L’an d’après ou les parties de l’ancien monde

Un an après l’élection à la présidence de la république d’Emmanuel Macron, il y a partout des revendications pour engranger des bénéfices imaginaires. Les grèves, ce sport national où nous serions probablement les champions du monde toute catégorie ont débutés, semant la pagaille dans les transports en France et réduisant à néant les premiers avantages du départ de François Hollande.

Notre pays est décidément ingouvernable, tant dans les entreprises publiques ou les grandes sociétés privées, que dans les institutions politiques, comme les partis politiques, les syndicalistes, ou les institutions et ONG et autres associations nationales, pour qui l’intérêt général n’a de valeur que si elles-mêmes sont servies. De ce fait l’intérêt général passe souvent après les intérêts particuliers.

Depuis maintenant deux mois, nous sommes en face d’une véritable volonté de transformer des élections en une forme d’insurrection, comme si la rue pouvait remplacer le vote populaire, avec en tête de pont, les syndicalistes et les parties politiques de gauche, voir de gauche extrême, mais également les parties de droite, avec des passerelles entre droite et extrême, et comme toujours des pompiers pyromanes, donnant des conseils sans jamais avoir eus de vraies responsabilités. Je ne prétendrais pas être celui qui donnera la marche à suivre, ni même être le redresseur de tord donnant les bons et mauvais points, mais j’ai toujours su ce qu’avoir une responsabilité voulait dire et j’ai bien souvent dû en prendre pour le compte d’autrui qui après, bien sûr, venait sur l’estrade pour en tirer les lauriers en se faisant passer pour les vrais innovateurs, mais qui pourrait prétendre qu’un Mélenchon, ou une Marine auraient plus de valeurs ou de capacité d’union qu’un Macron.

Je voudrais vous rappeler le Brexit, toutes les personnalités politiques anti-Europe, en tête de la volonté de dissocier la Grande-Bretagne et le reste de l’Europe, sont parties sans prendre leurs responsabilités, résultat c’est une femme (qui sont bien plus souvent courageuses que les hommes, en politique comme dans la vie) qui a dû prendre les rennes du pays. Elle est très critiquée, mais rappelez-vous de l’après vote, qu’a fait Nigel Farage ce député européen qui c’est battu pour faire sortir l’Angleterre de la communauté européenne, en qualité de grand gagnant a-t-il pris la responsabilité de dirigé le gouvernement britannique, non bien sûr. Il a quitté la politique pour devenir animateur de radio, voilà le risque de tous ces cassandres de la politique spectacle, faire un coup et puis partir et pour ça pas de problème car les fautifs seront toujours les autres. Ça ne marche pas alors c’est de la faute des précédents, toujours, même si certains ont été plutôt nul ou plus exactement sans relation directe avec les valeurs économiques et sociétales du pays (c’est mieux non !) mais quand est-il dans la réalité, un nouveau gouvernement s’installe, très vite il prend des décisions et là si ça ne marche pas ? Pourtant ce sont bien ces décisions qui étant trop souvent déconnectées des réalités du moment, créent les dysfonctionnements observés. Le meilleur exemple est celui du PIB de 2011, le début d’année l’INSEE voyait un PIB en augmentation de 1,7%, prévision pour l’année, la même prévision que le résultat de 2010, les premières décisions, du nouveau président élu, en mai, ont détruis la marche de notre pays pour finir sur une note négative en fin d’année. C’est bien les décisions prisent qui ont détruit toutes possibilités de création de valeurs. Ces décisions antiéconomiques ont complètement arrêté l’économie française, il faudra plus de quatre ans pour réussir à relancer la machine et principalement grâce à l’augmentation de l’économie mondiale.

Pourquoi aujourd’hui devrions-nous faire confiance à toutes ces personnalités nous engageant à faire une pseudo-révolution contre l’ordre établi, qu’ils soient d’extrême droite ou d’extrême gauche, le seul intérêt qu’ils ont est de multiplier les incidents pour prouver qu’ils ont raison, mais qu’en est-il réellement ? Du coté extrême droite, il fallait quitter l’Europe et quitter l’Euro, puis comme cela n’était pas vraiment populaire et majoritaire, alors il ne fallait plus, mais il fallait tout changer, comme ça, sans s’occuper des autres membres de la communauté européenne, mais enfin cela fait plus de soixante ans que nous nous entraidons. L’Europe est plus une chance que le contraire et nous devrions toujours s’en rappeler. Mais maintenant regardons à l’extrême gauche, avec les mélenchonistes, croyez-vous vraiment que nous pouvons prendre comme exemple le Venezuela et sa politique, c’est un pays pauvre qui possède d’immenses ressources, mais les ont-ils mises à disposition de leur peuple, car en dépit de ses nombreuses richesses naturelles, les Vénézuéliens doivent faire la queue pour obtenir la plupart des produits de consommation de base comme le sucre, huile, les médicaments ou encore le papier toilette. L’État doit finalement pratiquer le rationnement ce qui a engendré un important marché noir avec les pays voisins. Voilà l’exemple qu’il faudrait suivre ? Mais ce qui me paraît le plus étonnant sont les contacts ou le financement de ces extrêmes, en effet ces deux côtés de l’échiquier politique sont abonnés au même pays, ou ils ont des rapports très étroits comme l’Amérique Latine ou la Russie et c’est ce dernier pays où ils trouvent également des financements. Doit-on vraiment nous lier à des pays totalitaires ? Doit-on avoir les mains liées auprès de ces chefs d’État pour qui la population n’est que chair à canon ou pour le moins sans importance ? Je vous propose de lire et de tenter de comprendre ce qu’ils écrivent ou d’écouter les discours de ces tribuns beaux parleurs. N’oubliez jamais que « tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute » La Fontaine.

Philippe Sallanche 2018

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