La loi, c’est la loi.

La loi sur l’immigration vient d’être votée, et comme trop souvent depuis des années. Et surtout à partir des années 86 et la première cohabitation, il y a des élus qui nous expliquent qu’ils n’appliqueront pas la loi ! Bizarrement, ce sont les mêmes qui nous serinent en permanence, sur l’importance de la démocratie et la liberté, et là une vraie question me taraude :

Comment prôner la démocratie, si à chaque fois qu’il y a une nouvelle législature, nous entendons des élus nous expliquer qu’ils décident, quand des lois sont votées, par députés et sénateurs, qu’ils ne les appliqueront pas ?

La démocratie, quand on y croit, ne peut souffrir de circonvolution sur son application, ou pas. En effet, c’est une façon de dire : « Si une décision ne vous convient pas, alors je refuse de l’appliquer. » Là, nous ne sommes plus en démocratie, mais dans une forme de démocrature, voire plus. Bizarrement, ce sont toujours les gens qui se disent à gauche de l’échiquier, qui nous expliquent que la démocratie est la chose la plus importante des décisions prises, et ce sont aussi eux, encore et toujours eux, qui décideront comme aujourd’hui de ne pas appliquer un vote, à la majorité des deux assemblées. Surtout quand ce vote est attendu par un pourcentage plus que majoritaire en France !

Alors que doit-on faire : ne plus accepter de changer quoi que ce soit ? Ne plus accepter que ce que nous donne la démocratie continue de gérer notre pays ou changer de typologie politique ? Ne vous trompez pas, à chaque fois que nous refusons le mécanisme qui consiste à donner aux votes des populations ou des assemblées, une valeur intouchable et applicable, nous remettons en cause, encore une fois, la démocratie elle-même. Et demain, nous ne pourrons plus condamner les extrêmes. Ceci étant, nous voyons bien la limite de ces démocrates en paroles, mais qui refusent cependant que d’autres qui ne partagent pas leurs opinions, leur façon de voir, ce que d’autres qu’eux ne voient pas avec leurs lunettes, soient élus. Malheureusement, ce n’est pas qu’en France que cela existe. Nous avons bien vu, même aux États-Unis, ce qui s’est passé après l’élection du président Biden et l’envahissement du Capitol par ceux de l’autre camp. Car oui, c’est exactement le risque que nous courrons avec ce type d’attitude des élus départementaux en décidant de refuser d’appliquer des décisions des élus nationaux de nos assemblées. Mais le plus grave, avec ces comportements, c’est bien que ces gens de gauche ne font rien d’autre que de lancer les électeurs dans les bras de l’extrême droite ! Ou alors peut-être que cela est fait exprès avec l’espoir qu’après, la population se dirigera vers l’extrême gauche, comme dans certains pays d’Amérique latine, en oubliant que cela tue le pays et surtout en appauvri les populations. N’oublions jamais que le Front national a commencé à grossir grâce aux socialistes dans les années 80, pour éviter que la droite gagne les élections. Alors pour avoir voulu jouer aux apprenties sorciers, ils ont mis en danger notre pays. Je sais bien que vous me direz que rien de cela n’est vraiment prouvé, même si un rendez-vous à Strasbourg est, lui, bien prouvé. Mais posez-vous une seule question : pourquoi les socialistes n’ont-ils d’autres messages, depuis ces années 80, que : « Attention, la droite s’associe à l’extrême droite » ?

Sur tous les tons, sur tous les supports, dans toutes les émissions, télé, radio, presse écrite, etc., mais dans la réalité, pourquoi ne voyons-nous pas le même problème avec l’extrême gauche ou les communistes ? Ce sont les mêmes qui reviennent, car avez-vous déjà vu un pays communiste où un changement de pouvoir a pu se faire sans le fait accompli d’une froideur violente ?

À vous de bien réfléchir, en cette fin d’année, sur ce que veut dire le mot « Démocratie » en se rappelant la fameuse citation de Churchill qui disait : « La démocratie est le pire des systèmes, à l’exclusion de tous les autres. » Tandis que César, pareil à des extrémistes, disait : « Dura lex sed lex »   La loi est dure, mais c’est la loi, à l’image de nos « Césarions » de tous bords.

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2023

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