Le Coronavirus ou la chronique d’un confinement, Suite 7

Les théories complotistes continuent sur le Net, avec toujours les mêmes stupidités et je dois vous avouer qu’un jour, il faudra bien mettre une forme de terme à ces personnes qui propagent en permanence de fausses informations ou des attaques grossières contre des personnes, des organisations ou des entreprises, de façon volontaire ou non, mais de toute façon avec cette volonté de nuire. Je suis très étonné des dernières lectures que j’ai eues, par exemple, quand je vois des internautes attaquer des médecins, souvent des chefs de service dans nos hôpitaux, sur leurs soi-disant attaches avec des laboratoires, uniquement pour les déstabiliser et surtout pour qu’elles ou ils se taisent, alors que ces médecins travaillent souvent plus de 15 heures par jour pour sauver des vies. Ce que j’ai lu hier à propos de madame la professeure Karine Lacombe est tout simplement une idiotie, mais, plus grave, ces gens qui attaquent ce professeur ne seraient jamais capables de fournir la moitié du travail qu’elle effectue. Et tout ça pour défendre un autre professeur de Marseille, à qui je demande aujourd’hui de réagir en demandant l’arrêt de ces agressions. Nous verrons bien s’il a la valeur que certain lui donnent.

Maintenant, j’ai aussi remarqué, qu’il y a moins d’attaques envers des médecins hommes, ou peut-être est-ce moi qui ai mal cherché. J’ai donc un autre doute sur la qualité de ces agresseurs : ne sont-ils finalement que des pauvres balourds qui se croient toujours supérieurs aux femmes ?

Je voudrais transmettre, à la docteur Karine Lacombe, tout mon respect et quelque part toute mon amitié. Bien sûr, j’ai voulu répondre à ces gens, mais très vite cela en est venu aux insultes, preuve, s’il le fallait, de la stupidité de ces personnes, incapables de discuter dans un débat avec des contradicteurs, sans en arriver très vite à la grossièreté. Dans la rue, ces personnes pour qui le vocabulaire est par trop insuffisant, utiliseraient leurs poings. Voilà ce que nous trouvons trop souvent sur internet, et c’est pourquoi je le dis, il faut maintenant trouver le moyen du débat, sans permettre la désinformation voire la transformation ou une certaine invention de la réalité, et ça c’est un travail qui revient à l’État. Je devrais d’ailleurs dire aux états, mais aussi aux entreprises du Net qui, si rien n’est fait, ils finiront par devoir limiter l’utilisation de leurs réseaux, au risque un jour de devoir fermer.

Je voudrais vous rappeler que, chaque soir, des milliers de Français applaudissent nos soignants, mais pas que. Des milliers de personnes sont reconnaissantes du travail des médecins, infirmières/iers, des aides-soignants, des personnels de service, des caissières, des éboueurs, etc., ces gens qui aujourd’hui critiquent avec des pseudos-preuves oublient que s’ils étaient dans un hôpital, ils seraient bien contents de trouver des médecins de ce niveau, et que dans les pays qu’ils vantent aujourd’hui comme étant bien supérieurs au nôtre, ils ne pourraient en aucun cas se répandre de cette façon sans prendre un risque pour leurs propres existences. C’est pour ça qu’il faudra que les démocraties trouvent le moyen de se défendre contre ces faux journalistes, faux intellectuels, faux enquêteurs, enfin faux sur toute la ligne.  

La suite 2 dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2020

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