La politique en ces temps difficiles

Nous sommes maintenant à plus d’un an de la création de courants politiques qui sont tous des accords électoraux et non des accords politiques. Cela revient à dire que nous avons des gens qui ne s’entendent sur rien, si ce n’est mettre à bas les dirigeants actuels ! Le système mis en place par Emmanuel Macron en 2017 tient toujours, mais il est déjà en fin de vie, et ce pour une raison simple : en tuant en partie les deux partis politiques, dits de gouvernement, le parti socialiste et Les Républicains, il a tracé un chemin pavé d’or aux extrêmes de tous bords. Ainsi, nous voyons la famille Le Pen et son courant d’extrême droite, totalitaire et anti-démocratique, certainement pas majoritaire, ni en voix ni en élus dans le pays, faire jeu égal avec le regroupement de gauche, enfin d’extrême gauche, de la Nupes, qui n’est surtout pas pour la démocratie ou pour l’égalité, mais pour simplement mettre en place un mécanisme d’impossibilité de créer ou changer des règles et des lois, malgré les changements du monde. Et avec une seule volonté : prendre le pouvoir et détruire la démocratie française, pour créer à la place une forme de démocrature à la gloire d’un être suprême qui ne pourrait être qu’autre que le Che Guevara Mélenchon.

Certains pourraient croire que nous sommes au bord d’une forme d’insurrection mais, en France, les votes ne sont jamais tout à fait ceux espérés par ces apprentis sorciers, et le pire n’est pas toujours ce qui arrive. Alors il est temps que les intellectuels se réveillent pour recommencer à parler, il est temps que nos dirigeants actuels parlent enfin vrai. Nous ne pouvons pas attendre qu’un Mélenchon ou une Le Pen arrive à l’Élysée pour nous dire que nous avons fait une bêtise (d’habitude, j’aurais utilisé un autre mot, comme con…ie !). La mairie de Paris est restée à Anne Hidalgo, parce que les Parisiens ne sont pas allés voter, elle n’a même pas été élue dans son arrondissement  ! Qui est anti-démocratique dans cette histoire ? Et depuis, les commerces parisiens ferment par dizaines, car si les banlieusards ne peuvent plus venir dans Paris, les ventes diminuent au point de devoir fermer les magasins. Demain, que va-t-il rester de la dynamique parisienne ? Et demain, ce sont les premières villes, qui sont aux abords de Paris, qui seront touchées par cette forme de distorsion. La ville voit partir

12 000 habitants chaque année, depuis plus de dix ans ; imaginez des villes comme Chartres, Blois en encore Saumur, qui disparaîtraient : à quel moment cela va commencer à causer un problème ?

La maire de Paris parle d’élection non vraiment valide pour Emmanuel Macron, alors qu’elle a été élue avec moins de 15% des inscrits parisiens : qui est mal élue et qui devrait être un peu moins revendicatrice ?

Voilà, il est temps aujourd’hui de se dire les choses qui fâchent, les Français sont les champions du monde des jours de vacances, mais ils ont aussi le temps de travail le plus faible des pays industrialisés, champions du monde des dépenses, vice-champions du monde des impôts etc., et il faudrait continuer comme ça ? Il est temps de réagir, mes amis…

La prochaine tribune dans les prochains jours. Philippe Sallanche 2023

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Le Festival du livre de Paris.

Dans un premier temps, je voudrais vous parler du lieu, le Grand Palais Éphémère. Un endroit qui donne l’impression d’être au Grand Palais, par sa dimension étonnante, où, même avec du monde, l’impression d’une respiration facile demeure. Ensuite, il y a le festival. Mon premier ébahissement fut le nombre de visiteurs, dès le matin, avant même l’ouverture : ils étaient des centaines à attendre. Cela me permet de me souvenir d’un texte, celui usité par Jean-Marie Rouart, de l’Académie française, pour expliquer, à l’Université de Pékin, ce que représente la littérature en France :

« C’était d’ailleurs reprendre l’opinion de Napoléon qui considérait que si l’on veut comprendre la France, il faut se contenter d’un seul livre ou bien alors il en faut mille. (sic)»

Pour moi, si je devais définir la particularité de la France, eh bien je parlerais de l’importance que revêt pour elle la littérature, dans son cœur même, mais aussi, depuis très longtemps, pour les politiciens, afin d’atteindre le cœur des Français, même si là, actuellement, nous ne sommes pas vraiment gâtés. Néanmoins, une belle phrase, bien tournée, une réplique bien placée, apporte aux électeurs une forme de plaisir intense. C’est probablement ce qui explique que certains hommes politiques sont aimés, même si les Français savent bien qu’il est totalement impossible de voter pour eux pour prendre des responsabilités. Il y a là la réalité et, en même temps, la différence entre l’érudition qui amène à une forme de joie, et la capacité à convaincre. Ça, les Français savent encore faire la différenciation, entre littéraire et littérature.

Donc, comme je vous l’ai dit, il y a déjà beaucoup de monde. Je rentre à l’intérieur du festival, ; là, il y a des îlots, et je décide pour cette année d’aller principalement vers des éditeurs d’Ile-de-France, mais pas les plus grands. Non, plutôt ceux qui apportent très souvent la connaissance, sans faire de bruit, pour mieux comprendre leur façon de travailler, leurs lignes éditoriales, et surtout voir ce qu’ils distribuent. J’ai été surpris car, dans un premier temps, je m’aperçois de la qualité de ces éditeurs. Ensuite, de la diversités des livres, mais aussi de l’intensité et du bonheur de ces personnes quand elles parlent de leur maison d’édition et de leurs écrivains, avec une sorte d’amour dans les informations transmises. J’ai l’impression de redécouvrir la mission première du livre et de ceux qui s’en occupent, même si je ne veux en aucun cas dire que dans les grandes maisons d’éditions, il n’y a pas de passion.

Je distingue, çà et là, des groupes de jeunes, avec leurs professeurs, probablement de français ou de lettres, qui s’arrêtent à chaque stand, pour donner des explications, sur tel ou tel livre ou écrivain. Des dizaines de ces jeunes ont des livres sous les bras. En ressentant plus qu’en voyant cette image, je suis heureux que l’amour des mots reste encore tellement vivace dans notre nation française, et surtout, pour ne pas oublier et pour paraphraser Jacqueline de Romilly, Quand on ne sait pas s’exprimer, quand on ne manie que de vagues approximations, comme beaucoup de jeunes, il ne reste que les poings, la violence fruste, stupide, aveugle. Voilà pourquoi je suis heureux de voir ces jeunes au contact des livres, avec un espoir secret que cela apaise les discours de haine qui courent régulièrement dans nos territoires. Et si souvent pourtant, il suffirait simplement de se parler.

Maintenant je voudrais dire merci à l’organisation du festival, au syndicat national de l’édition, ainsi qu’à la région Ile-de-France, mais aussi à ces éditeurs parisiens, que j’ai rencontrés et que je cite ci-dessous : « Restez toujours passionné et continuez à transmettre votre passion, car c’est avec la littérature que nous arriverons à apaiser la nation.

Édition Bruno Doucey ; Édition Bout du monde ; L’Asiathèque ; Édition Magellan ; Manuela Édition; Transboreal ; Édition Ypsilon ; Édition Tripode ; Édition Claire Paulhan ; Édition Chandeigne, et bien d’autres.

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2023

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Le mensonge des syndicats sur la retraite.

Depuis maintenant trois mois, nous avons droit à un mensonge total des centrales syndicales françaises et surtout des contre-vérités des deux partis politiques extrêmes, LFI et RN.

Pour les syndicats, leur défense est avant tout celle de la fonction publique et surtout pas des employés et cadres du privé. En effet, pour ce qui est de la retraite complémentaire AGIRC/ARRCO, dont toutes les décisions sont prises par les syndicats et le patronat, la retraite était déjà à 63 ans et la meilleure preuve, c’est justement, que la moyenne est déjà à 63 ans depuis le début d’année. Il y a donc là une malhonnêteté des centrales syndicales, mais aussi la preuve que leurs seuls problèmes sont les fonctionnaires. (CQFD)

Pour ce qui est de LFI, et surtout le groupe Nupes, il y a de quoi rire quand ont les entend aujourd’hui nous expliquer que le président ne doit pas promulguer la loi alors que, dans les textes, il a l’obligation de demander un deuxième vote à l’Assemblée nationale. De plus, pendant la première lecture, seulement 2 articles ont pu être examinés avec la volonté d’éviter toute discussion aux grandes âmes ; d’ailleurs, des syndicats, qui auraient bien voulu voir l’article 7 discuté ? Pour ce qui est de JL. Mélenchon, là aussi il y a de quoi rire quand il prétend que le président est seul dans son château et qu’il prend des décisions sans même s’occuper de ce qui se passe réellement dans le pays. Mais que s’est-il passé quand la retraite est passée de 65 ans à 60 ans, sans même prendre en compte ce que disaient à l’époque quelques économistes, qui indiquaient que très vite les caisses ne pourraient pas supporter cette baisse de cotisation et l’augmentation de versement ? Mais à l’époque, monsieur Mélenchon faisait partie du cercle restreint et proche de F. Mitterrand, alors quand c’est lui qui est au pouvoir, il est normal de prendre des décisions sans s’occuper de la population ! Mais cela n’est pas valable pour les autres… Dernier petit détail, les retraites du privé, et bien sûr uniquement pour le privé, ont baissé depuis cette décision de créer la CSG/CRDS (par un socialiste en utilisant le 49,3), puis au fur et à mesure du temps, d’abord en passant de 10 à 25 ans pour le calcul de la retraite principale, a là aussi diminué d’environ 8% les retraites. Alors, qui est contre le peuple ?

Le RN, là aussi il y a de quoi rire, avec ce parti qui surfe sur les vagues des colères en expliquant que LUI se conduirait autrement. Il faut simplement rappeler que le RN est un parti totalitaire, dans son fonctionnement et dans les textes qui le régissent. Il commence par dire sa volonté de changer les textes sur le conseil constitutionnel, mais aussi sur les lois décrivant la façon dont les Français doivent agir avec les accords signés avec le reste du monde. Il faut simplement rappeler qu’ils nous avaient expliqué qu’ils ne se reconnaissaient pas dans certains textes signés avec l’Europe, qu’ils pensaient que la Russie avait le droit de se défendre et donc d’envahir l’Ukraine. Et pour cause : une partie de son financement vient d’une banque russe. Alors quand le RN nous explique que lui remettra la retraite à 60 ans, n’oubliez pas ce jour de 1668, où un certain Jean de la Fontaine nous explique, dans une fable, que les victimes des flatteurs sont ceux qui les écoutent :

Apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute. Tout flatteur, quel qu’il soit, est toujours un animal traître et odieux. Il faut savoir, coûte que coûte, garder toute sa dignité et, malgré ce qu’il nous en coûte, s’en aller sans se retourner face au destin qui nous désarme.

Et que les promesses n’engagent que ceux qui y reçoivent…

Alors oui, il va falloir travailler environ un an de plus, (oui n’oubliez pas que la moyenne des retraites prises est aujourd’hui déjà à 63 ans) mais cela uniquement pour éviter de diminuer les pensions.

J’ai aussi un peu honte, de mon pays, quand je vois ces jeunes, qui à peine sortie de l’adolescence, manifestent pour la retraite, alors qu’en ce moment, ils ne sont même pas certains d’y avoir droit ou du moins d’avoir un montant suffisant pour vivre ? Il serait temps que la jeunesse se décide, à nouveau à rêver et à imaginer l’avenir par la création plutôt que de suivre des révolutionnaires qui voudraient faire croire que cela serait une solution. Mais en réalité, dans les révolutions, ce sont toujours les plus pauvres qui finissent toujours par mourir.

La prochaine tribune dans les prochains jours. Philippe Sallanche 2023

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La démocratie ou la dictature ?

Il y a quelques heures, au salon de l’Agriculture, nous avons eu droit à un exemple typique d’un déni de démocratie. Le président passe dans les allées du salon et, comme à chaque fois, depuis le départ de Jacques Chirac, qui fut le seul à être que très rarement embêté dans ce salon, encore que pour Mitterrand il ne l’a pas été, non plus et pour cause, il n’y est jamais allé, ceci expliquant peut-être cela… Donc, le président pendant ses pérégrinations a été interpelé par un militant écologiste (encore que le mot écologiste soit inutile dans ce cas) sur les problématiques de transformations des bâtiments, qui n’iraient pas suffisamment vite ou qui n’auraient pas suffisamment d’argent.

Je voudrais d’abord faire une première remarque : ce n’est pas qu’il soit président ni qu’il soit là pour l’agriculture qui me gênent, mais la façon dont s’est passée cette forme d’altercation. Une personne décide d’interpeler monsieur Macron, sur ce sujet qui est important, mais j’ai un peu de difficulté à comprendre comment nous pouvons décider que le président pourrait prendre une truelle pour travailler sur l’amélioration de l’habitat, étant donné que nous ne trouvons pas ou peu de personnels pour augmenter le nombre de bâtiments à traiter ?

Ensuite, j’ai un deuxième problème : cette personne a décidé de refuser la discussion avec le président, alors comment penser que les écologistes sont des démocrates ? Puisqu’ils partent du principe que seuls leurs discours ont de la valeur ? Si nous retrouvons demain les écologistes au pouvoir, il n’y aura plus de démocratie dans notre pays ? Nous le voyons déjà dans les villes où ils ont pris le pouvoir, la discussion a disparu et les décisions sont prises uniquement par un cercle restreint de personnes, sans jamais s’occuper du ressentiment du reste de la population !

Alors, il est temps de se reprendre et de déclarer que la démocratie est notre bien commun et que nous devons la protéger, et même si monsieur Macron a utilisé la même façon de se conduire en partant du principe qu’il était le seul à avoir raison, nous nous devons de dire à tous les Français que nous voulons protéger notre démocratie, car sinon nous devrons retrouver une guerre civile pour la reprendre. Il est temps d’arrêter les Saint-Just et autres Robespierre amateurs, surtout que nous savons bien comment cela s’est terminé.

La prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2023

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Les erreurs du passé ne servent jamais !

Depuis un an, pratiquement, il y a une guerre à l’est de l’Europe, déclenchée par un pays qui croyait avoir tous les droits et surtout qui croyait que personne ne bougerait, pensant en plus que cela serait terminé en quelques jours. Mais voilà, d’abord il y a eu la résistance des Ukrainiens, et puis petit à petit, la résistance du reste des pays dits démocratiques devant l’héroïsme de ce pays, si petit par rapport à son voisin agresseur. Depuis 20 ans que ce dirigeant est au pouvoir en Russie, il a mis en place un système de terreur, dans son pays, mais aussi chez les voisins, jusqu’en Allemagne où avec son gaz, il a créé une forme de dépendance qui jamais n’a été réellement discutée, qui jamais n’a vu une aide substantielle à ses opposants, alors que c’est un peu comme ça que sont arrivés les grands conflits de notre Terre. Dans le même temps, cette Russie a laissé tomber les petits pays qui ne sont pas en mesure de l’aider, comme l’Arménie, même si, dans ce dernier cas, nous pouvons dire que ce pays a commis une erreur funeste en 1994 en choisissant la Russie plutôt que l’Occident. Résultat, l’Arménie a été, en partie, désarmée et se retrouve de ce fait à la merci de ses voisins, que sont la Turquie et ses satellites, à commencer par l’Azerbaïdjan. Pour juste faire deux petits rappels, ces voisins sont musulmans alors que l’Arménie est chrétienne. De plus, il s’agit d’un pays de deux millions sept cent mille habitants, alors que l’Azerbaïdjan en compte plus de dix millions et la Turquie quatre-vingt-cinq millions. Alors, qui doit-être défendu dans cette guerre ? Si l’on ajoute que la Turquie, malgré ses dénégations, a déjà voulu faire disparaître le peuple arménien, avec une solution finale, entre 1915 et 1917, nous pouvons nous demander si la Turquie est vraiment aujourd’hui un allié de l’Occident ! 

Alors oui, ce sont aux peuples de définir leurs types de gouvernance, et les Occidentaux ne doivent pas vouloir imposer leur modèle, mais pouvons-nous laisser mourir une démocratie, fût-elle, en réalité, un embryon, ou que d’autres problèmes persistent ? Les hommes politiques occidentaux qui défendent la Russie, ne sont-ils pas des traîtres à leurs propres pays, et croyez-vous vraiment que la Russie soit prête à nous considérer ? Nous sommes si faibles, selon elle !

Il y a des dizaines de questions qu’il faudrait se poser, mais ce qui est certain, c’est que ce sont ces hommes, qui se croient très forts, et qui ne connaissent que la puissance, qui sont les plus dangereux pour les démocraties, car ici la parole est libre et qu’il est toujours possible de trouver des personnes prêtent à aider ces dictateurs, pour des raisons qui vont de l’envie du pouvoir à la rémunération de l’aide. Cela va jusqu’à des partis politiques ; en France, nous avons eu plusieurs exemples. Mais ne vous y trompez pas, si nous tombons dans les bras de ce type de gouvernement, nous mettrons des dizaines d’années à nous en débarrasser et cela fera des milliers de morts. L’extrême droite est un allié, depuis très longtemps, de la dictature russe, ayant trouvé, chez ce dirigeant, une aide financière. Alors je vous propose de réfléchir et d’écouter le programme de ce parti ! Avant de croire que la force soit toujours la solution ! Maintenant la gauche française en s’alliant avec LFI, qui est l’extrême gauche, est-elle aussi prête à épouser cette forme de gouvernance, ce qui la disqualifie ; si nous imaginons le mental du pays, que reste-t-il aux Français à ce jour ? Alors que la discussion politique a toujours été, dans notre pays, un plaisir des débats du café du commerce.  

Défendons la liberté, des Français et des autres.

La prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2022

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Quelques informations sur la retraite.

En 1981, avec l’élection de François Mitterrand, la décision était déjà prise : passer la retraite à 60 ans. Mais voilà, un certain nombre d’économistes se posaient des questions sur le financement, mais personne ne voulait défendre une position contraire à la décision du nouveau président. Pourtant, nous avions déjà les tables de mortalité qui nous expliquaient que, très vite, viendraient des dysfonctionnements et des impossibilités. Par exemple, ces courbes indiquaient que l’espérance de vie augmentait de façon très importante ; pour être précis, nous avons gagné environ 20 ans entre 1950 et 2020, et pour être très clair, cela fait 20 ans de paiement supplémentaire. Alors comment faire avec des cotisations qui, elles, vont automatiquement diminuer de 5 ans ?

Aujourd’hui, nous avons des retraités qui touchent des sommes ridicules, moins de 1000 euros par mois, au passage principalement des femmes, qui ont eu des carrières plus courtes ou qui ont eu des coupures pour cause d’enfants, ou de travail à mi-temps, etc. Alors, que doit-ont faire, continuer comme ça ? Ou trouver des solutions ? Mais voilà, elles ne sont pas très nombreuses… Augmenter les cotisations ? C’est difficilement possible, les travailleurs français sont déjà les plus taxés d’Europe et peut-être même du Monde, ce qui rend impossible cette option ; le coût du travail, en France, est bien supérieur aux autres pays industrialisés, et comme nous vivons dans un monde globalisé, les entreprises et industries vont là où le coût est le plus faible à capacité équivalente. D’ailleurs, nous avons déjà payé un coût exorbitant en délocalisation dans les années 1990.

Depuis 1982 et cette décision, la France n’a cessé de reculer dans le concert des nations industrialisées, par des décisions du même acabit. Par exemple, les 35 heures, sans réduction de salaire ; résultat, les entreprises ont limité les salaires jusqu’à récupération de la différence, mais aussi en rationalisant et en augmentant la productivité, le pays a plusieurs millions de chômeurs en permanence. Et pourtant, nous sommes le pays qui est le mieux disant en matière d’indemnisation et de durée, ce qui a créé des problèmes économiques dans les caisses de l’ASSEDIC, mais aussi dans les caisses de retraite, car là, il n’y a pas de cotisation. Aujourd’hui, il y a plusieurs centaines de milliers d’emplois non pourvus, alors doit-ont continuer comme ça ?

Les jeunes d’aujourd’hui voudraient avoir plus de loisirs, de quoi demain va-t-il être fait si les cotisations continuent de baisser ?Le travail ne serait plus leur centre d’intérêt, mais alors quelle sera leur fin d’activités, et surtout leurs retraites ?  Nous avons même entendu, il y a peu de temps, une personne politique nous expliquer qu’elle défendait le droit à la paresse : comment cela va-t-il finir ?  Et, dans tout ça, les syndicats nous expliquent qu’il ne faut pas toucher à la retraite à 62 ans. Mais là aussi, ils ne nous donnent aucune autre solution pour le financement, si ce n’est faire payer les riches et les plus grosses sociétés. Que veulent-ils vraiment ? Là aussi, que, comme dans les années 90, les sociétés délocalisent ?

Tout cela est stupide, il est temps de se reposer les bonnes questions : d’où vient l’argent qui rentre dans les caisses de l’État, si ce n’est des impôts et des cotisations, qui représentent à ce jour environ 46% de la richesse produite ?

Il n’est plus possible d’aller plus loin et il faut donc maintenant reprendre l’enseignement qui consiste à aimer le travail et l’accomplissement de soi par une activité, le plaisir de faire, de produire, et redonner au travail son accomplissement, pour soi et pour la nation.

Philippe Sallanche 2022

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La démocratie entraîne-t-elle automatiquement la trahison ?

Je me rappelle le discours de Damien Abad lors de la décision d’Éric Woerth de se rapprocher du mouvement présidentiel de LaREM ; comment comprendre que l’un des plus durs opposants à monsieur Macron, à droite, à l’Assemblée Nationale, puisse ainsi changer pour un poste ministériel ? Cette phrase : « Je n’aime pas quand on change d’équipe en cours de match », avait réagi Damien Abad au ralliement d’Éric Woerth, en dit long sur l’investissement politique et sur la façon dont les Français vont encore répercuter ce type de façon de se conduire, dans les urnes. Il est bien évident que l’on peut changer. Quand on est jeune, on a souvent des positions radicales. Ensuite, on crée une famille, alors on s’assagit, puis avec l’âge, on recherche une position dans sa famille politique en espérant que cette dernière arrive au pouvoir afin d’occuper un poste ministériel. Mais voilà, depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron, et surtout de sa volonté de ne plus avoir d’autre chose qu’un grand parti unique au centre des positions politiciennes, trop des personnels des grands partis dits de gouvernement ont migré vers ce centre, en oubliant un principe simple : nul n’est accepté quand il a trahi par la nouvelle famille, car il y aura toujours un petit reste qui indiquera aux responsables, qui a trahi, trahira encore ! Nous avons de nombreux exemples, depuis six ou sept ans, et l’arrivée dans la compétition de monsieur Macron. Ceux qui m’ont le plus touché, par les erreurs manifestes qu’ils ont commises, sont messieurs Jean-Baptiste Lemoyne qui a été le premier parlementaire Les Républicains à rejoindre En Marche mettant en exergue cette possibilité, mais devra attendre 2020 pour obtenir un poste de Secrétaire d’État. Christophe Caresche, député de Paris et chef de file des réformateurs au Parti socialiste, qui ne pouvait supporter B. Hamon, Bernard Poignant, proche conseiller de François Hollande, il ne devait plus supporter son patron, peut-être trop dilettante, Jean-Louis Bourlanges, ancien parlementaire européen, ex-président de l’UDF et essayiste.  Jean Arthuis, député européen et ex-ministre de l’Économie et des Finances, Anne-Marie Idrac, ex-secrétaire d’État au commerce extérieur de François Fillon, Jean-Marie Cavada, député européen. Toutes ces personnalités devaient espérer des postes ; l’humain est ainsi fait, pour une carte de visite, qui sait ce dont il est capable !

 Mais pour tenter de répondre à la question d’origine, la démocratie ne devrait jamais permettre la trahison, car c’est en faisant ce type de calcul qu’elle est détruite, en permettant aux populations de ne plus croire en l’engagement. Comme je l’ai déjà annoncé, s’il change de parti, un élu devrait immédiatement être déchu de ses mandats, car il a bien été élu avec une couleur politique. Changer, c’est tromper les électeurs, alors il a droit de changer, mais pas en gardant son rôle. Si vous quittez une entreprise, vous ne partez pas avec les clients, enfin normalement, sinon, d’ailleurs, vous risquez un procès. Alors aujourd’hui, pour redorer la politique, il va falloir mettre en place des actions rectificatives. Rappelez-vous Éric Woerth, alors président de la commission des Finances de l’Assemblée Nationale pour l’opposition, n’a pas démissionné de ce poste, sous des excuses vaseuses, alors que ce poste est normalement dévolu à l’opposition, dont il ne faisait plus partie. Que penser de cette façon de faire ?

Monsieur Emanuel Macron, je ne crois pas au parti unique, car un jour, il offrira la présidence à un parti d’extrême, gauche ou droite, et là ce sera la France qui perdra. 

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2022

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LFI, un parti politique anti-démocratie. 

Depuis le début de la campagne pour les présidentielles, j’ai eu souvenir d’une citation d’Albert Camus, Faites attention, quand une démocratie est malade, le fascisme vient à son chevet mais ce n’est pas pour prendre de ses nouvelles. C’est exactement ce qui se passe aujourd’hui avec la tentative de Jean-Luc Mélenchon de détourner les institutions. Il aime bien les dictatures, par exemple le Venezuela, dont le président Maduro est soutenu économiquement et politiquement par Moscou, et dont nous connaissons, aujourd’hui, la notion du mot démocratie ; il voudrait faire des élections législatives un troisième tour de la présidentielle. Mais les choses ne sont pas du tout identiques, et pour mieux comprendre, je voudrais vous rappeler les grandes règles françaises, notamment des élections  : 

La présidentielle élit le président de la République. Il s’agit d’un scrutin uninominal majoritaire à deux tours. Le président a normalement la charge de présider, il est chargé de nommer le premier ministre, qui est chargé de gouverner et qui lui propose les ministres et secrétaires d’état, qui administrent leurs ministères en relation avec les préconisations du chef de l’état, sous la responsabilité du premier ministre. 

Les députés sont au nombre de 577, et forment la chambre basse du Parlement. Le travail d’un député est de voter les lois. En outre, ils siègent tous dans des réunions d’instances auxquelles ils sont tenus de participer, commissions, délégations, groupes de travail, etc. En circonscription, le député rencontre les responsables d’associations, les élus, les représentants de l’État. Ils sont élus au suffrage universel.

Les sénateurs sont au nombre de 348, et forment la chambre haute, ils sont élus au scrutin universel indirect. Comme pour les députés, ils sont chargés de voter les lois et de contrôler le gouvernement. 

Ensuite, il y a les députés européens, les maires, les conseillers régionaux, les conseillers départementaux, ou encore les conseillers municipaux. Comme vous pouvez le constater, la France est un pays bien administré, même si d’aucun ne pourrait dire trop administré. Toujours est-il que, s’il est normal de choisir le premier ministre dans la majorité à la chambre basse, c’est bien le choix du président, qui peut très bien trouver des accords avec plusieurs partis politique pour former une majorité. Donc, en aucun cas, monsieur Mélenchon ne peut demander de l’élire premier ministre, si ce n’est de vouloir changer les institutions et mettre en place une autre forme de gouvernement comme dans ces pays totalitaires qu’il admire tant.  

Je voudrais aussi vous expliquer pourquoi il ne faut jamais voter pour les extrêmes, qu’ils soient de gauche ou de droite, en reprenant à mon compte une citation de Noam Chomsky, professeur au MIT à Boston : “La propagande est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures.” Et pour terminer cette tribune, je voudrais vous rappeler que contrairement à ce que dit Mélenchon, notamment dans ses critiques sur les élites, c’est d’abord qu’il en fait partie depuis près de 40 ans et qu’il était député sous F. Mitterrand, ce que les plus jeunes ne peuvent se rappeler, et qu’un pays sans aucune élite serait un pays mort, car ce terme parle de toutes les formes d’élite, mathématicien, physicien, médecin, politicien, écrivain, chercheurs en toutes disciplines, la France est 2ème au niveau de la médaille Fields et 4ème au niveau des prix Nobel. Alors faut-il vraiment éliminer les élites ? Arrêtons de jeter à la poubelle tous ceux qui nous aident à être meilleur, à inventer, à créer. Je sais bien que notre culture voudrait que nous cachions nos qualités, mais je préfère ceux qui réussissent plutôt que ceux qui célèbrent la médiocrité. À bon entendeur, monsieur Mélenchon ou madame Le Pen. 

La prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2022

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1er mai dans un Paris de tristesse. 

Je me rappelle, il y a dix ou vingt ans, les 1er mai à Paris étaient festifs, joyeux, il y avait de la vie, à chaque coin de rue nous trouvions de petits vendeurs de muguet. Mais voilà, ce matin, RIEN. Très peu de vendeurs, alors que je suis à côté de la Gare de l’Est, dans un quartier plutôt de petites gens, pourtant si importants, dans l’activité de notre pays, et si primordiaux. Heureusement que la Croix Rouge est là : j’ai trouvé mes petites clochettes de bonheur, et d’ailleurs je vous encourage tous à acheter du muguet à la Croix Rouge, car au moins cela a une utilité, et donnera un peu plus de joie à ce geste.  

Mais surtout, j’ai trouvé, sur les quelques centaines de mètres à pied que j’ai faits, les rues sales, avec des poubelles qui traînaient un peu partout, des sacs plastiques remplis de déchets jonchaient cette grande artère parisienne. Et puis, les premières délégations syndicales arrivèrent, peut-être un peu de l’ancien temps, mais au fur et à mesure que la journée va passer, là non plus, plus RIEN qui soit relatif aux habitudes du passé. Les cortèges sont bien plus parsemés, avec des slogans qui sont toujours plus politiques que syndicaux : comment expliquer à ces nouveaux dirigeants qu’ils se trompent de bataille et que si les syndicats sont de moins en moins représentatifs, ils en sont la cause ? Il y aura aussi les casseurs qui vont une fois de plus détruire de nombreuses boutiques de proximité, comme si nous avions la possibilité de casser notre outil de travail parisien, déjà si chétif, à cause de la ville elle-même et de ses dirigeants actuels, et de leurs décisions qui consistent à penser que les Parisiens n’ont pas besoin de travailler ! Il va être urgent de mettre fin à ces exactions pour reprendre une vie normale dans cette ville qui souffre déjà tant, de disparition de commerces, de restaurants, de petites entreprises, qui sont remplacés par des dark kitchen (cuisines-fantôme) ; il y en a une proche de chez moi, et les habitants en souffrent beaucoup, à cause principalement des scooters qui font beaucoup de bruit au démarrage et des livreurs qui discutent en attendant des livraisons, et ce jusqu’à des heures avancées de la nuit. 

Voilà ce 1er mai est bien à l’image de la ville actuellement : sale, pauvre et triste, sans entrain et sans lumière. 

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2022

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Le Vote a parlé : quel enseignement en tirer ?

Les Français sont vraiment schizophrènes : 6 mois avant les élections présidentielles, ils ne voulaient absolument pas du combat Le Pen / Macron, mais le premier tour nous a apporté justement ce choc, et là nous avons entendu toutes les propositions et promesses possibles, de l’augmentation des retraites à la diminution des carburants et même de l’inflation, comme si cette dernière pouvait être décidée si simplement ! Je voudrais rappeler à ce moment de ma tribune que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent et surtout qui y croient ! Nous avons voté, et un nom s’est détaché. Nous avons donc un président réélu, mais le soir même, à commencer par Mélenchon, pour qui je n’ai que très peu de confiance (et pour cause, à chaque fois que l’on vous promet le bonheur, n’oubliez pas ce que j’ai écrit plus haut sur les promesses). il nous a proposé de l’élire Premier ministre en votant pour lui aux législatives : il voudrait déjà mettre fin à la 5ème République, mais jamais les Français n’en ont voulu, car en réalité depuis la décision de la mettre en place, nous avons toujours eu une stabilité de l’État, même en période de cohabitation. Alors sommes-nous vraiment prêts à partir dans l’inconnu ? 

Maintenant, nous pouvons tirer au moins deux enseignements de cette élection présidentielle : les partis qui ont un chef unique sont bien plus visibles pour les Français. Ensuite, les autres, LR, Socialistes, Verts, ont disparu, car ils ont créé un problème que nous avions déjà identifié il y a 10 ans chez LR et 5 ans chez les autres, en mettant en place des primaires : ils ont détruit toutes chances, car quoi qu’en pensent certains journalistes, les Français plébiscitent cette technique, mais ensuite ils la critiquent si leur champion n’est pas l’élu. Une fois de plus, schizophrénie. Et pour finir, cette façon de faire retarde de plusieurs mois le début de la campagne de ces trois principaux partis politiques. Pour que vous compreniez bien, madame Le Pen et monsieur Mélenchon ont environ 18 mois de campagne ; monsieur Macron, sans vraiment le dire, est sur le devant de l’affiche depuis 2 ans, entre le Covid-19, la guerre en Ukraine et la présidence de l’Europe. Maintenant, est-ce que ces partis politiques vont enfin comprendre leurs erreurs et trouver le moyen de changer ? 

Pour terminer cette tribune, je pense important de rappeler une ou deux petites choses : nous sommes dans un pays libre, contrairement à ce que certains voudraient vous faire croire, nous pouvons décider de notre avenir en commun par un vote démocratique, que ceux qui vous disent que nous ne sommes plus en démocratie fassent un tour, en Chine ou en Russie. Tiens, justement, ce dernier pays est celui que trouvent parfait Le Pen et Mélenchon. C’est plutôt bizarre que ceux qui dénoncent la France comme non démocratique s’appuient sur des pays totalitaires, que je ne juge pas, car je ne suis pas un habitant de ces pays ni même détenant d’un de leur passeport, mais ce dont je suis certain, c’est que jamais les Français n’accepteront de se retrouver dans la même situation. 

Nous avons maintenant un Président élu, il est grand temps que nos compatriotes acceptent cette élection et avancent ensemble pour faire avancer le pays. Finis les Gilets jaunes et autres révolutionnaires ! Il est drôle, même si je ne jugerai jamais le vote, tellement il est important, mais enfin voir les Corses voter majoritairement Le Pen, c’est être prêt à tuer économiquement leur si belle île. Il ne faut jamais oublier que les premières victimes des révolutions sont les plus faibles, les plus pauvres, alors je vous dis, à nos compatriotes, ne vous trompez pas de bataille.

La prochaine tribune dans les prochains jours. Philippe Sallanche 2022

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