La chronique des jours d’après – 11 – Le temps de la Terreur est de retour ?

Depuis longtemps, la gauche de gouvernement en France dénonçait la collusion entre la droite et de l’extrême droite comme pour matérialiser l’horreur absolue et le risque de terreur de l’extrême droite qui prendrait finalement le pouvoir. C’était sans compter et surtout sans regarder sa propre réalité qu’était l’association pour les socialistes, avec les communistes, le marxiste, ou les écologistes. Ces derniers paraissaient de gentils idiots, non révolutionnaires et qui mangeaient des graines dans des étables. Mais aujourd’hui, les gentils montrent leurs réalités : non seulement ils sont intolérants, insultant en permanence tous ceux qui ne pensent pas comme eux, en plus, ils sont en train de détruire la civilisation dans laquelle nous vivons depuis la fin des années 1795.

La Terreur est le terme communément employé pour désigner une période de la Révolution française entre 1793 et 1794. Elle est caractérisée par la mise en place d’un gouvernement révolutionnaire, centré sur le Comité de salut public et le Comité de sûreté générale. Au cours de cette période, de nombreuses arrestations ou exécutions sommaires, des procès expéditifs et des massacres ont eu lieu sous des prétextes de liaison avec des ennemis, sous des autorités diverses et pour des motifs variés. On estime qu’environ 500 000 personnes furent emprisonnées et plusieurs milliers furent guillotinées, fusillées ou noyées.

Eh bien voilà où nous conduisent les extrémistes qui viennent de prendre en partie le pouvoir, grâce à des élections pratiquées pendant une période de peur générale. Pour vous prouver que nous arrivons dans une période proche de celle de la Terreur, il suffit de lire les dernières interviews des écologistes, notamment dans les grands centres urbains où ils ont raflé une vingtaine de municipalités, entre décisions d’interdiction immédiate de rues aux voitures, de limitation de circulation dans d’autres lieux, interdisant à toute une série de population de bouger selon leur volontés et selon le droit de tout un chacun d’être libre dans une démocratie adulte où l’on explique, sans vouloir obliger ou commander, ou des handicapés ne sont pas exclus d’un test de mise en place d’une inscription de son véhicule pour cause de montant d’imposition trop élevé, comme si gagner un peu correctement sa vie était un crime et vous excluait de votre handicap. Mais le plus grave sont les phrases prononcées par les Verts parisiens, à l’image d’Alice Coffin : « Ne pas avoir de mari, ça m’expose plutôt à ne pas être violée, à ne pas être tuée, à ne pas être tabassée » ! ou alors Patrick Chaimovitch, nouvel édile EELV de Colombes, ville des Hauts-de-Seine, qui a comparé les forces de l’ordre qui traquent les migrants, aux gendarmes impliqués dans la rafle du Vel d’Hiv. Je n’invente rien : aujourd’hui comme en 1793, on fait passer des témoins ou de simples employés pour des accusés, voire même des innocents pour des coupables. Tous les hommes sont des violeurs en puissance et, par principe, tous ceux qui ne sont pas d’accord avec les écologistes sont de futurs morts en puissance, car demain ils seront condamnés sur l’autel du salut public.

Maintenant, nous pouvons regarder plus proche de nous, aux États-Unis dans les années 1950, avec le maccarthysme. C’est une période de l’histoire américaine, connue également sous le nom de « Peur rouge » et qualifiée fréquemment de « chasse aux sorcières ». Le maccarthysme trouve ses origines dans le fort sentiment anticommuniste qui s’était développé aux États-Unis dans le contexte de la guerre froide. Ce sont alors des millions d’Américains qui se sont retrouvés dans les griffes de cette commission de monsieur le sénateur Joseph McCarthy, des personnalités des médias, du cinéma, du monde politique et de l’armée furent accusées d’être des espions à la solde des Soviétiques. Les homosexuels furent aussi des victimes du maccarthysme.

C’est uniquement par le travail de journalistes, notamment de CBS, que tout cela va être arrêté.

Comme actuellement en France, tous ceux qui ne sont pas d’accord avec l’action de certains jusqu’au-boutistes écologistes sont immédiatement qualifiés d’hérétiques ou voulant la destruction de la planète, ou encore d’être contre l’action d’une majorité certaine, même si cela est faux.

Je crains que demain nous nous retrouvions dans des bagarres de rues entre ces nouveaux dirigeants et les citoyens lambda qui restent français et révolutionnaires.

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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