L’écologie politique et LFI soutiennent-ils les Agriculteurs ???

Ce matin, une députée de LFI nous explique sur une radio nationale qu’elle aime les agriculteurs, mais ceux qui respectent les règles. Et voilà la réponse des insoumis, d’EELV et de la Nupes (enfin, ce qu’il en reste). Je rappelle simplement que si elle travaille autant en qualité de députée, elle touche chaque année environ l’équivalent de 5 années de rémunération des agricultrices/agriculteurs, sans compter les sommes pour qu’ils paient leurs charges, qui, au passage, viennent d’être augmentées de 300 euros, ce qui leur permet d’avoir une capacité de dépense de frais de près de six mille euros, en plus de leurs revenus. Alors, de quoi nous parle-t-elle ? 

Je suis de ceux qui partent du principe que nous devons payer correctement nos élus, car sinon, ils iront chercher des revenus ailleurs. Mais alors que tout autour d’eux se dégrade, cela était-il le bon moment ?  

Pour continuer, un intervenant économique, sur une télé d’informations continues, nous explique aussi qu’il a vérifié la moyenne de déclarations d’impôts des paysans et il y trouve environ vingt mille euros. Sauf que c’est seulement à la fin de son explication, et sachant que personne ne pouvait le contredire sur le plateau, il nous explique que c’est la déclaration moyenne, y compris celle du conjoint. En gros, il nous laisse entendre que vingt mille euros pour une famille, c’est finalement pas si mal. Simplement, pour expliquer à ce journaliste économique que cela ne représente pas deux SMIC, il trouve cela pas si mal. Alors qu’il doit vivre, lui, avec cinquante mille euros nets par an, seulement, sans compter les revenus de sa famille. Comment pouvons-nous encore entendre ce type de message ? Pour continuer, nous avons depuis trop longtemps eu dans notre pays des échanges insupportables sur la réalité des choses et des informations, nos journalistes, enfin ceux qui sont dans le bon cénacle et qui sortent de Science Po. Ils nous expliquent que tout est normal, que les paysans sont des ouvriers de la terre. Mais finalement, ils ne comprennent pas forcément la politique, et trop souvent les textes. Mais un jour, à force de prendre les Français pour des imbéciles, les retours de manivelle seront furieux. Demain, le risque c’est de voir toutes les incompréhensions, qui vont s’amalgamer et alors, nous ne verrons plus qu’une grande colère, qui est toujours mauvaise conseillère. Il est impossible aujourd’hui de s’apercevoir que des interdictions sont faites aux Français alors que les pays limitrophes, eux, sont libres. La pêche est interdite aux bateaux français, mais les bateaux des autres pays, eux, continuent à pêcher. Comment penser que les obligations administratives puissent prendre autant de temps journalier aux agriculteurs ? Cela est impossible pour le commun des mortels. Alors, où est le biais ? Ne s’agirait-il pas, en plus, de la volonté de détruire l’opiniâtreté de quelques-uns, trop agités ? En les noyant sous la paperasse !  

Pour simple rappel, dans mes combats, nous pouvons regarder la façon de faire de nos gouvernants qui sont difficiles à accepter. Par exemple, les chiffres du chômage ! Selon son intérêt, les gouvernants choisissent Pôle emploi devenu France Travail. Nous verrons à l’avenir, si cela est utile, ou sur l’INSEE pour mieux comprendre ce qu’il en est. Les instances qui gèrent le chômage nous donnent selon un classement précis, en cinq catégories, entre 3,5 et 4,5 millions de personnes en recherches d’activité et indemnisés, et environ un million de plus non indemnisé. Mais, selon l’INSEE, ils ne seraient que 2,5 millions. Alors, où a bien pu passer le million au minimum, de personnes, qui sont en recherche d’emploi et indemnisées ? Eh bien, la réponse est simple : si vous acceptez que le chômage soit à 3,5 millions, alors vous avez un taux qui serait bien supérieur à celui donné à la population, qui est selon le gouvernement de 7,4 % alors qu’en réalité, il serait supérieur à 11 %. Comme vous pouvez le constater, le mensonge est très stratégique, et pour être certain de bien comprendre, l’INSEE ne fait rien d’autre qu’un sondage, même s’il a son importance. Car même sur cent vingt mille personnes, cela reste un sondage. Comment partir du principe que les chiffres officiels soient un sondage ? Accepteriez-vous que les élections se terminent sur les sondages, surtout quand on distingue les écarts entre sondages et réalité des résultats ? Ne vous y trompez pas, cela fausse toutes les décisions qui sont prisent ensuite, car aujourd’hui, dans les personnes non indemnisées, vous en avez un grand nombre qui touche le RSA, et comme le président et son gouvernement nous l’expliquent, il faut prendre en compte le besoin de main-d’œuvre, plutôt que de mettre un certain nombre de personnes en possibilité de retravailler. Nous arrivons à ce qui vient de se passer au Conseil constitutionnel, avec la censure d’une grande partie de la loi d’émigration, en contradiction avec les textes mêmes de la constitution et de son changement effectué il y a quinze ans, permettant d’ajouter à un projet de loi des articles. Les juges sont depuis maintenant trop longtemps devenus les faiseurs de rois. Attention une fois de plus à la colère du peuple français ! 

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2024

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Médiapart et le combat politique ???

Tribune,

Une nouvelle fois, Médiapart est d’une totale malhonnêteté et le pire, c’est que les journalistes de pratiquement toutes les matinales, ont énoncé des contre-vérités, ce qui est pour moi le plus grave. 1re contre-vérité : toutes les inscriptions en écoles préparatoires, notamment pour celles non regroupées et ne recrutant pas sur concours commun, ne sont pas sur Parcoursup. Il faut alors formuler un vœu par école. Et si l’école n’est pas référencée sur Parcoursup, la candidature se fait directement auprès de l’établissement. Nous sommes donc dans des possibilités bien différentes selon les systèmes de ces établissements. 2e contre-vérité : les écoles préparatoires sont un système bien différent des facultés. Et Médiapart le sait très bien. Ils ont décidé de tromper l’ensemble de la population, sciemment, avec des articles qu’ils savent très bien, mensongers ! A-t-on entendu un journaliste parler de la réalité des écoles préparatoires ? Il faut dire qu’ils sont principalement passés par science Po, ou encore par des écoles de journalisme. Si j’écoute ce que disait monsieur E. Valmir, secrétaire général de l’information de Radio France : « Une rédaction, c’est un écosystème, il faut y être formé pour bien s’y intégrer », il a oublié, je ne sais pas si c’est volontaire, mais enfin, car il ne parle pas, l’obligation de croire à cet écosystème. Alors, ce qui est vrai, c’est qu’Albert Londres, Joseph Kessel, de l’académie française et d’autres grandes plumes du journalisme français, ne sont pas passés par une école. Néanmoins, pour espérer suivre leur exemple, il devient de plus en plus nécessaire d’être diplômé d’une école de journalisme, qui plus est, reconnue par la profession. Et donc, bien sûr, principalement de Science Po. Alors, ces journalistes qui ne vivent qu’entre eux, comment peuvent-ils être aussi malhonnêtes ? Pour ce qui est de Médiapart, les fondateurs journalistes sortent presque tous de Science Po. Pour les dirigeants plutôt administratifs, là, nous avons droit à l’ESSEC et Polytechnique ! Le plus étonnant, c’est qu’ils sont aussi, enfin plutôt, là aussi, presque tous passés par « Le Monde » ou « Libération ». Les ligues révolutionnaires communistes ou même dans d’autres cas, parties faire leurs études à Pékin, il y a de quoi être étonné de si peu de mélange. (Évidemment, ils ne doivent pas aimer les journalistes de droite ou ne partageant pas leurs opinions politiques, telle Mediapart ne livrant ses informations qu’en part – médiane, sans jeu de mots.)

Je voudrais aussi dénoncer l’éditorialiste politique du week-end, qui est sur LCI, dans la matinale, car il a dénoncé l’attitude de la ministre A. Oudéa-Castéra alors que, connaissant bien la situation des écoles préparatoires, nous pouvons nous demander, devant une telle incompétence, ce qu’il fait sur LCI. Est-il insoumis à la vérité.

Enfin, il y a une troisième possibilité, à laquelle je ne veux pas croire –  : à l’instar de trop de journalistes de gauche, serait-il malhonnête ? Participerait-il à une forme de cabale politique ? Comme je vous le dis, je ne veux pas vraiment y croire.

Je sais que l’on a les journalistes que l’on mérite, mais nous sommes arrivés aujourd’hui à des valeurs extrêmes, au même titre que dans la politique : plus ils sont malhonnêtement manipulateurs, plus ils sont écoutés ! La France est le pays de la réflexion, de l’écrit, de la joute verbale. Mais quand des personnes, des politiques ou des médias, sont dans l’invective sans aucune valorisation ni recherche de la vérité, alors nous pouvons dire que demain, c’est notre démocratie qui est menacée. Je le répète de façon simple, mais pas simpliste :

Le diplôme ne fait pas l’homme, la presse nous doit la vérité ; le politique, l’amélioration de la Vie.

La prochaine tribune dans les prochains jours. Philippe Sallanche 2024

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Agriculteurs en colère et lois égalims et autres.

En 2018, le gouvernement a mis en place une loi afin de protéger les agriculteurs, dite loi Égalim. Mais qui a bien compris cette loi et ses préceptes suivants ? À l’époque, déjà, j’avais attiré l’attention sur l’erreur principale de ces lois, qui avaient normalement la mission d’améliorer l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire. Pour définir ce que je pense de ces façons de mettre en place des règles dans les négociations, entre producteurs, souvent de petite taille et fabricants, transformateurs ou distributeurs, voici une phrase d’Alan Greenspan qui en dit long sur l’attitude des dirigeants de nos pays industrialisés, à commencer par notre président actuel, mais pas que. D’ailleurs : « Si vous avez compris ce que j’ai dit, c’est que je me serais mal exprimé. » Eh bien, c’est exactement ce que nous pouvons dire de ces lois de protection des agriculteurs, mais aussi des TPE ou encore PME. Personne ou rare sont ceux qui sont capables de vous expliquer de façon simple ces règles, mais certainement pas les acteurs. La question reste toujours la même : pourquoi ne pas avoir fait simple ? Pour répondre, je pourrais commencer par le fait qu’en simplifiant les choses, alors rien ne serait discutable ! Néanmoins, je pourrais également expliquer que les politiques se sentent dévaluées par des solutions simples, qui donneraient à n’importe quelle personne la capacité d’être aussi bonne ou capable d’évaluer à leur place la bonne réponse ! N’était-il pas possible de créer une loi, donnant comme règle que le prix d’achat de l’exploitation irait jusqu’au coût de revient de ce même travail finalisé honnêtement et comme fruit récompensant celui qui en a été le principal ouvrier ? C’est simple, non ? D’autant plus qu’il est une loi commerciale, en France, interdisant de vendre à prix coûtant. Alors, pourquoi demander aux agriculteurs de vendre à perte ? 

Mais, ne vous y trompez pas, nous sommes depuis trop longtemps sous le joug d’une poignée de personnes et du wokisme ambiant. Il suffit de voir les combats contre l’agriculture comme la volonté d’interdire les retenues d’eau, pourtant indispensable. Mais nous pouvons aussi parler des combats contre la culture française, jugés trop inégalitaires. Alors que la France est le deuxième pays le plus redistributeur, au monde, il est aussi celui qui permet la réalité d’une des expressions des plus libres, même au niveau des pays démocratiques. Alors pourquoi cette volonté de destruction ? Il faudra que les personnes qui sont dans le combat qui vise à la destruction de notre démocratie, je veux parler par là des extrêmes, à commencer par la gauche et principalement à LFI (n’oubliez pas qu’ils sont pour une république qui ressemblerait à celle de la Russie des Staline d’hier) que ces mêmes extrémistes ne fassent de notre France, ce qui n’est plus la devise de Sully qu’on ne nous apprend plus à l’école : « Agriculture et bâtiment sont les deux mamelles de la France. » (« Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France », vraie formule de Sully.) Alors, êtes-vous prêt à vous laisser diriger par les Staline d’hier et le Poutine d’aujourd’hui ? Mais à l’extrême droite, ce n’est pas mieux. Les promesses économiques, totalement absurdes et irréalistes, plongeraient le pays dans une mortelle spirale, déjà que les difficultés économiques sont importantes, pour avoir vécu au-dessus de nos moyens pendant plus de 40 ans. Alors, là aussi êtes-vous prêt à vous retrouver comme en Angleterre dans le tourbillon où nous entraîne ces lois successives au scratch qui nous entraînera vers l’irrémé-diable ? 

Nous pouvons aussi parler des lois, comme la loi ZAN, zéro artificialisation des sols. Résultat : pratiquement plus de possibilités pour construire, ou sont celles qui disaient : « Quand le bâtiment va, tout va » comme pour l’agriculture de notre pain quotidien, les deux mamelles de la France. Fini la maison individuelle, bienvenue dans des immeubles, barres de béton, pour faire plaisir aux écologistes et aux collectivistes ! Le problème, c’est qu’il faudrait construire environ cinq cent mille logements par an, alors qu’en 2023, il n’y en a eu que quatre-vingt-dix milles ! Chercher l’erreur en partant du principe qu’il y a trois millions de mal-logés ! Comment allons-nous faire pour mettre fin à cette problématique ? Stop à ces incohérences ! Remettons enfin au gouvernement des personnes qui ne seraient pas sous influence. Obligeons les députés qui voudraient mettre en place de nouvelles lois, à vraiment éliminer celles plus anciennes et surtout à en mettre sous surveillance afin de vérifier s’il n’y a pas de défaillance dans leur application, ce qui rendrait obligatoire la vérification de ces lois, par exemple la loi sur les surloyers, mal ficelée et qui permet à des juges de faire n’importe quoi, par exemple condamner une famille à payer un surloyer supérieur à leurs revenus de l’année ! Là aussi, avec une telle loi, nous avons des façons de faire absurdes et qui condamnent les plus pauvres ou les plus en difficultés, plutôt que les protéger. Et je le dis une fois de plus, nous avons une justice absurde, gérée par des personnes imbues de leurs petit pouvoir, sans réellement voir la réalité. Mais bizarrement, toujours enclines à être plus relax avec les vrais tueurs ! Pauvre pays si mal défendu et si mal représenté. 

Faut-il en rester là, si notre bonne conscience, que nous avons endormie, ne nous ferait pas subir le retour de manivelle à venir ? 

C’est ainsi que nous allons tôt ou tard vers une explosion dont les gilets jaunes n’ont été que les prémices. 

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2024

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La malhonnêteté dans toute sa splendeur. 

Depuis quelques jours, nous avons droit à une nouvelle polémique, sur l’école, encore et encore, et toujours sur l’école et à chaque ministre ! Souvenez-vous du précédent qui, lui, avait scolarisé ses enfants dans l’école alsacienne. Alors, aujourd’hui, nous avons d’un côté, une nouvelle ministre, qui a eu tort d’avoir mis ses enfants dans le privé, et surtout dans le groupe scolaire qui fait partie des meilleurs établissements de France. Pour le secondaire, ce même lycée est souvent classé premier. Mais voilà, à une question de Médiapart qui se croit toujours permis de se mêler de tout sous couvert de représenter lui seul la bonne réponse, si elle va dans son sens, cette ministre a répondu qu’elle a encore la liberté comme tout un chacun de mettre ses enfants où elle le veut ! La seule erreur qu’elle ait faite c’est bien ça, était de répondre, car il n’y a rien à dire ni sur le fait qu’elle mette ses enfants à tel ou tel lieu. C’est quand même bien son droit le plus absolu, surtout dans un pays de liberté, ni d’ailleurs pour parler des problèmes existentiels de l’école publique. J’ai même entendu le député socialiste Jérôme Guedj, critiquer ce choix du privée dans les matinales des chaines d’informations continues, et ensuite être rattrapé. Car lui aussi avait mis son fils dans le privé. La question est simple : les socialistes sont-ils toujours aussi malhonnêtes ? Maintenant, parlons des syndicats de l’enseignement, mais cela vaut aussi pour tous les syndicats de la fonction publique, toujours prêts à demander des démissions. Pour le moment, pour ce qui est de la nouvelle ministre, comme si dire une vérité et s’occuper de ses enfants en faisant attention à leur éducation et à leur apprentissage était un malheur, pour eux bien sûr, alors qu’en réalité, les grands lycées du public, qui s’en sortent en étant parmi les mieux classés, sont justement ceux qui font des sélections. Sauf que depuis 2021, il n’y a plus de sélection sur dossier pour les élèves parisiens, alors qu’en réalité, pour pouvoir être accepté au lycée Henri IV, il faut avoir d’excellents résultats scolaires avec un dossier irréprochable. L’établissement indique qu’il faut sélectionner les « têtes de classe ». En général, les premiers de chaque collège. Un minimum de 16 de moyenne générale dans les matières principales est exigé. Alors, plus de sélection ? Le problème, c’est que depuis trop longtemps, les ministres de l’éducation successifs ont laissé les syndicats faire comme ils l’entendaient. Et le résultat, c’est ce que nous voyons dans les grandes études internationales, les mauvais classements pour la France, en oubliant en permanence les principaux intéressés que doivent être en priorité les enfants. Maintenant et pour être clair, je ne suis pas riche, tant s’en faut. Mais j’ai décidé de mettre ma fille dans le privé, et elle a effectué ses études dans le lycée privé Stanislas. Il y a deux choses à savoir sur ce lycée : d’abord, il est élitiste, mais pas de la façon dont les syndicats le disent. Si un élève qui suit sa scolarité dans ce groupe ne travaille pas consciencieusement comme il se doit, il devra aller voir ailleurs, quand bien même il serait d’une famille riche ou très connue. C’est d’ailleurs ce qui est arrivé dans sa classe, avec le fils d’une personne très identifiable en France. Mais, il y avait aussi dans sa classe, des jeunes d’origines diverses, chrétiens, juifs, musulmans, sans jamais chercher à exclure pour des raisons cultuelles, et sans jamais de moqueries ! Alors, est-ce la même chose dans d’autres écoles, publiques ou privées ? Et s’il n’avait pas été question de Stanislas, aurait-on eu la même polémique ?

La France est en train de mourir de l’attitude malhonnête des syndicalistes, mais aussi des partis politiques, car c’est bien à l’école que nous formons les futurs Français.

Assez d’hypocrisie et de malhonnêteté dans toute sa splendeur.

La prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2024

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La nature humaine ???

Il s’agit un peu de la suite de la précédente tribune (Du cynisme ou de l’indécence !). En effet, les réflexions et les expressions des politiques et politiciens se poursuivent depuis trois jours comme les nominations du nouveau gouvernement continuent d’alimenter les médias. Et je suis toujours surpris par certaines attitudes, à commencer par la maire de Paris, mais aussi par une partie importante des socialistes. Il faut toujours se demander, pourquoi des gens qui ont réussi à détruire les pensées et convictions d’un grand nombre de Français peuvent encore continuer à s’exprimer de la sorte ! Les socialistes sont responsables de l’arrivée des extrêmes dans notre pays, par leurs mensonges permanents, par leur volonté de faire perdre leurs concurrents, par des actions faisant monter de façon artificielle les extrémistes, d’abord à droite, oubliant qu’un extrême a besoin de son pendant à gauche comme le pile d’une pièce de monnaie a son revers. Alors de façon existentielle, l’extrême gauche, avec l’imposition du mélenchonisme qui se divise lui-même de l’intérieur de son propre parti en est arrivé où il en est, où nous en sommes aujourd’hui. N’oubliez pas qu’avant vous aviez la droite, avec ce que fut le RPR, puis l’UMP et enfin les républicains. Aucun extrémiste dans ces partis. De l’autre côté, vous aviez le parti socialiste. Chacun de son côté, prévoyait de rester dans le centre gauche ou centre droit : aucune volonté d’exclure, aucune volonté de détruire l’autre, sauf avec l’avènement de François Mitterrand, qui, pensant perdre les élections, a commencé à faire croire que la droite dite de gouvernement pouvait s’allier à l’extrême droite, ce qui ne fut jamais le cas. Et puis, à force de donner les mêmes informations, nous avons eu droit à l’arrivée de François Hollande à l’Élysée, et là, nous avons eu le point le plus bas de la politique française, au point même qu’il ne se représentera plus, chose plutôt rare partout où deux mandats étaient uniquement possibles ! Aujourd’hui, nous entendons la maire de Paris critiquer la décision du Premier ministre et du président en place, au passage qui, lui, a été réélu, nous expliquer, toute la catastrophe, qui est présente dans ces nominations à commencer par la nouvelle ministre de la Culture. Mais enfin, mesdames Ségolène Royal, Anne Hidalgo, monsieur Hollande, qui êtes-vous pour avoir des affirmations aussi définitives ? Qu’avez-vous réussi de si exceptionnel pour vous permettre de vous exprimer ainsi ? Encore que si ces réflexions venaient du RN ou des Insoumis j’aurais pu comprendre. Mais là, vous avez perdu toute conscience, toute influence, dans la population au point même que vous entretenez la moquerie et quelquefois même l’insulte (enfin pour la maire de Paris) ! Alors, quand allez-vous comprendre que si vous voulez retrouver la confiance, il faut commencer par être, au moins honnête et avoir un minimum de correction en étant respectueux de l’adversaire et non d’un ennemi comme un Mélenchon traite nos policiers, ceux qui ne pensent pas comme lui et se permet de se croire un grand tribun quand il n’est, finalement, qu’un simple recteur débitant de grands mots pour des causes perdues d’avance ? Ceci étant, je pourrais presque en dire autant des républicains, qui, depuis près de sept ans, n’ont rien trouvé d’autre que de se convaincre qu’ils sont dans une opposition frontale avec le macronisme, allant jusqu’à exclure leurs propres partisans, oubliant qu’en excluant, vous vous condamnez vous-même. Alors que si l’intelligence œuvrait dans ce parti, il y a longtemps qu’ils auraient mis en place des possibilités d’accord avec le président. Car enfin, ils ont déjà eu un grand nombre de lois qui allaient dans leurs sens, et les principales actions, ministres, dirigeants, sont issus de leurs camps. Alors, qu’est-ce qu’ils attendent ?

Mais voilà, ils ont tous en face d’eux un sorcier, Emmanuel Macron. Il a fait sauter les barrières. Je crois que cela, enfin pour la France, est une erreur. D’ailleurs, pas que pour la France, car si les centres de droite et de gauche disparaissent, cela laisse toujours aux extrêmes les places ainsi vidées. Donc, si vous n’avez plus qu’une seule forme de centre, alors vous ne pouvez, si vous n’êtes pas d’accord, que vous rabattre vers un extrême. Ce qui a vu l’avènement de monsieur Macron en sera aussi, probablement, sa disparition. Le vrai problème est de se demander si cette disparition sera pour l’arrivée d’un parti extrémiste ou celle d’une droite plus centriste, ce qui serait beaucoup moins dangereux pour notre pays, mais aussi pour l’Europe. Ne nous y trompons pas, la gauche, pour avoir refusé d’écouter le peuple, est pour le moment forclos de toutes possibilités. Attention, dans quelques mois il y a les Européennes : quel parti arrivera en tête ? Pour l’instant, le RN est en avance de dix points. Les socialistes, même s’ils ont eu l’intelligence de mettre en tête de liste, un homme plutôt consensuel, les erreurs permanentes de ce parti et les dernières petites phrases de ses personnalités de gauche, pourraient bientôt mettre toute son action en abîme. Et surtout, les électeurs n’ont pas encore oublié le mandat de Hollande et ses conséquences. Pour les républicains, le choix est toujours le mauvais, car la tête de liste semble la même que la dernière fois : il avait déjà perdu. Et là, ça va recommencer, car François-Xavier Bellamy a confondu la dernière fois, politique et religion, oubliant ainsi cette volonté bien française : depuis 1905, les religions sont toujours personnelles, internes et privées pour toute famille et chacun de ses membres. Alors qui dirigerait cette liste ? Peut-être Michel Barnier passerait-il enfin à la direction de ce parti que François Fillon a démantelé par un refus d’une dimension qui aurait maintenu en surface une droite qui avait encore toutes ses chances présidentielles. Ne croyez pas que je sois pour tel ou tel côté de l’échiquier, mais je suis plutôt triste de m’apercevoir à quel point nos élites se sont trompés depuis une vingtaine d’années.

Aujourd’hui, seuls les électeurs pourront reprendre la main, pour mettre en place, une nouvelle direction dans notre pays, où nous retrouverions un peu de sérénité, de respect et enfin, un peu d’honnêteté.

Ainsi, la France, pays des droits de l’homme, de la liberté d’expression, de la République et de la démocratie, donnerait-elle un visage que nous avions au temps mémorable où elle comptait vraiment parmi les grandes nations du monde étant plus enviée que critiquée comme elle l’est aujourd’hui. Puissent les prochaines élections, rétablir cette dignité perdue.

La prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2024

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Du cynisme ou de l’indécence !  

Voilà ce que nous vivons depuis quelques jours : toutes les équipes journalistiques, les personnalités politiques ou même les artistes vont dans le même sens. C’est une catastrophe.

Macron a encore fait du Macron ? Il a encore débauché des personnalités de droite et il vient de virer celles de gauche !

Alors, en voyant les différents messages, une petite réflexion m’est revenue à l’esprit, que m’a fait une proche : tu travailles encore dans le vide ? Mais, voyez-vous, ce message ou d’autres dans le même sens, me sont trop souvent arrivés ! D’abord en étant jeune, j’ai pris des responsabilités et là, j’ai eu droit à : « Il est bien trop jeune pour diriger une chambre syndicale ! » Plus tard, alors que j’avais créé une entreprise suivie d’une autre, alors là : je n’avais pas les bons contacts, et ensuite, je n’avais pas les moyens financiers. Puis, je n’avais pas les valeurs pour être chef d’entreprise. Ensuite, alors qu’un maire d’arrondissement voulait me décorer de la médaille de la ville, une personne que je ne connaissais pas a voulu contrer cette décoration, sous prétexte que je ne pouvais être qu’un simple commerçant et non un créateur. Donc pas un vrai artiste. Mais voilà, elle ne connaissait pas non plus mon travail. C’était simplement comme ça pour se vanter d’être au-dessus des autres et surtout la seule à être capable de savoir qui était méritant ! Quand j’entends aujourd’hui des actrices, acteurs ou autres artistes du spectacle vivant ou des arts, critiquer d’office les nouveaux membres du gouvernement de G. Attal, je revois cette réflexion, de cette personne, qui était elle aussi maire d’arrondissement, et qui avait cru intelligent de ce prétendre supérieure. Je me demande toujours ce qui permet à ces personnes, qui ne vivent pour la plus grande partie, que des substituts distribués pas l’État, et qui passent leur vie à critiquer la main qui les nourri ! Même si tout cela est bien français, critiquer en permanence tout et n’importe quoi, simplement pour faire un bon mot ! Rappelez-vous : ici passent les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien ! Et la plupart des gens qui l’ont critiqué ne pensent rien d’autre. Vous savez, un jour, j’ai rencontré le représentant d’une ONG : eh bien, il était incapable de seulement dire bonjour au simple petit personnel, car probablement pas suffisamment bien élevé par rapport à cette personne si diplômée. À l’époque, je croyais simplement à un problème exceptionnel, mais j’avais tort.

Alors, aujourd’hui, je vous le dis simplement : ARRÊTEZ vos critiques, vos dénigrements, sur la jeunesse, sur la vieillesse, sur elle qui est de droite. Et pour nous, artistes, ça va être une catastrophe. Je rappelle simplement que dans les meilleurs ministres de la Culture, il y a plus de gens de droite que de gauche ! Et enfin, donner aux personnes désignées comme Premier ministre, ministres ou simplement secrétaires d’État, une chance de réussir, comme celle que vous donneriez à vos proches, avant de critiquer ou d’être cynique.

Décidément, on a vite fait de voir la paille de qui ne partage pas forcément nos opinions en oubliant peut-être que c’est celui-là qui voit toujours la poutre des critiqueurs qui ne sont pas les payeurs.

La prochaine tribune dans les prochains jours.

Philippe Sallanche 2023

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La loi, c’est la loi.

La loi sur l’immigration vient d’être votée, et comme trop souvent depuis des années. Et surtout à partir des années 86 et la première cohabitation, il y a des élus qui nous expliquent qu’ils n’appliqueront pas la loi ! Bizarrement, ce sont les mêmes qui nous serinent en permanence, sur l’importance de la démocratie et la liberté, et là une vraie question me taraude :

Comment prôner la démocratie, si à chaque fois qu’il y a une nouvelle législature, nous entendons des élus nous expliquer qu’ils décident, quand des lois sont votées, par députés et sénateurs, qu’ils ne les appliqueront pas ?

La démocratie, quand on y croit, ne peut souffrir de circonvolution sur son application, ou pas. En effet, c’est une façon de dire : « Si une décision ne vous convient pas, alors je refuse de l’appliquer. » Là, nous ne sommes plus en démocratie, mais dans une forme de démocrature, voire plus. Bizarrement, ce sont toujours les gens qui se disent à gauche de l’échiquier, qui nous expliquent que la démocratie est la chose la plus importante des décisions prises, et ce sont aussi eux, encore et toujours eux, qui décideront comme aujourd’hui de ne pas appliquer un vote, à la majorité des deux assemblées. Surtout quand ce vote est attendu par un pourcentage plus que majoritaire en France !

Alors que doit-on faire : ne plus accepter de changer quoi que ce soit ? Ne plus accepter que ce que nous donne la démocratie continue de gérer notre pays ou changer de typologie politique ? Ne vous trompez pas, à chaque fois que nous refusons le mécanisme qui consiste à donner aux votes des populations ou des assemblées, une valeur intouchable et applicable, nous remettons en cause, encore une fois, la démocratie elle-même. Et demain, nous ne pourrons plus condamner les extrêmes. Ceci étant, nous voyons bien la limite de ces démocrates en paroles, mais qui refusent cependant que d’autres qui ne partagent pas leurs opinions, leur façon de voir, ce que d’autres qu’eux ne voient pas avec leurs lunettes, soient élus. Malheureusement, ce n’est pas qu’en France que cela existe. Nous avons bien vu, même aux États-Unis, ce qui s’est passé après l’élection du président Biden et l’envahissement du Capitol par ceux de l’autre camp. Car oui, c’est exactement le risque que nous courrons avec ce type d’attitude des élus départementaux en décidant de refuser d’appliquer des décisions des élus nationaux de nos assemblées. Mais le plus grave, avec ces comportements, c’est bien que ces gens de gauche ne font rien d’autre que de lancer les électeurs dans les bras de l’extrême droite ! Ou alors peut-être que cela est fait exprès avec l’espoir qu’après, la population se dirigera vers l’extrême gauche, comme dans certains pays d’Amérique latine, en oubliant que cela tue le pays et surtout en appauvri les populations. N’oublions jamais que le Front national a commencé à grossir grâce aux socialistes dans les années 80, pour éviter que la droite gagne les élections. Alors pour avoir voulu jouer aux apprenties sorciers, ils ont mis en danger notre pays. Je sais bien que vous me direz que rien de cela n’est vraiment prouvé, même si un rendez-vous à Strasbourg est, lui, bien prouvé. Mais posez-vous une seule question : pourquoi les socialistes n’ont-ils d’autres messages, depuis ces années 80, que : « Attention, la droite s’associe à l’extrême droite » ?

Sur tous les tons, sur tous les supports, dans toutes les émissions, télé, radio, presse écrite, etc., mais dans la réalité, pourquoi ne voyons-nous pas le même problème avec l’extrême gauche ou les communistes ? Ce sont les mêmes qui reviennent, car avez-vous déjà vu un pays communiste où un changement de pouvoir a pu se faire sans le fait accompli d’une froideur violente ?

À vous de bien réfléchir, en cette fin d’année, sur ce que veut dire le mot « Démocratie » en se rappelant la fameuse citation de Churchill qui disait : « La démocratie est le pire des systèmes, à l’exclusion de tous les autres. » Tandis que César, pareil à des extrémistes, disait : « Dura lex sed lex »   La loi est dure, mais c’est la loi, à l’image de nos « Césarions » de tous bords.

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2023

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Le « en même temps » dans l’impasse !

Tribune, 

Voilà ce qui arrive à la fin d’une époque où tout n’a été que tromperie politique. À la base, il faut simplement rappeler que les Français, en décidant d’élire des populistes à l’extrême gauche comme à l’extrême droite, se sont fait fourvoyer, en décidant de ne pas donner de majorité. Ils voulaient en arriver à la négociation des députés, sans vraiment en avoir la volonté intellectuelle. Mais voilà pour négocier, il faut au moins être deux, à commencer par le gouvernement lui-même. Gérald Darmanin a depuis le début de son texte, dit tout et son contraire, acceptant sans broncher les changements apportés par le Sénat qui l’a durci, et ensuite alors que son texte d’origine a été totalement dénaturé, à accepter la remise en cause du texte du Sénat par la commission des lois de l’Assemblée nationale. C’est la condamnation du « En même temps », car en décidant que le texte du Sénat pouvait être accepté et le remettre en question à peine arrivé à l’Assemblé nationale, il a fait preuve d’un mépris total des représentants de la nation. Car oui, c’est exactement ça le problème : nos gouvernants ont oublié que les députés et les sénateurs ne sont que des humains. Cela signifie qu’en trompant, tout le monde, il a oublié les signes plus et moins, en dirigeant l’ensemble des parlementaires vers le néant. 

Depuis ce matin, j’écoute les 3 principales chaines d’information permanente, à tour de rôle, et si sur BFM et CNEWS, ils ont été plutôt mesurés en se demandant ce que pourraient être les suites, sur LCI, j’ai eu droit à une totale déconnexion avec la vérité et la réalité. Il n’y a eu rien d’autre que des formes de condamnations des députés, qui ont décidé de voter le rejet. Comme si les députés, en refusant au ministre Darmanin la possibilité de continuer, avec bizarrement une bien plus grande importance sur la pseudo-destruction des LR, rappelant un peu le message d’hier soir sur TF1, du ministre de l’Intérieur, sur ce qui a pu se passer hier à 16 h à l’Assemblée nationale. Les Français adorent la politique, et leurs représentants ont le droit de ne pas être en concordance avec LCI. C’est à se demander si LCI n’est pas supporter de la macronie ! Cela fait quelque temps que sur LCI, il y a des positions tellement étonnantes ! En effet, il y a trop souvent des informations qui vont dans le sens du gouvernement. Même les personnes, pseudo-experts, sont colorées politiquement, comme celui de ce matin qui tentait de prouver que seules les volontés de la commission des lois avaient à raison transformé le texte du Sénat et que le Sénat avait eu tort dans son durcissement. Cela tenterait de prouver que l’aile gauche gouvernementale serait raisonnable, mais pas les autres. 

Le « En même temps » est une aberration politique, qui verra probablement sa fin avec Macron, car vous ne pouvez être en accord avec des personnes qui n’ont pas la même façon de penser. Il suffit de regarder ce qui s’est passé au sein du parti socialiste sous Hollande avec les frontistes qui ont fini par tuer le parti. Il ne reste plus qu’à attendre que le fruit, trop mûr, tombe de l’arbre, avec lui tombera le macronisme. Le prochain président sera peut-être de droite et comme l’avait fait le général de Gaulle, choisir la droite pour appui et enfin retrouver un peu de sérénité, sauf bien sûr, si nous nous retrouvons avec un parti extrémiste au pouvoir. Ne vous y trompez pas, c’est toujours possible. Mais vous ne devez pas oublier qu’arrivés à la tête des états, ils ne font rien de ce qu’ils promettent, il suffit de regarder le dernier cas en date, en Argentine avec Javier Milei : il promettait de couper à la tronçonneuse les dépenses et à peine intronisé, il annonce une austérité, dans ce pays qui est déjà pauvre. Où sont les promesses ? Eh bien, nous verrons demain ou plus tard, car les choses sont plus graves que prévu. Il se trouve que c’est un économiste. Alors, comment ne savait-il pas que les choses étaient si graves ? Ne lisait-il pas les journaux ? Enfin, tout ça pour rappeler la fable de jean de la fontaine :

Tout flatteur, vie aux dépens de celui qui l’écoute.

À bon entendeur…

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2023

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Bientôt la fin des libertés dans les démocraties ?

Tribune, 

Nous sommes petit à petit, dans nos pays démocratiques, limités dans nos capacités à vivre libres et indépendants. Depuis maintenant quarante ans, nous avons supporté des interdictions sur tellement de domaines que nous avons commencé à nous retrouver dans la même situation que les démocratures. Pour mieux comprendre et surtout pour ne pas se tromper, la liberté de l’homme était avant tout la vraie force de nos pays. Jadis, nous pouvions bouger et vivre à notre volonté. Alors oui, certains sont devenus des courants de contre-culture, des mouvements contestataires d’une jeunesse contre de la domination culturelle bourgeoise et du puritanisme sexuel. Au départ (enfin, pour ma démonstration, car il y en a eu d’autres avant), ce sont les hippies qui vont rejeter la société de consommation. Attention à ne pas vous tromper ! Il s’agissait en priorité, comme dans beaucoup de ce type de mouvement, d’enfant de la classe plutôt aisée et instruite, au départ des jeunes urbains, qui veulent contester la propriété et la société, refusant la bourgeoisie de leurs parents, mais restant toujours à portée de chéquier de ces parents vilipendés. Le seul avantage que leur donne cette forme de sous-culture, c’est leur jeunesse, qui fait peur aux politiciens, qui vont les laisser agir à leur gré, mais pas pleinement, pensant que le temps fera l’affaire de ces enfants, qui de plus sont avant tout pacifiques. Mais voilà, le politique va commencer à se poser des questions sur le moyen de mettre fin et surtout d’éviter que cela ne donne des idées à d’autres. Alors, à bas bruit, il va mettre en place des interdictions : certaines sont acceptables pour la plus grande partie de la population, comme les ceintures de sécurité, la limitation de vitesse sur les routes, etc. Et puis, il y a eu les radars. À ce stade, la population a commencé à discuter, d’abord en les rendant inopérants puis en détruisant ces appareils qui les forçaient à respecter au pied de la lettre des limitations. Mais la force revenant toujours à la puissance publique, ils vont être remis en place et même terriblement améliorés. Ne vous y trompez pas : demain, chaque voiture aura son mouchard, une forme de disque comme dans les camions. Ensuite, l’État va décider de ce qui est important pour vous en équipements publics. Encore que là, nous l’avons vu avec Notre-Dame des Landes, dès qu’il y a des jeunes dans le combat. Il vaut mieux faire marche arrière plutôt que d’affronter le risque d’accident, comme il est plus important de punir un gendarme qui a tenté de défendre le droit. Enfin, seulement si toutefois une personne jeune, qui ne la respecte pas, décède et que cela se transforme en manifestation. Ce qui prouve que le pouvoir est faible, et c’est pour ça que l’État tente par tous les moyens de s’attaquer aux libertés individuelles. Dans certains pays démocratiques, nous avons vu des droits, comme celui de l’avortement, remis en cause. Dans ces pays, les femmes sont considérées comme si elles étaient redevenues mineures et comme pas capables de savoir ce qu’elles désirent. Aujourd’hui, nous voyons aussi, des interdictions toujours plus nombreuses : aujourd’hui, c’est le tabac, qui va être interdit dans des rues ! Alors, des parents d’élèves sont contents, sans même se rendre compte de ce que cela signifie, bien que ce sont les mêmes qui demandent la libéralisation du cannabis. Cherchez l’erreur. L’État veut également interdire les cigarettes électroniques mono-utilisation. Une fois de plus, nous sommes dans une interdiction, même s’il en est en partie la cause, car en interdisant la cigarette aux abords des écoles, collèges et lycées, il fallait aux jeunes les moyens de se distinguer. Et même si ce n’est pas la meilleure solution, la jeunesse a toujours été dans l’absolu du risque. Vous savez, aujourd’hui je peux vous dire qu’au moins un jeune de votre entourage fume du cannabis. Pour les cigarettes électroniques, ce n’est pas grave : ils passeront par Internet pour en commander. Une nouvelle preuve de la bêtise de nos gouvernants. Avant, dans les années 1970 et celles qui ont suivi, il s’agissait de prendre les gros cigares du père, arrivés de Cuba, si possible. Alors, croyez-vous que le cannabis soit mieux ? Mais ce qu’il ne faut pas oublier, pour les cigares, c’est qu’il s’agissait de faire une sorte de mimétisme, des grands patrons, des riches personnalités ou même des politiciens, qui, à la télévision, les exhibaient ostensiblement. Il en sera de même, un temps, pour la cocaïne, qui sera associée aux grands artistes. Nous pouvons aussi regarder d’autres types de limitation, sous couvert, cette fois-ci d’écologie, comme l’interdiction d’une partie de la circulation automobile dans les grandes villes, la volonté de limiter les vols d’avion pour une vie pour chaque individu de la planète. Comme l’a un pseudo-expert, le bon nombre serait 4 vols par personne, tuant du même coup toute volonté de voyage. Une fois de plus, le but est de limiter les possibilités de construction au point même de mettre en risque l’habitat de demain. Là aussi, il s’agit de limiter le plus possible les libertés individuelles !

Je voudrais bien dire, à nos dirigeants de bien faire attention à la colère populaire, car elle finit toujours par renverser ceux qui nous gouvernent. 

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2023

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Bientôt la fin des libertés dans les démocraties ?

Nous sommes petit à petit, dans nos pays démocratiques, limités dans nos capacités à vivre libres et indépendants. Depuis maintenant quarante ans, nous avons supporté des interdictions sur tellement de domaines que nous avons commencé à nous retrouver dans la même situation que les démocratures. Pour mieux comprendre et surtout pour ne pas se tromper, la liberté de l’homme était avant tout la vraie force de nos pays. Jadis, nous pouvions bouger et vivre à notre volonté. Alors oui, certains sont devenus des courants de contre-culture, des mouvements contestataires d’une jeunesse contre de la domination culturelle bourgeoise et du puritanisme sexuel. Au départ (enfin, pour ma démonstration, car il y en a eu d’autres avant), ce sont les hippies qui vont rejeter la société de consommation. Attention à ne pas vous tromper ! Il s’agissait en priorité, comme dans beaucoup de ce type de mouvement, d’enfant de la classe plutôt aisée et instruite, au départ des jeunes urbains, qui veulent contester la propriété et la société, refusant la bourgeoisie de leurs parents, mais restant toujours à portée de chéquier de ces parents vilipendés. Le seul avantage que leur donne cette forme de sous-culture, c’est leur jeunesse, qui fait peur aux politiciens, qui vont les laisser agir à leur gré, mais pas pleinement, pensant que le temps fera l’affaire de ces enfants, qui de plus sont avant tout pacifiques. Mais voilà, le politique va commencer à se poser des questions sur le moyen de mettre fin et surtout d’éviter que cela ne donne des idées à d’autres. Alors, à bas bruit, il va mettre en place des interdictions : certaines sont acceptables pour la plus grande partie de la population, comme les ceintures de sécurité, la limitation de vitesse sur les routes, etc. Et puis, il y a eu les radars. À ce stade, la population a commencé à discuter, d’abord en les rendant inopérants puis en détruisant ces appareils qui les forçaient à respecter au pied de la lettre des limitations. Mais la force revenant toujours à la puissance publique, ils vont être remis en place et même terriblement améliorés. Ne vous y trompez pas : demain, chaque voiture aura son mouchard, une forme de disque comme dans les camions. Ensuite, l’État va décider de ce qui est important pour vous en équipements publics. Encore que là, nous l’avons vu avec Notre-Dame des Landes, dès qu’il y a des jeunes dans le combat. Il vaut mieux faire marche arrière plutôt que d’affronter le risque d’accident, comme il est plus important de punir un gendarme qui a tenté de défendre le droit. Enfin, seulement si toutefois une personne jeune, qui ne la respecte pas, décède et que cela se transforme en manifestation. Ce qui prouve que le pouvoir est faible, et c’est pour ça que l’État tente par tous les moyens de s’attaquer aux libertés individuelles. Dans certains pays démocratiques, nous avons vu des droits, comme celui de l’avortement, remis en cause. Dans ces pays, les femmes sont considérées comme si elles étaient redevenues mineures et comme pas capables de savoir ce qu’elles désirent. Aujourd’hui, nous voyons aussi, des interdictions toujours plus nombreuses : aujourd’hui, c’est le tabac, qui va être interdit dans des rues ! Alors, des parents d’élèves sont contents, sans même se rendre compte de ce que cela signifie, bien que ce sont les mêmes qui demandent la libéralisation du cannabis. Cherchez l’erreur. L’État veut également interdire les cigarettes électroniques mono-utilisation. Une fois de plus, nous sommes dans une interdiction, même s’il en est en partie la cause, car en interdisant la cigarette aux abords des écoles, collèges et lycées, il fallait aux jeunes les moyens de se distinguer. Et même si ce n’est pas la meilleure solution, la jeunesse a toujours été dans l’absolu du risque. Vous savez, aujourd’hui je peux vous dire qu’au moins un jeune de votre entourage fume du cannabis. Pour les cigarettes électroniques, ce n’est pas grave : ils passeront par Internet pour en commander. Une nouvelle preuve de la bêtise de nos gouvernants. Avant, dans les années 1970 et celles qui ont suivi, il s’agissait de prendre les gros cigares du père, arrivés de Cuba, si possible. Alors, croyez-vous que le cannabis soit mieux ? Mais ce qu’il ne faut pas oublier, pour les cigares, c’est qu’il s’agissait de faire une sorte de mimétisme, des grands patrons, des riches personnalités ou même des politiciens, qui, à la télévision, les exhibaient ostensiblement. Il en sera de même, un temps, pour la cocaïne, qui sera associée aux grands artistes. Nous pouvons aussi regarder d’autres types de limitation, sous couvert, cette fois-ci d’écologie, comme l’interdiction d’une partie de la circulation automobile dans les grandes villes, la volonté de limiter les vols d’avion pour une vie pour chaque individu de la planète. Comme l’a un pseudo-expert, le bon nombre serait 4 vols par personne, tuant du même coup toute volonté de voyage. Une fois de plus, le but est de limiter les possibilités de construction au point même de mettre en risque l’habitat de demain. Là aussi, il s’agit de limiter le plus possible les libertés individuelles !

Je voudrais bien dire, à nos dirigeants de bien faire attention à la colère populaire, car elle finit toujours par renverser ceux qui nous gouvernent. 

La prochaine tribune dans les prochains jours. – Philippe Sallanche 2023

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