Le Coronavirus ou la chronique des jours d’après 5

Convention climat ou le retour vers la l’irréalisme.

Et voilà comment une idée qui pouvait être prise comme pouvant apporter une discussion entre l’État et les citoyens a été dévoyée. Il y a neuf mois, était mise en place une convention pour le climat, bien sûr en France et uniquement pour les Français. Juste une remarque au passage : la France 6 puissances mondiales ne produit que moins de 1% des émissions de gaz à effet de serre. Cette convention est composée d’un comité de gouvernance, et là commence la supercherie, car dans ce comité ne sont présents que des personnes donc le CV prouve l’appartenance aux milieux écologistes. Nous y trouvons 2 co-présidents, le Directeur général de la Fondation Terra Nova Thierry Pech, et la Présidente et directrice exécutive de la Fondation européenne pour le climat, Laurence Tubiana. J’y vois là une volonté marquée de donner la parole uniquement à un mouvement de notre échiquier politique, car s’il y avait eu une volonté réelle de mettre différents points sur les possibilités offertes à notre pays d’avancer dans la valorisation et la défense du climat, alors, dans la gouvernance, nous aurions dû retrouver un économiste, un créateur de start-up, etc… Mais c’est plutôt le contraire, car il faut aller encore un peu plus loin dans l’ensemble des spécialistes qui doivent apporter de la réflexion à nos 150 Français « tirés au sort ». Pêle-mêle, il y a Jean Jouzel, climatologue bien connu pour son catastrophisme notamment pendant de création du GIEC institution fonder au sein de l’ONU et qui a surtout fait de la politique plutôt que de la science, Anne-Marie Ducroux Présidente de la section de l’environnement du CESE, Michel Colombier, co-fondateur, et directeur scientifique de l’Institut du développement durable et des relations internationales, encore un écologiste, ou encore Catherine Tissot-Colle Vice-Présidente de la section de l’environnement du CESE. Ce sont ces personnes qui ont expliqué comment penser aux 150 membres tirés au sort. Alors, qu’est-ce nous pouvons penser de cette convention ? Dans un premier temps, je ne veux pas croire qu’il y ait eu volonté de tricher, encore que nous soyons habitués à ce type d’attitude de la part de nos gouvernants. Mais alors, c’est quoi la façon de penser si nous ne mettons à la gouvernance, mais aussi au poste de spécialistes, que des personnalités qui ont le même ressentiment et vont toujours dans la même direction ? Comment croire que les discussions ont pu être réalisées avec de véritables échanges ? Enfin, si j’en crois les affirmations de Laurence Tubiana hier à la radio, ces 150 personnes auraient acquis en 9 week-ends d’éclaircissements, une connaissance également voire supérieure aux spécialistes, qui eux auraient eu 8 à 10 ans d’études ; là vraiment je pense que madame Tubiana se fout un peu de nous…

Cette convention a accouché de ce qu’il fallait en attendre, des propositions allant de la réduction du temps de travail de pratiquement 20%, mais payé de façon identique soit comme si vous travailliez 100% du temps. Cela aurait pour action immédiate de renchérir le coût du travail en France, qui a déjà un gros problème avec ça, et qui a vu ses travailleurs perdre de façon importante des capacités de consommer. Mais il est vrai que tous ces chancres de l’écologie prônent la décroissance si l’on prend pour exemple la quasi-suppression des vols intérieurs, en passant par la destruction du parc automobile actuel dans une petite dizaine d’années. Bien sûr, on ajoute une nouvelle taxe sur les dividendes, comme ça les sièges des entreprises françaises iront dans d’autres pays : malin pour les autres. Sans oublier un nouveau type de crime, « l’écocide ».

Voyez-vous, il n’y avait pas besoin de demander à 150 Français de se réunir pendant 9 week-ends pour sortir autant d’inepties. Il suffisait de demander à monsieur Jean Jouzel ou à un de ces codétenteurs du savoir absolu de nous donner ses préconisations, nous aurions permis à 150 personnes de passer les week-ends chez eux et nous aurions économisé des milliers d’euros. Enfin, je voudrais savoir pourquoi aucune discussion n’a eu lieu sur les systèmes de piège du CO2, sur les possibles avancés de la science dans les domaines du climat et des recherches sur les gaz qui remplaceraient ceux qui sont les plus polluants et dont nous n’entendons pas vraiment parler et surtout sur les possibilités de subvention à la recherche dans ces types de domaines. Quand notre pays comprendra qu’il vaut mieux créer des entreprises et les aider dans la création de valeur scientifique plutôt que de chercher, en permanence, comment taxer les personnes et les biens.

Monsieur le Président, vous qui avez encore un peu la jeunesse pour vous, il est temps de vous attaquer aux vieilles lunes pour trouver le chemin du futur, qui ne pourra être autre que formé d’intelligences. 

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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