Le Coronavirus ou la chronique d’un confinement. Le déshonneur

Ce matin nous avons appris que Patrick Devedjian est décédé, ancien ministre il était atteint du Covid19, comme à chaque fois qu’une personnalité décède il devient une personne exceptionnelle, ceci étant pour une des rares fois je suis d’accord, Patrick Devedjian était quelqu’un d’étonnant, d’abord par ses origines Arménienne, par ce qu’être arménien signifie que dans votre profond intérieur mentale, vous trainez le génocide de votre peuple et même s’ils ont des visages passible, ils trainent de la souffrance. Ensuite par ce qu’il avait perdu sa mère très tôt, que son père qui était pourtant un ingénieur à du trainer ce décès toute sa fin de vie.

Mais ce que je voulais vous dire ou plus exactement crier d’effroi, c’est les commentaires que j’ai pu lire sur les réseaux et sur les sites de presse avant son décès et toujours sous couvert d’anonymat. Cela me rappelle les lectures des journaux et des livres sur la période de 1939/1945, ou des simples citoyens accusaient leurs voisins ou des personnes envoyaient des messages anonymes avec des accusations pour voir voire partir des concourants, bien sûr tout le monde ne s’est pas conduit comme ça, mais il n’en reste que si seulement une personne agit ainsi, c’est l’humanité qu’il détruit. Dans ces commentaires il y en à un qui m’a profondément choqué, qui disait ceci :

« Bien sûr un politicien qui prend la chambre d’un vrai malade cela parait normal, même s’il n’est pas très atteint. »

Voilà comment certaine personne ont réagi, sur internet et notamment sur le site de 20 minutes, après l’hospitalisation de Patrick Devedjian, alors qu’il faisait un tweet pour expliquer qu’il allait un peu mieux et qu’il voulait simplement remercier les personnels soignants, 24 heures avant sa mort. Non seulement cela est totalement absurde, mais ces réactions sont stupides avant tout car elles sont gratuites sans lien direct avec la réalité, mais en plus ces personnes n’aiment pas la France et encore moins les Français, car sinon jamais elle chercherait à diviser en ces périodes de pandémie.

Mais il y a plus grave encore, quand cela vient d’un journaliste ancien présentateur de journal télévisé, puis ce que monsieur Bruno Masure, ne fait rien d’autre que des tweets d’agression, est-il malade, comme le dirait Coluche, des boyaux de la tête, ou est-il tellement offensé de ne pas être invité sur les plateaux de télé, pour nous expliquer que Michel Cimes devrait aller travailler à l’hôpital plutôt qu’être sur les plateaux ou d’attaquer Laeticia Hallyday avec une forme de plaisanterie absurde sur son pouvoir d’achat. Monsieur Masure, vous n’êtes pas drôle, alors arrêtez vos tweets d’ahuris.

Enfin il y a une dernière frange de la population qu’il faut espérer voir disparaitre, ou au moins se réduire le plus possible, ceux qui écrivent des petits mots, mit sur les voitures ou sur les portes des soignants en leurs demandant de partir ailleurs pour ne pas les contaminer, ceux qui volent des masques ou des outils indispensables aux services de santés, quitte à prendre le risque de faire mourir ou fait perdre des chances de guérison, à d’autres, voir peut-être des membres de leurs propres famille. Mais enfin doit-ont en permanence supporter ces personnes, qui comme toujours, bien sûr, font ces mots de façon anonyme, volent pour de soi-disant bonne raisons, détruisent les voitures des soignants pour leurs besoins personnel, mais qui sont-ils, des ahuris ou des personnes pour qui le mot nation n’a aucun sens, sont-ils des insensibles ou des personnes sans aucunes consciences, je ne serais le dire, mais ce qui est certain c’est qu’il est grand temps de remettre la nation au centre de notre vie, non pour être souverainiste, mais simplement pour rappeler que nous formons un tout et qui si notre voisin meurt alors nous risquons nous aussi de mourir.

Je voudrais terminer cette tribune sur l’essentiel, tous ceux qui agissent pour le bien commun, tous ceux qui soignent au péril de leurs vies, pour les remercier du plus profond de mon cœur pour ce qu’ils fonds. 

La suite dans les prochains jours.

Philippe Sallanche

2020

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