Du foot à la politique, même combat !

Depuis la nuit des temps, dans les sports d’équipe, pour une victoire ou une défaite, le premier responsable est toujours le sélectionneur. Ainsi #DidierDeschamps n’a jamais su trouver la solution, mais si je veux être complet, nous pourrions dire que depuis le début de cette campagne de l’Euro2020, il y a un petit problème : comment avoir sur le papier la meilleure équipe et avoir autant de difficultés à gagner ? Soit, le premier match contre l’Allemagne nous a prouvé la capacité de défense de cette équipe mais dès le deuxième match, les problèmes ont en réalité commencé. En effet, les Bleus ont été dans l’incapacité de véritablement être au niveau de la compétition, alors juste pour y croire encore un peu, nous sommes arrivés 1ers de notre groupe, mais sans jamais réussir à sécuriser les observateurs de cette équipe. Car avoir les meilleurs attaquants du monde, mais ne pas marquer de but, c’est qu’il y a un problème. Je sais que je ne vais pas me faire d’amis, mais pour moi, le premier problème de cette équipe s’appelle #KarimBenzema. En revenant dans l’équipe, ça a commencé par une critique du buteur en titre, #OlivierGiroud, comme s’il avait besoin de prouver sa propre qualité avec une comparaison stupide, entre une F1 et du karting. Comment une équipe qui est devenue championne du monde, sans son aide, pouvait avoir besoin de lui ? Mais le buteur n’est pas non plus sans critique, en révélant un problème qu’il avait avec #KylianMbappé, qui ne lui passait pas suffisamment la balle. Eh bien quand une équipe est capable de se critiquer devant la presse, elle est en perte d’influx. Ensuite, comment une telle équipe, avec la meilleure défense, a pu sombrer de cette façon ? Eh bien je peux vous le dire : hier, c’est le manque de cohérence et le manque d’équipe qui ont fait ce fiasco. Nous allons une fois de plus entendre les buts marqués et la grandeur du buteur, mais où est l’esprit de gagne qui menait cette équipe à la victoire ? Les défauts sont revenus à la surface par trop d’individualités et d’individualisme, les avants ne sont revenus que trop lentement en défense, sauf pour #AntoineGriezmann. Les autres ont laissé faire l’équipe suisse, qu’il faut saluer ; le reste n’est que l’écume. Il est urgent de refaire une équipe qui sera à nouveau capable de gagner et se poser les bonnes questions : qu’est-ce qui fait une équipe ?

Maintenant, regardons ma comparaison avec la politique. Ce week-end, nous avons eu le deuxième tour des élections régionales et départementales, et LaREM, équipe du Président de la République a subi un revers sans précédent. Soit, ils n’avaient pas de sortant mais le Chef de l’État, #EmmanuelMacron, avait lancé dans la compétition des poids lourds du gouvernement. Mais là non plus, pas de jeux d’équipe, des individualités qui se voyaient bien plus beau que la réalité. Ainsi, le ministre de la Justice, #EricDupondMoretti, est arrivé en matador, pour terrasser la bête FN/RN de #MarineLePen ; mais il n’en restera rien, car il n’arrivera même pas au deuxième tour. Je l’ai pris en exemple, mais tous les membres de ce gouvernement ont eu la même façon de se conduire : les différends entre le Ministre de l’Intérieur, #GéraldDarmanin, et lui, n’ont fait que mettre en exergue et sur la place publique l’incapacité à passer dans les élections intermédiaires. Le problème est qu’ils sont partis faire campagne chacun de leurs côtés, jamais ensemble, jamais en équipe. Eh bien comme pour l’équipe de France de foot, ils ont perdu et pas que la boussole, car comment reprendre son activité sans avoir dans un coin de la tête cette défaite ? Pour un ministre, c’est la crainte qui va l’empêcher de construire, surtout à quelques mois de l’élection principale dans notre pays, les présidentielles. Là, le président a mis en route un cycle, peut-être celui de la défaite, et il en est de même pour le RN de Marine Le Pen, mais pour autant la droite et la gauche classiques, par l’intermédiaire du Parti Socialiste et des Républicains ne sont pas pour autant sauvés des débâcles précédentes, car les mêmes choses produisant les mêmes effets, là aussi il va être indispensable de jouer en équipe. Mais je crois que les hommes restent toujours égaux à eux-mêmes, avec par exemple le cas #XavierBertrand, qui après la défaite de 2017, est sorti du parti des Républicains. Mais sans eux, aucune chance de gagner la prochaine élection présidentielle, alors comment va-t-il faire ? Le choix d’être seul a fonctionné une fois, mais l’histoire ne se répète jamais, alors ? Pour ce qui est des socialistes, là le problème est bien différent et d’une certaine façon bien plus grave, car aujourd’hui point d’homme de niveau national, sans compter que ceux qui sont à la tête de la formation politique sont actuellement incapables de replacer le Parti Socialiste en tête de la gauche, ils sont dépassés par les écologistes, qui pourtant n’auront pratiquement pas de capacité d’être un jour élus lors d’une présidentielle, bien trop clivants comme d’ailleurs #JeanLucMélenchon : alors qui pour demain ? Eh bien dans 10 mois, nous saurons.

Prochaine tribune la suite et fin dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2021

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