelles sont de retour, que peut faire la démocratie.

Dans le domaine de la discussion humaine, il y a toujours des gens voulant faire en sorte que leurs discours soient majoritaires. C’est là le propre de la politique en démocratie, discourir pour emmener le vote de la majorité et mettre en œuvre ses propositions. Mais depuis maintenant quelques années, nous sommes confrontés à un certain nombre de mouvements de minorités, plus ou moins violents, voulant, en dehors des urnes, faire valoir leurs idées, même, et voire surtout, si elles sont minoritaires. Les politiciens de notre pays ont, depuis trop longtemps, eu peur de faire en sorte que la majorité voie leurs décisions et leurs votes acceptés. Très proche de nous, dans le temps, fut l’aéroport de Nantes, Notre-Dame-des-Landes : il s’agit d’une opération lancée en 1963, après de nombreux recours en justice, déposés par des opposants, qui ont tous été rejetés, et ensuite en 2016, une consultation locale, en Loire-Atlantique, approuve le futur aéroport à 55 %. Eh bien le président E. Macron a abandonné le projet, pour d’obscures raisons. Si nous écoutons les journalistes, c’est la peur des groupuscules présents sur place qui ont fait reculer le président. Il aurait dû prendre cette décision avant de faire voter les habitants, car une fois le vote effectué, jamais la décision, faisant suite au vote, n’aurait dû être changée de façon autoritaire, sous prétexte probable que la majorité est trop souvent silencieuse, et qu’il y a très peu de risque qu’elle se déplace et manifeste dans les rues. Un peu plus loin, il y a le référendum de 2004, appelé traité de Rome II, où les Français ont dit non. Je pourrais rappeler l’histoire de ce vote et pourquoi les Français ont répondu non, mais cela n’aurait pas grande importance, car en réalité, ce fut pour moi le premier vote où la désinformation fut la majorité des informations politiques. C’est, je pense, le premier pas, du moins en France, d’une communication politicienne mensongère. La réalité de cette époque est visible dans les commentaires que nous pouvons toujours trouver aujourd’hui, avec toujours les mêmes désinformations et les mêmes appels au Général ! Mais voilà, il est décédé il y a maintenant 50 ans, en plus il était né au 19ème siècle : croyez-vous réellement qu’il soit à même de prendre des décisions sur l’organisation de l’Europe d’aujourd’hui, tout en sachant qu’il est à l’origine de la création de l’Europe ? Comment penser qu’il pourrait être contre ? Il n’y avait plus de camps politiques, car de droite ou de gauche, les appétits se sont déchirés pour obtenir la primauté de son camp, en exprimant des positions diamétralement opposées et en utilisant tous les messages mensongers possibles, sans oublier tous les noms d’oiseaux distribués. Je pense que nous pourrions retrouver ce type de soucis chez nos voisins, enfin là je parle des pays démocratiques, car pour les pays totalitaires, aucun problème de manifestation ou de contestation.

Aujourd’hui, nous revoyons des contestataires dans les rues, qui voudraient rejouer le match, Gilets jaunes contre État. Mais c’est oublier un peu vite qu’il est très rare que le même match se rejoue deux fois. De plus, les autorités ont appris, enfin je crois, mais surtout, aujourd’hui le nombre de manifestants déclarés représente simplement dix pourcents des premiers jours des Gilets jaunes. En effet, à ce jour, ils sont environ trente mille contre plus de trois cent mille, en 2021. Nous sommes toujours dans cette période bizarre de la désinformation, puisque les manifestants veulent nous faire croire qu’ils sont majoritaires en France, alors qu’ils e représentent moins d’un demi- pourcent. Mais c’est surtout l’absurdité des messages qui est stupéfiante ; la preuve est celui du rassemblement, « la défense de la liberté ». Mais enfin, il suffit de regarder ce qui se passe de la Russie à la Chine, en passant par tous leurs pays satellites, mais aussi de l’Afrique à l’Amérique du Sud. Ne vous trompez pas, en Europe aussi il y a au minimum une dictature et quelques pays où il ne fait pas bon manifester, alors appeler ce mouvement « Convois de la Liberté » est une absurdité absolue.  Et pour finir cette tribune, je voudrais vous donner une simple petite phrase d’un écrivain argentin, qui lui sait ce que veut dire le mot dictature :

« Les dictatures fomentent l’oppression, la servilité et la cruauté ; mais le plus abominable est qu’elles fomentent l’idiotie »

La prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2021

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Mélenchon nous refait le coup du « je prends tout ».

Dans son dernier discours, Jean-Luc Mélenchon vient de nous refaire le même coup qu’à la dernière présidentielle, en décidant cette fois-ci que sur les successions de plus de douze millions d’euros, il prendra tout. Dans les grandes lignes, des partis placés à l’extrême gauche, voire quelquefois même chez les socialistes, on se rappelle un discours de François Hollande expliquant qu’avec 4.000€ par mois, on était riche, en oubliant que lui touchait, en indemnité, 10 fois cette somme ! Je voudrais quand même faire une ou deux remarques à monsieur Mélenchon : la première est qu’à chaque fois qu’un pays augmente sa fiscalité, il perd en personnalités et en créateurs qui vont du coup s’expatrier dans des pays bien plus supportables fiscalement. Et donc même s’il arrive sur la première année à prendre dans le sac à main de ce qu’il appelle les riches, avec ce dédain insupportable, lui-même n’étant pas dans le besoin, ils vont ensuite perdre, non seulement sur les successions, mais en plus, sur les futurs créateurs de startup et d’entreprises qui vont aller voir ailleurs si le ciel n’est pas plus bleu. Nous ne sommes déjà pas en capacité de créer un futur Google ou Amazon en France, pour cause de manque de système bancaire en adéquation avec des besoins spécifiques. Comme je l’ai déjà dit, s’il faut quinze minutes sur internet pour créer une entreprise, il faut trop souvent jusqu’à dix-huit mois pour déposer un capital, mais aussi il manque des investisseurs ou plutôt des investisseurs autres que ceux qui attendent toujours des retours sur investissement dans des délais ne rendant pas possible des créations de sociétés sans bénéfice pendant dix ou quinze ans. Si en plus on les prévient que ce qu’ils mettent en place aujourd’hui leur sera enlevé à leur mort, je crois vraiment que nous les perdrons totalement.

Il y a une autre raison dans mon incompréhension de ce type de proposition, c’est le fait que toutes ces sommes ont déjà été imposées. Car oui, s’il s’agit de sommes composant des revenus, que ce soit en salaire ou en revenu financier, elles ont déjà été imposées sur les revenus. Mais aussi, elles ont supporté la CSG/CRDS ; la volonté de monsieur Mélenchon est donc de l’impôt sur l’impôt, voire une décision de spolier des familles.

Je suis un peu fatigué de ce type d’annonce, qui pour moi est à mettre dans le même sac que celle de madame Hidalgo sur le doublement des salaires des professionnels de l’éducation.

Attaquer toujours les mêmes personnes sous prétexte qu’elles ont réussi ou qu’elles sont nées dans des familles déjà aisées est une absurdité et contre-productif, déjà bien trop de nos créateurs, de nos inventeurs ou de nos bâtisseurs, sont partis ailleurs pour trouver les moyens financiers ou d’organisation et d’espérance ; nous en avons eu un drôle d’exemple dernièrement, avec le Covid-19 et le laboratoire Moderna. Alors messieurs les politiques, arrêtez de vouloir toujours tirer sur nos personnalités capables de faire et décidez plutôt de trouver les moyens de les garder et de les encourager.

La prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2022

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Économie et mensonge.

Pour cette dernière tribune de l’année, je voudrais vous parler d’économie et surtout du tripatouillage des chiffres, en permanence, par les politiques. Commençons par les informations que nous trouvons depuis quelques jours dans la presse économique nationale : la dette de la France, et comment elle s’est constituée, au fur et à mesure des années depuis le début de la 5ème république.

Ce qu’il faut comprendre avant tout, c’est que la France a déjà eu des taux d’endettement bien supérieurs à celui d’aujourd’hui, ce qui pourrait prouver qu’il est possible de diminuer cet endettement. Pour preuve, en 1945, au sortir de la guerre, la dette de la France représentait environ 160% du PIB. Dans ses Mémoires de guerre, le général de Gaulle estime que cette dette équivaut à 10 années de recettes fiscales. Pour la reconstruction de la France, l’épargne des Français va être mobilisée dans des emprunts nationaux. En 1959, à l’arrivée au pouvoir, le général de Gaulle impose une reprise en main des dépenses publiques, il fait couper dans les budgets 14% des dépenses et permet ainsi de redresser les comptes publics. Il fait également augmenter les impôts des tranches marginales les plus hautes. En 1969, quand il quitte la présidence l’endettement est de 13,5%. Au décès de Pompidou, il est passé à 16% du PIB. Arrivent les années Giscard d’Estaing, et la fin des Trente Glorieuses, mais aussi du premier choc pétrolier, la dette sera finalement contenue, grâce à des taux d’intérêt bas voire négatifs, mais aussi à une inflation importante, diminuant la valeur des emprunts, pour finir à 20% du PIB. Les années Mitterrand vont commencer par une augmentation de la dette publique de 30% dans une relance de type keynésienne, de grande ampleur, qui va passer à 25% en 1982. Puis la décision de passer la retraite à 60 ans sans financement supplémentaire va aussi augmenter les dépenses et surtout créer un déficit structurel des caisses de retraite, jusque-là à l’équilibre. À la fin du 1er septennat en 1988, le taux d’endettement est de 33,5%, en 1995, à la fin du 2ème mandat, il sera de 49,5%. Il est vrai qu’il y a eu plusieurs typologies de gouvernements, de droite et de gauche, en cohabitation, pendant cette période. Néanmoins, les année Mitterrand n’ont fait qu’augmenter les impôts et créer de la dette, mais surtout ces années ont créé des dettes permanentes. Maintenant, nous voici sous la présidence de Chirac ; le Plan Juppé pour redresser les comptes publics, a un impact similaire à celui du tournant de la rigueur en 1983, la croissance est divisée par deux pour passer à 1,4% en 1996, cela fait baisser les recettes, et donc creuse le déficit. Alors arrive l’idée de la dissolution, de la perte des élections et une nouvelle cohabitation, avec une période de cinq ans avec comme chef de l’exécutif Lionel Jospin. Même s’il y a un retournement conjoncturel, la dette va passer à 63,5% du PIB à la fin de cette période. Nous sommes maintenant en 2007 avec   l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy. Il va mettre en place une baisse des impôts, mais la crise financière et économique de 2008 va détruire toutes possibilités de limitation de la dette, en faisant passer les déficits publics de 2,5% à 7,5%, avec une hausse des dépenses, comme le chômage de masse, augmentation des coûts de la Sécurité Sociale, liée à la baisse des prélèvements obligatoire, le coût de la dette qui augmente aussi de façon très importante à près de 55 milliards d’euros. Contrairement à ce qui a été dit, cette crise financière a été l’une des pires depuis 1929, la dette française est passée à 85% du PIB. Arrive enfin la période Hollande, même s’il n’y a pas de crise financière, il y a le problème des attentats. Néanmoins, une forme de déflation des intérêts sur les grandes institutions et les emprunts des pays, vont permettre de baisser le coût de la dette, mais celle-ci va atteindre 99,3% du PIB à la fin de son mandat, les finances publiques n’auront pas été épargnées, ce qui est le plus grave c’est que dans le même temps, les impôts ont augmenté en France de près de 5%, mettant ainsi la France en 1ère position d’imposition dans le monde. Enfin, et pour terminer, Emmanuel Macron est président de la République, alors qu’il prévoyait de maintenir la dette, la croissance plus faible que prévue et l’arrivée de la crise du Covid-19, vont détruire les bonnes volontés de l’élection. Il faut sauver l’économie et les entreprises, nous ne pouvons pas vraiment en tenir rigueur au gouvernement, car si trop d’entreprises avait disparu, la crise aurait été encore bien plus dramatique. Nous arrivons bientôt en 2022 et une nouvelle élection, la dette est actuellement d’environ à 220% du PIB.

Alors aujourd’hui, comment trouver les ressources pour réduire cette dette ? Ce n’est certainement pas par l’impôt. Nous sommes toujours sur le podium des habitants les plus imposés au monde, alors comment faire ? Aujourd’hui, la France a bien trop de fonctionnaires, ce qui a un coût non négligeable, mais elle a surtout des caisses sociales qui sont déstabilisées par du chômage de masse qui, contrairement à ce que nous dit l’INSSE, ne se réduit pas suffisamment et représente toujours environ 5,5 millions de personnes indemnisées. Une caisse de sécurité sociale déficitaire et pour laquelle rien n’est imaginé, et qui depuis la volonté de mettre en place un système d’économie et non de soins, n’a vu son déficit croître. Il est difficile de comprendre pourquoi on enlève des lits de soin et que cela ne donne aucune amélioration des finances des hôpitaux ! Enfin, des caisses de retraite en déficit structurel depuis 40 ans, et pourtant des retraités qui ne peuvent plus vraiment vivre avec leurs émoluments : il est temps de dire la vérité !

Nous devons réduire les charges de l’état, par la suppression d’un grand nombre de fonctionnaires, par la reprise en main des hôpitaux par les médecins, en supprimant les postes inutiles à leurs directions et à leurs administrations, qui sont devenus pléthoriques, jusqu’à représenter 30% des employés. Il faut retarder le départ à la retraite afin de permettre aux caisses de retraite de retrouver des marges de manœuvre, mais surtout pour redonner de meilleur traitement financier. Pour finir, il est indispensable de comprendre qu’un chômeur coûtera toujours plus cher qu’un travailleur, même s’il n’y a pas de recette au démarrage de son emploi, mieux vaut que cela ne pèse pas sur la charge des caisses sociales. 

Bonne et heureuse année 2022,

Philippe Sallanche 2021

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Tous des assassins.

En ce dernier jour avant Noël, je viens d’apprendre le décès de ma cousine et, avec mon épouse, nous sommes dévastés. Notre cousine, dont les rires résonnent encore dans notre maison, est partie pour son dernier voyage, tout ça parce qu’elle a trop écouté ces hommes politiques, ces donneurs de leçons macabres qui, en expliquant que les vaccins ne changeaient rien et qu’ils ne sauvaient pas des vies, ont pris la sienne. J’accuse aujourd’hui, par ce message, ces hommes et ces femmes, qui disent vouloir diriger un pays, expliquent qu’il vaut mieux mourir que de se faire vacciner. Ce sont des assassins, ils ont sur leurs mains le sang des victimes innocentes qui les ont écoutés.

Ce n’est pas que de la colère contre ces gens, ce n’est pas que de l’amertume qui m’attristent aujourd’hui, c’est l’incompréhension que ces messages font en ternissant la vie de tant de familles, après la mort. 

Je vous le dis, ne les écoutez plus, reprenez votre vie en main et écoutez les médecins, les chercheurs qui vous expliquent pourquoi il est important de se faire vacciner, et même si cela n’empêche pas d’avoir le Covid, il en réduit les risques de forme grave ; ce vaccin vous permet de surmonter, dans un grand nombre de cas, la maladie. La vie est la chose la plus précieuse que nous avons, ne laissons plus personne nous expliquer que nous n’avons pas d’importance, car chacun d’entre nous a de la valeur pour sa famille.

J’accuse aujourd’hui tous ces messieurs, de De Villiers à Zemmour ou encore de Mélenchon à Taubira , et tous les sbires de la même espèce, tous des extrémistes, qui pour de la politique, tuent par leurs discours, d’honnêtes gens qui ont simplement la faiblesse de croire à leurs messages mensongers pour servir leurs petits égos, sans jamais se soucier d’eux, en vérité. La politique doit normalement servir à améliorer la vie d’un pays, non à tuer les habitants, alors il est temps maintenant de les dénoncer, pas seulement pour éponger ma tristesse, mais pour sauver des vies, ici et maintenant, en France, mais aussi dans le monde. Alors oui, il y a des big-pharma, mais ces entreprises ont fait leur maximum pour trouver des solutions. Quelles sont les solutions proposées par ces politiciens malveillants ?

Prenez cinq minutes pour réfléchir : y a-t-il des pays totalitaires où les populations sont heureuses, réellement ?

Faites-vous vacciner, pour que plus une famille ne pleure un de ses membres décédés.

Je vous souhaite une bonne année, dans la joie d’une famille réunie et heureuse de l’être, chérissez vos proches, car nous ne savons pas combien de temps cela peut durer. 

La prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2021

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